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    L'Indomptée
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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Fascinée par la villa Médicis à Rome – mais comment ne pas l’être ? comment ne pas être fasciné par Rome toute entière ? – Caroline Deruas, qui en fut pensionnaire en 2011-2012 réalisait quelques années plus tard un film dans lequel elle imposait la bâtisse située sur le mont Pincio comme un personnage à part entière de son scénario, terrain de tous les fantasmes et de toutes les rêveries historico-érotiques. Entre comédie (parfois très drôle), drame intime et envolée fantastique, cette autofiction qui sur le papier aurait tout pour énerver est une réussite qui sonde le mystère de la création, en interrogeant de manière ludique et légère la frontière entre réalité et fiction. Jenna Thiam y est sublime.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2020
    Un film d'été léger où le temps ne semble pas avoir de prise avec la réalité.
    La narration est séduisante car fluide et calme.
    Je trouve que l'atmosphère du lieu est formidablement bien rendue malgré une histoire de revenants pas si attirante que ça.
    On regrettera peut-être plus de simplicité
    Mike M
    Mike M

    3 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2020
    Axèle est photographe, Camille, écrivain. Elles partent pour un an en résidence à la Villa Médicis à Rome. Camille est accompagnée de son mari, l’écrivain réputé, Marc Landré. Alors qu’une étrange rivalité s’installe entre eux, Camille se lie à Axèle. Mais qui est vraiment Axèle ? Une artiste complète, sans concession, qui se confond avec son œuvre ? Ou le fantôme des lieux ?
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    291 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Ce film est creux à un point que c'en est inimaginable, et il y a d'ailleurs un indice dans sa musique, à entendre dans le seul FA : une musique creuse, et venue d’un autre temps. Celle de films des années 60 70 ou de série Z d’épouvante. Le genre de musique qu’on peut se mettre quand on est petit, aussi, pour jouer à se faire peur… Moralité, cette jeune réalisatrice a peut-être cru qu'il suffisait de ce genre de musique (ringarde pour tout dire) et de filmer la Villa Médicis pour faire un film habité et mystérieux ? Souhaitons-lui de se rendre compte que ce n’est pas le cas ! Je la remercie pour avoir donné ce rôle à Tchéky Karyo, qui y est excellent et très touchant, en tout cas. Et la jeune Jenna Thiam est aussi très intéressante, avec ses yeux et cheveux couleur feu.
    Rémy L.
    Rémy L.

