Derniers Avis : Ip Man 3 - Page 5

Mes impression sur la Trilogie des films de "Ip Man" avec Donnie Yen.

Je voulais communiquer mon avis sur ip Man 3. Pour moi, cela conclut la trilogie de façon presque parfaite. Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou voulu, mais les trois films mettent en valeur les trois formes à main nue de l’école wing chun dans les chorégraphies de combats. Ainsi que la place du Wing Chun dans le Monde et de Ip Man en Chine, ainsi que de la Chine dans le Monde.

On ne peut comprendre ce film sans avoir vu les 2 premiers. Seul il vaut 4 étoiles. La trilogie en mérite 5 !!!

Je m'explique :

Le Premier Film met en valeur Sil Lim Tao (Mouvement de base) et et la forme au mannequin de bois. Quand Ip explique au Maitre de Tai Chi et a son élève des frappes, elles viennent de cette forme. Ce qui explique le finish impressionnant face au général karatéka où il reproduit les mouvements du Mannequin. Les déplacements de Donnie sont plus limité que dans les autres opus, ce qui donne un sentiment de supériorité face aux autres styles, fortement critiqué à l'époque.

On y aborde une seule arme : le bâton long. La 1ere forme suffit car Ip y affronte des combattants adoptant des formes "rigides" tel que le Karaté où le Liu He Men : Boxe des six coordinations, un style assez "brute" du nord.

On y présente le Wing Chun et l'identité de Ip Man, conclut par la volonté ( nécessité en temps de guerre ?) de transmettre son savoir.

On y voit la Chine "traditionnel" et sous l'occupation qui s'ouvre au Monde. On y remarque la différence majeur des deux grands styles d'Orient : un Kung fu Wushu riche et polyvalent, mais divisé, contre un Art Bushido (Karaté, jiu(jitsu) stricte et unifié, hiérarchisé.

La question : "Qu'est ce que le Wing Chun ?" est au centre.

Le Second film voit se confronter Ip à des styles agressifs, mais mobile, comme le Hong Kar et la Boxe Anglaise traditionnel. S'il se contente de Sil Lim face à Wong Shun Leung au tout début, on y retrouve des mouvements propre à Chum Kil (l'art des déplaçements, des jambes et du contact) et beaucoup plus de déplacements par la suite.
On y aborde la seconde arme ; les épées papillons. Confronté à un adversaire expérimenté, endurant, lourd et puissant, le champion de Boxe Anglaise "traditionnel", Ip Man utilise les attaques aux muscles et articulations lié à Chum Kil, ce qui le sauve lors du "dernier round".

On y voit Ip lutter pour trouver sa place à Hong Kong dans la Société, et face aux autres Styles, la tentation de la corruption... Le film conclut sur l'acceptation du style et le début de popularisation.
On y voit Hong Kong, la Chine "indépendante" qui entre dans le capiatlisme et subis un début de mondialisation via l'occupant anglais. Les styles d'Orient affronte des sttyles d'Occident pour la 1ere fois.

La question : "Qu'est ce qu'un Maître ?" est au centre.

Le troisième, Ip Man est confronté à des styles très divers, comme le muay Thai, la Boxe de Myke et... le Wing Chun ! Et il me semble reconnaître énormément de mouvements issu de Bil Jee "Technique d'urgence" du Wing Chun. On y voit des enroulés à tout va, des attaques aux yeux et surtout le fameux One inch Punch, considéré comme le summum du Wing Chun pour beaucoup !

Le film commence avec un Ip Man ultra-populaire, presque trop, on sent la gêne de sa famille, la jalousie de ses rivaux, jusqu'à ce que la seconde partie ramène Ip à des problèmes familiaux très personnel... On y termine par le combat suprême : Wing Chun contre Wing Chun. Authentique contre non-authentique... Au final un homme contre un autre, un seul pied d'égalité.
Et là c'est le festival : bâton, couteaux papillons, chi sao, main nu tout cela alterné e manière extrêmement fluide... Mention spécial pour l'acteur qui affronte Ip : son jeu d'acteur est bon et ses mouvements excellents. Un gars à suivre !

Et chaque match gagné cette leçon d'humilité donné par Ip Man lors du 1er combat du 1er film : "Le style du Nord n'est pas la cause de votre défaite ; mais ce que vous en faites."
Aucun style supérieur, que des combattants plus adroit et juste.

On y voit la Chine partagé entre tradition et capitalisme occidental sauvage, des "jeunes" qui se divisent en bande, et s'habille à l'occidental, ridiculise les vieux styles et les vieux maîtres. Décadence des mœurs.

