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    Demain et tous les autres jours
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    « Demain et tous les autres jours » de Noémie Lvovsky est d’une douceur, poésie, bienveillance alors qu’il traite de psychiatrie et ses impacts, Avec une justesse, un réalisme certain.
    De beaux dialogues, de bons jeux d’acteurs.
    Bref il fait mouche et émeut sans tomber dans les facilités du touchant basique.
    Quelques interrogations sur l'intérêt de certaines scènes mais qui n'entachent en rien le résultats final.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Il est des films dans lesquels il est difficile d’entrer… puis d’en ressortir quoi que ce soit. Demain et tous les autres jours est un film vain qui n’intéressera, au mieux, que quelques têtes blondes. Dans la scène d’introduction, Noémie Lvovsky (dans l’unique registre d’interprétation que nous lui connaissons) s’interroge sur la syntaxe d’une question qu’elle vient de poser à son interlocutrice. Au-delà de cette première séquence déjà maladroite, nous aurions davantage préféré voir la réalisatrice s’appesantir sur la grammaire cinématographique ! A la bassement descriptive voix-off qui hante le début du film, succède un autre procédé exaspérant, celui d’un animal domestique qui parle… L’heureux élu est ici un hibou détenteur de la vérité et fidèle dicteur des actions que la jeune héroïne s’empressera de réaliser. En tête d’affiche, Mathieu Amalric et Anaïs Demoustier devront se contenter d’une brève apparition en fin de métrage. Le premier nommé se voit gratifié de la désormais traditionnelle (et toujours aussi laide) scène via Skype. Mal « écrite », la fable onirique voulue vire très rapidement au non-sens dont le seul foisonnement est celui de scènes inutiles. Comme le chante William Sheller, « Maman est folle, on n'y peut rien » mais chez Noémie Lvovsky rien ne nous console…
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Mathilde (Luce Rodriguez) a neuf ans et vit seule avec sa mère (Noémie Lvovsky) qui déraille gentiment et que son mari (Mathie Amalric) a quittée. C'est Mathilde qui répond aux questions de la psychologue scolaire (India Hair) qui a demandé à les voir toutes les deux. C'est elle qui prépare le dîner lorsque sa mère se perd dans les rues de Paris. C'est elle qui appelle son père à la rescousse lorsque sa mère décide, contre toute logique, de vider leur appartement pour aller s'installer ailleurs.

    Le dernier film de Noémie Lvovsky se résume aisément. C'est l'histoire d'une fille qui, renversant la logique du lien parental, veille sur sa mère. Ce pourrait être une tragédie lugubre façon Cris et chuchotements. C'est un conte gai comme Noémie Lvovsky, la réalisatrice de "Camille redouble", sait les trousser. Elle y glisse même une dose de fantastique en introduisant une chouette qui parle à Mathilde.

    Aussi charmant soit-il, "Demain et tous les autres jours" fait du surplace. Au bout de quelques minutes, ses enjeux sont posés : on est attendri par cette enfant si mature et sa mère foldingue... et puis c'est tout. Noémie Lvovsky réussit un post-scriptum lumineux en y conviant Ariane Demoustier. Mais cet épilogue enthousiasmant ne suffit pas à sauver le film.
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    film très touchant, poétique et humain, original et vrai, sur la folie et sur l'amour d'une fille pour sa mère malgré tout.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Après l'excellent "Camille redouble" -où Noémie Lvovsky remontait le temps pour chérir une dernière fois sa mère disparue-, j'étais impatiente de découvrir la nouvelle pépite d'une réalisatrice/actrice si brillante. Et je dois dire que je n'ai pas été déçue !

    Les premières images -réunion mère-élève-directrice- vont immédiatement nous alerter sur l'état mental de la mère et donner le ton du film, grave et tendre à la fois. Grave de par une relation décalée entre une mère malade et sa fille, mais tendre par le regard protecteur de cette dernière et la voix d'une chouette réconfortante.

