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    Katie Says Goodbye
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    dominique P.
    dominique P.

    832 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Ce film dramatique américain est très bien, je l'ai bien apprécié.
    Déjà, j'aime l'endroit où l'histoire se passe.
    Ensuite, on suit avec plaisir et intérêt la vie quotidienne de la jeune femme.
    Elle vit avec sa mère immature (lles sont pauvres), elle bosse dans un café et à côté couche facilement pour de l'argent afin de mettre de l'argent de côté pour partir vivre à San Francisco, son rêve.
    Elle est belle, très gentille mais elle finira par avoir de graves problèmes à cause de sa mère et aussi à cause de ses coucheries et de certains hommes.
    C'est très triste et émouvant.
    RedArrow
    RedArrow

    1 657 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Avec ce coin perdu d'Arizona où l'espérance d'un avenir meilleur est une idée obsolète dès la naissance, "Katie Says Goodbye" dessine un cadre bien connu des standards du cinéma indépendant américain. Le désert, des mobil-homes où une misère humaine stagne, laissée sur le bord de la route d'un monde extérieur qui avance sans elle, des habitants conscients qu'ils ont loupé le coche à un moment ou à un autre de leurs existences et dont la moralité s'adapte à leur façon de tromper un ennui permanent, un restaurant intemporel et seule grande activité de la bourgade en mouvement avec sa clientèle nomade de chauffeurs de poids-lourds... Vu le décor habituel de ce premier film de Wayne Roberts, on serait presque tenté de dire que l'on connaît déjà tous les contours de son héroïne avant de la découvrir : une serveuse rêvant forcément de s'échapper de cette prison à ciel ouvert pour des horizons meilleurs.
    C'est bel et bien le cas mais rien ne nous avait préparé à la lumière émanant de Katie (Olivia Cooke), à cette espèce d'optimisme inaltérable qui, contre toute attente, est parvenue à survivre pendant des années malgré le pessimisme de ce cadre. Attention, le personnage n'est ni stupide ou naïf, non, Katie s'est simplement construit son propre système de croyances où la pureté de ses émotions est égale à sa détermination pour rejoindre un jour la destination de ses rêves, San Francisco.
    En attendant ce moment, Katie se laisse guider par cette espérance en mettant tout en oeuvre afin qu'elle se concrétise au plus vite et en faisant des ombres qui l'entourent une force pour y parvenir. Le père qu'elle n'a jamais connu est ainsi devenu une présence invisible bienveillante auquel Katie s'adresse chaque soir avant de dormir. Sa mère (Mireille Enos) est une épave qui n'hésite pas à dépenser l'argent de sa fille avec ses nombreux amants mais ce n'est pas un problème, pour payer leur loyer, Katie travaillera le double... ou se prostituera.
    Car, oui, aussi étonnant que cela puisse paraître vu la description du personnage, Katie entretient des rapports tarifés avec une grande partie de la population masculine du coin. Pourtant, cela s'inscrit parfaitement dans sa logique, elle ne voir absolument aucun mal à s'adonner à cette activité (le film nous fait ressentir assez bien la considération très banale que Katie a autour de cela malgré nos a priori forcément contraires) puisque c'est un des moyens qui lui permettra de quitter cette petite ville sans avenir. Elle a grandi avec une mère qui en faisait autant et a donc assimilé le fait d'utiliser son corps contre de l'argent comme un acte anodin pour augmenter rapidement le montant de ses économies. Seulement, cette manière d'agir est un venin hérité d'une mère qui ne s'est jamais considérée comme telle et ses effets d'abord latents vont prendre une ampleur dévastatrice lorsque les yeux amoureux de Katie vont croiser la route d'un repris de justice mutique (Christopher Abbott).