La question : "Qu'est ce qu'un Homme ?" est au centre.

Pour le film en lui même, trois combats importants sont à noter. Ce que j'aime dans cette trilogie c'est que les combats ne sont pas "gratuits" : ils sont presque tout l'oeuvre d'un contexte permettant d'y inclure un sous-theme moral. Ils tentent d'expliquer quelque chose :

Face au Maître du Nord, on y apprends que le style n'est rien si utilisé de mauvaise façon.
Face au Général Karatéka, que le Style n'est rien si utilisé que dans l'optique de violence.
Face au Champion de Boxe du 2ème film, que le Style n'est rien si ce n'est que pour valoriser son ego.
Lors du dernier combat Wing Chun Vs Wing Chun, que le Style n'est rien... et tout à la fois ! Wu Wei...

Même si la présence de Mike Tyson a été dénoncé comme promotion commercial, le match, d'une durée exact de trois minutes (1 round de boxe) est un régal pour les yeux. Bien différent du second film, le style Peek a Boo hybride Mike Tyson met Ip bien mal à l'aise et l'oblige à utiliser Biu Jee.
Mais c'est aussi un champion Occidental "réel" qui affronte un artiste martial d'Orient "génial". Un match qui est un régal.

Il est aussi critiqué par les fans des premiers films car c'est une "redite" d'un match contre un Boxeur. Faux ! La boxe anglaise, tu me l'a appris, est riche de sous-styles différents, comme les Arts martiaux. Et le Peek a Boo hybride ( il y ajoute sa puissance de frappe à courte distance) de Tyson est redoutable. Pour rappel, Le Peek-a-Boo permet au boxeur de maintenir un centre de gravité bas, tout en utilisant les coudes pour bloquer les coups dans la région de l'estomac, les deux poings eux permettent de couvrir le menton (on voit finalement que les yeux du boxeur, d'où le nom «peek-a-boo» ).
Offensivement il est limité sur de grandes distances car le boxeur doit faire face à l'adversaire, cela donne moins de rotation pour les coups de poing, comme le direct du droit. Cependant, il est une position de luttes intestines. Il permet au boxeur de couvrir la majorité des points vitaux tout en lui donnant la liberté d'utiliser des crochets et des uppercuts et de maintenir un bon niveau de défense.
Et je vous l'offre pour en juger ^^

Un autre combat, génial, voit Ip défié par un champion des rues pratiquant la Boxe Thai (ou plutôt la forme ancienne, le Muay Thai). Perturbé par sa femme qui viens d'apprendre qu'elle a un cancer, une scène de combat d'ou ressort une passion et un romantisme latent.

Et enfin, pour moi le meilleur combat du film. Une maîtrise parfaite et en crescendo du Wing Chun dans sa globalite.

Qui est le vrai Grand Maitre du Wing Chun ?
Quelle variante est la meilleure ?
Qui de William Cheung, Wong Shun Leung, Bruce Lee ou Ting est l’héritier réel de l'Art ?
Mais qui est donc l'opposant d'Ip Man ?
Et si il n'était que le reflet de lui même ?

"Ce style là, n'est pas le Wing Chun authentique.

- Tous ce qui sors de mon poing est du Wing Chun..."
Ip Man.

Grand fan des films d'arts martiaux asiatiques, et encore plus particulièrement du personnage si extraordinaire que fut Ip Man, j'attendais cette suite avec grande impatience, et bien que ce soit le moins bon épisode de la trilogie, j'ai passé un excellent moment. Huit ans après un premier volet hallucinant de maîtrise, Wilson Yip récidive avec "Ip Man 3", qui privilégie davantage l'émotion et le point de vue de la femme du grand maître que ses prédécesseurs. L'intrigue s'intéresse ici à une bande de gangsters fraîchement débarquée souhaitant prendre le contrôle de la ville, et qui mettront Ip à l'épreuve. Gros carton en Asie, cette saga, malheureusement assez peu connu chez nous, continue à régaler grâce à une maîtrise de la réalisation bluffante. Chorégraphiés par Yuen Woo Ping, les combats sont d'une beauté rares avec une qualité de la caméra et de l'image indiscutable. Le choix des plans permet de visualiser les combats à la fois dans leur ensemble et dans leur intimité, offrant même de temps à autres d'implicites impressions sur les ressentis des protagonistes. La précision des mouvements, la rapidité d'exécution, les techniques employées rendent les combats parfaitement réalistes, d'autant plus que les acteurs sont vraiment ahurissants. Dans le rôle principal, Donnie Yen dégage une force tranquille saisissante, parvenant avec son regard et son calme à transmettre toutes les valeurs d'Ip Man, infiniment respectable. Le petit rôle de Mike Tyson reste sympathique à voir et offre une belle séquence de baston. Outre les combats, le film est beau philosophiquement pour ce qui est du code de l'honneur, de la sagesse, de la maîtrise de soi et du respect d'autrui qui font de ces sports des modèles d'exemplarité. On regrettera peut être le manque d'innovation dans cette suite qui reprend tout ce qui a déjà été fait auparavant (comme la séquence avec onze adversaires) mais le plaisir reste intact. Ainsi, "Ip Man 3" reste indubitablement un excellent film d'arts martiaux sur fond philosophique.