    Tourné dans un vieil appartement à la décoration hors du temps, accompagné d'une musique qui sent bon les carambars d'antan et l'innocence de l'enfance, j'ai été touchée par ce film personnel et notamment par la scène finale d'une grande humanité.

    Ce qui frappe dans ce film, comme dans les précédents, c'est le rapport qu'entretient la réalisatrice avec le temps qui passe, les regrets qui en découlent ; comme s'il y avait là, une sensation d'inachevé.

    Je ne sais pas si le fait "de faire de ses fantômes, des films" fait du bien à Noémie Lvovsky, pour ma part, c'est toujours un enchantement de plonger dans son univers poétique, un brin fantaisiste, baigné de nostalgie.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Bon… Peut-être que ceux qui sont habitués à me lire verront dans ces deux molles étoiles un nouveau témoignage de mon indifférence / exaspération / mépris à l’égard du cinéma français… Pourtant non. Cette fois-ci, ce sont deux étoiles de tristesse. Vraiment… Tristesse, pourquoi ? Bah parce que ça me blase que, pour une fois que je tombe sur un film français qui n’est ni hautain, conformiste, moraliste et hideux formellement, malgré tout ça ne passe pas… Et franchement ça me blase parce qu’il ne s’en fallait vraiment de pas grand-chose pour que ça passe me concernant. Il aurait juste fallu qu’il y ait… du contenu. Bah ouais, parce que sinon tout le reste ça va, franchement ! Déjà, l’histoire de base, moi, je la trouve malicieuse. Une relation d’amour entre une mère folle et sa fille, je trouve ça assez original, et la traiter du point de vue un peu rêveur de la gamine, je considère personnellement que ça dédramatise totalement ce postulat de départ qui aurait pu facilement virer dans le pathos bien lourd. Pour le coup, l’apport de cette chouette qui parle va dans le bon sens et enrichit clairement la démarche. C’est qu’en plus, rien de tout cela ne m’est paru prétentieux ou méprisant. Encore une fois, je ne peux que louer la posture de Noémie Lvovsky dans ses créations : ça se veux toujours simple, sincère, touchant… Il n’y a pas cette condescendance habituelle des films français qui veulent enrober leur souffrance dans un standing de haut-bourgeois. D’ailleurs, ça se ressent dans la forme. Sans être vraiment inventives, la composition des cadres, la photographie ou bien encore le son, sont très propres. C’est sobre et efficace. Et puis enfin, je ne pourrais pas non plus passer sous silence le très bon casting du film. Parmi les belles prestations, il y a déjà celle de Noémie Lvovsky ; celle de Mathieu Amalric aussi (et il y avait bien longtemps que Mathieu Amalric ne m’avait pas plu dans un film, donc merci !); mais surtout, il y a cette interprétation solaire de la petite Luce Rodriguez. Cette gamine rayonne comme jamais. Elle pétille et elle est juste dans son jeu à chaque fois. Ralalah ! Rien que pour elle, j’étais d’ailleurs prêt à m’enflammer pour ce film… Seulement voilà – comme je le disais plus haut – ces seuls éléments ne suffisent pas pour moi à faire un film plaisant. Et là, pour le coup, c’est donc l’enlisement qui a ruiné les efforts de ce film sur le long terme. Clairement… Ce film, il ne bouge pas. Il ressasse sans cesse les mêmes situations sans réelle progression, laissant au passage de côté tous les éléments qui pouvaient donner sa pate à cette intrigue. La chouette parlante est par exemple très peu exploitée en fin de compte : elle arrive assez tard ; interagit finalement très peu avec l’intrigue ; et s’efface très vite se transformant rapidement en un simple élément décoratif. D’ailleurs, je m’étonne qu’au final, cette dimension liée à l’imaginaire de la jeune Mathilde soit à ce point marginalisé. ( spoiler: Pourquoi le passage lié au squelette Oscar ne bénéficie-t-il pas d’un traitement similaire à celui de la chouette ? Pourquoi un regard extérieur cette fois-ci alors qu’avec la chouette on nous faisait vivre le dialogue intérieur de la petite ? Mystère…
    ) Au final, quand on arrive au bout de l’heure et demie de film, on se rend quand même compte qu’il n’y a eu finalement pas grand-chose de raconté là-dedans : pas beaucoup de phases différenciées ; pas beaucoup d’étapes dans l’évolution de la relation mère-fille ; juste une intro et une conclusion à bien y regarder… Et c’est là pour moi que ce film est triste. Parce qu’on pourrait se poser la question du « pourquoi ce choix ? » Or moi je pense que la réponse est assez désolante d’une certaine manière. Je ne pense pas que Noémie Lvovsky ait vraiment fait eu le choix. J’ai plutôt l’impression qu’elle a subi ses propres limites. Parce que oui, ce n’est pas dans la culture du cinéma français que de gérer des univers fantasmagoriques. Ce n’est pas non plus dans la culture du cinéma français que de penser un univers ou une histoire en termes de densité. Du coup, bah quand on est une réalisatrice française et qu’on s’attaque à ce genre de démarche, eh bah on n’est pas très à l’aise avec. Pour moi ce n’est pas un hasard si au final la chouette se révèle plus être un détail de l’intrigue plutôt qu’un élément central. Si c’est ainsi fait, c’est tout simplement parce que Noémie Lvovsky ne savait pas comment développer ça tout en restant fidèle à son propos et son atmosphère ! Très rapidement, elle est retournée vers ce qu’elle savait faire ; vers ce qui lui était familier… Elle est retournée vers ce qui fait que le cinéma français est si… français. Et c’est dommage donc. Parce qu’au final, quand je regarde la bande-annonce du film, je trouve que c’est un meilleur film que le long-métrage en lui-même. Après tout, tout est déjà là, ne manque que le final. Donc oui, je suis triste. Parce que dans une autre culture cinématographique, elle aurait certainement pu s’épanouir autrement cette chère Noémie Lvovsky… Après, quand je dis ça, je ne fais qu'exprimer mon point de vue. Il a aussi ses limites. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Noémie Lvovski doit tirer l'inspiration de ses histoires à l'aune de sa propre vie. Le sujet étant posé, le résultat est plutôt réussi, même si le dérapage n'est jamais loin. Luce Rodrig qui interprète l'héroïne y est pour beaucoup. Sa mère (la réalisatrice) est plus pénible et traverse le film en creux. Sauvé par le travail de mise en scène et un final qui touche enfin.

