Une narration passionante et une mise en scène juste superbe. Des passages vraiment chocs et des personnages hauts en couleur. Une histoire située quelque part entre Lynch et Winding Refn. Bien-sûr il ne faut pas être réfractaires au rythme volontairement lent et au climat général très pesant... Pour moi c'est une excellente surprise.
Encore un fois sous le charme de la réalisation de Tom Ford, sans être parfait, il touche de prêt les maîtres que sont David Linch et Roman Polanski. Il joue avec les contrastes, comédiens, paysages pour notre plus grand plaisir visuel et émotionnel et devrait définitivement arrêter la mode pour ne se consacrer qu'au cinéma.
Avec un film d'une violence rare, Tom Ford signe un second long métrage étrange et envoûtant. La mise en scène stylisée par le réalisateur rappelle les grandes heures du cinéma hollywoodien des années 1950. Tout est recherché, travaillé jusqu’aux dernières minutes du film, loin de nous laisser sur notre faim.
Nocturnal Animals est une œuvre fascinante et extrêmement noire qui se dévoile par les sentiments qu’elle suscite. La dépression ou la vengeance, une même fragilité réunissant les deux protagonistes de l’histoire. La tristesse ressentie par Tony (Jake Gyllenhaal) ne fait que rappeler à Susan (Amy Adams) ce qu’elle a perdu. Les mises en abyme et les métaphores provoquent un chamboulement de l’histoire auprès des spectateurs.
La narration est autant réfléchie que la mise en scène, le tout servi par un casting cinq étoiles. #AmyAdams et #JakeGyllenhaal sont une fois encore bouleversant, surprenant interprétant des personnages complexes et « dérangés ». Il montre assez violemment jusqu’où peut aller la vengeance d’un homme meurtri, sans oublier la puissance de l’écriture sur le lecteur.
Un chef d’œuvre qui nous interroge et nous interpelle. A voir absolument. Attention : Âme sensible s'abstenir.
Un film curieux!!! Une atmosphère tendue....sans trop savoir où crut nous emmener le film.... Et une fin très surprenante.... Et de sublimes paysages du Texas...désertique , rude..... Je suis restée un peu sur ma faim.....malgré tout...
J’ai choisi ce film par défaut en attendant la séance pour Assassin’s Creed et au final c’est Nocturnal animals qui m’a fait passé une bonne soirée… Dès l’introduction dérangeante, aussi bien par la musique choisie que par les images crues l’accompagnant, si l’on s’en donne la peine, on rentre immédiatement dans le mécanique du film. Un engrenage glauque duquel on sort complétement mâché. La prestation de Jake Gyllenhaal est d’une justesse impeccable de bout en bout, appuyé par la prestation froide d’un Michael Shannon habité dans le rôle d’un flic Redneck désabusé et implacable. Sur le coup j’ai été surpris par la fin, mais en y repensant je ne vois pas comment le film pouvait se finir autrement… La bonne surprise de ce début d’année, réservé à un public averti.
Animaux nocturnes Première déception de 2017, à la mesure des attentes envers ce nouveau film du réalisateur d'Un homme au singulier (A single man), qui m'avait beaucoup plu. Ce film-là a certes de belles images, de bons acteurs (Amy Adams, Jake Gyllenhaal et surtout Michael Shannon), mais la double histoire n'est pas passionnante, surtout celle du personnage joué par Amy Adams, qui mène une vie triste et sans intérêt depuis qu'elle a quitté Jake G. Des longueurs, peu d'émotion, peu de tension. Le plus beau dans ce film, c'est l'affiche ! 2,5
Trois films en un. 1. La quarantaine, Susan est une célèbre galeriste californienne. Mais son opulence matérielle peine à cacher la faillite qui menace son couple 2. Susan reçoit les épreuves du livre de son ex-mari qui raconte l’histoire d’un kidnapping qui tourne mal sur une route déserte de l’ouest du Texas. 3. La lecture de ce livre fait ressurgir chez Susan le souvenir de sa rencontre avec Edward, des deux années que durèrent leur mariage et des circonstances dramatiques dans lesquelles il s’est rompu.
Je ne sais pas trop que penser du second film de Tom Ford. J’avais tellement détesté le premier, A Single Man, mélo gay hyperstylisé d’une abyssale vacuité, que j’ai plutôt été agréablement surpris de la densité du second. Car il y a beaucoup de fils à tirer dans le personnage de Susan : la midlife crisis, le remords, mais aussi, de façon plus intellectualisée, le processus de création (Susan est une mauvaise artiste qui a réussi alors qu’Edward semble être un écrivain génial en mal de succès) et les relations du créateur et de ses spectateurs (Nocturnal animals est à la fois le titre du film et celui du livre écrit par Edward).
Le problème est que Tom Ford ne tire aucun de ces fils. Comme un chaton devant une pelote de laine, il nous livre plus banalement trois films entremêlés dont il semble ne pas savoir comment se dépêtrer. En témoigne la scène finalement faussement ambiguë.
Pour autant ces trois films, pris isolement, se laissent regarder sans déplaisir. La rousseur de Amy Adams – qu’on a déjà beaucoup aimée dans Premier contact le mois dernier – y est pour beaucoup. Jake Gyllenhaal, en bon père de famille dévoré par la culpabilité, en fait un peu trop.
bonne leçon de vie, très claire à la fin, également mélangée à un thriller fictif, mais qui a son sens vu la fin de l'héroïne. un golden globe emporté par Aaron Taylor-Johnson
L'année commence bien avec ce film qui m'a littéralement scotché à mon siège. L'ambiance glauque et oppressant du récit fictif associé à la vie de susan (amy adams) qui fonctionne en parallèle de celui-ci. La narration est facile à prendre en main, la réalisation (l'imagerie) met le spectateur dans un inconfort qui peut déplaire mais qui pour ma part est surprenant et plaisant. Le casting et les acteurs sont à un trop haut niveau et permet l'immersion surtout le récit fictif qui devient viscéral à des moments clés.