    "Katie Says Goodbye" va alors précipiter son héroïne dans des ténèbres dont personne ne pourrait sortir indemne. Cet amour qui aurait dû être une nouvelle force pour l'accompagner vers la réalisation de son rêve va en fait devenir le catalyseur de tous les dégâts que son comportement insouciant a provoqué depuis des années. Le personnage aura beau tenter de stopper l'engrenage dont elle se retrouve prisonnière en essayant de mettre un terme à ses activités de prostitution, rien ne parviendra à stopper sa terrible chute où toutes les ombres qu'elle ignorait volontairement jusqu'alors vont reprendre leurs droits pour la détruire. Quelques piliers résisteront face à cette lame de fond comme ces figures parentales de substitution incarnées par une serveuse plus âgée (Mary Steenburgen) et un habitué de sa "clientèle" (Jim Belushi) mais, au final, ces rares remparts auxquels Katie tentera de se raccrocher ne pourront rien ou si peu face aux abysses auxquels la jeune fille paraît désormais destinée.

    Alors que les plus terribles épreuves s'accumuleront sur les épaules de la petite serveuse jusqu'à nous laisser imaginer une fin de parcours d'une noirceur sans nom, "Katie Says Goodbye" nous prendra complètement à revers sur le terrain de l'émotion en allant puiser une nouvelle fois dans la volonté de son personnage dont on n'avait en réalité à peine mesurer l'étendue. Pendant que l'on peinera à se relever de tout ce que Katie a subi, l'héroïne, elle, nous aura précédé et nous irradiera une dernière fois de toute sa lumière, de cette force que tous ont essayé de mettre à terre sans y parvenir. Ce qu'on avait pris comme une simple flamme chez le personnage était en réalité un buisson ardent dont la puissance atteindra des sommets avec ce fameux "goodbye" tant espéré de Katie...

    Évidemment, "Katie Says Goodbye" doit beaucoup à la prestation exceptionnelle d'Olivia Cooke dont la caméra de Wayne Robets nourrit le film grâce la subtilité et la sensibilité de son jeu souvent en gros plans. À l'instar de son personnage, l'actrice brille, constamment, avec ce fabuleux portrait de femme, écrin parfait pour renforcer ce sentiment d'une comédienne qui cesse de monter en puissance dans une filmographie éclectique. Mais, la réussite de "Katie Says Goodbye" est aussi à mettre au crédit de la justesse de la vision d'ensemble de Wayne Roberts. Pour son premier long-métrage, le cinéaste évite astucieusement tous les directions attendues vers lequel ce sujet très connoté "indé US" le prédestinait. Non seulement, "Katie Says Goodbye" nous attache et nous surprend par le caractère si particulier de son héroïne mais le film parvient à creuser un minimum tous les personnages gravitant autour au lieu d'en faire les leviers habituels sur la route d'émancipation de la jeune femme. Ainsi, Mireille Enos aura l'occasion de montrer les failles de cette mère consciente de ses manques mais auxquels elle ne peut remédier, Christopher Abbott de traduire toute la détresse de son personnage ayant cru trop vite à l'innocence de ce nouvel amour comme possible rédemption ou encore Jim Belushi de construire en quelques regards un rôle pas facile oscillant entre une tendresse véhiculée par de réels sentiments et son statut pas vraiment enviable d'habitué des faveurs sexuels de Katie...