Retour réussi pour ce troisième volet de la saga "Ip Man". La recette est la même que pour les deux précédent s opus et on peut en dire autant de la qualité. Les scènes de combat sont, encore une fois, impeccablement chorégraphiées et cadrées. Même si "Ip Man 3" n'a rien de bien surprenant, le plaisir reste intact.

vraiment aucune deception .les combats aussi intenses que dans les deux precedents .
ne tombe pas dans la répétition des autres opus
bien sur quelques bémols par ci par la dont le manque de profondeur au personnage de tyson qui malgré tout comblera cela par de l'humour et de la generosité
et le casting de l'acteur pour jouer bruce lee qui est limite
sinon plus de realisme que dans le deuxieme .belle philosophie de vie .magnifique musique .
scene poignante et touchante .combat final exceptionnel .un très bon film

À la hauteur des deux premier. Celui là nous emporte dans des combats de même intensité bien que moins "surprenant". Il faut y voir aussi la poésie qui se dissimule avec subtilité dans le Wing Chun. Le film nous prend dans la seconde moitié, et encore plus dans les dernières scènes. C'est un succès !

À voir pour tous ceux qui sont amateurs de bon film d'arts martiaux comme moi, ce troisième volet ne déroge pas à la règle des deux autres pour un véritable succès.
spoiler: Seul mauvais point l'apparition de Myke Tyson qui selon moi est beaucoup trop courte et bâclée, le combat n'en reste pas moins intéressant. En vissionant la bande-annonce on s'attend pourtant à un combat final entre les deux combattants(ip man & mike tyson) qui n'en est rien ce qui est fort dommage, mais pour nous consoler, un combat final à couper le soufle wing Chun contre Wing Chun qui prouve bien que maître Ip man reste bel et bien le meilleur dans son Art.

J'ai adoré les trois premiers ipman (en comptant ip man : une légende est née), je n'ai pu que dévorer celui ci!
Je n'ai simplement pas compris pourquoi le deuxième enfant du couple n'est pas du tout apparu dans ce volet, suite logique pourtant. Si vous regardez ce film pour le casting, Mike Tyson très peu présent, ce que je trouve dommage.
Donnie Yen m'épuise tant il est scandaleusement beau et bon !

Ip Man 3 (2015

Un propriétaire terrien véreux souhaite s'accaparer d’une partie de la ville. La police n'étant pas efficace, Ip Man décide de défendre l'école du quartier des bandits.

Le film se situe dans la continuité des deux premiers, avec une intrigue simple basée sur un vilain, agressif, se plaçant en opposition avec Ip Man, représentant de la tranquillité et de la paix. Ip Man sera forcé de prendre les choses en main, étant le seul capable de défendre les valeurs de la communauté. Cela nous permettra par la même occasion d'avoir quelques moment d'humour et d'agréables combats, toujours dans la ligné des deux premiers films. Par contre, la seconde partie du film entreprends un tournant. C’est quelque peu déstabilisant, mais est au finale totalement justifié et est une décision sensée et judicieuse dans l’intérêt du développement du personnage. Alors que jusqu'à présent, il s'agissait d'une suite utilisant les mêmes outils, cette seconde moitié du film change le but et le besoin du personnage de Ip Man, lui conférant beaucoup plus de profondeur, d'humanité et nous révèle soudain ses valeurs intimes, celles par lesquelles il vit et puise sa force. L'intrigue acquière une touche plus personnelle tandis que le film gagne en forme, en profondeur, allant chercher différentes émotions auprès du spectateur et faisant appel à aux sentiments.
Le premier film développait le personnage et sa place dans la société, le second était la reconnaissance de son art, de sa passion. Celui-ci a pris le choix, logique de se focaliser sur la touche personnelle, avec un travail d'introspection.
L'histoire est composée de trois intrigues principales qui se développent en parallèle, ce qui est intéressant car chacune d'elles se construit progressivement et est en complémentarité. Malheureusement, une de ces trois intrigues se conclut trop tôt, laissant la situation sur une petite note incomplète. Cette remarque vaut pour quelques-unes des autres sous-intrigues, par exemple, spoiler: j'aurai souhaité connaître d'avantage sur l'école, son directeur et Miss Wong, sur la police et sa gestion colonialiste désintéressée sur le peuple locale, ou la corruption sous-jacente de l'époque. Ou encore ce côté généralement peu sérieux (limite amateur) qui se dégage des scènes.


