Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xavier D
64 abonnés
1 073 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 21 février 2021
Un peu d'innovation dans ce film de zombie, où alors ce que ces monstres deviennent à la fin de leur cycle, et le plaisir de retrouver Glen Close sur un rôle écrit pour elle est avouable. De bien jolie décors apocalyptique y jallonne. Un autre point originale, c'est utilisé un enfant zombie, parmi tant d'autres, pour partir en éclaireur, Sennia Nanua qui y livre une bonne prestation, au côté de Gemma Atherton et Paddy Considine. Une fin plutôt particulière. Un bon petit film d'horreur.
Un film qui se démarque du tout-venant du genre grâce à quelques trouvailles mais qui manque un peu de souffle et de punch malgré l'épatante prestation de sa jeune interprète.
The Last Girl : Celle qui a tous les dons offre deux films en un. Une première partie vraiment excellente où on se concentre sur une ambiance à la fois dérangeante et prenante et une deuxième partie plus ronflante d'un post-apocalyptique ultra classique et sans vraiment de tension. Néanmoins l'actrice de Melanie, Sennia Nanua, est une belle révélation du long-métrage. C'est donc une impression en demi-teinte qui se dégage de Last Girl.
Les films de mort vivant on en à souper ces dernières années, la plupart du temps on avait droit a la même soupe réchauffé, mais celui-ci fait partie des originaux. Je suis tomber dessus par hasard et je m'attendais à un bon nanard pour être honnête, mais dés la scène d'introduction avec ce compte en voix off puis la découverte de cette base militaire où l'on emprisonne des enfants ( "innocent" ? ), on est aussitôt terriblement intrigué par cette histoire, on as milles questions qui nous vienne et on ne veut qu'une chose : avoir es réponses. Et tous au long du film on a le droit a plus d'une bonne idée. Des plans originaux très régulièrement, une intrigue qui n'hésite pas a être brutal avec le spectateur, un rythme qui ne essouffle jamais... que de qualité pour une production qui ne devait pas avoir énormément de moyens, comme quoi l'originalité et la création sont le plus important. Les images sont parfois magnifiques et souvent très soigné. Le gros bémol vient des personnages qui sont dans l'ensemble très plats, ils ne dérive pratiquement jamais de leurs postulat de base qui est pour certain un peu cliché ( l'humanistes, la scientifique sans cœur...). Mais de tout ces personnages avec leurs points de vu très différents les un des autres, aucun ne vient ce posé en réponse absolue, on ne sais jamais vraiment quel point de vu est le meilleurs : humaniste ? rationnel ? Le mystère reste entier tous le long du visionnage et c'est là la bonne idée de ce "The last girl". Une autre bonne idée est ce concept de personnage qu'est l’héroïne spoiler: : entre zombie et humain , vraiment jamais vu et original encore une fois et la gamine est très convaincante en plus de ça. Mais alors là où le film m'a le plus marquer et surpris c'est dans sa fin. spoiler: C'est déjà très rare une fin aussi pessimiste et tragique pour l’espèce humaine dans un film de zombie, mais en plus de ça elle arrive a être en total cohérence avec tous ce mystère qui est là depuis le début, finalement personne n'avait la solution parfaite a ce problème. La fin laisse en plus une belle pare d'interprétation sur le futur du monde. Mystérieux est donc le mot qui semble le plus convenir ici, mais aussi original et innovant 2 termes qu'on n'utilisait plus pour parler des films de zombie et qui ici sont tout à fait adéquates. Une belle réussite.
4 794 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 21 mars 2020
Comme la plupart des films qui sont bases sur des livres, je me demandais si les réalisateurs, producteurs, et scénaristes avaient même pris la peine de lire le livre en premier (moi je l'ai lu). Ou alors Mr. M. R. Carey n'a pas respecté son propre livre en écrivant le scénario. Le film manquait d'émotion était long et a fini par être juste un "autre film" de zombies qui avait pourtant le potentiel d'être beaucoup plus. De plus, je ne pouvais tout simplement pas m'investir dans aucun des personnages...
