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Guiciné
162 abonnés
1 240 critiques
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3,5
Publiée le 21 novembre 2017
Un beau film, bien pensé et joliment filmé, grâce au scénario plutôt solide et parfaitement interprété. De belles émotions qui ne font que conforter cette réussite.
Sandrine Bonnaire illumine ce très bon film de tout l'éclat de son talent la trame n'est pas très gaie hélas mais il ne faut pas se voiler la face cela peu arriver à n'importe qui n'importe où Tanger ne donne pas envie mais je pense c'est voulu de filmer les bas fond et mauvais quartiers de cette ville qui ne doit pas manquer de charme j'en suis sure
Une fuite en avant d'un personnage solitaire et une décision improbable. Le film est inquiétant et donne une très mauvaise image du Maroc. Mais c'est poignant et intéressant.
De Gaël Morel (2017) - Un film social et sociétal fort , treès bien filmé et documenté voire immersif; Le premier grand intérêt du film est son aspect documentaire brut et immersif décrivant la dureté de la condition ouvrière au Maroc . L'immersion dans l'usine et les à cotés est prenante. Le film mets en parallèle la condition ouvrière difficile en France et au Maroc et le fossé entre les deux. Un film sociétal aussi qui met en évidence l'Islamisme en ambuscade de la misère et la dure condition féminine. Avec Sandrine BONNAIRE qui porte véritablement le film du début à la fin . Notons aussi la bonne interprétation de Mouna FETTOU et Kamal El AMRI. Pour autant à bien des aspects le film est décevant. Sur la crédibilité tout d'abord de la situation.et de l'histoire avec de nombreuses scènes téléphonées. Et sur la dérive du film en mélo qui (pourtant!) va bien se terminer.
Film sans concession ... sans concession à l'esthétisme, sans concession pour le monde du travail, sans concession pour un Maroc que l'on a du mal a imaginé autrement que touristique. Une femme désespérée, esseulée par son orgueil et son intransigeance va tenter sa chance "ailleurs" ... au Maroc en l'occurrence. Elle va finir par apprécier une vie sans grand intérêt, par apprécier les gens qui l'entourent ... Je me demande pourquoi d'ailleurs ... Cela n'est pas plus attrayant que cela de voir la moue boudeuse de Sandrine Bonnaire pendant tout le film.
J'ai été déçue par ce film apathique dont j'avais entendu dire le plus grand bien par des proches. Tous les sujets (et il y en a ! Trop ?) sont effleurés, inaboutis. Sandrine Bonnaire ne favorise guère l'empathie ni l'émotion et quelques trous dans l'histoire empêchent de se l'approprier. Principalement le fait qu'à aucun moment spoiler: on ne croit à sa passion pour la cuisine. Quand elle décide de cuisiner un repas pour sa famille d'adoption à Tanger, on ne ressent rien et la scène, filmée de loin, ne nous permet même pas de voir ce qui a été cuisiné .
Consternant. Psychologie (le personnage principal, ses rapports avec son fils) cousue de clichés sans aucune cohérence, acteurs, à l'exception de SB, unanimement mauvais ou mal dirigés, dialogues tout aussi incrédibles que la situation de départ, bons sentiments caricaturaux, intensité dramatique de soap opéra ("et si je ne peux pas nourrir ma mère et mes 7 frères je vais devoir faire la [peux pas écrire le mot le site le bloque]...", tirade suivie d'un silence de sociétaire et changement de plan)... Bref, rien... Peut-être parce que je vis sur les lieux et que je vois toute l'absurdité du synopsis et des personnages... Misérabilisme jérémiades migration horreur économique politiquement correct et héros improbablement stupides, la recette on dirait du nouveau cinéma français. Longtemps que je n'ai pas vu un bon film venu de mon pays, à part ceux des vieux maîtres encore vivants.
