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Scorcm83
102 abonnés
508 critiques
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4,0
Publiée le 13 janvier 2017
Une excellente surprise dont je n'attendais absolument rien, la bande annonce dispersant visiblement de fausses pistes étant donné que le film s'est révélé totalement différent de ce que la promo laissait désirer. De fait, j'ai été happé par le film dés les premières secondes du générique jusqu'à la fin, captivé par la manière dont le réalisateur nous immerge dans cette histoire finalement peu originale mais extrêmement bien écrite et racontée.
En effet, l'un des grands points forts de *Nocturnal Animals*, c'est sa forme. Le passé publicitaire de Tom Ford se fait bien sentir et celui ci crée une sorte de dichotomie entre les deux univers qui nous sont présentés dans le film. Celui très froid, matérialiste, urbain et futuriste de Amy Adams et celui très chaud, rural et violent de Jake Gyllenhaal.
Mais plus que la forme, c'est les personnages qui m'ont plu, en particulier celui de Gyllenhaal. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu dans un film de ce genre un personnage aussi fragile et réaliste. La première scène dans laquelle il apparaît convoque des codes assez clichés et on pense s'attendre à la manière dont le personnage va réagir et dont la scène va se finir. Il n'en est rien, et on reste bouche bée par la violence psychologique plus que par la violence physique.
Car l'un des éléments prégnants aux film, c'est cette violence psychologique, cette soit disant faiblesse dont le personnage de Gyllenhall est victime alors qu'il est celui qui prend le plus de risques, celui qui subit le plus d'obstacles, celui qui est constamment remis en question.
En clair, j'ai été totalement conquis par ce film grâce à sa beauté plastique et à la vulnérabilité des personnages.
Trois films en un. 1. La quarantaine, Susan est une célèbre galeriste californienne. Mais son opulence matérielle peine à cacher la faillite qui menace son couple 2. Susan reçoit les épreuves du livre de son ex-mari qui raconte l’histoire d’un kidnapping qui tourne mal sur une route déserte de l’ouest du Texas. 3. La lecture de ce livre fait ressurgir chez Susan le souvenir de sa rencontre avec Edward, des deux années que durèrent leur mariage et des circonstances dramatiques dans lesquelles il s’est rompu.
Je ne sais pas trop que penser du second film de Tom Ford. J’avais tellement détesté le premier, A Single Man, mélo gay hyperstylisé d’une abyssale vacuité, que j’ai plutôt été agréablement surpris de la densité du second. Car il y a beaucoup de fils à tirer dans le personnage de Susan : la midlife crisis, le remords, mais aussi, de façon plus intellectualisée, le processus de création (Susan est une mauvaise artiste qui a réussi alors qu’Edward semble être un écrivain génial en mal de succès) et les relations du créateur et de ses spectateurs (Nocturnal animals est à la fois le titre du film et celui du livre écrit par Edward).
Le problème est que Tom Ford ne tire aucun de ces fils. Comme un chaton devant une pelote de laine, il nous livre plus banalement trois films entremêlés dont il semble ne pas savoir comment se dépêtrer. En témoigne la scène finalement faussement ambiguë.
Pour autant ces trois films, pris isolement, se laissent regarder sans déplaisir. La rousseur de Amy Adams – qu’on a déjà beaucoup aimée dans Premier contact le mois dernier – y est pour beaucoup. Jake Gyllenhaal, en bon père de famille dévoré par la culpabilité, en fait un peu trop.
Du Grand Art. Pour son nouveau Long Métrage, le réalisateur Tom Ford nous revient en grande pompe avec ce Thriller Dramatique Électrisant et Intriguant qui s'inspire du du roman d'Austin Wright dont on en ressort totalement chamboulé aprés visionnage. Pour Commencer la Mise en Scène est d'une Virtuosité sidérante en disposant d'une Photographie magnifique avec en prime un Générique ahurissant qui laisse pantois tout comme sa BO hypnotisant qui nous submerge a chaque scène en collant parfaitement a l'ambiance du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Prenant et Dense tout en parvenant avec brio a brouiller les pistes jusqu'a son dénouement Finale particulièrement audacieux qui peut dérouter mais dont le Rythme est soutenu jusqu'au bout pendant 1h57 de film, Ajouter a cela une Tension Permanente qui s'assentue de minute en minute pour ne pas nous laisser le moindre répit en passant quelques séquences Troublantes et Dérangeante qui peuvent laisser de marbre dans les mémoires ainsi qu'une pincée de Noirceur mais aussi de Sensualité qui viennent pimenter le recit complexe du long métrage en réussissant a alterner entre passé et présent avec une grande habilité. Enfin les Personnages sont Tourmenter et Approfondies avec finesse grace notamment a son Casting en Or massif avec en tête la talentueuse et magnifique Amy Adams qui nous livre ici incontestablement l'une de ses meilleurs performances d'actrices en prêtant ses traits a l’énigmatique et intrigante Susan Morrow,autour d'elle l'actrice est épaulé par une belle brochette de d'acteurs qui ne démérite pas comme Jake Gyllenhall,Michael Shannon,Isla Fisher,Aaron Taylor-Johnson et Armie Hammer qui viennent apporter leurs édifice avec panache au long métrage. En Conclusion, Nocturnal Animals est une grand expérience cinématographique en étant a la croisée entre les œuvres de David Lynch et Alfred Hitchcoock qui confirme la maitrise absolue de Tom Ford qui est assurément l'une des valeurs surs du Septième art et qui livre ici une oeuvre a la fois Lyrique,Malsain,Sensuelle,Viscéral et Brillant qui démarre l'année 2017 sur les chapeaux de roue en devenant déjà un grand classique dans l'Histoire du Cinéma et qui mérite amplement plusieurs visionnages pour mieux comprendre les subtilités de cet immense Récit Complexe et Troublant a ne pas louper.
