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Votre avis sur Ma Vie De Courgette ?
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Claude Barras (aux payas des têtes, patates) nous offre un très joli film sur la vie de Courgette, un petit garçon qui perd accidentellement sa mère et se retrouve en foyer pour jeunes enfants. La violence dans laquelle il évolue est son quotidien et le foyer va lui offrir une nouvelle vision de la vie. Entre tristesse et une pointe de début de bonheur, Courgette va vite découvrir que la vie peut amener quelques bonnes choses. Ce film est à voir avec vos enfants car, malgré la tristesse de l'histoire, une belle leçon de vie y est dépeinte. Le film ne dure qu'une heure et saura convenir aux jeunes enfants ; ce dessin animé réalisé avec énormément de minutie a été reçu 3 prix et 5 nominations. Un petit chef d'oeuvre de travail !
Superbe film d'animation ! Personnages touchants et non stéréotypés (comme c'est souvent le cas dans les films d'animation). Belle histoire intelligente et vrai poésie dans l'animation. Jolies couleurs aussi. Bref très bon film mais pas trop pour les tout-petits.
Une très beau film d'animation loin des standards américains et qui traite de sujets sérieux concernant l'enfance. Tout est dans l'expression des yeux de ces personnages et la qualité du doublage. Toutefois, il ne s'adresse pas forcément aux plus petits, qui en toute logique, ne pourront tout comprendre. Seul petit bémol: un peu court, il est vrai que le travail d'animation image par image est conséquent...
Le titre fait référence à Courgette, surnom d’Icare, garçon de 9 ans, aux cheveux bleus, au nez et aux oreilles rouges et fan de cerf-volant. Suite à la mort de sa mère, alcoolique, il est emmené par le policier Raymond (voix de Michel VUILLERMOZ) dans un orphelinat, son père étant parti avec une femme (une « poule » selon sa mère). Il y retrouve 6 autres enfants, eux aussi au passé tragique. C’est surtout la forme [« stop motion » (animation en volume pour les francophones)] plus que le fond qui rend attachant le film, qui par son humour permet de traiter, sans pathos, des sujets graves comme la mort, la séparation, la solitude, l’adoption mais aussi le sexe. La fin apaisée apporte une note d’espoir dans un monde où l’amour est rare et elle est illustrée musicalement par la reprise de la chanson de « Noir Désir », « Le vent nous portera », par la suissesse Sophie HUNGER qui en a aussi composé la bande son.
Le gratin. Quelle magnifique surprise que ce petit (par la durée) film d’animation ! L’histoire d’un gosse à la vie pas drôle qui se retrouve orphelin et donc placé en institut avec d’autres gamins à la vie pas drôle. Tout ici respire la fraîcheur. Le travail visuel sur les personnages est proprement saisissant par sa beauté et son originalité, entre simplicité enfantine et évocation puissante. Les personnages sont touchants et très humains. Les rebondissements microscopiques à l’échelle de la vie d’un adulte sont ici porteurs du bouleversement qu’ils créent chez ces jeunes personnages. Il y a mille trouvailles à la minutes pour qui y sera attentif. Et bon Dieu, que ça fait du bien d’assister à un moment de bienveillance sincère. Au final, on rit, on pleure, les deux à la fois, comme ces gamins. A voir absolument !
Ce film à le pouvoir de nous émouvoir au plus profond de nous-même à travers de nos yeux d'enfant et de ses petits bouts de choux qui vivent une enfance bien difficile bien triste où a cet âge chaque endroit chaque moment chaque événement est une découverte et qui nous construit.
Ce film est une petite perle.
Le stop motion est superbe avec des couleurs acidulées mais un trait fin parfait.
Mais ce qui touche dans ce film c'est sa fraîcheur sa simplicité mais son étonnant réalisme qui fait froid dans le dos mais en même temps nous fait sourire.
Maltraitance abandon décès zizi méchanceté tout est abordé sous l'oeil d'un enfant de dix ans mais renvoie à des problèmes sociétaux bien réels .
Un vrai tour de force
Le stop motion est superbe avec des couleurs acidulées mais un trait fin parfait.
Mais ce qui touche dans ce film c'est sa fraîcheur sa simplicité mais son étonnant réalisme qui fait froid dans le dos mais en même temps nous fait sourire.
Maltraitance abandon décès zizi méchanceté tout est abordé sous l'oeil d'un enfant de dix ans mais renvoie à des problèmes sociétaux bien réels .
Un vrai tour de force
Yves G.
Coup de cœur pour ce dessin animé français qu’un excellent bouche à oreille m’a convaincu d’aller voir et que j’aurais ignoré sinon, couturé d’a priori sur les dessins animés que je continue à cantonner à un public enfantin.
