Mon compte
    Eshtebak
    Note moyenne
    3,3
    174 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Eshtebak ?

    25 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    6 critiques
    3
    8 critiques
    2
    2 critiques
    1
    4 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    La révolution, c'est potentiellement le chaos. Les révolutionnaires savent pour les autres et c'est toujours très étrange de se poser en détenteur de la vérité. Dans ce huis-clos au sein d'un camion de la police armée, se retrouvent ensemble des gens qui pensent différemment, en somme, ils sont ennemis. Curieux paradoxe où après s'être d'emblée affrontés, la cohabitation devient nécessaire et donc une organisation au nom de la survie de tous. Peu à peu, les intérêts particuliers disparaissent au nom d'une cause commune. Comment croyances ou convictions peuvent avoir un tel pouvoir aveuglant? Quelle réussite que ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2016
    Très bon film, profond et bouleversant !!
    Le cinéma égyptien comme je l'aime.. Drôle et touchant, très bonne prestation des jeunes acteurs.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2018
    Pour son deuxième film, Mohamed Diab nous fait vivre les manifestations, qui ont lieu suite à la destitution du président Mohamed Morsi, de l'intérieur et d'un point de vue insolite puisque tout le film se déroule dans un fourgon de police. À l'intérieur de ce fourgon, on retrouve un panel assez large et représentatif de la population puisque se retrouvent coincés ensemble des révolutionnaires, des Frères musulmans, des journalistes et des personnes lambdas. Tous vont devoir faire abstraction de leurs idées politiques ou différends pour s'en sortir, car pour les gens de l'extérieur, ils sont tous les mêmes. Ce huis clos en plus d'être intéressant dans sa démarche et dans ce qu'il propose est également intense et oppressant. Ce n'est pas un simple film politique, c'est construit comme un thriller avec un fond dramatique. Un film avec des scènes très fortes, impressionnantes et réalistes ce qui marque encore plus notamment lors des moments de chaos total. L'immersion est complète et vraiment réussie. Si la forme prend peu à peu le pas sur le fond, le film n'en est pas moins efficace comme en témoigne cette montée en puissance et ce final spectaculaire. Bref, un vrai bon film.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2017
    Le film est nul mal joué, et surtout vide de propos. Et je n'aborde pas son budget très limité. 1.5/5
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2021
    Le Caire, émeutes de l'été 2013 lors de la répression par l'Armée des Frères Musulmans, des prisonniers de tout bord sont enfermés dans un fourgon de police.
    Si l'intention du réalisateur de rendre compte du chaos et des divisions de la société égyptienne, est louable, le principe de ce huit-clos s'avère étouffant autant que son nombre de personnages auxquels on ne s'attache pas.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    Entre le film et le documentaire, Clash prend la tangente : il devient faux reportage, et pour cause, ce sont deux personnages de journalistes qui sont enfermés dans un van lors des manifestations égyptiennes récentes. Une fiction, oui, mais surtout une reconstitution de faits réels et toujours en cours, au point que le tournage avait attiré de vrais manifestants.

    Clash construit son propre petit volcan sur un lac de lave, une heure et demi de pure révolte et de combats à peine mâtinés d’empathie. D’ailleurs, quand c’est le cas, le film surscénarise et se sort de la veine hypnotique exploitée tout du long. La frustration des personnages d’être enfermés dans un van devient la nôtre, obligatoirement : c’est trop exigu pour que des yeux cinéphiles ne fassent pas de crise de claustrophobie.

    Les quelques mètres carré du van de police deviennent la seule fenêtre par laquelle on peut observer le chaos, et elle effectue un tri drastique en imposant ses œillères. Le rythme est le plus petit dénominateur commun de ce tâtonnement devenu partial par inexhaustivité, et c’est la captivation seule qui nous retient prisonnier : le van agit comme un vase communiquant avec l’extérieur, échangeant son humanité et ses revendications sans homogénéité comme des fluides.

    On se trouve coincé – métaphoriquement cette fois – dans un naturalisme d’actualité qui ne cherche pas à avoir de portée particulière, ce qui lui permet d’atteindre son but de nous faire voir tous ces gens, séparés par la religion et la politique, comme des humains. Un objectif très simple rempli trop simplement : cette tranche choisie d’une révolution qui perdure, que signifie-t-elle ? On se pose la question de l’attachement aux personnages : est-ce une bonne chose de provoquer des émotions avec une poignée de fausses personnes quand c’est tout un vrai peuple qui souffre ?

    Le film ouvre des problématiques philosophiques par sa linéarité et ses bornes arbitraires, remettant en cause non pas la place de l’Occident vis-à-vis de l’Orient mais la manière dont les deux communiquent. On se demande si l’Europe n’est pas plongée plus avant dans l’indifférence parce qu’ironiquement, la prestation est trop fine, trop belle.

    Se pose alors la question du rôle du film. Et la conclusion à laquelle j’arrive pour le défendre, c’est qu’il ne joue aucun rôle. Ou alors plein, qu’il sert mal. Car comment peut-on se sentir élevé par une violence présélectionnée, qui ne montre que ce qu’elle a envie de voir, et délimitée sans autre chose que les frontières de notre propre altruisme ? Oui, c’est par altruisme qu’on tolère le film, puis qu’on apprend à être fasciné par sa progression.

