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tifdel13
90 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juin 2017
Tiré d’une nouvelle de Mike Carey qui a lui-même initié son adaptation, The Last Girl a cependant enrichi son intrigue (en effet l’oeuvre de Carey ne correspond qu’aux 10 premières minutes du film). The Last Girl nous offre en effet trois films en un. On assiste d’abord à un huis clos angoissant avant d’être plongé en plein survival. Enfin, le film se transforme en conte horrifique. Un récit dont l’héroïne est aussi attendrissante que...
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Il faudra déjà qu'on m'explique pourquoi changer en France un titre anglais pour un autre titre anglais... Parce que là, ça a véritablement son sens : "The Girl with all the gifts" fait clairement allusion au personnage central de la petite fille zombie alors que "The last girl" nous renvoie au personnage joué par Emma Arterton. Quoi qu'il en soit, ce film se laisse voir, sans plus. On ne peut pas dire que l'on s'ennuie, mais rien de bien palpitant non plus. Les premières minutes sont assez intrigantes il est vrai même s'il suffit d'écouter ce qui est lu pour deviner la fin. Cette dernière est sans doute ce qu'il y a de plus intéressant car elle sort un peu des sentiers battus de l'happy end US. Ce n'est pas mal joué : Sennia Nenua spoiler: pandoresque qui veut montrer l'humanité que peut ressentir un zombie et Glenn Close en médecin spoiler: prométhéen avant tout. Emma Asterton fait ce qu'elle sait faire... Alors pourquoi cette espèce de déception ? Sans doute parce que le scénario est indigent et que les effets spéciaux sont assez cheap ! Et puis, moi , le discours écolo qui se cache derrière le film me laisse assez froid. Bref, un moment à tuer ? Allez-y. Sinon, vous ne louperez pas grand chose et lisez plutôt "Un Horizon de cendres" de Jean-Pierre Andrevon qui est nettement plus captivant.
Un film de zombies qui apporte un vent de fraîcheur et d'originalité (plutôt que de sentir le réchauffé) dans le genre. De très beaux plans, une musique prenante, et des acteurs excellents!
Un vrai bon film de zombie, qui change, qui peut faire penser à je suis une légende a certain moment, dont une scène qui a été faite selon moi pour créer un petit clin d'œil à ce film, sinon bon moment et film très bon, seul bemol selon moi : La fin qui est trop rapide et peut être pas assez développé.
Une belle réécriture d'une apocalypse, originale et intrigante, qui réussit à nous tenir en haleine et à remettre la peur des zombies au goût du jour. Le fait que l'action se déroule en pleine campagne anglaise donne au film un aspect film d'auteur loin des sentiers battus habituels traités dans d'autres films du même acabit. Ici, on démarre l'action dans un huis clos où des enfants sont tenus en captivité dans une base militaire où, quotidiennement, ils suivent des cours en étant sanglé. On ignore ce qui se passe à l'extérieur ni pourquoi on éduque ces enfants tout en les enfermant. Ce début est sans nul doute la grande force du film car il instaure une tension et un mystère nous plongeant dans un état étrange entre effroi et fascination. Les films de zombie m'ont souvent laissé indifférent et ce thème a été banalisé par un surplus d'adaptation en tout genre, plus ou moins gore, plus ou moins comique,... "The Last Girl" remet les curseurs à zéro et démontre qu'on peut encore faire peur avec l'idée d'une possible apocalypse. Mais le scénario ne s'arrête pas à des fins horrifiques : il se montre plus vicieux, ambigu et inattendu grâce à des acteurs qu'on aurait jamais pensé voir dans un film de zombie. Ainsi, Gemma Aterton incarne l'héroïne au grand cœur, sûrement trop naïve mais néanmoins affirmée tandis que Glenn Close joue une scientifique froide persuadée de pouvoir créer un antidote contre ce fléau et Paddy Considine campe un sergent autoritaire mais au fond totalement désemparé. La jeune Sennia Nanua, dont le rôle central est complexe, réussit par sa vitalité et son énergie tantôt à nous mettre en empathie avec elle, tantôt à nous effrayer. Il n'y a pas de méchants, il n'y a pas de gentils, il y a des êtres humains dans une situation extrême et en tant que spectateur, on ignore si les choix sont les bons, on subit le désarroi au même titre que celui des personnages. Bien sûr, on échappe pas aux classiques scènes d'attaque de zombie ni aux méthodes de survie difficiles dans des lieux désaffectés. Mais il y a un petit quelque chose qui s'opère dans la mise en scène, servi par une musique inquiétante et un casting étonnant, qui sort de l'ordinaire et qui créé une sensation de malaise et de terreur non ressentie devant un film de zombie depuis longtemps.
