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Freakin Geek
254 abonnés
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3,5
Publiée le 3 juillet 2017
Avec sa jeune héroïne, The Last Girl – Celle Qui A Tous Les Dons a presque des allures de films de zombies pour adolescents malgré son interdiction aux moins de 12 ans. Si son manque d’originalité aura du mal à en faire une nouvelle référence pour les fans du genre, le film de Colm McCarthy pourra servir de porte d’entrée aux plus jeunes pour s’initier en douceur au genre. Il aurait cependant fallu plus de tension et un scénario un peu mieux ficelé pour vraiment devenir marquant face à la nombreuse concurrence.
Ce qui s'annonçait comme un film de zombies novateur avec pour point de départ un centre pour enfants contaminés s'étiole sur la longueur et ressemble au final a un long épisode de The Walking Dead, qui manque de rythme et d'originalité, avec un final totalement raté. Au moins, c'est bien filmé, mais rien de nouveau dans le genre.
Un film de zombie de plus, qui essaye d'apporter un scénario original, avec une petite fille zombie très attachante, mais au final ça n'apporte pas grand chose...
Plus original qu'un basique film de zombies (un mystérieux champignon a contaminé une bonne partie de l'espèce humaine - du moins l'imagine-t-on, à l'aune de l'échantillon présenté, la population de la Grande-Bretagne, et les "affamés" se repaissent de tout ce qui est vivant, leurs congénères en priorité... mais, au bout d'une décennie environ, il mute, créant un danger potentiel plus grand encore, côté transmission de la pandémie), ne tombant dans le gore que parcimonieusement, "The Girl with all the gifts" ne réussit cependant pas à faire de l'histoire (après un "road-movie" sans grand rythme, qui fait l'essentiel du film) quelque chose de vraiment abouti, côté "morale" (l'héroïne, une gamine métisse prénommée par la scientifique voulant en faire le cobaye ultime, "Melanie", sera, outre le rôle-titre, le deus ex machina de l'affaire, décidant du sort de l'humanité - et c'est là que cela manque de cohérence et de fluidité scénaristique - dommage..). Moyen donc seulement, au bilan.
Franchement : film long très long car d'un ennuie..... je ne le recommande pas ! On attend désespérément la fin.... ET cette fin est plutôt bonne et bien pensée. Bon film de fin du monde. Mais voila ça commence plutot bien mais c'est très vite longuet et pas toujours bien joué. 5/20. A oublier. Surtout qu'a aucun moment on s'attache vraiment aux personnages.
Sur un thème pourtant mille fois rebattu par le cinéma, ce film est une excellente surprise. Une réalisation efficace qui maintient tension et suspense, de bons décors de fin du monde, des acteurs excellents (dont la jeune actrice), une bande son appropriée (le titre "Gifted" de Cristobal Tapia de Veer est d'une redoutable efficacité et complètement hypnotique) et une histoire bien construite (référence à la boîte de Pandore) à la psychologie fouillée.
En 2013 sortait un jeu vidéo qui a fait beaucoup parlé de lui. Un jeu qui utilisait un champignon appelé Cordyceps qui généralement infecte les insectes et modifie leur comportement, mais qui l'utilisait contre les humains qui se transformait en sorte de zombies fongiques. Ce jeu, The Last of Us, a eu un succès qui a dépassé le cadre vidéoludique, à tel point que le cinéma vient à son tour s'approprier son idée plus qu'originale et qui avait révolutionné le genre du zombie. Démontrant ainsi que le cinéma n'était plus le média qui avait le monopole de la créativité et de l'audace, faisant même du jeu vidéo une plateforme qui recevait enfin la reconnaissance qui lui est dû et qui gagnait en maturité. On en est même arrivé à un point où le cinéma vient s'accaparer les idées du jeu vidéo, et ce The Girl with All the Gifts ne se donne même pas la peine de venir masquer ses principales influences.
