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Daniel C.
152 abonnés
721 critiques
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4,5
Publiée le 3 octobre 2017
C'est précieux de montrer à l'écran, que les enfants protègent toujours leurs parents. Et qu'un parent fragile dispose d'un enfant robuste et attentif. Que la folie gagne un parent et l'enfant s'adapte à cette folie. La psychose de cette mère incarnée par Noémie Lvovsky n'est pas haineuse. L'amour circule entre mère et fille, le père, bien que séparé de la mère, reste présent et opérant. Mathilde, brillamment interprétée par Lucie Rodriguez, est parfaite dans son rôle. Nous pouvons aussi constater que la folie n'est pas contagieuse et qu'une mère déséquilibrée n'est pas à tout coup nocive pour son enfant. Mathilde ne se sent jamais abandonnée par sa mère. Elle a peur pour sa mère, lorsque celle-ci s'absente, elle n'a pas peur pour elle-même. Le soir de Noël sera l'occasion pour Mathilde d'exprimer sa colère et son agressivité, témoignant ainsi de son possible accès à l'ambivalence à l'endroit de sa mère. Le film est aussi empreint de rêve, de poésie, d'imaginaire. Décors, costumes et musique sont aussi au rendez-vous. Quant au volatile de l'histoire, disons qu'il est "chouette"! Un film tout en légèreté, qui traite néanmoins de questions graves.
Comme souvent chez Noémie Lvosky, le charme de Demain et tous les autres jours repose sur des éléments assez peu spectaculaires, mais très efficaces en terme de plaisir cinématographique : une interprétation très émouvante, un scénario solide, une mise en scène robuste, un montage alerte.
Le parti-pris du film (raconter les rapports mère / fille entre une petite fille et sa mère dérangée, à travers les yeux de l'enfant) est a priori casse-gueule. On imagine le pathos rôdant, prêt à s'emparer de l'intrigue. Il est remarquable de constater que Noémie Lvovsky évite toutes les embûches pour au final fournir une copie bien équilibrée.
La grande qualité du film repose sur la prestation ébouriffante de la jeune actrice Luce Rodriguez, dont l'énergie et la rectitude forcent l'admiration.
Le film évolue sur un fil tendu entre deux précipices (celui du ridicule - faire parler une chouette apprivoisée - et celui de la sensiblerie) : en évitant de tomber dans l'un ou l'autre, Noémie Lvovsky confirme ses talents de réalisatrice sensible.
Il serait dommage de le rater, d'autant plus que Mathieu Amalric ne cabotine dans ce film. Pour une fois.
Comme toujours les films de Noémie Lvovsky sont très poétiques. Dans ce très beau film elle nous entraîne dans un univers très onirique ou l’envol de l’oiseau est mis en parallèle avec celui de la petite fille que vit la folie de sa mère de matière très naturelle. A voir une belle surprise
Un très beau film sur la relation compliquée entre une petite fille de 9ans et sa maman . La maman est très très fragile psychologiquement et a beaucoup de mal à assumer mais la relation est d'une tendresse infinie entre les deux c'est bouleversant à voir
Rien à dire tant ce film n'évoque aucun sentiment ! Un relationnel particulier mère fille, attendrissant certes, mais sans intérêt. C'est mon opinion personnelle !
Noémie Lvovsky en mère de famille fantasque nous entraînant avec, dans le rôle de sa fille l'excellente Luce Rodriguez (on en reparlera !), dans des situations improbables et gênantes pour les gens normaux qui n'ont rien d'exceptionnel (référence cinématographique). Dans un style narratif empruntant parfois, mais pas trop, à l'allégorie ou à l'onirisme. L'empathie pour cette relation mère fille fusionnelle est présente. Mais l'émotion manque singulièrement alors que ce n'est ni un film romantique, ni une comédie mais bien un drame. Celui de la maladie mentale qui ronge la vie. Quelques petites notes d'humour, d'autant plus appréciables qu'elles sont simplement suggérées : telle l'inénarrable psychologue scolaire (India Hair) portant un collier cervical. Ne reste pour le spectateur qu'à imaginer les conditions dans lesquelles elles s'est fait très certainement casser la figure par de quelconques parents. Bien fait ! Bien vu...
Luce est excellente dans son rôle, Noémie toujours aussi émouvante. Un film plein d'émotion qui nous emmène au milieu de cette histoire d'amour entre une enfant et sa mère.
Une idée de départ intéressante, un bon casting et un bon début... pour un film qui aurait pu partir vers une fin plus heureuse... Le film s’obscurcit au fur et à mesure de l’évolution de la maladie mentale de la mère... et on ne voit pas trop où on veut nous emmener? Que la maladie a été transmise à la fille et qu’il n’y a aucun espoir? Le côté conte de fée qu’amène la chouette disparaît peu à peu pour être aspiré dans la noirceur dérangeante de la maladie... Pour moi c’est dommage... j’aurais aimé un message plus positif et d’espoir ou peut être traiter la folie de manière plus comique comme au début...
