Derniers Avis : Sharknado: The 4th Awakens - Page 2

Et oui, ce n’est pas une blague : ils en ont bien fait un quatrième…et non, ce n’es pas une blague : j’ai osé le regardé !! Je n’arrive même pas à me comprendre moi-même : si le premier était un bon nanar rigolo, le deuxième sentait déjà le réchauffait mais le troisième culminait déjà au Panthéon de la débilité cinématographique !! Alors qu’est-ce que j’espérais avec ce nouvel opus ?? Parce qu’on va être direct : plus jamais nous ne retrouverons « l’innocence » du premier métrage ; désormais seul la surenchère dans le débile compte. Et des scènes débiles, on s’en bouffe un paquet dans les dents (non sans avoir été obligé de se taper une introduction lourdingue vide de sens de presque 18 minutes !!!) : spoiler: le mariage en saut à parachute, le coup de bite du cheapn'deal, la voiture volante, le bateau, le canon qui tire sans qu'on le charge, la plus grosse boule de ficelle, la centrale nucléaire qui iradie la tornade et les requins mais qui n'explose pas quand elle est détruite, les requins qui se bouffent façon poupées russes...en finissant par une baleine !! (ma préférée en matière de WTF !!), « Mettons le petit dans le tonneau : il sera en sécurité » (c’est sûr : vu que la tornade détruit des immeubles entiers !!), et on finit par la traditionnelle séquence de césarienne, gimmick récurent de la saga...suivit d'une séquence de réanimation à l'aide de requins en guise de défibrillateur (OMG : achevez moi par pitié !)
Mais LA trouvaille de ce quatrième épisode c’est la nouvelle capacité des tornades à se transformer dans une « nouvelle version » comme le ferait des Magical Girls d’anime japonais…et je ne vous raconte pas la honte à chaque fois qu’une nouvelle forme est « nommée » : spoiler: sablenado, pétrolenado, flammenado, nucléonado, grêlenado, rochenado, éclairnado, magmanado, vachenado
…y’en a pour tous les goûts (surtout le mauvais !!) Pour faire plaisir à un certain public, les scénaristes multiplient en vain des clins d’œil pas toujours très subtils : les répliques de "Terminator" balancées par Tara Raid (« Je reviendrais ! », « Suis-moi si tu veux vivre ! »), la voiture rouge appelée « Christine », Gena Lee Nolin et Alexandra Paul qui courent au ralenti comme elles le faisaient dans "Alerte à Malibu", le petit caméo de Lloyd Kaufman…mais au final ça sert à que dalle. Et le staff du film en a tellement conscience que leur dernière carte est de nous balancer un max de boobs à l’image : nous pourrons ainsi nous rincer l’œil en mattant les seins de la jolie brune (Masiela Lusha aka « Gemini »), de la black (Imani Hakim aka « Gabrielle ») et de la fille (Ryan Newman aka « Claudia »). Rajoutons à cela les apparitions furtives d’un paquet de bonnasses (Justine Ezarik, Erika Girardi, Hayley Hasselhoff, Kenya Moore, Brandi Glanville…) et votre quotat de fan service sera largement atteint. Le pire c’est que le métrage se finit en queue de poisson puisse que la fin « non finie » sera l'excuse de faire un "Sharknado 5" : pauvre de nous, encore une purge, une de plus !!!

Le précédent épisode avait déjà placé la barre très haut. Si ce nouvel opus bat des records de références, il perd cependant un peu de son attractivité. Pas de soucis cependant : fans de nanar, ou spectateurs avides de frénésies squalesques, vous y trouverez largement votre compte !

Se deroulant 5 ans aprés les evenements du dernier opus Sharknado... Bon en fait on s'en fout de l'histoire, il n'y en a pas. Tornades, requins, avec en plus des éclairs, de la radioactivité, des effets travaillés sur CPC 464, des répliques bidons, des femmes robots, un gamin qui a une voix d'homme (vu en VF) et que dire de plus? ah si, un festival de references séries/cinéma pathetiques, avec une ribambelle de Has been botoxés à l'excés. Déja le 4ème, et je les ai tous vus, j'en suis fier, mon coté "j'aime me faire mal" peut être...

Même si ça se veut ouvertement comique, le film reste très nul par le grotesque du scénar, des acteurs, des effets spéciaux... Le premier faisait sourire et divertissait.. Arrivé au 4 opus, il n'y a plus rien à sauver. Reste de très nombreux clins ciné..