    Si l’on ne donne pas de vocation précise à l’œuvre, on peut s’en servir de lanterne dans la nuit politique égyptienne et commencer d’y voir la retranscription de haute volée d’une société balbutiante, entamée dans la violence plutôt que sur elle, et qui s’éteint avec la douceur d’une fin quelconque – car la leçon est finalement celle-ci : peu importe si un cauchemar doit finir mal du moment qu’il se termine.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Le format du film (huis-clos) restreint quelque peu sa portée. Pourtant, l'opposition entre les Frères et leurs adversaires est montrée dans une incompréhension manifeste. Peu à peu, l'angoisse augmente et, au gré des déplacements, un groupe ou l'autre se sent menacé et pris au piège. Les interprètes sont tous convaincants même si les différents personnages, trop nombreux, peinent à exister au même niveau d'intensité.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    36 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2018
    Plongée au cœur d'une guerre civile où la nuance n'a pas sa place. On est soit pour et frère soit anti et ennemi. Les frères contre les modérés, la police contre la population, c'est un déferlement de haine et de cris incessants et stridents qui s'abattent sous nos yeux. Le final est asphyxiant d'intensité et spectaculaire. C'est super bien filmé, rythmé, oppressant, réaliste. Très bons acteurs pour un film-docu réussi !
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Le cinéma, dans les pays qui ne raffolent pas des voix discordantes, (Iran, Russie, Egypte dans le cas présent) est parfois un sport de combat. Mohamed Diab, qui fut très impliqué dans les événements de la place Tahrir en 2011 parle ici d’une autre révolution, celle de 2013, qui renversa Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu d’Egypte et ramena au pouvoir la dictature militaire que le pays avait toujours connu jusqu’alors. Comme il serait extrêmement risqué de prendre ouvertement parti pour l’un ou l’autre des camps en présence, Diab filme la révolution, ou plutôt le peu qu’en perçoivent des citoyens égyptiens que la police a arrêtés au hasard et bouclés dans un fourgon blindé. C’est tout un échantillon de la société égyptienne qui se retrouve ainsi entassée dans le véhicule dans la promiscuité la plus totale et sous une chaleur infernale : pro et anti Morsi, religieux et laïcs, femmes voilées et femmes libérées, enfants et vieillards, journalistes et chômeurs. Avec tant de sensibilités et de valeurs différentes voire antagonistes confinées dans un espace aussi restreint, il faut bien établir un modus vivendi. C’est ce à quoi s’emploie le réalisateur, qui ajoute aux opinions politiques l’énervement, la fatigue et les antagonismes personnels comme facteurs de troubles secondaires mais montre aussi que tous peuvent mettre de côté leurs différents lorsque de simples questions d’humanité l’exigent. La principale force du film est de ne jamais sortir du fourgon pour expliciter la situation : les détenus, et donc le spectateur, n’ont qu’une vision parcellaire du chaos qui se répand autour d’eux, ne savent rien de leur famille, de leurs alliés, des soldats qui les gardent ou des menaces potentielles à l’extérieur, incarnées par des partisans des deux camps chauffés à blanc. Cette situation illisible accroît d’autant la tension et parvient ironiquement à transformer le fourgon en havre de sécurité où, au moins, chacun sait à quoi s’en tenir sur ses semblables. A la fois dénonciation des valeurs rigides qui conduisent à tous les intégrismes et plaidoyer pour une meilleure compréhension de ce qui rassemble les citoyens au lieu de les séparer, ‘Clash’ retrouve les accents engagés et intransigeants du précédent film de Diab, ‘Les femmes du bus 678’. Tout juste prend-il la peine de les dissimuler sous la forme d’un Thriller tendu : on n’est jamais trop prudent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Au lendemain chaotique du renversement du gouvernement égyptien en 2013 un groupe disparate de citoyens se retrouve arrêté et jeté dans une camionnette de police où se déroule ensuite l'intégralité du film claustrophobe de Mohamed Diab. Malheureusement il y a trop de personnages dont tous les modes de communication dominants semblent être des cris pour qu'une grande partie de l'histoire se développe. De quoi ces gens se soucient-ils et pourquoi au-delà de leur destin immédiat ? Au-delà de quelques indices cela ne devient jamais clair. Le résultat est malheureusement monotonique et fatigant. Ai-je mentionné qu'il y a beaucoup de cris sans arrêt dans ce film ? En fin de compte le conflit en Égypte a semblé aussi pauvre qu'une mascarade bouffonne plutôt que tout véritable plaidoyer pour la paix. Qui est le bon côté ? Peu importe parce que du point de vue d'un étranger ça n'a pas d'importance. Il y avait tellement de prières dans ce film que c'était comme regarder les gens dans les bancs du dimanche dans une cathédrale ou une mosquée se déchirer les uns les autres pour leurs propres croyances au tout-puissant. En tant que récit de voyage Clash s'efforce d'avertir les gens de ne pas visiter l'Égypte...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top