Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
folyr
34 abonnés
66 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 16 août 2016
Un film sans scénario, avec des personnages qu'on ne connaît pas, une histoire redondante, aucune surprise, malgré quelques scènes réussies. On s'ennuie ferme et on attend désespérément que le scénario évolue, à savoir, le B.A. ba du scénario. Si ce n'était pas Mazarine Pingeot, ce film n'aurait jamais été produit.
Bien souvent les enfants jouent faux et récitent , ici il n'en est rien. Tout sonne juste dans ce film qui pourrait aussi bien être une pièce de théâtre. La bande annonce donne le ton ... On ne peut pas dire qu'il y ait de surprise. Bon drame.
J'en attendais un peu plus de ce film mais il est tout de même assez bon. Un huit-clos familial est assez difficile à rythmer mais Joachim Lafosse a réussi à donner un ton et une forme assez particulière à son film, porté par deux acteurs irréprochables. On lit dans les yeux de Bérénice Béjo qu'elle n'aime pas Boris. Dommage que certaines scènes et évènements restent assez mystérieux spoiler: Pourquoi Boris doit-il de l'argent aux personnes qu'ils l'agressent à un moment? Pourquoi Boris et Marie s'embrassent et font comme si le lendemain il ne s'était rien passé? Ces zones d'ombre m'ont empêché de comprendre les "enjeux" du film, ce qui est assez dommage
Malgré leur séparation, un couple, parents de jumelles, continue à cohabiter, le conjoint n'ayant pas d'endroit où aller habiter. Ce film montre bien les tension qu'il peut y avoir entre deux personnes ayant rompu, ainsi que la manière dont elles peuvent être exacerbées dans des rapports quotidiens inévitables. Cette histoire témoigne aussi de l'inégalité existant parfois dans les sentiments que peuvent ressentir deux personnes se trouvant dans cette situation et la manière dont chacun les gère. L'utilisation des enfants, de la famille et des amis dans ces circonstances est abordée, me laissant l'impression que le personnage de Cédric Kahn se montre davantage de mauvaise foi, mais pour des raisons qui sont bonnes pour lui. Ce long-métrage aborde aussi des moments plus positifs où parfois, une complicité peut tout de même renaître de manière éphémère.
Bof, scénario poussif qui traine en longueur. On passe son temps à voir des acteurs manger, dormir et se disputer dans une maison, tout le long du film. Dommage, les acteurs ont fait ce qu'ils ont pu pour rendre l'histoire la plus réelle possible.. Cela manque terriblement de rythme. Film à éviter, sans entre copines pour passer le temps
Film très intelligemment écrit et réalisé. De bons acteurs, de beaux cadrages et des images qui donnent toute la puissance à un scénario marqué par le sceau du réalisme. Les sentiments ont disparu et la fin du couple peut préparer une facture très " salée ". Et lorsque les règles ne sont pas clairement établies avant que le couple prenne forme et vie, dans la crise qui advient, il est trop tard pour éviter le pire.
Tout simplement... Ennuyeux à mourir, pour rester polie, des scènes interminables, des propos mesquins et inintéressants, ,dommage de sous-employer de tels acteurs, des changements de point de caméra pour nous faire croire à une "écriture" des dialogues (quand il y en a) récités et peu crédibles, bref, pour résumer... Faites "l'économie d'une place de cinéma"!!!
On arrive après la bataille. La messe est dite, le couple plie. Joachim Lafosse a l'extrême intelligence de faire vivre son histoire. Les personnages sont donc ambiguës. Un scénario tenu, accompagne ces plans séquences agréables à l'écran. Mais la mise en scène n'est pas assez forte pour les oublier. Le cinéaste belge filme la raison, un couple qui sait ce qu'il lui arrive, mais qui tiens pour l'honneur de son foyer. Il manque l'amour. Oui, ce couple joue le désamour mais ce n'est pas assez expressif à l'écran pour en faire un film complet. Le couple rompt.