Bon, réaliser un nanar c'est une chose. Un nanar volontaire, pourquoi pas si le film ne se prend pas au sérieux. Mais vouloir absolument faire un nanar, volontaire donc, en en rajoutant des tonnes et des tonnes dans le n'importe nawak, demander à ses acteurs d'être le plus ridicules possible pour essayer de faire croire que personne ne s'est pris au sérieux sur ce tournage et s'attirer ainsi un capital sympathie, c'est juste pathétique. Il n'y a rien à sauver de ce truc, tout est à pleurer, et le pire c'est que c'est clairement voulu. Sauf qu'au final, ce qu'on ressent en regardant ce film c'est tout le contraire de ce que le réalisateur voulait susciter.

J'assume parfaitement le fait d'être fan des Sharknado mais celui-ci ne m'a du tout convaincu.
La première chose qui saute aux yeux est la réalisation et les CGI/SFX qui sont inférieurs par rapport à l'opus précédent. Ils sont tellement mal fait qu'il devient difficile de distinguer l'action à l'écran. Aux résultats des votes #AprilLives et #AprilDies suite à Sharknado 3 , les scénaristes n'ont rien trouvé de mieux qu' spoiler: une solution intermédiaire avec une cyborg
. Cela pouvait être convaincant si c'était correctement exploité dans le métrage mais là ça n'a apporté que de la lourdeur et de l'incompréhension lors de la première demi heure du film qui doit pourtant en être l'accroche. Ce qui m'a également déçu c'est que le film se la joue trop parodique au dépit de scènes d'action complètement folles et uniques comme auparavant. Au niveau des personnages, c'est véritablement une overdose de Ian Ziering à l'écran, les sidekicks font plutôt office figuration ! L'atout charme/choc de Cassie Scerbo fait vraiment défaut. Bref un fameux faux-pas dans la franchise... En espérant que Sharnado 5 rattrapera le coup.

Je sais, ma note est surprenante, mais elle est, selon moi, logique au plus haut point. Non parce que des films de requin pourraves à souhait, j'ai du en voir une tonne; les Ghost shark, les Sand shark et autres requins à deux têtes. La différence se trouve surtout dans le fait que "Sharknado 4" est un film de requin qui s'assume enfin; c'est pas vraiment de à jeter, non, parce que c'est une bonne comédie. Alors oui, je vous concède que pris au second degrés, c'est pas vraiment ça; pire même, ce doit être désastreux. Mais si vous le regardez en sachant pertinemment à quoi vous attendre, si vous le regardez dans la ferme intention de passer un bon moment devant une bonne vieille comédie aux airs de nanar volontaire, vous prenez pas la tête, visionnez le, et dites m'en des nouvelles. Non parce que je veux bien que l'on massacre ce film parce qu'il est complètement stupide, voire même toujours délirant, mais c'est le propos même du film; ce serait comme massacrer La Nuit des morts vivants parce que les personnages sont toujours enfermés, ou tacler Fight Club parce que c'est trop poussé dans la réflexion. Ici, c'est l'exact inverse : les types se font un malin plaisir de pousser leur délire dans l'irréflexion la plus totale, et l'irrévérence la plus jouissive. Parce que Sharknado, c'est un délire de geek qui s'assume; bourré de références aussi nombreuses qu'hallucinantes, hilarant par bien des aspects, le film distrait son spectateur sans prétention, et ce sans ne jamais se prendre au sérieux. L'on pourra aisément critiquer l'aspect fortement what the fuckesque du film, comme j'ai pu le voir maintes et maintes fois sur la toile, mais pour moi, ce n'est pas un problème. Je veux dire, quand tu te dégottes un tel filon d'or, autant l'exploiter au maximum sans se donner de limites, non? Surtout quand c'est aussi joyeusement débridé, et particulièrement assumé. Y'a qu'à voir le délire dans lequel les mecs ont plongé sur la fin du métrage; complètement incroyable, presque tombé des nues. Personnellement, cela ne m'a guère dérangé; je serai donc de mauvaise fois de critiquer un film qui m'a plus sur des détails qui n'ont pas plus aux autres. Certes, c'est pas trop ça quand on pense au jeu des acteurs ( pauvre Gary Busey ), ni au travail de mise en scène, mais ce fut un panard si intense, un pied à tel point énorme que je pouvais pas le noter plus en deçà de ce que j'ai fait; ç'aurait été se montrer bien sévère pour rien. Le délire Sharknado continue, les hommages en tous genres se multiplient ( tellement que je ne peux vous citer TOUS les clins d'oeil faits à des films en tous genres ), et la bêtise n'a jamais été aussi intelligente. Pour les amateurs de films décérébrés qui s'assument.