Le film, dans sa construction, son rythme et ses visuels, lorgne très clairement vers deux œuvres pré-existantes, le 28 Days Later de Danny Boyle et bien évidemment le The Last of Us précédemment cité. On reconnait l'influence de Boyle dans la manière très punk et énergique que Colm McCarthy a d'emballer son film. Il y a un style britannique très identifiable dans la manière d'amener le récit, mais aussi les scènes d'actions qui rappelle vraiment ce qu'on avait vu avec le long métrage de Boyle. Et c'est un des défauts de la mise en scène de McCarthy. Car même si il s'impose comme un bon technicien, il n'apporte aucun regard sur son film et le met en scène de manière très détaché et clinique. En dehors d'une scène d'intro qui brille par son aspect brute, aidé par un cadre intriguant et une partition sonore irréprochable, le film favorise l'efficacité avec des scènes courtes et des cuts fréquents plutôt qu'il ne joue sur une atmosphère qui aurait rendu le tout mémorable. Et c'est ce qui nous amène à son influence issue de The Last of Us. Dans le cadre de cette nature qui a repris ses droits, dévoilée dans la deuxième partie du récit, on retrouve l'influence du jeu vidéo mais jamais le film ne prend le temps de s'attarder sur ses personnages ou son décor, ce qui nous rend totalement hermétique à l'émotion qu'il tente de dégager.
Et ce n'est pas non plus aidé par une écriture particulièrement peu subtile notamment dans son accumulation de dialogues par moments risibles. Dès qu'il se sert maladroitement d'un récit de la mythologie grecque pour appuyer son propos au début du film, on sait comment tout cela va se terminer et qu'elle sera la morale de l'ensemble. Les personnages ne dévient rarement de leur aspect unidimensionnel et on reste face à un récit que l'on se contentera simplement de suivre de péripéties en péripéties. Après il y a quelques réflexions intéressantes autour de la condition de la fille, un dialogue pertinent s'engage entre elle et la médecin qui veut l'utiliser comme antidote à l'infection et la conclusion se montre aussi d'une ironie pas inintéressante. Mais ça reste des éléments relativement anodins au final, surtout que l'intrigue est divisé en 3 parties très distincts qui apporte chacune des choses intéressantes mais qui sont abandonnées une fois passée à une autre partie. Le film voulant accumulé trop de pistes, qu'il ne se donne pas la peine de les approfondir. Mais après on arrive quand même à suivre l'ensemble sans être irrité par ses maladresses grâce à un bon casting. Gemma Arterton joue la partition de la femme au grand cœur de manière convaincante, Paddy Considine est bien même si son rôle reste très caricatural et Sennia Nanua s'impose comme une jeune actrice pleine de promesses. Même si elle n'est pas encore à l'aise sur les aspects les plus émotionnels de son rôle, elle s'en sort avec les honneurs. C'est Glenn Close toujours aussi impérial qui volera la vedette ici, avec un personnage plus subtil et nuancé que les autres, qu'elle incarne à merveille.
The Girl with All the Gifts est un divertissement honnête, à condition de ne pas en attendre grand chose. Car il est loin d'être à la hauteur de ses influences et c'est une de ses grandes faiblesses. Celle de ne pas renier ses aînés mais d'être incapable d'avoir un regard fort sur son sujet qui lui permettrait d'au moins se hisser à leur niveau. Colm McCarthy n'est pas un mauvais réalisateur mais il s'impose comme un artisan sans génie, un bon faiseur qui ne se contente que d'efficacité même si il aurait pu prétendre à plus. Après le scénario souffre quand même de survoler ses réflexions plus que de les approfondir mais c'est plus la faute d'une ambition trop grande et surtout d'une subtilité par toujours présente. En soit ce n'est pas le plus dérangeant au sein d'un film qui ne cherche qu'à faire passer le temps en poussant un peu à réfléchir, en ça il fait le strict minimum et est appuyé par un casting qui fait convenablement le job.
Angle intéressant mais un poil téléfilm sur les bords. Ne creuse pas beaucoup son sujet. On aurait apprécié des personnages avec un peu plus de relief.