Excellent film. J'avais peur de tomber sur quelque chose de mou et en fait pas du tout. Le tout est très bien dosé et nous avons ici un très beau film d'infectés. On y trouve beaucoup de ressemblances avec le jeu "The last of us",spoiler: à un tel point qu'on se demande presque si y'a pas eu un peu de copie (champignons, les infectés en mode veille etc) ... Ca m'a également fait penser au livre "Je suis Légende" spoiler: (une nouvelle humanité se met en place, là où l'ancienne n'a justement plus sa place) . Enfin bref, une très belle surprise pour un très bon film. Je ne peux que le conseiller.
En 2013 sortait un jeu vidéo qui a fait beaucoup parlé de lui. Un jeu qui utilisait un champignon appelé Cordyceps qui généralement infecte les insectes et modifie leur comportement, mais qui l'utilisait contre les humains qui se transformait en sorte de zombies fongiques. Ce jeu, The Last of Us, a eu un succès qui a dépassé le cadre vidéoludique, à tel point que le cinéma vient à son tour s'approprier son idée plus qu'originale et qui avait révolutionné le genre du zombie. Démontrant ainsi que le cinéma n'était plus le média qui avait le monopole de la créativité et de l'audace, faisant même du jeu vidéo une plateforme qui recevait enfin la reconnaissance qui lui est dû et qui gagnait en maturité. On en est même arrivé à un point où le cinéma vient s'accaparer les idées du jeu vidéo, et ce The Girl with All the Gifts ne se donne même pas la peine de venir masquer ses principales influences.
Le film, dans sa construction, son rythme et ses visuels, lorgne très clairement vers deux œuvres pré-existantes, le 28 Days Later de Danny Boyle et bien évidemment le The Last of Us précédemment cité. On reconnait l'influence de Boyle dans la manière très punk et énergique que Colm McCarthy a d'emballer son film. Il y a un style britannique très identifiable dans la manière d'amener le récit, mais aussi les scènes d'actions qui rappelle vraiment ce qu'on avait vu avec le long métrage de Boyle. Et c'est un des défauts de la mise en scène de McCarthy. Car même si il s'impose comme un bon technicien, il n'apporte aucun regard sur son film et le met en scène de manière très détaché et clinique. En dehors d'une scène d'intro qui brille par son aspect brute, aidé par un cadre intriguant et une partition sonore irréprochable, le film favorise l'efficacité avec des scènes courtes et des cuts fréquents plutôt qu'il ne joue sur une atmosphère qui aurait rendu le tout mémorable. Et c'est ce qui nous amène à son influence issue de The Last of Us. Dans le cadre de cette nature qui a repris ses droits, dévoilée dans la deuxième partie du récit, on retrouve l'influence du jeu vidéo mais jamais le film ne prend le temps de s'attarder sur ses personnages ou son décor, ce qui nous rend totalement hermétique à l'émotion qu'il tente de dégager.
