Avis sur Morgane

Un film qui semble passer à côté de son sujet. En dehors de son excellent casting, il n’y a vraiment pas grand chose à en retirer. Le scénario est bancal, accumule les invraisemblances, c’est monté n’importe comment, le frisson est bien fade et la tension est surfaite. De plus il y a eu tellement de film (et bien meilleurs) sur le sujet qu’il supporte très mal la comparaison avec ces derniers. On arrive presque au frontière du navet, un film qui ne mérite pas vraiment de s’y attarder et que je devrais faciment oublier

Il manque un ingrédient indéfinissable à ce film. Ni vraiment Ex Machina, ni vraiment Lucy, Morgane ennuie un peu et ne trouve pas sa place. Le rythme est inégal et les personnages ne suscitent ni l'intérêt ni l'attachement. C'est pauvre. Même le final est prévisible.

Alors a quoi bon?

" Certaines expériences vont trop loin " annonce l'affiche. J'aimerais ajouter que celle-ci n'était pas vraiment utile...

Morgane aura pour apogée cette interrogatoire tendue entre la jeune fille hybride et le psychiatre devant jugé de son aptitude à vivre en communauté et à ressentir de réelle émotion. Malheureusement, les trente premières minutes sont très longues, le film ne se met pas correctement en place et la fin était prévisible. Morgane n'est pas si exceptionnelle au niveau de ses capacités et intelligences, un film pour rien .

L'une des grandes qualités du cinéma de science-fiction est d'avoir toujours été une sorte de miroir déformant et annonciateur d'un futur où les avancées technologiques et scientifiques actuelles se confondent avec les pires erreurs humaines. Lorsque l'on se penche sur le cinéma d'anticipation depuis sa création, l'avenir n'a, selon lui, rien de rose. "Morgane" de Luke Scott (qui n'est rien moins que le fils de Ridley Scott) se penche sur un sujet qui commence à faire bouillir cette catégorie du 7ème art depuis quelques années déjà : la création d'organisme intelligent et viable par l'être humain qui se prend pour Dieu le père en donnant la vie par manipulation génétique. Cependant, à l'inverse de "Splice" ou même du film de Spielberg, "A.I" ; "Morgane" est tout sauf une réflexion sur pellicule concernant l'intelligence artificielle. On ne cerne jamais vraiment la position du metteur en scène sur la question (même si ce n'est pas une surprise de dire qu'il y aura du sang...) et le personnage de Morgane ressemble plus à un animal de compagnie touché par la rage qu'à un véritable être doué d'intelligence et de sentiments. La faute aussi à des personnages creux et aux intentions douteuses qui se révèlent vite assez antipathiques de par leurs prises d'initiatives floues et parfois même carrément à côté de la plaque... Et dans un huit-clos, inutile de dire que tout cela est propice à plomber un film et tout ses fils dramatiques mis en place. Qu'est ce qui sauve alors un tant soit peu cette série B écrasée par ses aînés qui ont su donner corps à leur sujet? Pas grand-chose à vrai dire si ce n'est quelques belles scènes de baston et une ambiance mystérieuse qui servent un sujet profondément intéressant mais totalement délaissé par un réalisateur bien décidé à faire de l'entertainement.

Un film prétentieux pour rien

Alors qu’il s’occupe de la post-production de Prometheus 2 (désormais connu sous le titre d’Alien : Covenant) et de la mise en chantier de Blade Runner 2 avec Denis Villeneuve, Ridley Scott a su trouver le temps pour lancer son deuxième fils Luke sur le devant de la scène. Et contrairement à son frère Jake (Welcome to the Rileys), il faut bien avouer que le rejeton se montre assez ambitieux en s’attaquant tout bonnement à un thriller de science-fiction. Reste à savoir si le talent de metteur en scène propre à Ridley Scott se transmet au fil des générations. Et après avoir vu Morgane, une réponse négative vous paraîtra somme toute évidente.

