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Dès la première scène on sent que quelque chose ne va pas. Une mère et sa fille rencontrent la directrice de l'école et le professeur se plaint que Mathilde n'a pas d'amis mais c'est l'attitude de la mère qui intrigue le spectateur elle s'inquiète de ses erreurs de syntaxe pire à la fin de la réunion elle ne se souviendra pas pourquoi elle est venue. Souffrant d'un trouble mental qui rappelle la maladie d'Alzeihmer la mère semble de plus en plus irrationnelle et achete un hibou comme animal de compagnie ce qui n'est pas courant d'ailleurs. Le «déménagement» et le train qu'elle prend pour aller nulle part nous font penser que petit à petit la mère et la fille inversent les rôles. La chouette peut parler mais c'est peut-être la petite fille, livrée à elle-même qui parle avec elle-même. Mathilde est une fille mûre intelligente (c'est ce que dit l'enseignant) et elle doit faire face aux troubles mentaux de sa mère et à l'absence de papa car il a déserté la maison pendant un certain temps. Comme il est complètement sain d'esprit et semble avoir un travail stable (il parle de ses patients) on peut se demander pourquoi il lui a fallu autant de temps pour comprendre pourquoi il a dû prendre soin de sa fille. La réalisatrice (qui joue aussi le rôle ingrat de la mère) filme la chouette avec virtuosité, elle nous fait vraiment sentir comment cette animal devient de plus en plus important pour la fille solitaire, l'oiseau vous regarde fixement et il semble être partout dans la pièce sans un seul effet spécial. Cela peut vous rappeler Kes de Kenneth Loach (un garçon maltraité par sa famille dont l'ami est un faucon) mais c'est plus onirique plus proche d'une fable que d'un drame social. Le hibou est un oiseau de nuit qui vit dans la forêt où se déroulent les contes de fées. Un oiseau que vous ne voyez pas à la lumière du jour. C'est l'animal idéal pour quelqu'un qui a quelque chose à cacher car quand son travail est terminé il s'envolera...
Un film très touchant qui est assez surréaliste mais ne pas oublier que c’est la vie vue avec les yeux d’une enfant qui adore sa mère malgré que cette dernière sombre de plus en plus dans la folie .
La petite Luce Rodriguez est épatante dans ce film et la scène où l’on voit cette petite Mathilde qui a bien grandi , ( interprétée par la très touchante Anais Demoustier ), ou la mère et la fille entame la « danse de la vie « , est très touchante .
Je lis quelques critiques qui dévalorisent le film mais si vous regardez ce film avec les yeux de cette petite Mathilde , les yeux d’une enfant ,ça change tout .
Je recommande vraiment ce film .
La petite Luce Rodriguez est épatante dans ce film et la scène où l’on voit cette petite Mathilde qui a bien grandi , ( interprétée par la très touchante Anais Demoustier ), ou la mère et la fille entame la « danse de la vie « , est très touchante .
Je lis quelques critiques qui dévalorisent le film mais si vous regardez ce film avec les yeux de cette petite Mathilde , les yeux d’une enfant ,ça change tout .
Je recommande vraiment ce film .
Rien à dire tant ce film n'évoque aucun sentiment ! Un relationnel particulier mère fille, attendrissant certes, mais sans intérêt. C'est mon opinion personnelle !
Sensible et merveilleux malgré la folie et sa douleur terrible pour soi et autrui.
Un film magnifique !
Un film magnifique !
Ce n'est pas un grand film, mais comment ne pas être ému par cette enfant pleine de vie et de force bien qu'abandonnée ? L'univers de ce film très personnel sort des sentiers battus - c'est principalement ce que je demande à un film.
Luce est excellente dans son rôle, Noémie toujours aussi émouvante. Un film plein d'émotion qui nous emmène au milieu de cette histoire d'amour entre une enfant et sa mère.
Film lourdingue avec quelques moments de grâce mais aussi tant d'autres de délayage, de clins d'oeil forcés-infligés ...et que je te brode sur le tableau de Millais, "Ophelia" ! ...et le mythe de la chouette, c'est chouette ; la schizophrénie de la petite qui s'en fait une conscience ; etc, etc.
Ce qu'il y a de bien avec le CNC et le système d'avances sur recettes, tout ça, c'est que la boboterie parisienne qui rapte une bonne part (la plus mauvaise) de la création française a tout loisir de mettre en images ses névroses et sa poésie recrachée. Attention, j'ai quand même mis deux étoiles ! ...ce film n'est pas le pire, il y a une petite recherche dans le collage de toutes les citations mais dieu que la bourgeoisie a - au mieux - une culture d'imitation ! ...les acteurs sont très bons, la petite joue excellement, lutin de fraîcheur qui nous soutient dans ce parcours obligé et invraisemblable. Et puis toujours ce milieu XVIe, XVIIe, Ve chics, les vastes appartements parisiens, les beaux parcs, le luxueux pavillon des fous... enfin, la réalisatrice a fait un bel hommage à sa mère - avec l'argent des contribuables qui compatissent et peuvent même un peu s'émouvoir - c'est bien, ce film filial !