Un titre qui ne paye pas de mine, une affiche un peu chichiteuse, et un générique de début tout en lettres multicolores aux effets désuets et distraits. Et soudain une première séquence, absolument remarquable, avec une psychologue cabossée des cervicales, une petite fille dans la lune, Mathilde, et surtout une mère totalement loufoque, aux petites lunettes cerclées, séquence qui plonge le spectateur dans un vertige de douceur, de drôleries mais aussi de tensions et de colères. Il ne faut surtout pas se fier aux apparences. Si "Demain et tous les autres jours" joue avec des airs presque désinvoltes, Noémie Lvovsky après son merveilleux "Camille Redouble" dresse un portrait touchant et engagé d'une petite fille qui vit avec une maman totalement folle. C'est aussi le récit des institutions scolaires, policières, et même médicales par l'intermédiaire du père de Mathilde, qui fuient leurs responsabilités face à une situation de complet désarroi de cette petite fille dont on s'étonne pendant tout le film que les services de protection de l'enfance ne la prennent pas en charge. Le film est à lui tout seul un poème subtil sur l'enfance, l'amour d'une mère dérangée pour sa fille, qui évite à tout prix les débordements dramatiques et les démonstrations sociologiques. Pendant tout le film, le spectateur se demande où la réalisatrice a puisé son inspiration avec autant de vérité, de spontanéité, faisant craindre très rapidement l'autofiction. Le générique de fin donne d'ailleurs la réponse à la question, ce qui rajoute au bouleversement du film. On regrettera peut-être les scènes oniriques pas très utiles, qui alourdissent la mise en scène au lieu, là où le récit pouvait se satisfaire de cette jolie tonalité sucrée et amère. "Demain et tous les autres jours" demeure toutefois un grand moment de cinéma qui rend hommage à l'amour maternel, pourvu qu'il soit authentique et profond.
film que je voulais voir par curiosité et aussi parce que ça changeait des styles de films pas souvent traité au cinéma. un style très particulier c'est sûr il est à fois poétique, magique, imaginaire et surréaliste, et un petit côté réel quand même sur la relation difficile sensible et touchante mais aimante de la mère et fille. les actrices jouent assez bien surtout la petite fille qui est sublime dans le rôle inversé de la mère dont elle fait preuve de courage et de maturité pour ses 10 ans pour aider sa mère dont elle considéré comme folle. bravo à la petite fille à qui j'en tire mon chapeau. et la petite chouette est très marante en dialoguant avec la petite afin de l'aider au mieux. il se laisse voir une fois.
MA-GNI-FIQUE. Ou comment aimer sa mère par dessus tout. Dans la salle personne ne se levait à la fin. Nous étions nombreux à avoir besoin de quelques minutes encore avant de revenir à la réalité. Pas de blabla possible, voir le film tout simplement.
Noémie Lvolsky montre avec une telle justesse et sans pathos une relation entre une petite fille précocement mûre et une mère très fragile psychologiquement . Ce film est très intime , avec des envolées dans l"imaginaire , rempli de scènes magiques en contrepoint à l'enfoncement de la mère jouée par la réalisatrice très sobrement . Des moments intenses , émouvants , bouleversements , dans prévenir et à l'instar des contes , une fin apaisée. comme la cinéaste qui a beaucoup livré de son intimité .
Film insolite , imprévisible , joué avec finesse et traversé par de pure moments d'émerveillement..
Courez - y , attention film fragile , peut disparaître vite des écrans au profit de films plus commerciaux .
L'idée était bonne et aurait mérité un bon film émouvant, une belle histoire travaillée..Mais, fidèle à elle-même, Noémie Lovski nous pond un film égocentré, où l'actrice se regarde jouer et surjouer, et regarde jouer ses acteurs sans prendre le moindre recul de narrateur, sans penser au spectateur. Du coup, un film mou, qui se traîne, décousu, foutraque, souvent pompeux. On mélange un vrai mélo potentiel avec du ketchup : une chouette par ci, un squelette par là, pour combler l'inanité du scénario. A éviter, comme beaucoup des films ratés de cette actrice, qui promet beaucoup à chaque fois, et nous plante en route...
dès l'ouverture à l'école le ton est donné on découvre cette maman un tantinet hors norme. la petite fille est formidable et donne tout son amour et pardonne toutes les folies de cette mère. j'ai trouvé la scène du déménagement assez extraordinaire. l'amour est quand même présent tout le long du film.