    Bref, "Katie Says Goodbye" est sans doute ce que le cinéma indépendant US peut nous proposer de meilleur lorsque celui-ci s'empare de ses ingrédients les plus classiques pour chercher à leur donner un traitement inédit et non pas de les répéter à l'infini dans une formule connue de tous. Si l'intelligence de cette approche s'ajoute au réel investissement de son auteur pour ses personnages et à des comédiens conscients qu'on leur offre là des rôles en or, on obtient une pépite comme on en croise trop rarement. Au revoir, Katie, et merci.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    64 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2018
    Tranche de vie solaire et poignante, Katie Says Goodbye est d’une beauté bouleversante, entre naïveté et espoirs mis à mal, à travers le parcours d’une jeune femme à l’optimisme aveugle qui se confronte brutalement à une réalité brutale et injuste. Le film de Wayne Roberts touche en plein cœur, par sa sincérité qui évite brillamment le pathos pour offrir de belles émotions, et par son ambiance ensoleillée qui dessine une Amérique loin des cartes postales et douloureusement humaine. La révélation du film c’est surtout Olivia Cooke, qui livre une performance superbe, donnant à son personnage une douceur inattendue et incroyablement attachante.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Pour la réalisation de "Katie says goodbye", Wayne Roberts, originaire de l’Alaska, est allé poser sa caméra à Belen, une bourgade du Nouveau-Mexique située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Albuquerque. Ce film, réalisé en 2016, a été présenté dans un nombre impressionnant de festivals avant de sortir en salles, 2 ans plus tard. "Katie says goodbye" est le premier volet d’une trilogie réalisée par Wayne Roberts. Le deuxième volet, "Richard says goodbye", avec Johnny Depp en tête d’affiche, en est à l’étape de la postproduction (un espoir : qu’il soit présent à Cannes 2018 !). Quant au troisième, "Billie says goodbye", il permettra de retrouver Johnny Depp et Olivia Cooke, l’actrice qui interprète le rôle de Katie.
    La première perception qu'on peut avoir d'un film réside très souvent dans la lecture du synopsis. Concernant Katie says goodbye, il y a le synopsis officiel, fourni par le distributeur et que vous pouvez lire ci-dessus ; il y a aussi le synopsis qu'on peut lire sur Wikipedia : "Katie est une jeune fille de 17 ans qui vit avec sa mère dans le sud-ouest américain. Elle ne rêve qu'une seule chose : quitter son job précaire de serveuse et débuter une nouvelle vie à San Francisco. Pour se faire de l'argent plus facilement et le mettre de côté, elle se prostitue et couche avec des clients différents : un routier de passage, un flic, un bon père de famille... Jusqu'au jour où elle rencontre un garagiste, Bruno, qui n'est d'autre qu'un ancien taulard. Les deux tombent amoureux l'un de l'autre mais il découvre qu'elle se prostitue...". A votre avis, lequel de ces deux synopsis donne le plus envie d'aller voir le film ? Celui qui parle de rêve, de premiers amours, d'honnêteté ou celui qui parle également de rêve, mais en insistant surtout sur la prostitution, les coucheries et le passé de taulard de Bruno ?
    Ce premier long métrage de Wayne Roberts est une grande réussite qui provient de la somme de la mise en scène et de la direction d'acteurs du réalisateur, de la photographie de Paula Huidobro avec, en particulier, sa capacité à venir scruter les visages, et de l'ensemble de la distribution avec un accent particulier concernant Olivia Cooke. On attend avec impatience "Richard says goodbye", le deuxième volet de la trilogie imaginée par Wayne Roberts, en rêvant très fort qu'il soit présent dans un mois sur la Croisette. La présence de Johnny Depp en tête d'affiche peut aider !
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2018
    Premier long métrage de Wayne Roberts, sur nos écrans près de deux ans après sa sortie US.
    Excellente surprise que ce Katie Says Goodbye film indé dont la force du récit émane au plus fort d’un scénario d’une simplicité étonnante, égalant constamment la force d’une interprétation grandiose de Olivia Cooke, en passe de devenir, film après film, une des actrices les plus en vue actuellement.
    Au lieu de figer son film dans les affres du drame classique que les films indépendants américains affectent particulièrement, Wayne Roberts dessine à travers son personnage principal une histoire d’une pesanteur extrême liée au positivisme constant qui irradie son film. Cette onde positive prend sa force dans l’intention même du réalisateur à ne pas en faire quelque chose de niais même une force d’un optimisme éblouissant dont Olivia Cooke transpose parfaitement son intention. Optimisme loin d’une béatitude qui figerait le personnage, et par répercussion, le récit, dans une gamme déjà-vu des films indé, façon festival de Sundance.
    Instants de vie très durs, où le spectateur semble devoir prendre ses marques afin de lire au mieux la vraie personnalité de Katie, loin d’être candide dans cette contrée déserte d’une amérique perdue, où les chemins se croisent, et la recherche de la fuite en avant est perpétuelle. Etonnant destin que Wayne Roberts tente d’écrire pour Katie qui au fil des minutes fait preuve d’une étonnante croyance en un vie meilleure au point de transmettre cette force au spectateur, forcé d’y croire pour et avec elle. Si la forme est plutôt simple et bien exécutée, l’originalité vient du fond, subtil, fin et malin, quand les pièges et accidents de la vie sur le chemin de croix de Katie, la rendent plus forte jusque dans un final évident mais où la surprise vient encore de la force du personnage.
    Katie Says Goodbye est une belle surprise, principalement portée par Olivia Cooke qui rend plus que justice au personnage écrit par Roberts qui ouvre de la meilleure des façons son triptyque. On attend déjà son deuxième opus Richard Says Goodbye avec Johnny Depp en tête d’affiche, à même de se racheter une carrière depuis quelques années. requiemovies.over-blog.com
    poet75
    poet75