Quel que soit l’âge, on sera ému par l’histoire de Courgette, un petit garçon de neuf ans placé en foyer. Il doit s’y faire une place entre Simon le caïd, Jujube le glouton et Camille la garçonne.
Céline Sciamma signe le scenario de cette adapation d’un roman de Gilles Paris publié en 2002. On y retrouve la subtilité et l’empathie pour ses personnages de la réalisatrice de « Tomboy » et « Bande de filles ».
Le sujet de ce dessin animé n’est pas gai. Il traite de l’abandon, de la maltraitance enfantine. C’est un peu « La tête haute » (l’excellent film de Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve en juge aux affaires familiales, Benoît Magimel en éducateur et Rod Paradot en ado têtu) en stop motion. Car Claude Barras utilise la même technique que « Wallace et Gromit » ou « Coraline » : une animation image par image de petites figurines stylisées en pâte à modeler.
Courgette va se reconstruire – ainsi qu’il est d’usage de le dire aujourd’hui – avec l’aide de ses camarades et de quelques adultes bienveillants (le policier bourru auquel Michel Vuillermoz prête sa voix est particulièrement réussi). Un seul personnage négatif dans cette belle assemblée : la tante de Camille qui fait avancer un scenario qui, sans elle, aurait peut-être tourné en rond. Dommage qu’elle le fasse avec un manichéisme caricatural.
Quel que soit l’âge, on sera ému par l’histoire de Courgette, un petit garçon de neuf ans placé en foyer. Il doit s’y faire une place entre Simon le caïd, Jujube le glouton et Camille la garçonne.
Céline Sciamma signe le scenario de cette adapation d’un roman de Gilles Paris publié en 2002. On y retrouve la subtilité et l’empathie pour ses personnages de la réalisatrice de « Tomboy » et « Bande de filles ».
Le sujet de ce dessin animé n’est pas gai. Il traite de l’abandon, de la maltraitance enfantine. C’est un peu « La tête haute » (l’excellent film de Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve en juge aux affaires familiales, Benoît Magimel en éducateur et Rod Paradot en ado têtu) en stop motion. Car Claude Barras utilise la même technique que « Wallace et Gromit » ou « Coraline » : une animation image par image de petites figurines stylisées en pâte à modeler.
Courgette va se reconstruire – ainsi qu’il est d’usage de le dire aujourd’hui – avec l’aide de ses camarades et de quelques adultes bienveillants (le policier bourru auquel Michel Vuillermoz prête sa voix est particulièrement réussi). Un seul personnage négatif dans cette belle assemblée : la tante de Camille qui fait avancer un scenario qui, sans elle, aurait peut-être tourné en rond. Dommage qu’elle le fasse avec un manichéisme caricatural.
Un film socialement irréprochable qui met en scène, avec la retenue, la distance, la subtilité et le respect nécessaires pour trouver un équilibre parfait. Les personnages voient leurs caractères exploités en profondeur pour devenir des personnages à la fois abstraits et incarnés, le tout parfaitement appuyé par une animation précise et ambitieuse. Un petit film humaniste touchant et humble.
https://m.facebook.com/la7emecritique/
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ManoCornuta
Un sujet sensible traité avec beaucoup de finesse dans ce film d’animation français qui s'avère être effectivement une bonne surprise. Ni révolutionnaire sur le plan technique, ni très surprenant côté scénario, c'est avant tout l'émotion et la pudeur qui prime tout au long du récit, où le réalisateur témoigne d'une belle sensibilité, et d'un sens du silence et du non-dit drôlement efficace. Peut-être un léger manque d'inspiration (la durée est quand même exceptionnellement courte pour un long-métrage en salle), mais une œuvre en tout cas touchante.
Claude Barras, cinéaste suisse, cinéaste valaisan, associé à Céline Sciamma, au scénario, se propulse dans la cour des grands, des tous grands, avec son Ma vie de Courgette. Film d’animation de teneur artisanale, film d’animation aux antipodes des grosses productions, américaines comme françaises, d’une durée excédant à peine la petite heure mais d’une sensibilité tout à fait étonnante, l’essai est concluant, salué à la fois par une critique sous le charme de l’humanisme de cette petite histoire d’orphelin, et par un public conquis.
Visuellement impeccable, quoiqu’un brin léger, narrativement brillant, Ma vie de Courgette se démarque aisément d’un tout-venant qui n’ose jamais affronter frontalement, comme le fait ici Barras, d’autant plus sur ce support-là, les dures réalités de certaines vies brisées dès l’enfance. La tristesse, le remord, la mélancolie, semble nous dire l’homme derrière ce film, peuvent en tous temps et en toutes circonstances, être combattus. La vie suit son cours, parfois chaotique, accablant, blessant, mais toujours, à un moment donné, réjouissant, touchant, amusant. D’une petite bande d’enfants déshérités, écrasé par la vie, Claude Barras nous démontre que l’amitié, le temps et l’affection peut tout guérir. Pour autant, il s’agit ici de ne pas oublier le facteur chance, du moins pour certains.