Nocturnal animals fait parti de ces films qui peut diviser mais j'ai apprécié au point qu'il m'a fallut plusieurs minutes pour remettre de la séance. Avis purement subjectif, je le conseil fortement mais les personnes n'apprécient pas ces ambiances là n'aimeront pas. VO conseillée.
Jake Gyllenhaal est impressionnant, dans la droite ligné de sa carrière (nightcrawler, enemy, prisoners, démolition, …)
Après "premier contact" une nouvelle claque dans un genre très différent . avec une Amy Adams toujours excellente. film excellent même si très dérangeant. on ne ressort pas indemne d'un tel film. on peut ne pas aimé un tel film mais on ne peut le qualifier de nul. très bons acteurs , des images sublimes et un scénario bien mené. A voir absolument
Malgré que le scénario soit sombre même déprimant, j'ai beaucoup aimé le jeu de d acteurs surtout de Jake Gyllenhaal et Amy Adams. Le scénario est très original, on est pris par l intrigue du film jusqu'au bout
« A single man » avait laissé un sentiment mitigé, d’un film purement esthétique, peu enclin à développer une émotion assumée et constante, quand l’interprétation de Colin Firth survolait l’ensemble du film. Bancal mais peut-être prometteur. Tom Ford revient donc avec « Nocturnal Animals » un film bien plus évident de réussite mais qui malgré ses nombreuses qualités ne peut s’empêcher de tomber dans un maniérisme esthétique, qui plus est plus emprunté que personnel. Difficile de détailler au mieux le film sans le spoiler, mais une partie semble être traité bien en-dessous d’une autre. On sent également un problème dans la direction d’acteurs, tant Amy Adams et Jake Gyllenhaal, pourtant toujours excellents, ne peuvent offrir autre chose qu’une prestation parfois inégale tout au long du film. Non pas dans leur jeu mais dans les réactions que semble leur avoir demandé Ford. Ainsi, Amy Adams est dirigé de manière parfois grossière (du moins par rapport ce qu’elle sait offrir), exagérant parfois un jeu qui demandait des réactions plus subtiles (toujours au même moment qui plus est). On ressent également une fébrilité dans la prise de risque de sa narration, même si le montage au cordeau du film ne permet d’être trop critique sur ce point. Sur une idée brillante, le récit se construit au fur et à mesure entre ambiance glaçante et horreur du quotidien, horreur au sens premier et moins classique du terme. Ce qui perturbe le plus le film est probablement la non réussite de Tom Ford a équilibrer ses deux parties, même de manière subtile, il semble y avoir clairement une différence entre les deux traitements. On passera sur les clins d’œil à la tribu arty (Jeff Koons, Damien Hirst, Warhol and co) parsemé ça et là et sans vrai intérêt pour le récit, et il est parfois difficile de croire en la sincérité du metteur en scène dans ce qu’il tente de dénoncer. Au-delà de ce postulat le film garde un côté hypnotisant, fascinant et intéressant. Il faut pour cela passer au-dessus de la patte très « plastique » du film, comme son générique le présente d’ailleurs, et semble être in fine non totalement déchargé d’une intention purement cinématographique pour flirter avec un style peut-être trop tape à l’œil quitte à perdre l’importance de son récit, pourtant magnétique et d’une efficacité troublante au clap de fin.
"noctural animals" est un thriller psychologique qui m'a totalement bluffé. En effet le scénario du film est très original,nous passons du thriller véreux puis la minute suivante place à un drame psychologique ,Tom Ford a habillement mélange les genres pour laisse place à une oeuvre puissante et fascinante bien aidé par une formidable amy Adams et Jack gylhenall. Bravo également à la bande sonore.premier choc de l'année.
"Nocturnal Animals" est à la fois le titre du film, mais aussi du roman qui est déroulé dans le long-métrage lui-même. En fait, ce film à la photographie complètement soignée, superpose plusieurs histoires : celle de Susan, une collectionneuse d'arts, qui se morfond avec son mari richissime et menteur ; celle de ce roman où il est question de meurtres, de viol et de terreur ; et enfin celle de cet amour lointain qui a uni Susan et Edward, sorte d'écrivain raté. Il faut admettre que le générique de début, totalement merveilleux où des femmes obèses dansent dans un écrin rouge sang, laisse promettre une œuvre dense et profonde. En fait, et c'est là le grand défaut, "Nocturnal Animals" se centre essentiellement sur l'enquête du roman au lieu de décrire plus amplement la tourmente des sentiments entre Susan, son mari et Edward. Pire, le lien entre ce roman, où l'auteur est sensé dire plus de lui-même, et le cœur de la narration est sinon fallacieux, en tous les cas très discutable. L'influence d'un cinéma de Lynch est indéniable. On regrette le magique "A single man" même si Tom Ford déroule la même thématique de l'impossibilité d'amour et des contrariétés sentimentales. Mais voilà, "Nocturnal Animals" est si beau que le spectateur se laisse emporter par cette histoire tortueuse et torturée. La musique accompagne à dessein une photographie urbaine ou rurale très belle, et surtout une esthétique du cinéma qui prétend à une forme de renouvellement. Tout était là pour donner à cette œuvre la grandeur de "A single Man". On attendra le prochain opus de Ford.