    Une belle déclaration d'amour.
    nadège P.
    nadège P.

    135 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    C'est un joli petit film sur une maman et sa fille qui s'adorent mais la maman est quelque peu dérangée et la petite fille essaye de l'aider.
    C'est un beau film délicat et sensible avec en prime une jolie chouette.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2017
    Demain et les autres jours est un conte poétique mâtiné de surréalisme qui s'insère au mieux dans l'univers familial, celui bancal d'une gamine survivant entre un père absent et une mère dont la raison vacille. C'est justement la rencontre entre un drame parental et l'intrusion du merveilleux qui rend ce film réussi. Noémie Lvovsky, au jeu parfois outrancieux dans le registre de la folie, finit parfois par émouvoir. Si le scénario manque parfois de rebondissements et d'une certaine ampleur, la qualité de la mise en scène (beauté des plans de la nature, cadrage optimum, montage personnel) rend ce film souvent émouvant. Mathieu Amalric, souvent au bord du cabotinage, a une interprétation assez emplie de pudeur. Lui, comme la chouette volubile, est une mère de substitution. Il règne un climat assez étrange dans ce film puisque la fillette semble dans son monde et la maîtresse d'école parait surjouer ou jouer faux, peut être volontairement. Nous sommes dans l'univers mental troublé d'une gamine ; l'oiseau est peut être sa conscience. La conclusion est assez énigmatique et judicieuse. Noémie Lvosky dont, selon moi, a réalisé ses meilleurs films à l'orée de sa carrière (voir son chef d'oeuvre : La vie ne me fait pas peur), est une cinéaste bien trop rare qui donne de la poésie à son dernier et bon film. Grâce et élégance de ce long métrage qui évoque les grands films du cinéma de l'enfance, obsession de la cinéaste. Même si on aurait aimé plus de matière dans le scénario.
    Caine78
    Caine78

