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dominique P.
847 abonnés
2 027 critiques
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4,5
Publiée le 29 septembre 2017
Ce film fait vraiment du bien. C'est magique, poétique, rafraîchissant, "fantastique", très beau. L'ambiance est agréable et l'oiseau (la chouette) est magnifique. Voilà un film reposant, très juste et surtout très touchant.
Une fois encore Noémie Lvovsky ne fait pas dans le tout venant du cinéma français pour proposer un récit qui transgresse et renverse les attentes. Une petite fille dont les relations avec son papa (aimant, mais bien absent) se limite à un écran Skype vit avec sa maman. Elle est tout aussi aimante. Mais un peu en dehors des clous et puis franchement ailleurs dans cet autre monde que Noémie Lvovsky porte devant et derrière la caméra avec une attention énorme. L’histoire est joliment écrite entre le conte de Noël et la poésie enfantine que la jeune Luce Rodriguez accompagne merveilleusement de bout en bout avant de se heurter aux passions destructrices de la maladie. Pour se consoler, il lui reste son hibou qui l’accompagne et la conseille. Un drôle d’oiseau, bien sympathique lui aussi. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un film très touchant qui est assez surréaliste mais ne pas oublier que c’est la vie vue avec les yeux d’une enfant qui adore sa mère malgré que cette dernière sombre de plus en plus dans la folie . La petite Luce Rodriguez est épatante dans ce film et la scène où l’on voit cette petite Mathilde qui a bien grandi , ( interprétée par la très touchante Anais Demoustier ), ou la mère et la fille entame la « danse de la vie « , est très touchante . Je lis quelques critiques qui dévalorisent le film mais si vous regardez ce film avec les yeux de cette petite Mathilde , les yeux d’une enfant ,ça change tout . Je recommande vraiment ce film .
"Demain et tous les autres jours", reflète bien l'univers de Noémie Lvovsky... D'emblée on sent l'esprit et la sensibilité de la réalisatrice avec un cinéma différent, humain et à fleur de peau. Sous une fausse apparence de légèreté, cette histoire va nous prendre à la gorge et même si certains moments se veulent drôles et décalés dans le vécu de ce duo mère/fille, tout ce qui va émerger sera le plus souvent cinglant de vérité et de réalisme ! Car ici on ne badine pas avec le thème de la folie, d'autant plus que cette mère également sous les traits de Noémie Lvovsky, s'y enfonce sous les yeux de sa fille aimante, bienveillante malgré le trop plein de souffrance qu'elle accumule ! Luce Rodriguez, cette petite brune aux yeux noirs, magnifique dans la justesse de ce rôle ardu, est justement très bien ciblée à travers les sentiments et les impressions qui lui passent par la tête... De nombreux moments sont extrêmement poignants et beaux, que ce soit ce besoin de poème que Mathilde s'écrira seule pour entendre les mots que sa mère ne peut pas dire, cette main qui serre celle qui devrait au contraire la serrer et la protéger ! Il est juste dommage de voir Noémie Lvovsky s'égarer quelquefois comme dans cette approche de la mort, prétexte avec ce squelette à des instants artificiels presque dérangeants et ambigus qui n'apportent rien... Il y avait pourtant et justement des tas de façons bien plus poétiques de l'aborder dans ce contexte de l'enfance. Maintenant débarrassé de ces maladresses, ce film reste éminemment dur et angoissant mais une des scènes les plus touchantes, les plus parlantes, se révèle bien une danse sous la pluie où mère et fille tentent de s'apprivoiser, de se toucher, de s'aimer ! On reste alors tétanisé et ému face à ces deux corps qui hésitent, qui s'esquivent mais qui s'aiment en dépit de tout pour toujours se retrouver...
un film profond et original, poignant et bouleversant. Un film que je n'oublierai pas tant il touche en chacun de nous notre mémoire d'enfant et notre imaginaire. A voir absolument.
Noémie Lvovsky est une actrice mais aussi une réalisatrice sympathique et souvent attendrissante, mais sans mièvrerie, dans Les sentiments et Camille redouble, notamment. Avec Demain et tous les autres jours, elle s'attaque à un sujet dramatique, la démence, avec ses armes habituelles, la grâce et l'empathie, qui tentent de nuancer un récit plutôt noir de couleurs vives. Le film est à hauteur d'enfant et s'applique à montrer qu'une relation fusionnelle entre une mère et sa fille peut passer outre certaines réalités désastreuses, jusqu'à un certain point en tous cas. C'est bien tenté mais le cocktail drame fantaisie onirisme ne décolle à peu près jamais, hormis dans une conclusion charmante qui apporte un supplément d'émotion. Cette fois-ci, pour parvenir à ses fins, Noémie Lvovsky avait besoin de hisser sa mise en scène à un niveau supérieur et manifestement, elle n'y parvient pas. L'interprétation n'est elle pas en cause : elle est impeccable entre la petite Lucie Rodriguez, Noémie Lvovsky et des seconds rôles de bonne tenue, avec une Anaïs Demoustier comme toujours épatante. Quant à l'oiseau qui parle, il est chouette mais ne peut guère représenter davantage qu'un gimmick agréable et léger.