Indigne dun film de ridley scott sans panache sans saveur une vulgaire copy dexmachina sans ame je comprends pas ridley scott na jamais fait quelque chose daussi nul auparavant

Trop long à démarrer , même si l'on assiste à un petit rebondissement à la fin , ça ne suffit pas à en faire un film captivant , ne vous attendez pas à une avalanche d'effets spéciaux , y'en a pas et finalement tant mieux , déçu , 2/5

Film qui débute bien et qui nous donne du suspens et une intrigue... mais alors plus le film avance plus il est prévisible... quel manque de rythme et quelle fin bâclée !! La bande annonce était géante ! Mais alors quel vide une fois dans la salle ! Déçue.

Les films de science-fiction, avec créatures à étudier afin d'observer et maîtriser ses pouvoirs, c'est mon truc tout en reconnaissant que la source commence à être sérieusement tarie et prompte à pas mal de titres sans intérêt. Ici, l'ambiance huit-clos est assez bien rendue, tout comme celui de la petite communauté devant cohabiter parfois difficilement, d'autant que le fiston de Ridley Scott s'est entouré d'un casting assez fourni (Kate Mara, Toby Jones, Rose Leslie ou la troublante Anya Taylor-Joy), dont certain(e)s sont toutefois réduits à de la quasi-figuration (Paul Giamatti, Michelle Yeoh et surtout Jennifer Jason Leigh!) et cherche longtemps à poser un climat loin de toute violence gratuite. Malheureusement, si « Morgane » se laisse regarder sans trop d'ennui jusqu'au bout, hormis les qualités évoquées précédemment, rien de vraiment original ni inventif dans cette série B qui, tout en gardant une petite sensibilité, finit par virer au produit standard, certes honnêtement mené, mais plutôt anecdotique, à l'image d'un « twist » honnête mais loin d'être renversant... Passable.

Rien de bien nouveau, mais le film peut se laisser voir sans s'ennuyer et la prise de son est très bien faite. Pour les amateurs !

Le film prend énormément de temps pour commencer et pour captiver, ça parle beaucoup mais beaucoup trop. Heureusement les 30 dernières minutes du film sont biens avec des scènes de combats magnifiques.

On a souvent lu ou entendu dans la presse que « Morgane » était une sorte de série B. Nous sommes en partie d’accord avec cette impression mais, si on s’attendait à une petite catastrophe nous sommes bien loin de celle annoncée par les oiseaux de mauvaise augure : le film de Luke Scott est passé de film attendu à film incongru en l’espace de quelques semaines. Quelles en sont les raisons ? Ecran et toile tente de trouver quelques réponses :

« Morgane » est un film prévisible. Catalogué sous la référence « science fiction », le long métrage du fils de Ridley (Scott) ne dégouline pas d’éléments du genre, loin de là. Si on fait abstraction de la création de Morgane et de ses capacités hors norme, on évolue plutôt dans un thriller tantôt haletant, tantôt lent. En effet, le point de vue principal du le film s’axe sur la psychologie des personnages, des relations qui existent entre eux ou ceux entretenus avec Morgane.

Le fantasme d’une entité créée par l’homme est déjà très présente dans le cinéma actuel. Le mythe de Frankenstein inspire encore beaucoup de scénaristes mais comme bien souvent, la créature finit par se retourner contre son créateur. Ici encore, Morgane, dont l’enfermement exacerbe une colère latente, crée de sérieux dommages auprès de l’équipe qui l’a éduquée et vue grandir.

La pseudo intrigue nous est révélée tout au long de cette heure trente au point de gâcher un effet de surprise que seuls les moins perspicaces n’auront pas vu venir. En effet, si le personnage central semble être Morgane, on s’interroge sur celui de Lee Weathers, interprétée par Kate Mara (de la série « House of cards »). spoiler: Ses réponses formatées, son sang froid en toute circonstance, sa progression sans pathos au sein d’un univers bouleversé par un tragique accident, ne peuvent que nous interpeller sur la nature de son travail, de ses intentions et de sa personne
. Très douée en la matière, Kate Mara assure et convainc. Visage fermé, attitude maîtrisée, avis aiguisé, armée ou sans défense, l’héroïne offre une prestance évidente qui n’existerait pas sans le sérieux travail de son interprète.