Ce qu'il y a de bien avec le CNC et le système d'avances sur recettes, tout ça, c'est que la boboterie parisienne qui rapte une bonne part (la plus mauvaise) de la création française a tout loisir de mettre en images ses névroses et sa poésie recrachée. Attention, j'ai quand même mis deux étoiles ! ...ce film n'est pas le pire, il y a une petite recherche dans le collage de toutes les citations mais dieu que la bourgeoisie a - au mieux - une culture d'imitation ! ...les acteurs sont très bons, la petite joue excellement, lutin de fraîcheur qui nous soutient dans ce parcours obligé et invraisemblable. Et puis toujours ce milieu XVIe, XVIIe, Ve chics, les vastes appartements parisiens, les beaux parcs, le luxueux pavillon des fous... enfin, la réalisatrice a fait un bel hommage à sa mère - avec l'argent des contribuables qui compatissent et peuvent même un peu s'émouvoir - c'est bien, ce film filial !
Un beau petit film touchant, un peu bancal et titubant, mais émotionnellement intéressant...et puis la directrice/actrice fait tellement de films très personnels que l'on ne peut qu'avoir envie de voir celui là aussi.
Une histoire unique, entre une mère et sa fille unique.
Entre passion, magie, émotions, fantastique, on vit un conte de fées, si l'on peut dire, et ce, malgré le contexte tragique.
La scène, dans la forêt, plus particulièrement, quand Gwendoline, l'arrière, arrière, arrière grand-mère cherche, les nuits de pleine lune, sa fille unique adorée,toute de blanc vêtue, qui est "endormie"dans l'eau...
C'est d'une transcendance inouïe.
La musique, la folie, la passion, l'histoire, TOUT.
Ce n'est pas un grand film, non.
Mais un film IMMENSE !
Entre passion, magie, émotions, fantastique, on vit un conte de fées, si l'on peut dire, et ce, malgré le contexte tragique.
La scène, dans la forêt, plus particulièrement, quand Gwendoline, l'arrière, arrière, arrière grand-mère cherche, les nuits de pleine lune, sa fille unique adorée,toute de blanc vêtue, qui est "endormie"dans l'eau...
C'est d'une transcendance inouïe.
La musique, la folie, la passion, l'histoire, TOUT.
Ce n'est pas un grand film, non.
Mais un film IMMENSE !
Une torture absolue. "Demain et tous les autres jours" c'est le cas d'école de ce qu'il ne faut surtout pas reproduire. Le scénariste a confondu "exception culturelle" avec "création d'une bouse singulière"
C'est la quintessence du film franco-français dans toute sa splendeur. Une daube qui se veut lyrique et surréaliste, mais qui fait passer le sketch des Inconnus en noir et blanc pour une oeuvre à prendre au 1er degré.
Prétention et intellichiance maximale au programme. Passez votre chemin et matez-vous un bon vieux classique remarquable et abouti. C'est pas ce qui manque dans notre patrimoine cinématographique. Tout mais pas cet affront au 7e art qu'affectionne la FEMIS et le CNC.
C'est la quintessence du film franco-français dans toute sa splendeur. Une daube qui se veut lyrique et surréaliste, mais qui fait passer le sketch des Inconnus en noir et blanc pour une oeuvre à prendre au 1er degré.
Prétention et intellichiance maximale au programme. Passez votre chemin et matez-vous un bon vieux classique remarquable et abouti. C'est pas ce qui manque dans notre patrimoine cinématographique. Tout mais pas cet affront au 7e art qu'affectionne la FEMIS et le CNC.
je pensais vraiment voir un film plus lumineux et j'ai été assez déçu. J'aime beaucoup Noémie Lvosky et j'y suis allé essentiellement parce que c'était elle mais après un début intéressant j'ai trouvé le film assez décevant ne comprenant trop bien où l'on voulait aller. La chouette était une bonne idée mais le film devient trop noir à mon goût. Tout ça manque de légèreté et surtout d'humour.
Ce film fait parti de ces films bijou, délicat, doux, poétique . Il est sublime, tous les acteurs jouent à la perfection, la chouette est une idée géniale, métaphore de la conscience de la petite fille, conscience que la mère ne possède plus... merci Noémie pour votre film, merci de ne pas avoir lâché ce projet, un des plus beau film qu il m ait été donné de voir
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