Ca partait d'un bon sentiment... mais ça n'a pas suffit à faire un bon film. Une critique evidemment élogieuse (Lovski doit avoir ses entrées ) mais un film mou, foutraque, décousu, parfois pompeux et ennuyeux. La petite est chouette mais l'egotrip est a la limite du supportable. Passez votre chemin, rien à voir ici.
On va dire que c'est pas vraiment la ,joie...Un peu nombriliste et confus comme film.....Je ne savais pas où donner du sens, et ça c'est problématique, j'ai essayé le côté onirique, pas ça, le scénario, pas ça, l'esthétisme, pas ça, le réalisme pas ça, peut être la poésie ? pas ça.....Bref je n'ai pas pu m'accrocher à grand chose.....Par contre c'est vrai que la petite fille est adorable et que deux ou trois scènes sont réussies (j'ai aimé la scène du bain, la demande d'enfant), bref si vous vous décidez pour ce film, qui n'est pas forcément mauvais, mais un tantinet hermétique, il vous faudra prendre des pincettes....Matthieu Amalric est absent, on le voit cinq minutes à peine, bon les dialogues sont pas compliqués, à vous de voir.....
Tellement touchante et magique cette relation entre cette petite fille et sa mère à la frontière de la folie. Beaucoup d'émotion pour le film et la musique !
Je n’ai sans doute pas assez de mots pour décrire le choc émotionnel reçu devant ce film, ce travail d’artisane de nos rêves, cet attrape-cœurs. Enfin des mots quand même, beaucoup même. Un premier : merci. Merci à la grande, que dis-je, l’immense Noémie Lvovsky pour nous avoir offert ce collier de perles de fantaisie, de tendresse, de poésie et de maux. La reine Lvovsky sait mieux que personne filmer l’enfance (et tous les autres jours), ses doutes, ses peurs, ses forces, ses rêves… avec toujours ce grain de folie douce qui donne un charme fou à ses réalisations et des étincelles dans nos yeux de grands enfants. Autant dire qu’elle est ici au sommet de son art, tout là-haut sur son trône, toujours sans César mais la couronne bien en place. Je suis souvent restée bouche ouverte et une larme au coin des yeux devant les images qui défilaient, les dialogues d’une finesse absolue, une BO à tomber… et un casting en or massif. Car Queen Noémie est aussi une reine d’actrice qui sait s’entourer d’une cour plus que royale : Mathieu Amalric est là, toujours avec sa douceur d’éberlué (et ça suffit à mon bonheur), la gosse a été castée dans mes pensées, Anaïs Demoustier n’est à l’image « que » 15 minutes mais le plus beau quart d’heure de sa vie d’actrice avec spoiler: une scène de danse inoubliable, à vous faire décoller de vos sièges et danser un slow avec votre voisin d’à côté … Voilà Anaïs, après ça, tu peux arrêter ta carrière et mourir tranquille. Et il y a cette chouette à la voix si reconnaissable du grand, que dis-je, de l’immense Micha Lescot. Mais je ne suis pas objective, je suis amoureuse de Micha Lescot. Et quand j’y pense, peut-être même du film d’ailleurs. Ce n’est pas le plus sexy ni le plus riche que j’ai pu rencontrer, il peut paraître même fragile, si ce n’est parfois bancal, mais il est d’une intelligence et d’une sensibilité qui m’ont profondément touchée. Comme je suis généreuse à mes heures perdues et partageuse à mes heures repues, je vous laisse aller voir mon nouveau compagnon filmique au prix imbattable d’une place de ciné. Mieux, je vous le demande. Sans transition, je vous l’ordonne. Et dès demain. Ou tous les autres jours.
Une pâle copie de E.T. l'Extraterrestre, donc. Mais en écrivant ça, je regarde qui le réalise quand même... ... Hum, Noémie Lvovsky !! lol, comme par hasard la réalisatrice de "Camille Redouble", autre pâle copie de film(s) américain(s). Bref, ce sera sûrement un film sympa, mais du déjà fait (et mieux).