Et ce n'est pas non plus aidé par une écriture particulièrement peu subtile notamment dans son accumulation de dialogues par moments risibles. Dès qu'il se sert maladroitement d'un récit de la mythologie grecque pour appuyer son propos au début du film, on sait comment tout cela va se terminer et qu'elle sera la morale de l'ensemble. Les personnages ne dévient rarement de leur aspect unidimensionnel et on reste face à un récit que l'on se contentera simplement de suivre de péripéties en péripéties. Après il y a quelques réflexions intéressantes autour de la condition de la fille, un dialogue pertinent s'engage entre elle et la médecin qui veut l'utiliser comme antidote à l'infection et la conclusion se montre aussi d'une ironie pas inintéressante. Mais ça reste des éléments relativement anodins au final, surtout que l'intrigue est divisé en 3 parties très distincts qui apporte chacune des choses intéressantes mais qui sont abandonnées une fois passée à une autre partie. Le film voulant accumulé trop de pistes, qu'il ne se donne pas la peine de les approfondir. Mais après on arrive quand même à suivre l'ensemble sans être irrité par ses maladresses grâce à un bon casting. Gemma Arterton joue la partition de la femme au grand cœur de manière convaincante, Paddy Considine est bien même si son rôle reste très caricatural et Sennia Nanua s'impose comme une jeune actrice pleine de promesses. Même si elle n'est pas encore à l'aise sur les aspects les plus émotionnels de son rôle, elle s'en sort avec les honneurs. C'est Glenn Close toujours aussi impérial qui volera la vedette ici, avec un personnage plus subtil et nuancé que les autres, qu'elle incarne à merveille.
The Girl with All the Gifts est un divertissement honnête, à condition de ne pas en attendre grand chose. Car il est loin d'être à la hauteur de ses influences et c'est une de ses grandes faiblesses. Celle de ne pas renier ses aînés mais d'être incapable d'avoir un regard fort sur son sujet qui lui permettrait d'au moins se hisser à leur niveau. Colm McCarthy n'est pas un mauvais réalisateur mais il s'impose comme un artisan sans génie, un bon faiseur qui ne se contente que d'efficacité même si il aurait pu prétendre à plus. Après le scénario souffre quand même de survoler ses réflexions plus que de les approfondir mais c'est plus la faute d'une ambition trop grande et surtout d'une subtilité par toujours présente. En soit ce n'est pas le plus dérangeant au sein d'un film qui ne cherche qu'à faire passer le temps en poussant un peu à réfléchir, en ça il fait le strict minimum et est appuyé par un casting qui fait convenablement le job.
Aujourd'hui, on ne peut pas dire que découvrir un nouveau film d'infectés soit la chose la plus transcendante au monde. On a en effet un peu toujours l'impression de déjà en connaître les contours tant d'oeuvres majeures en ont dessiné les bases emblématiques que d'autres bien plus mineures ont usé jusqu'à la corde. Mais, quelques fois, arrive une petite perle sortie de nulle part capable de nous surprendre, de développer un propos cohérent voire réellement intelligent sous cette thématique, d'en utiliser à nouveau les ressorts les plus classiques avec ingéniosité ou plus rarement encore, de nous émouvoir dans un contexte qui n'y laisse pourtant peu de place. Et, autant le dire tout de suite, "The Last Girl" fait un carton plein sur tous ces tableaux !
D'une intensité sans cesse ascendante, la première partie nous plonge au coeur de la captivité confinée de plusieurs enfants où, on le comprend très vite, quelque chose ne tourne pas rond. Mis aux côtés de Melanie, une petite fille à l'imagination plus débordante que les autres (l'immédiatement attachante Sennia Nanua), le spectateur se dirige à tâtons dans cet étrange environnement où se côtoient la rigidité des geôliers militaires menés par leur sergent (Paddy Considine), la froideur d'une scientifique (Glenn Close) et l'empathie non dissimulée de leur enseignante (Gemma Arterton). On a peine le temps de digérer la révélation brillamment mise en scène de la nature de ces petits prisonniers que le chaos se déchaîne, ce monde factice où un reste d'humanité qui n'en a plus que le nom tente d'assurer sa sauvegarde vole en éclats sous la fureur d'une attaque d'infectés déchaînés à couper le souffle...