Juste, sensible, le film se veut une expérience un tantinet anonyme. Oui, quand bien même le message soit noble, les intentions louables, la technique remarquable, Ma vie de Courgette n’en reste pas moins qu’une sorte d’essai, qu’une dissertation somme toute concise sur les hauts et les bas d’une existence, d’une existence d’enfant. SI tout est bon, beau ou encore touchant, il manque à ce film une réelle âme d’œuvre de cinéma. Il ne s’agit là que d’un point de vue, soit, mais il m’est assez rapidement apparu, au visionnage, que les ambitions du metteur en scène était avant tout intimistes, moralement très personnelles. Quoiqu’il en soit, il s’agit ici d’un film qu’il faut découvrir, qu’il faut dompter. Attention toutefois au cafard, au coup de blues qui guette. Oui, Ma vie de Courgette n’est pas un grand moment d’exaltation, de bonheur. 14/20
Visuellement impeccable, quoiqu’un brin léger, narrativement brillant, Ma vie de Courgette se démarque aisément d’un tout-venant qui n’ose jamais affronter frontalement, comme le fait ici Barras, d’autant plus sur ce support-là, les dures réalités de certaines vies brisées dès l’enfance. La tristesse, le remord, la mélancolie, semble nous dire l’homme derrière ce film, peuvent en tous temps et en toutes circonstances, être combattus. La vie suit son cours, parfois chaotique, accablant, blessant, mais toujours, à un moment donné, réjouissant, touchant, amusant. D’une petite bande d’enfants déshérités, écrasé par la vie, Claude Barras nous démontre que l’amitié, le temps et l’affection peut tout guérir. Pour autant, il s’agit ici de ne pas oublier le facteur chance, du moins pour certains.
Juste, sensible, le film se veut une expérience un tantinet anonyme. Oui, quand bien même le message soit noble, les intentions louables, la technique remarquable, Ma vie de Courgette n’en reste pas moins qu’une sorte d’essai, qu’une dissertation somme toute concise sur les hauts et les bas d’une existence, d’une existence d’enfant. SI tout est bon, beau ou encore touchant, il manque à ce film une réelle âme d’œuvre de cinéma. Il ne s’agit là que d’un point de vue, soit, mais il m’est assez rapidement apparu, au visionnage, que les ambitions du metteur en scène était avant tout intimistes, moralement très personnelles. Quoiqu’il en soit, il s’agit ici d’un film qu’il faut découvrir, qu’il faut dompter. Attention toutefois au cafard, au coup de blues qui guette. Oui, Ma vie de Courgette n’est pas un grand moment d’exaltation, de bonheur. 14/20
Icare, âgé de 9 ans et surnommé Courgette par sa mère, est placé dans un foyer après avoir accidentellement tué cette dernière qui le maltraitait. L'histoire raconte son intégration à travers ses interactions avec les autres enfants, le policier qui l'y a emmené et sa rencontre avec Camille qui intègre le foyer peu après.
Ce film d'animation a été une très belle surprise. Il réussit la performance d'aborder des sujets graves et matures d'une manière que j'estime accessible et non dénuée d'une certaine forme de poésie parfois. Le ton est extrêmement positif, la quasi-totalité des personnages se montrant bienveillants, peut-être excessivement, mais cela fait du bien au vu du sujet.
Ce film d'animation a été une très belle surprise. Il réussit la performance d'aborder des sujets graves et matures d'une manière que j'estime accessible et non dénuée d'une certaine forme de poésie parfois. Le ton est extrêmement positif, la quasi-totalité des personnages se montrant bienveillants, peut-être excessivement, mais cela fait du bien au vu du sujet.
Un très joli film d'animation, pas forcément destiné aux enfants trop jeunes car le sujet est dur et les personnages sont souvent tristes (voir le baromètre des enfants où chacun indique son humeur au quotidien). Ceci dit, il est assez courageux d'aborder des thèmes "adultes" dans une telle œuvre et de mettre des mots d'enfants dans leurs bouches, surtout avec un tel talent d'écriture.
sebou36
Beau film d'animation, très juste, sensible, émouvant et même drôle parfois. Les caractères sont très étudiés et le monde de l'enfance est bien retranscrit.
Normal, avec Céline Sciamma comme scénariste ( Tomboy, Bande de Filles...)
Normal, avec Céline Sciamma comme scénariste ( Tomboy, Bande de Filles...)
Bien mais au final tout de même un peu déçu car j'en attendais trop. Au-delà de la prouesse technique et de la poésie de l'ensemble, tout ceci est vraiment trop du déjà-vu et trop convenu.
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