Des jumelles, sont les témoins de multiples brouilles parentales qui prennent racines dans un intérêt financier. L'apport de l'une, le travail manuel fait avec "amour" par l'autre, seront les deux pôles qui attiseront l'entêtement de la femme face à l'amour-propre de son mari. Le scénario, coécrit par le réalisateur avec Thomas van Zuylen, vient d'une envie de Mazarine Pingeot d'écrire sur la vie d'un couple avec une autre scénariste, Fanny Burdino. Deux êtres, dont on ne connaîtra, rien ou pas grand chose, de leur passé. L'intérêt du film est ailleurs. Entre cuisine, salle de bains, chambres ou salon, l'ensemble d'un appartement bourgeois sera le cadre étouffant, de la quasi durée du film. Un élément essentiel aussi. Dans un décor, qui ne manque pas de raffinement, les bouquets de fleurs n'apporteront aucune sérénité. Seule une ouverture sur une belle cour fleurie apportera un souffle extérieur bienvenu. Un lieu dans lequel un dîner entre amis, finira par plomber davantage encore, une ambiance déjà lourde et étouffante. Dans le cadre exigu de cet appartement, la mise en scène fait preuve d'une grande virtuosité. À retenir le casting de choix dans lequel on retrouve avec plaisir la toujours excellente Marthe Keller. Bérénice Bejo, à la fois exaspérante dans son entêtement, colérique, ou d'une profonde tristesse est particulièrement convaincante. Cédric Kahn dans le rôle du mari est fascinant, désarmant quand il endosse celui du père. Une voix-off viendra ponctuer la fin du film en laissant deux visages ravagés par la tristesse. Joachim Lafosse a déclaré : "Avec ce film, j’ai vécu le plaisir d’avoir des acteurs qui m’ont laissé les regarder et qui m’ont permis, grâce à leur travail, de montrer au public une part de ce regard que je me connaissais mais que je ne parvenais pas à dévoiler." Particulièrement bien vu et réussi.
Un film à voir principalement pour le jeu des acteurs. Berenice Bejo est parfaite. A noter aussi la remarquable performance des deux jeunes filles qui ne surjouent pas (rares chez de jeunes acteurs). Joachim Lafosse a l'immense mérite de ne pas prendre parti ce qui rend le film encore plus (trop ?) réaliste. Après il est vrai que c'est le genre de cinéma que l'on peut attendre de voir passer sur Arte :=) … sans perdre grand chose tant la mise en scène et les décors sont minimalistes.
Raté à mon goût. Le sujet me paraissait intéressant mais le traitement est mauvais. Déjà, c'est film 'focus' c'est-à-dire sans véritable déroulement d'histoire. Un couple se sépare mais est obligé de vivre sous le même toit. Les protagonistes sont antipathiques, elle très rigide, sur ses positions (ayant payé la maison). Monsieur est plus cool mais réclame sa part de la maison car il a fait tous les travaux et a des dettes de jeux. Outre le fait que les scènes sont répétitives et qu'il ne se passe pas grand chose, on n'a pas de flash-back qui nous expliqueraient pourquoi ce couple sait auparavant aimer (on n'a que de la haine à l'écran). Sur le fond, je ne comprends pas que monsieur refuse d'avoir 1/3 de la maison, ce qui me paraît un bon compromis. Bref, un gros ennui
Un film tout en finesse, sans grandiloquence mais efficace. Plusieurs sujets sont abordés, y compris celui des enfants. Mais toujours avec pudeur et une relative objectivité afin de laisser le spectateur à ses réflexions. Le ton est juste, les acteurs également. Le choix du huis clos est judicieux, tout comme le fil rouge du film à propos de la vente de la maison. Un film qui appelle à l'intelligence.
Marie et Boris se séparent. Mais Boris ne veut pas partir de la maison tant que Marie ne lui a pas donné sa part de l'argent. Car si Marie a acheté la maison, c'est lui qui en a fait les travaux. Une lutte incessante commence alors entre les deux, chacun voulant obtenir ce qu'il veut de l'autre. L'amour fini, il ne reste plus que les comptes à régler et à s'arranger. Mais chacun, dans ses petites bassesses, dans ses faiblesses, souhaite obtenir ce qu'il semble juste. C'est donc ce que Joachim Lafosse filme ici avec justesse en ne quittant quasiment jamais la maison du couple et de ses deux filles. S'il atteint une vraie sensibilité et parvient à capter de beaux moments à la fois justes et déchirants, on peut cependant se demander le véritable intérêt du film. Certes, Lafosse démontre que l'argent et la différence sociale entre Marie et Boris est le cœur de leur problème et installe son propos de ce côté-là mais sans jamais aller au-delà qu'un simple film sur, finalement, un énième conflit conjugal. Reste une justesse épatante dans le jeu d'acteur, loin du ridicule qu'on aurait pu craindre et un film marquant par des situations dans lesquelles chacun pourra s'identifier.