doté d'une mis en scene ultra sophistiquée ce thriller éblouissant nous entraine au plus profond de la violence ,une histoire très puissante qui se déroule dans le désert du Texas et en accentue la force, la perfection des comédiens est exemplaire , ce début d'année commence très fort pour le cinéma américain.
Une narration passionante et une mise en scène juste superbe. Des passages vraiment chocs et des personnages hauts en couleur. Une histoire située quelque part entre Lynch et Winding Refn. Bien-sûr il ne faut pas être réfractaires au rythme volontairement lent et au climat général très pesant... Pour moi c'est une excellente surprise.
Nocturnal Animals est une claque visuelle. Si l'intrigue a déjà été vue plus cinglante dans d'autres longs-métrages, elle n'en reste pas moins très prenante : nous suivons Amy Adams devenue une femme qui vient d'avorter pour un homme qui à présent la trompe, qui lit le manuscrit d'un roman écrit par son ex-amant narrant le combat que mène un père de famille, fictif, pour venger sa femme et sa fille, violées et tuées par une bande de jeunes allumés. Fictif ? Pas tant que ça... Car toute la beauté du film prend place dans le sublime parallèle de la vie catastrophique de la femme qui lit le manuscrit et dans cette fiction dramatique qui la remue. Elle sent son passé, son présent et son avenir se mêler dans cette œuvre, et le spectateur découvre une mise en abîme à couper le souffle de subtilité : ainsi les rôles de l'ex-amant et du père de famille fictif sont tous deux tenus par l'excellent Jake Gyllenhaal, la perte du conjoint fictif fait écho tant au mari qui est volage qu'à l'ex que la femme a perdu, et l'enfant mort renvoie directement à l'avortement désastreux de cette dernière... Et que dire du titre, finement trouvé : qui sont les animaux nocturnes ? La femme insomniaque, les jeunes aux réactions bestiales de nuit, ou le père et le shérif qui veulent rendre justice par le sang et les larmes, de nuit encore... À vous d'y répondre, la question est ouverte. Les plans sont visuellement recherchés pour leur esthétique, ou leurs significations (si vous cherchez bien, vous ne serez jamais déçu), parfois même "dérangeants" : la scène d'ouverture donne le ton cru de tout le film (de vieilles et dodues femmes nues s'agitent au ralenti devant un spectateur qui devient malgré lui un voyeur, reflet de ce film qui nous renvoie à l'acte de voyeurisme consenti). La fin et sa chute sont pleines de sens, assez nombreux et subjectifs d'ailleurs (tout le monde n'a pas compris la même chose à la chute du film, mais tout se tient subjectivement, alors disons plutôt que tout le monde a raison). La scène d'ouverture marquera à coup sûr les esprits, que l'on soit choqué ou fasciné. Un drame psychologique mêlé à un thriller qui vaut réellement pour sa qualité de réflexion et de suggestion.