    269 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Certains films sont illuminés par une présence, par un jeu, par une grâce. Dans « Katie says goodbye », on ne peut qu’être bouleversé, chaviré par la personnalité si belle, si lumineuse de l’actrice Olivia Cooke qui joue le rôle d’une jeune femme qui se prostitue. Katie a bien un travail de serveuse, cela dit, mais un travail dont les revenus ne suffisent pas, pas même pour payer le misérable loyer du mobile home qu’elle partage avec sa mère, une mère qui passe son temps à ne rien faire, si ce n’est à recevoir des hommes. Katie a de qui tenir, mais, pour elle, tout semble décomplexé et presque simple. Elle met de côté l’argent gagné à tapiner afin de réaliser son rêve : quitter son pitoyable hameau de l’Arizona pour aller à San Francisco et y apprendre le métier d’esthéticienne. En attendant, pas une journée ne s’achève sans qu’elle songe à son père, un père dont elle ne sait pas ce qu’il est devenu mais à qui elle rend grâce pour ce qu’elle a vécu.
    Ses remerciements se font encore plus intenses à partir du jour où sa route croise celle de Bruno (Christopher Abbott), le nouveau mécanicien du garage local. On raconte qu’il sort de prison, mais qu’importe, pour Katie c’est un coup de foudre. Rien à voir avec tous ceux pour qui, jusqu’ici, elle a monnayé son corps. Katie aime si fort qu’elle ne tarde pas à se déclarer : elle sait alors, même furtivement, ce que c’est qu’un amour vrai, échangé, elle découvre avec ravissement ce que c’est qu’être aimée et non pas seulement prise. Bruno, cependant, n’est pas quelqu’un de simple, il ne partage en rien la sorte de candeur que personne n’a pu enlever à Katie. Les rumeurs vont bon train à propos de cette dernière et, bien sûr, parviennent aux oreilles du garçon.
    La naïve, la gentille Katie entame alors un chemin de douleurs. Ses pauvres illusions tombent les unes après les autres. Après avoir découvert la beauté de l’amour, c’est l’horreur de l’avilissement, de la souillure et de la trahison qu’elle doit supporter. Pourtant, rien ne peut totalement la priver d’une sorte de lumière intérieure : oui, elle, la prostituée qu’on n’a que trop tendance à mépriser, elle est habitée de générosité, d’innocence, de bonté. En choisissant Olivia Cooke pour ce rôle, Wayne Roberts, le réalisateur, a fait, semble-t-il, le meilleur choix possible : qu’elle sourie ou qu’elle pleure, Katie nous ébranle jusqu’au tréfonds.
    Alice025
    Alice025

    1 653 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2018
    Nouveau petit coup de cœur pour ce drame réaliste et intimiste. Katie est trop gentille, trop naïve, elle tient ses promesses et elle est toujours souriante. Un rien la rend heureuse, elle garde espoir en la vie. Mais quand le sort s'acharne, quand les gens vont commencer à profiter d'elle, l'histoire gentillette se transforme en véritable cauchemar. C'est un film assez dur moralement, mais on est néanmoins impressionné par la véritable force de Katie. Malgré son côté mielleux et doux se cache une femme forte. Un portrait réussi.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2018
    Katie a la vie dure mais garde le sourire. Elle vit seule avec sa mère dans un bled perdu au fond de l'Arizona. Elle rêve de partir à San Francisco et de changer de vie. Elle travaille dans un café et, pour faire bouillir la marmite, se donne avec une sincérité désarmante aux plus offrants pour une poignée de dollars.
    Mais tout change lorsqu'elle rencontre Bruno. Pour l'amour de ce garagiste taiseux à peine sorti de prison, elle accepte de changer de vie. Son sacrifice sera-t-il payé de retour ?