    6 846 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    C'est vrai qu'il avait pourtant de quoi charmer et susciter la curiosité, ce « Demain et tous les autres jours ». Une relation mère-fille pour le moins atypique, cette volonté de traiter la question de la folie douce par un mélange de fantastique, comédie et drame me séduisant toute la première partie. Cette enfant s'imaginant que son oiseau lui parle pour échapper à sa solitude, cette mère à la fois tendre et « légèrement » irresponsable, cet univers doux-amer bien retranscrit par une Noémie Lvovsky au regard sensible et décalé sur un sujet qui aurait facilement pu virer au mélo. Seulement, une fois toutes les bases, toutes les pistes lancées, j'ai eu l'impression que le film était terminé au bout de quarante minutes. Certes, l'évolution de la situation maternelle amène le récit vers une mélancolie assez touchante, quelques situations sont éloquentes (notamment lors du « déménagement », mais j'avais l'impression que presque tout avait été dit, sans qu'on ne cherche à aller plus loin que ce qui avait été posé initialement, l'ennui venant alors pointer le bout de son nez. Dommage, car certains aspects (notamment la relation au père ou encore le dénouement) auraient gagnés à être plus exploités, mieux expliqués. Encore un titre qui n'aura pas su quoi faire de ses bonnes dispositions : frustrant.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Un film intimiste avec une histoire touchante et des acteurs parfaits mais malgré ce mélange je n'ai pas été touchée plus que ça. Je suis restée simple spectateur.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    139 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Demain et tous les autres jours.

    Quel magnifique film. Tendre, poétique, douloureux et libre.
    Un film tout en douceur , finesse et délicatesse.
    Sur l'enfance face à la folie douce de ces adultes qui dans un autre monde pourraient être des poètes précieux , des anges magnifiques mais qui, ici bas, se noient dans notre réalité et en deviennent insupportables.
    Ce film est tour à tour : tendre, fantasque, intrigant, émouvant, oppressant , respectueux de chacun, et au final intensément bouleversant et libérateur .
    Ce film est un petit ovni, On sent que Noémie lvovsky y a mis beaucoup d'intelligence et de cœur. Et les acteurs sont tous magnifiques, mais où trouvent-ils des enfants qui jouent si intensément !!!
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Le film ne manque pas d’onirisme (...) et réserve quelques beaux moments. Malheureusement, un scénario trop décousu n’aide pas le spectateur à se plonger dans ce drôle de conte.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Difficile de classer ce film dans un genre. On pense aller voir une comédie et finalement l'histoire est vraiment triste. Parfois un peu de poésie en raison des dialogues entre l'oiseau et la petite fille. Certaines scènes sont longues et n'apportent rien spoiler: (l'enterrement du squelette)
    Noémie Lvosky est poignante dans cette femme qui sombre dans la folie et laisse sa fillette livrée à elle même. spoiler: La fin nous laisse penser que le fille pourrait avoir la même maladie mentale que sa mère
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 octobre 2017
    je pensais vraiment voir un film plus lumineux et j'ai été assez déçu. J'aime beaucoup Noémie Lvosky et j'y suis allé essentiellement parce que c'était elle mais après un début intéressant j'ai trouvé le film assez décevant ne comprenant trop bien où l'on voulait aller. La chouette était une bonne idée mais le film devient trop noir à mon goût. Tout ça manque de légèreté et surtout d'humour.
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