    4 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Une belle exploitation du mystère de la villa Médicis. Les femmes sont les premier rôles et les plus attachantes. Jenna, au jeu impeccable doit libérer son potentiel de femme troublante au charme très naturel
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2020
    L’Indomptée atteste paradoxalement un domptage, celui d’une forme qui aimerait saisir l’entrelacs du rêve et de la réalité mais qui, pour cela, se subordonne à une théorie peu compréhensible et maintenue à l’écart, comme réservée aux initiés. Car on ne se perd jamais dans ce dédale de jardinets, de cours et de pièces richement ornées ; tout semble réglé avec minutie, et l’onirisme figé et le quotidien ouvert sur les espaces de la villa. Le recours au filtre rouge, s’il rappelle la chambre noire et le processus de développement photographique, est trop grossièrement utilisé pour ne pas buter sur cette artificialité mise en place. On pense, évidemment, au genre du giallo italien. Mais la référence, appuyée, ne transcende à aucun moment ce qu’elle reste : une référence. On comprend rapidement que le rouge renvoie au noir du négatif photographique et qu’il est censé révéler d’autres choses, une réalité autre que le positif, autre que notre perception diurne. Voir les statues se poursuivre, tourner la tête ou faire l’amour avec les hommes génère bien un mystère. Mystère que les deux actrices principales diffusent dans l’ensemble du long métrage. Toutefois, ce qu’il manque ici, c’est une entrée plus en profondeur dans la création ; tout est trop propre, trop à distance, trop hygiénique. La réalisatrice peine à donner corps et chair à une intrigue aussi statique que les bustes antiques qui organisent les allées ; elle ne cesse de poursuivre une liberté qu’elle ne s’accorde pas à elle-même, peuple la villa de ses propres spectres, notamment un époux d’âge mûr et barbon qui renvoie – du moins peut-on le suggérer – au mari de Caroline Deruas, Philippe Garrel. En résulte un film qui relève davantage d’un règlement de comptes artistique que d’une proposition de cinéma à part entière, un film boiteux, à l’image d’Axèle, néanmoins traversé par quelques beaux moments, et enveloppé par la splendide partition musicale de Nicola Piovani.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Encore un film de bobos avec des personnages déconnectés de la réalité des français et qui fonctionne que parce que les acteurs sont beaux. Pourquoi ne pas avoir fait un documentaire sur le magnifique endroit qu'est la Villa Médicis ?
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Premier long métrage de Caroline Deruas, ancienne pensionnaire de la Villa Médicis, où elle situe son film…un lieu hanté par l’histoire, peuplé de statues antiques et de fantômes, comme ce cardinal Ferdinand de Médicis, ou Lucienne Heuvelmans, sculpteur, première femme à être admise comme pensionnaire à la Villa. Disons tout de suite que la Villa est le rôle principal du film, elle est un personnage à part entière...palais magnifique, jardins exubérants…un lieu de calme et de création, source d’inspiration mais qui peut aussi se révéler comme une étouffante bulle académique... Caroline Deruas y place Camille et Axèle, deux jeunes femmes qui ont passé le concours dans des conditions particulières. Camille est écrivaine, elle a très peu publié, elle est venue avec son mari, célèbre écrivain, écrasant, machiste, parfaitement odieux…Axèle est photographe, elle est seule, sauvage, fougueuse, libre et terriblement belle…interprétée par Jenna Thiam, elle dévore l’écran…les deux femmes se lient et se délivrent mutuellement…Caroline se libère progressivement de l’emprise de son mari, Axèle se promène la nuit dans les jardins du Palais, rencontre des statues qui s’animent, les fantômes de l’histoire…la réalité s’efface au profit du rêve sinon du cauchemar…le scénario est parfois confus, entre fantastique et satire des milieux culturels…on sent chez Caroline Deruas du vécu pas toujours assumé…elle veut nous faire partager son appréhension de l’avenir de l’institution, trop chère…on comprend moins qu’elle choisisse pour délivrer son message, cet haut parleur parfaitement incongru dans le calme de la Villa…la photographie de Pascale Marin et la musique de Nicola Piovani participent à cette aura mystique de la Villa…on peut reprocher au film un coté maniéré, précieux et un excès d’effets esthétiques…mais la Villa s’y prête !!!
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Dans ce film, si les femmes sont mises en valeur, la plupart des hommes sont tordus à souhait. Il y a une sorte de démonstration du fonctionnement du pervers narcissique. Il y a d'abord Marc (Tchéky Karyo) romancier à la notoriété établie et par ailleurs époux de Camille (Clotilde Hesme), qui craint l'ombre que pourrait lui occasionner la réussite de sa femme. Une simple phrase prononcée par le directeur de la Villa Médicis, "Ne vous inquiétez pas, la relève est assurée", suffit à le déstabiliser. C'est comme un arrêt de mort pour lui, à la manière d'un "c'est elle ou moi". Pas de place pour l'altérité. Il devient alors ignoble avec Camille en lui déversant des horreurs dévalorisantes. La relation d'emprise se déclinera dans la suite de l'intrigue. L'autre figure masculine pitoyable, c'est celle de Pierre (Pascal Reneric), beau gosse, qui n'a de cesse de séduire la jeune et belle Axèle (Jenna Thiam), dont il se déclare amoureux. Il déploie toute son énergie à la "conquérir", puis lorsqu'elle sera à sa merci, il passera à une autre. Ce sera Camille, qui devient intéressante abandonnée de son mari. En fait, c'est l'apparente vulnérabilité de ses femmes, qui intéresse ces hommes : s'engouffrer dans la fragilité, passer pour un être fiable et aimant, mais au fond n'aimer que soi-même. Ma lecture est évidemment partielle et partiale. "L'indomptée", c'est aussi cette magnifique Villa Médicis, que nous parcourons sous toutes ses coutures, nous délectant de sa beauté et de sa poésie. La fin de cet endroit de rêve est annoncée au nom des contraintes économiques. Le film de Caroline Deruas montre l'engagement féminin dans la création artistique mû par d'autres carburants. On savourera également les rôles secondaires de Marilyne Canto et de Lolitah Chammah. La dimension onirico-fantastique dans ce décor sublime est bien sûr un fil conducteur de Caroline Deruas et Axèle (Jenna Thiam) assure une belle prestation au service de cette mission.
    LBDC
    LBDC

    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    L’INDOMPTÉE est surtout un film de faux-semblants, dans lequel la réalisatrice se joue du spectateur. Fantômes du Cardinal Médicis ou des pensionnaires du passé et fantasmes côtoient ainsi allègrement artistes et personnels de cette prison dorée. La réalisatrice s’est très bien saisie du mystère des lieux et de celui de ses deux actrices, et il faut attendre la toute fin, un peu décevante, pour démêler le vrai du faux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 février 2017
    j'ai regarder ce film je trouve sa pas emballant sa ne mas pas aspiré j'ai trouver sa lents ennuyeux je le déconseille
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2017
    Un premier long métrage très poétique dans lequel on aime s'abandonner.
    On se laisse porter, même si on est ni artiste, ni résident à la Villa Médicis.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Vu à Locarno, très déçu. Marre de ces films où on aimerait presque avoir les mêmes problèmes que les protagonistes du film. Jenna Thiam est bien, comme d'habitude.
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