Si le nom de Colm McCarthy ne vous dit rien, c'est normal. Le bonhomme n'était avant la sortie de ce film connu que pour avoir été derrière la caméra pour réaliser des épisodes de série. Du travail de commande donc, sur lequel il a pu se faire la main sans apposer sa patte. La singularité du film vient de son scénario, pas de la réalisation, qui est intéressante sans être ébouriffante. Le premier tiers de l'histoire est, je trouve, fort intéressant car jamais traité aussi consciencieusement. Les "zombis" sont là et ont envahi le monde. Nous sommes au sous-sol d'une base militaire scientifique où l'on suit une institutrice donner des cours à des enfants traités comme des menaces. La façon dont ils sont considérés par l'ensemble du corps militaire nous interpelle, puisque si on les croit, les enfants sont des monstres dont il faut se méfier, eux qui ont pourtant l'air parfaitement inoffensifs. Le film prend une autre tournure lorsque les protagonistes doivent fuir la base, et la dernière partie londonienne est en dessous du reste du film. Mais les idées directrices du film sont très bonnes. Notamment la façon dont les enfants résistent au champignon responsable et se sont adaptés. La fin est un happy ending hasardeux mais qui ne gâche toutefois pas le film.
Un film de zombies qui entremêle pertinemment émotion et horreur. La jeune actrice est convaincante, tout comme Gemma Arterton en professeure altruiste dépassée par les évènements. Un dénouement qui pourrait déconcerter, mais que j’ai apprécié.
Un film de zombie un peu différent, plus axé sur les enfants. Un très beau casting (Glenn Close, Gemma Arterton, Paddy Considine). Pas inoubliable mais bien fait, on passe un bon moment.
Puisque qu'il faut que je donne une vraie critiqué et sur ce site on ne peut pas donné de note... Je donne à ce film la note de 3.5 car il est bien. Sérieusement le film rappelle The last of us 1 sous beaucoup d'aspect (alors que je n'aime vraiment pas ce jeu) le film c'est ce démarqué en reprenant (différemment) le concept du jeu
Si les zombies sont apparus beaucoup trop fréquemment ces dix dernières années pour encore constituer un mets de choix pour les amateurs d’épouvante ou de Survival post-apo, je conserve une affection sincère pour la variation britannique du genre, peut-être en souvenir de ‘28 jours plus tard’, peut-être parce qu’elle se montre encore plus effroyablement pessimiste que les autres. ‘The last girl’ débute de manière classique dans une base militaire et se poursuit de façon non moins classique par une fuite qui se terminera dans les rues désertes de Londres. La particularité du concept, qui apporte au zombie-flick l’originalité et le renouvellement qui lui font défaut depuis des années, tient au fait que les zombies de deuxième génération, c’est à dire ceux qui ont été contaminés alors qu’ils étaient au stade foetal, s’ils sont soumis aux mêmes pulsions cannibales que les autres, sont également des êtres pensants et doués de sensibilité, ce qui leur permet de collaborer avec les humains ou au contraire de constituer une menace qui ne repose pas que sur la masse numérique. D’autre part - et c’est logique - ces créatures mutantes sont pour la plupart des adolescents d’une douzaine d’années. Outre le fait que cela complique les impératifs moraux de leur vivisection dans l’objectif de chercher un remède, cela signifie également que leurs réactions, leur manière d’envisager le monde, l’avenir et leur rapport à autrui ne sont pas ce qu’on pourrait attendre d’adultes. Des trouvailles finalement assez simples mais qui ne font rien moins que révolutionner le film de zombies comme il ne l’avait plus été depuis la fin des années 90, quand Danny Boyle avait décrété que les morts-vivants/infectés n’étaient pas voués de se traîner lentement sur des jambes tordues : les zombies ne sont plus uniquement une aberration et une vermine à éradiquer mais une créature possiblement supérieure et mieux adaptée à son environnement que Homo sapiens. Bénéficiant d’un casting inhabituellement prestigieux pour une production de ce genre avec Gemma Arterton, Paddy Considine et Glenn Close, qui contribuent tous à donner une valeur ajoutée supplémentaire au film, c’est surtout la débutante Sennia Nanua dans le rôle de la mutante Melanie, qui crève littéralement l’écran de ce petit budget, dont le manque de moyens se fait clairement sentir mais qui enfonce séance tenante la totalité des films de morts-vivants des cinq dernières années.