Si le réalisateur ne fait pas toujours dans la dentelle (certains plans rapprochés, répétés, où l'on change de décor) et que le scénario manque parfois de crédibilité ou de profondeur, le récit reste intéressant grâce à Sandrine Bonnaire, parfaite. Celle dont Pialat disait qu'elle était la meilleure actrice française depuis Falconetti, porte le film sur ses épaules et permet même, grâce à son talent, d'entrainer le spectateur vers autre chose, sur un terrain pourtant miné, dans la seconde moitié de "Prendre le large". On peut regretter que Morel ait cédé à la facilité pour la fin de son long métrage, à la fois abrupte et trop attendue.
un beau film sociale reposant sur les épaules de S.Bonnaire, les paysages et décors de Tanger apportent une douceur au propos de solitude et des conditions de travail .le relationnel mère/ fils est bien fait. certaines scènes semble stéréotypés...et puis pourquoi aucun homme ne s'intéresse à S.Bonnaire. mystère ? très rapidement on devine comment cela va finir...une bonne intensité dans m émotion mais qui manque de crédibilité
Bon film, réaliste, montre bien la situation du travail dans les usines un peu partout ailleurs, montre aussi bien la solitude de bcp de personnes que n’ont rien à perdre mais pas assez de courage et de force pour tout changer. L’actrice principal est parfaite dans son rôle.
Dernier film en date du réalisateur G. Morel ce film met en scène une S. Bonnaire, fatiguée et vieillie, qui incarne une ouvrière du textile dont l'usine ferme. C'est la seule qui accepte une relocalisation au Maroc pour un salaire bien moindre. Malgré ses efforts, le choc culturel est important et elle va souffrir. Le film n'est pas à proprement parler touchant mais il l'est parfois. Le réalisateur nous met plutôt face à la dure réalité du monde du travail. A 45 ans, on est déjà vieux dans le monde du travail alors que pour certains un peu moins de la moitié reste encore à faire. Le sujet est néanmoins original car ce n'est pas tous les jours qu'un ouvrier accepte de partir travailler à l'étranger. Beau film social.
Très beau film sur la fuite, la solitude, et la séparation. Sandrine Bonaire au naturelle s'enfonce dans son isolement et sa rupture. Au delà d'une fable sociale sur la fermeture de son usine textile dans le beaujolais, cette événement précipite Monique dans une fuite en avant devant la vacuité de sa vie. Elle part comme son fils l'a quitté et quitté cette isolement, sans émotion apparente ! Sandrine Bonaire incarne avec délicatesse la douleur de cette femme pour qui accepter l'impensable remplira sa vie! Le regard cru sur le monde du travail au Maroc donne aussi une dimension inverse à notre regard: une salariée française entraîné volontairement dans des rapports sociaux et des usages qui lui sont étrangers ! D'ailleurs Monique ne s'en préoccupe guère de cette différence! Elle expérimente à son détriment ce monde qui lui est étranger! Beaucoup de violence et de descente au enfer! La beauté de ce film est dans la simplicité des sentiments leurs beautés et son positivisme ! Belle découverte donc!
Baisse de rythme dans la seconde moitié du film. Des rapports intéressants entre Edith, sa logeuse et son fils et ses collègues de travail. « Prendre le large » décrit l'univers de discrimination et de maltraitance des ouvrières marocaines dans lequel Edith s’immerge avec beaucoup de simplicité. J’ai bien aimé sans être transcendée.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 1 août 2021
Prendre le Large est un drame français typique et alambiqué. Il suit une femme d'âge moyen dans une nouvelle aventure dans un pays étranger le Maroc. Il y a très peu de dialogues et le peu qu'il y a est banal et sans signification réelle. Divers incidents se produisent certains ne sont même jamais suivis d'effets. L'actrice principale Sandrine Bonnaire regarde souvent dans le vide pour se donner un genre. La fin est comme beaucoup d'autres films français confuse, ambiguë, dénuée de sens et sans rapport avec l'histoire du film...
Sandrine Bonnaire, belle et solaire, donne toute sa vérité et sa passion dans ce film flamboyant, sous la lumière de Tanger. Les quelques maladresses de mise en scène sont balayées par la conviction er la sincérité du propos.