Pour incarner Ip Man, Donnie Yen reprend le rôle éponyme. Alors que le personnage a généralement été dépeint dans cette série comme étant généralement stoïque et amical, un choix artistique assumé, cela nous empêchait par moment de ressentir un réel attachement, de connaître les sentiments inaperçus. Durant la première partie du film, Ip Man est le même, comme dit plus haut, que dans les deux premiers films, mais dès la seconde partie, c'est une nouvelle facette que nous découvrons et Donnie Yen a l'occasion cette fois-ci d'approfondir le coté plus humain de son personnage lorsqu'il est confronté à ses passions, son art martial et sa femme, tandis que ses valeurs les plus profondes sont mises à mal. Cela se voit par exemple dans la scène où spoiler: sa femme lui demande de s’entraîner sur le mannequin en bois, ou lorsqu'elle lui demande de faire des portraits photo.


Cheung Wing-Sing, joué par Lynn Hung, avait jusqu’à présent le rôle de fleur vivante, gentillette et sans profondeur, servant simplement de support à Ip Man. Mais cette fois-ci, la relation qu'elle a avec son mari est un enjeu majeur, liant le cœur et l'âme, répondant à la fois aux peurs et au bonheur du héros.

Mike Tyson a une présence redoutable, mais son jeu est amateur. Par contre ses coups sont rapides et j’éprouvais de la crainte et de la compassion pour Ip Man, qu'il ne se prenne une droite meurtrière.
Jin Zhang est doué et son personnage, foncièrement bon, est confronté à l'injustice et nous le voyons douter et être confronté à des choix compliqués. spoiler: Quant à son combat contre Ip Man, il m'a pris aux tripes, car c'est avant tout le combat le plus important du film, mais que l'échange de coup de couteaux était magnifiquement chorégraphié et que la peur induite était prenante.


La direction va dans le même sens. Nous avons toujours de magnifiques combats, chorégraphié de mains de maître par l’indétrônable Yuen Woo Ping (bien que, et c'est un minuscule détail, j'ai reconnu des enchaînements qui sont réutilisés de films antérieurs), avec une difficulté et un sensationnalisme croissant. Cela commence par des petites bagarres de rue, les mêlées jubilatoires et insensées, mais cela croit vers le combat contre Frank, puis le combat final et personnel.
Accompagnant le tout, des prises de vues consciente de l'action (et non ce qu'on voit à Hollywood, où la caméra pan en retard sur les coups), avec un travail de cadrage et des scènes artistiquement agréable à suivre, un montage de qualité, calculant le rythme, l’enchaînement des coups et l'emplacement des personnages (un vrai travail de monteur), et des plans plus rapprochés, mettant en avant les émotions des personnages, leur ressentit et leurs craintes.

La musique était entraînante, mettant en valeur les combats et les scènes dramatiques, mais j'avais l'impression devant le grand écran de cinéma que les bruitages étaient exagérés.

J'ai vu un film aux combats impressionnants, qui m'a amusé, qui m'a également ému et que j’ai apprécié.

8/10

L'épisode 3 qui veut clore la saga est l'épisode de trop malheureusement. Le passage de mike Tyson ( en piètre acteur ) disparaît aussi rapidement qu'il est venu, on reprend des éléments des deux premiers films comme le combat à 11 au lieu de renouveler et les combats contre les grands maîtres sont moins intenses.a voir tout de même.

La trilogie avec Donnie Yen, aura proposé trois recettes pour évoquer le maître. Impartial face à la violence de l'occupation. Démonstratif dans les combats des grands maîtres. Paternaliste et tout en hommage. Les combats sont comme toujours remarquables, mais le reste n'est qu'accessoires pour le spectateur.

N'ayant pas particulièrement apprécié les deux premiers IP Man, il était peu probable que je m'emballe pour ce troisième volet (tout en restant un inconditionnel du genre). Sans surprise, la mise en scène et l'écriture (entre autres) sont particulièrement déplorables, vaguement rattrapés par des combats dans la moyenne. A noter que Mike Tyson vient cachetonner et faire admirer ses piètres qualités d'acteur. Il bénéficie néanmoins d'une bonne scène face à Donnie Yen. Tsui Hark peut dormir sur ses deux oreilles !