Puis, tout rentre apparemment dans le rang habituel de ce type de films, le petit groupe de personnages se retrouvant à survivre ensemble dans un environnement hostile. Mais, le terme "apparemment" a rarement eu autant d'importance car la tension reste en permanence palpable que cela soit au détour d'une marche silencieuse au milieu de "zombies inconscients" ou bien la nature prédominante de la petite Melanie qui offre autant de moments de légèreté dans son interaction avec ses compagnons d'infortune et sa découverte du monde que de profondeur dans son perpétuel combat intérieur. Par ailleurs, le film en profite habilement pour construire les enjeux de son dernier acte : le fonctionnement de l'infection par son virus particulièrement retors pour assurer sa survie, l'erreur d'avoir oublié une minorité très spécifique de la population touchée et cet affrontement sous-jacent entre l'approche émotionnelle de l'enseignante et le but poursuivi par la scientifique. Si ces deux dernières pourraient être métaphoriquement les deux faces d'une même pièce représentant l'humanité (leurs intentions sont parfaitement louables à l'une comme à l'autre), Melanie, elle-même, devient progressivement une deuxième pièce mais roulant sur sa tranche et dont le moindre vacillement sur une face ou l'autre pourrait entraîner la chute d'une vision de la survie du monde. Une thématique passionnante qui prendra d'assaut une surprenante et pessimiste dernière partie empilant les moments marquants (la séquence ironique se concluant par le seul sourire de Glenn Close du film est un must à elle toute seule) et ce, jusqu'à son ultime scène en forme d'épilogue débutant en trompe-l'oeil après un passage ô combien émotionnellement fort pour mieux nous laisser sur un sentiment étrange de légèreté et de contre-pied parfait aux premiers instants du film.
Pas étonnant qu'un tel casting se soit laissé tenter par l'aventure d'un film d'infectés, surtout lorsque celui-ci se révèle si brillant à jouer sur plusieurs registres tout en restant dans le respect de ses aînés. Parfaitement adapté par M.R. Carey (de son propre roman), porté à l'écran avec maîtrise par Colm McCarthy et sublimé par la puissance musicale de Cristobal Tapia de Veer, cette "Girl with all the gifts" prouve qu'il y a encore quelque d'intéressant et de séduisant à faire dans le genre. On n'y croyait plus alors courrez-y... comme un infecté après un bout de chair fraîche !
Vu en avant première hier soir, et franchement très déçu par ce film de zombis. En effet, il s'agit du pire étron que j'ai jamais vu. Après les 15 premières minutes du film (après que la base militaire soit attaquée, le film devient insupportable : Aucune trame narrative (même pour un film post-apocalyptique), aucune intrigue, aucune tension, aucun suspense, aucun attachement aux personnages. The Last Girl tente d'apporter du renouveau aux films sur les zombis mais finalement se met à faire n'importe quoi et de façon incohérente. On se met donc à attendre désespérément la fin du film pour finalement être encore plus déçu... Ce film est d'un ennuie terrible, je ne le recommande absolument pas !
Un très bon drame post apocalyptique horrifique. Très bonne surprise ce petit film qui paye pas de mine mais qui est vraiment intelligent et surprenant. Malgré son addiction à la chaire humaine, on ne peut s'empêcher de s'attacher à notre petite heroïne cannibale. Gemma atterton et Glenn Close sont toutes aussi excellente. Ça fait plaisir de voir cette dernière, bien trop rare sur nos écrans. Pas mal de scènes bien tendues avec un nombre impressionnant d'infectés présent à l'écran. Et j'ai adoré l'ironie de la fin, géniale. Le film de la semaine à voir, vraiment.
Un film de zombie (encore un) dont l'intrigue dévie un peu des autres et qui tient vraiment la route. Un Londres post-apocalyptique et des zombies crédibles, c'est un film à aller voir pour les fans de The Walking Dead et/ou Le Labyrinthe.
Vous trouvez ici un incontestable produit dérivé de 28 SEMAINES PLUS TARD et autres films de zombies plus ou moins de la même veine, et je ne parle même pas d'une série que vous tous ici connaissez et dont je ne rappelle plus du titre...Quelques petites références aussi à ZOMBIE, de Roméro, référence plus lointaine, je l'admets mais, qu'on le veuille ou non, Romero restera aux films de zombies ce que Munich est à la bière. Ce film ici est mille fois meilleur que la bouse WORLD WAR Z et quelque peu différent de DERNIER TRAIN POUR BUSAN et ce pour différentes raisons de conception, dont la genèse s'explique par la culture asiatique, bien différente de la notre. Petit film bien efficace offrant quelques déclinaisons dans le genre, ce qui peut apporter quelque part - sans jeu de mots - un peu de sang frais.
vu au festival de Gerardmer en janvier. Bon film bien mener , les 2 actrices sont très attachante . décevant sur la fin mais début animé et intrigue très intéressante. A voir