    Au concours du film le plus triste de l'année, "Katie Says Goodbye" l'emporterait haut la main. Rien n'est plus déchirant que le destin de cette jeune femme sur laquelle tous les malheurs du monde semblent s'abattre. Rien n'est plus bouleversant que son sourire immarcescible. On pense à Bess l'héroïne de "Breaking the Waves" de Lars von Trier dont l'amour fou pour Jon la conduit au sacrifice ultime.

    Le scénario de Wayne Roberts est un modèle du genre. Sans se presser, il serre autour du cou gracile de Katie un nœud coulant qui jamais ne se desserrera [Non ! ce n'est pas un spoiler ! Elle ne meurt pas pendue]. Sans jamais être prévisible (si ce n'est peut-être s'agissant de ses économies qu'elle accumule dans une boîte à chaussures dont on se doute qu'elles finiront par lui être dérobées), il ne quitte pas Katie d'une semelle qui enchaîne les déconvenues. La malheureuse accumule les revers de fortune et les encaisse tous avec la même masochiste résilience - jusqu'à une scène finale dont on ne dira rien.

    Olivia Cooke est bouleversante dans le rôle de Stella. On l'avait déjà vue dans la série "Bates Motel". Elle tient le premier rôle féminin dans le dernier Spielberg "Ready Player One". Il se murmure qu'elle interprétera la fille de Han Solo dans le prochain "Star Wars". Une valeur à suivre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2018
    On n'en ressort pas comme on y est entré, parce que cette jeune femme traverse un quotidien qui n'a rien à voir avec celui que l'on traverse. Katie a une capacité surhumaine à affronter le genre humain surtout masculin, et ce qu'on appelle pudiquement une capacité de résilience.C'est très fort, et tourné dans des couleurs tendres et pastel qui renforce encore la violence des situations. Cette jeune femme doit faire face au loyer, à une mère inerte qui ne vit que pour elle, à un monde de poussière. C'est Bagdad Café en plus trash, et l'histoire d'amour est aussi l'histoire d'une vie. L'amour est-il possible lorsque la vie ne l'est pas ? Ce film pose beaucoup de questions et le mieux est d'aller le voir.
    Je ne crois pas que Katie soit naïve, elle serait plutôt sincère. Elle croit que l'homme est bon, et au-delà, que l'humanité est bonne. Elle croit que faire l'amour avec des hommes pour des l'argent n'est pas un problème. Elle croit que les hommes ne lui feront pas de mal, parce qu'elle-même ne fait pas de mal. Elle croit qu'un avenir existe quelque part. C'est aussi l'avenir de l'humanité qui se trouve devant elle.
    La musique serait-elle une reprise d'Inception (mêmes accords), Là pour le coup, c'est décevant parce que trop tendu, trop en tension. Une musique folk jouée à la guitare aurait tout aussi bien pu faire la rue Michel.
    Lartimour
    Lartimour

    10 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    Voilà un très beau portrait de personnage féminin.
    Katie est une femme qui illumine son entourage par sa fraîcheur, mais elle travaille dur comme serveuse dans un bar et parvient à subvenir à ses besoins et fait vivre sa mère. Elle augmente ses maigres ressources en se prostituant. En tombant amoureuse d'un homme énigmatique qui travaille au garage du village, elle promet d'arrêter de se prostituer. Un drame va se jouer, va-t-elle manquer à sa parole ? Katie trouvera-t-elle la force de rebondir ?
    Olivia Cooke, jeune actrice britannique qui interprète le personnage de Katie, illumine le film de toute sa fraîcheur, sa "naïveté" et sa "pureté".
    Enguerrand D
    Enguerrand D

    31 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2018
    un bijou... éblouissant, renversant.... et l'actrice principale joue remarquablement bien... à voir sans hésiter ! vous ne ressortirez pas pareil...
    Stéphane C
    Stéphane C