On peut retirer le mot épouvante à ce film, qui traine en longueur et ne fait pas frissonner. Le suspense n'est pas non plus au rendez-vous, et le film est trop prétentieux au vu de ce qu'il apporte au genre. Meme the walking dead est plus palpitant à suivre... ne perdez pas votre temps
" Wouah ! Mais, c'est incroyable ... Après le film classique "La nuit des morts vivants", l'horrifique "Evil Dead", le violent "28 jours plus tard", les comiques "Zombieland" et "Shaun of the dead", le psychologique "Contracted", le romantique "Warm bodies", le film à found footage "REC", les films d'action : "World war Z" et "Dernier train pour Busan" etc ..., les films de zombies continuent à varier et enrichir leur style scénaristique ! Pff ! Quelle imagination fourmillante pour continuer à nous déstabiliser et à nous faire peur ! Wouah ! En une fraction de seconde, on est complètement dans le film "The last girl. Très intriguant, ce film qui me frappe déjà par les images violentes où une enfant prisonnière dans une cellule, est attachée de sangles sur leurs poignées et leur front par des militaires et amenée vers une classe souterraine dans un bunker en pleine campagne anglaise ! Est-ce des enfants délinquants dans une prison ? Pourquoi on les éduque attachés ? Eh bien, non, il s'agit des enfants infectés par un virus zombie mais ils sont capables de penser et de ressentir des émotions ... Quelle idée originale ! Wouah ! Le film "The last girl" raconte l'histoire de Mélanie, jeune fille infectée, qui est passionnée par les cours de mythologie grecque et qui s'attache à l'enseignante Hélen Justineau. Cette dernière n'approuve pas les méthodes dures envers les enfants bien dressés. Bon, un jour, la base militaire est envahie par des zombies. Mélanie, l'enseignante Hélène, la scientifique froide, tellement convaincue qu'elle sera capable de créer un antidote contre le virus zombie et quelques militaires s'échappent, ils vont se réfugier dans une ville Londres, envahie par de mystérieuses plantes dans l'espoir de trouver une laboratoire pour faire des expériences scientifiques et pour trouver un antidote ... A Londres, on découvre des zombies démunis de toute forme de conscience ... Justement, qui sont les enfants zombies capables de penser ? D'où vient le virus "Zombie" ? Encore, l'idée de son origine est originale, je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher vos surprises ... Le casting est parfait. Sennia Nanuna qui joue le rôle d'une jeune fille zombie, pourtant charmante et respectueuse, est surprenante dans sa personnalité tellement ambiguë qu'on ne sait vraiment pas si on a bien fait de la suivre pour se protéger ... On est déboussolé face à son sourire mystérieux et ses regards malicieux. On s'interroge si elle n'est pas en train de fomenter une piège ... Quels sont ses réelles intentions par rapport à l'enseignante, à la scientifique et aux quelques militaires ? En faire de futures proies ou bien les protéger ? On guette alors le moindre signe annonciateur de rebondissements à venir ou de danger ... D'ailleurs, j'ai bien aimé les scènes teintées de couleur verdâtre, pour accentuer l'impression d'être dans un univers post-apocalyptique et nous faire comprendre que la nature a repris le dessus de l'humanité ... J'ai beaucoup aimé ce film tellement fascinant, intriguant ! Pas mal ! "
Une très bonne histoire sur le thème des zombies et un film plutôt original sur ce thème. Le mélange suspense, horreur et drame est parfaitement réussi. La jeune héroïne joue à merveille son rôle !
« The last girl... » est une très bonne surprise qui joue habilement avec les codes du film de zombies. En effet, les morts-vivants se révèlent ici d'une étonnante rapidité, ce qui les rend beaucoup plus dangereux que les habituels « décérébrés à 2 de tension ». Bien que le scénario ne brille pas particulièrement par son originalité, il se révèle suffisamment intriguant pour qu'on s'attache aux personnages. Ces derniers ne manquent d'ailleurs pas de profondeur ce qui est également nouveau dans une catégorie qui a parfois tendance à prendre le spectateur pour un débile. La qualité de la distribution fait beaucoup pour la réussite de l'ensemble et il faut tout particulièrement signaler l'incroyable charisme de la jeune Sennia Nanua qui prend la lumière avec une classe folle. Côté action, le suspense est efficace et la tension monte crescendo, au fur et à mesure que le danger se fait plus pressant. Quelques scènes d'abattage de zombies, plutôt réalistes et bien fichues, viennent agréablement soulager cette pression et apportent un nouveau bon point à une œuvre efficace qui n'en manque pas, loin s'en faut. La scène finale est même un modèle du genre et se déguste comme une bonne grosse cerise sur cet étonnant gâteau.
The Last girl sort des sentiers pré définit du film de Zombie avec une histoire original et surtout sans trame scenaristique de base ! Livré à eux mêmes, les survivants créer le scénario eux mêmes par leurs actions de la vie de tout les jours sans vraiment de file conducteur. La jeune actrice est formidable, à la fois méchante et gentille, difficile de ne pas la trouvé craquante par moment et "choquante" à d'autres ! C'est fort ! Une fin qui manque de développement et j'ai mal ressenti l'aspect "sentimental" du film Je recommande quand même !!