Ce film, réalisé par Colm McCarthy et sorti en 2016, n'est pas mal mais sans plus. Cependant, je ne peux pas dire que j'en sois vraiment surpris puisque le livre "Celle qui a tous les dons" dont le film en est l'adaptation, ne m'avait pas trop emballé non plus. Du fait que le scénario ait été écrit par l'auteur du livre, soit M. R. Carey, nous y retrouvons forcément la même ambiance mais surtout, cela en fait une adaptation fidèle ! Alors bien évidemment, nous ne retrouvons pas non plus tous les éléments du livre, notamment vers la fin du film qui change quelques détails et situations, mais c'est une chose tout à fait normal puisque nous avons ici quelque chose de beaucoup plus cinématographique et plus facile à mettre en œuvre pour ce support. C'est donc l'histoire ici, en très gros, d'un petit groupe de survivants tentant de survivre à une épidémie de zombies. Ce genre de synopsis peut directement nous faire penser aux films de Romero dont les sujets étaient plus ou moins les mêmes mais ce qui change majoritairement ici, c'est que nous avons un nouvel élément qui est Mélanie, jeune fille affectée mais qui ne réagit pas de la même manière. Ce qui est bien, et c'est d'ailleurs la même chose avec le livre, c'est que le début du film nous laisse un peu dans le flou, nous ne comprenons au début pas bien ce que tous ces enfants font dans une base militaire et puis les indices arrivent petit à petit. Je trouve que c'est une bonne chose puisque cela attise notre curiosité pendant un bon moment. Dans la forme, le film est donc plutôt original, le rapport entre la jeune fille et les survivants est très intéressant et très bien fait mais dans le fond, nous avons tout de même quelque chose de déjà vu malheureusement et notamment dans les films apocalyptiques. En effet, même si le film apporte quelques éléments nouveaux et ne se contente pas de faire un énième film de zombies lambda, il ne révolutionne pas le genre pour autant et l'histoire peut-être quelques fois prévisible. Bien que je doive admettre que la fin n'est quant à elle pas si prévisible que cela et peut en surprendre plus d'un. Nous avons également de très bonnes scènes de tension, notamment lorsque le petit groupe marche parmi les zombies, et puis nous avons quelques passages gores plutôt réalistes. En ce qui concerne la réalisation, nous avons de très bonne idées et les images de Londres en mode apocalyptique sont magnifiques. En ce qui concerne les acteurs, ils jouent tous très bien mais nous retiendrons en particulier Sennia Nanua qui est très convaincante. "The Last Girl" n'est donc pas un film spécialement marquant même s'il se laisse très bien regarder.
Il est toujours difficile d'adapter un roman au cinéma. Certes le film en lui-même est intéressant, mais retire tous les éléments essentiels du livre. Les actions, les émotions ou encore les informations qui donnent un sens unique à l'oeuvre. Ici, on est sur un film banal d'un monde post-apocalyptique...
Ça commençait bien mais difficile d'éprouver de l'empathie pour une gamine qui a une photo de chat sur le mur de sa cellule pour tenter, je pense, de se raccrocher a son humanité et qui à la première occasion spoiler: dévore le premier qu'elle croise sans même hésiter.
De même qu'elle n'hésite pas spoiler: à lâcher une horde de zombie à la poursuite d'un pauvre petit chien (qui a survécu seul jusqu'ici par miracle). Le pire c'est qu'elle fait tout ça pour sauver les bourreaux qui l'ont enfermé, entravé, affamé, insulté, méprisé et qui voulaient la disséquer. Et la fin est risible...