    58 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Un film qui peine à convaincre car très prévisible et plombé par une accumulation de clichés grossiers sur l’Amérique profonde ... la naïveté de Katie n’arrange rien à son calvaire !
    Bye bye Katie and don’t come black !
    traversay1
    traversay1

    3 534 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Katie says goodbye, premier long-métrage de Wayne Roberts, ne se démarquerait pas de l'ordinaire du cinéma indépendant américain s'il n'était magnifié par la grâce de sa mise en scène et surtout la formidable interprétation d'Olivia Cooke. Dans le rôle de cet ange parachuté au milieu d'un univers des plus répugnants, elle illumine totalement le film de par sa candeur et sa pureté que toutes les avanies possibles semblent incapables d'entacher. Porté par cette comédienne remarquable, son personnage de sainte phagocyte tout l'intérêt du film dans un univers qui reprend un grand nombre de figures habituelles de l'Amérique profonde. Cette Katie aux rêves modestes mais quasi inaccessibles a l'optimisme chevillé au corps et une capacité à pardonner les pires trahisons ou voies de fait dont elle est l'objet. Il est assez miraculeux que la somme de malheurs qu'elle devra traverser ne conduise pas le film vers des recoins sordides. Mais le sourire de Katie et sa capacité à rebondir en font un personnage d'autant plus incandescent que son visage et son corps ont encore gardé leur innocence enfantine. Le deuxième volet de la trilogie de Wayne Roberts, Richard says goodbye, est en post-production. On a hâte de le voir.
    Jorik V
    Jorik V

    1 266 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Cette chronique du fin fond de l’Amérique rurale vaut avant tout pour son beau personnage principal. Un magnifique portrait de femme comme en voit peu au cinéma. Olivia Cooke incarne la Katie du titre avec un naturel désarmant, petit bout de femme dont l’optimisme imperturbable et la candeur sans faille impactent avec bonheur un film très rude et triste. Elle porte à bout de bras un personnage pas facile qui aurait très vite pu sonner faux ou se révéler insupportable de naïveté. Mais, au contraire, cette Katie est lumineuse et elle rayonne sur « Katie says goodbye » à tel point qu’elle parvient à rendre ce film triste et parfois glauque plutôt solaire. D’ailleurs, on effleure une certaine complaisance parfois, voire un certain misérabilisme, pour ne pas y sombrer de justesse. A un moment, on a l’impression que tous les malheurs du monde vont tomber sur la jeune femme. Mais, fort heureusement, les sublimes dix minutes finales s’avèrent chargées d’une belle émotion ; elles sont presque envoûtantes laissant au film quelques notes d’espoir et d’humanisme. Cette conclusion magnifique contrebalance la sinistrose ambiante. Rien que pour ces quelques scènes de clôture, le film mérite d’être vu.

    Sinon à part ça il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent avec le film de Wayne Kramer qui ne fait que radoter ce que des centaines de films indépendants américains nous ont déjà proposé, en bien ou en mieux c’est selon. Que ce soit au niveau du décorum général, un no man’s land joliment filmé dans le désert de l’Arizona mais déjà mille fois vu, des personnages qui le peuplent, des rednecks sans autre ambition que celle de survivre et habités pour la plupart par une bêtise crasse, ou encore de l’histoire, en gros les velléités d’une vie meilleure, tout semble être le fruit d’un recyclage cinématographique malhonnête et privé d’une quelconque inspiration. Même la morale finale, bien que joliment emballée comme on l’a vu plus haut, n’est pas bien originale quand bien même elle fait du bien après tant de tristesse et de malheur cumulés. Et la philanthropie de Katie, bien qu’elle soit la soupape de décompression du film, apparaît peu crédible par moments. Il n’y a donc rien de bien nouveau sous le soleil de l’Amérique profonde et de ses habitants ordinaires, juste un nouvel avatar du cinéma d’auteur américain sans grande surprise. Ni plus, ni moins.

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    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    Instant de vie d'une pauvre fille dont la naïveté n'a d'égal que la bêtise. A tant subir les événements, le personnage principal finir par nous devenir antipathique.
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