Et elle n’est pas la seule à exceller dans le film. Paul Giamatti (que l’on adore) n’y tient qu’un petit rôle mais nous livre une grande prestation. Les autres membres du casting ne sont pas en reste puisqu’ils défendent tous leur personnage avec talent : Boyd Holbrook (que l’on encensé pour son rôle dans « The Free World ») est impeccable et montre que cet acteur a pas mal de choses à nous prouver ; Toby Jones est un Docteur Ziegler touchant ; Rose Leslie une aide empathique, Chris Sullivan et Jennifer Jason Leigh (Daisy dans « Les huit salopards » de Tarantino) un couple de médecins amicaux. L’équipe est sympathique et le doublage correct : de ce côté-là, il n’y a pas grand-chose à redire.

Enfin, en tête de proue, Anya Taylor-Joy est la fameuse Morgane. Abonnée aux rôles étranges, la comédienne sait créer la peur par un seul de ses regards. Celle qui campait une jeune sorcière présumée dans « The witch » incarne ici une petite fille de 5 ans dans un corps d’adulte, à mi-chemin entre un humain et un « robot ». Animée de sentiments, elle est considérée comme une humaine par ses créateurs et comme une chose pour l’entreprise qui finance les recherches. Peu importe le regard qu’on lui porte, la seule chose que l’on retient c’est la maîtrise impeccable qu’à Taylor-Joy pour son personnage.

Produit par papa, dernier film de Luke Scott est à voir dans le cadre des BNP Paribas Fortis car objectivement, ce n’est pas un grand film mais à 4,25€, on ne regrette pas le déplacement. Peu original mais pas mal réalisé, « Morgane », n’est pas un immanquable : divertissant sans être innovant, le long-métrage n’a pas non plus que des défauts. Nous vous conseillons plutôt d’attendre Morgane vienne chez vous lors d’une télé pour vous faire votre petite idée sans passer par la case « ciné ».

« Morgane n'est pas une fille, c'est une chose ! » Mèlange de genres dans un scènario qu'aurait pu signer Alex Garland, voire carrèment James Cameron! C'est le premier long de Luke Scott (fils de Ridley) derrière la camèra! Ça commence doucement avant de trouver son rythme de croisière dans un dèchainement de violence et d'action! Kate Mara est une sorte de Terminator au fèminin programmèe pour tuer un être gènètiquement modifiè (Anya Taylor-Joy, redoutable et dèjà très convaincante). On ira pas jusqu'à dire qu'on est « Morgane de toi » de ce film, disons qu'on y prête toute son attention dans ce qu'il propose! Mais où considèrerions-nous qu'un être comme Morgan est moins qu'un être humain - une chose ou une crèature qui peut être possèdèe - plutôt qu'un être sensible avec des droits ? Ce sont d'intèressantes questions à explorer même si "Morgan" (2016) ne fait qu'effleurer la surface! Pour un premier essai, c'est pourtant pas si mal en terme d'ambiance toutes portes fermèes! D'autant plus que les scènes de baston entre Mara et Taylor-Joy sont efficaces et sans fioritures...

Malgré la présence d'un très bon casting où se distingue notamment Kate Mara ou encore Anya Taylor-Joy, une jolie photographie ainsi qu'une idée de départ plutôt alléchante, ce film de science-fiction ne m'aura pas totalement convaincu. Il manque en effet a Morgane une mise en scène digne de ce nom, le déroulement du récit provoque par moment un certain ennui et l'ensemble manque quelque peu d'émotion. Un film honorable mais dans le même genre mieux vaut revoir Ex Machina.

Un sujet, une ambiance et un casting prometteurs, mais un film finalement traité comme un film d'action de série b qui laisse une impression d'inachevé.