Un mélange de noir et de blanc, de mal et de bien, de malaise et de bien être.... mais voilà une histoire qui n'apporte rien, voir même vous en prend. Mauvais, parfois même mal joué. Mention à la musique très réussie mais qui ne sauve le film
Un très bon film sur un histoire de meurtre inventé toute pièce. Jake Gyllenhaal incarne un romancier brillant dans son mensonge et sa vanité. Amy Adams interprète son ex-femme remarié à un homme infidèle. Michael Shannon tient le rôle du shérif imaginaire Aaron Taylor Johnson jouait le tueur inventé par son imagination.Un thriller romanesque et palpitant signé Tom Ford
Alors là je suis bien embêté tant noter ce film est difficile. C'est un peu comme si on mangeait un beignet à la crème pâtissière: au début on mange ça sans problème, puis on commence à caler mais on veut le finir, et au final on a plus faim mais on en reprendrais bien quand même. Ce que je veux dire avec cette métaphore incroyable (c'est de l'ironie), c'est qu'il y a des choses excellentes dans Nocturnal Animals. Déjà, la direction d'acteur est époustouflante, chacun joue avec une précision qu'on avait pas vu depuis un moment, en tête Michael Shannon en flic taciturne aux airs de No Country For Old Men (avec sa voix rauque et son attitude solennelle mais implacable) et Jake Gyllenhaal en père de famille dévasté (sérieusement, à chaque fois qu'il est sur grand écran, il est brillant), mais aussi Amy Adams et l'effrayant Taylor Johnson. Côté réalisation, c'est là aussi exempt de reproches, très lumineux et efficace. Également, la critique d'un milieu bourgeois fantasque et creux, qui se réfugie dans un monde artistique provocateur et sans intérêt (en atteste cette étrange scène d'ouverture qui a fait parler d'elle). Une réalisation réussie, un jeu d'acteur aux petits oignons et une remise en cause plus que pertinente d'un monde de l'art qui cache son manque de pertinence en se montrant provocateur, et qui n'est plus qu'un argument de vente qui vise une élite sociale oisive et complètement déconnectée du monde. Mais alors où est le problème ? Et bien c'est la narration: l'histoire de base est très intéressante, mais hélas le récit s'égare entre de nombreux flashbacks un peu maladroits et des parallèles entre le roman que lit Adams (j'ai oublié le nom du personnage) et le monde réel, si bien qu'on ne se sent pas réellement impliqué, on ne fait que survoler l'intrigue. Par contre, le fait de ne pas tout dire clairement, ces sous-entendus sont aussi un atout (la fin ouverte est bienvenue). Au final, on se retrouve devant une vitrine magnifique, mais une fois dans la boutique c'est un peu décevant. Un film inégal, mais qui n'est jamais ennuyeux et a vraiment des qualités qui font plaisir à voir. Achetez vos tickets, installez-vous et faîtes-vous votre avis, parce que ya pas mal de choses à dire.
Mais où est donc le thriller promis ? À la fin du film je cherche encore. Point de suspens mais une réflexion sur le choix du coeur face au confort apporté par le second époux. La prise de conscience de ce dilemme s'opère grâce au roman du premier mari vite délaissé ! Quelle histoire digne dexla collection Arlequin !
D'abord, le générique avec ces femmes obèses se trémoussant instaure un malaise. Quel est le lien avec le film, c'est franchement "dégueu"? Amy Adams va se retrouver avec le manuscrit du livre de son ancien mari et à partir de là, le film oscille entre fiction et réalité. Cela tourne rapidement à l'ennui et on a du mal à être passionné par la vie sentimentale d'Amy et par ce récit peu captivant. Très décevant!!
Je n'ai pas d'a priori sur Tom Ford, je ne le connais pas. J'ai vu son premier film et je n'ai pas aimé. Mais, pas rancunier, je suis allé voir ces animaux nocturnes, en faisant tabula rasa de son passé. Et las, j'ai retrouvé ce qui m'avait déplu avant, j'ai retrouvé ce côté prétentieux, ce cinéma paresseux, ces deux histoires parallèles, le roman et l'histoire de leur couple, bien fades, sans envergure. On ne croit ni à l'une ni à l'autre, tout semble plat, joué d'avance, on ne sent jamais les démons vibrer au fond d'elle. C'est du cinéma pour ne rien dire. Je sauve la photo et Jake Gyllenhall
Susan Morrow, galeriste d'art à Los Angeles, reçoit un manuscrit de son ex-mari, Edward. Le livre la met en scène ainsi que sa fille et son ex-mari dans des circonstances violentes.
Tom Ford construit son récit sur trois niveaux : le présent de Susan dans son monde argenté, cynique aux rapports artificiels, la fiction violente de Edward/Tony au fin fond du Texas emplis de dégénérés, et leur passé commun de jeunes amoureux et artistes en devenir. Le premier enchaine les clichés sur un ton excessivement maniéré, le deuxième pourrait être un Tarantino, raté, sans l'art du décalage et le troisième est tarte à souhait. Dans les trois cas, les dialogues sont affligeants de bêtise. L'image est d'un esthétisme tellement clinquant qu'il en devient gênant. On est très loin de l'élégance et du charme de Single Man.
Mais quel chef d'œuvre ! L'année 2017 commence vraiment sur les chapeaux de roues! J'ai adoré ce film... courez y vite! Pas d'hésitation... tout est bon, acteurs musique réal costumes décors... ça sent l'oscar !
Le styliste Tom Ford signe un thriller psychologique virtuose et viscéral. L'esthétique est irréprochable, le montage électrisant, le casting fascinant et les références nombreuses : entre sensibilités Lynchiennes, polar noir de De Palma et violence des frères Coen (ou Cuaron). Brillant.