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Un visiteur
4,5
Publiée le 3 mars 2018
Un film qui raconte parfaitement la vie de romain Gary . Charlotte Gainsbourg joue à merveille le rôle de la mère autoritaire dure , lui change des rôles dans lesquelles on a l’habitude de l’avoir . Quant à Pierre Niney , il incarne une nouvelle fois un personnage dérangé à la perfection . Film à voir au plus vite .
un biopic bien réalisé et très séduisant dans la manière d'aborder la vie de Romain Kacew.
Mais la force du film est réellement le principal problème. La performance de Charlotte Gainsbourg est juste sidérante, on la sent porter par le poids de cette femme qui souhaite le meilleur pour son fils jusqu'au dénouement du film réel claque. Pierre Niney est certes un peu étouffée mais son envie de plaire de sa mère est celle qui le mènera à sa perte mentale..
L'histoire du film est mise de côté au regard de la grande qualité de ces deux acteurs. Un réel bijou de direction d'artiste.
"Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours." La promesse de l'aube, film d’Eric Barbier où Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney y sont époustouflants. Charlotte, ce rôle était fait pour toi et personne d’autre. C’est l’histoire de tes grands-parents que tu as interprètée. Ils ont été des milliers dans les années 20 à fuir le bolchevisme. C’est tout le poids de l’histoire, de la tradition familiale qui ressort en arrière plan en plus du scénario. La promesse de l’aube, la promesse d’une grande artiste désormais révélée.
C’est une belle histoire et un beau sujet, le film s’étire parfois en longueur mais il y a l’interprétation magistrale de Charlotte Gainsbourg : je découvre tout à coup une actrice d’un talent qui surpasse et qui éclipse tous les autres. Charlotte Gainsbourg est parfaitement extraordinaire dans ce rôle : j’ai été émerveillée.
J'étais un peu inquiète avant de voir ce film, gênée par la présence de Charlotte Gaisnsbourg dans le rôle de la "mère juive russe" de Romain Gary. Personnellement, je place Romain Gary et ses oeuvres, sous ses deux noms de plume, en tête des romanciers du 20°s. Le film n'illustre pas la carrière, mais le personnage de Gary. Film magistral, bien fait, bien compris car il cherche (peut-être un peu trop loin) dans la relation mère-fils, l'héfroïsme et le talent de Romain Gary. Le spectateur est tenu en haleine, traversant le globe depuis la Pologne avant l'élimination de ses Juifs, passant à travers la Russie, et arrivant au Sud de la France, tandis que le jeune Romain va s'engager dans l'armée. Sahara, Afrique, enfin Londres et pilote de guerre, il va terminer ce si beau roman qu'est "La Promesse de l'Aube". Ne croyez pas les frileux qui se plaignent de ce film. Je l'ai aimé du début à la fin avec l'immense joie d'avoir pu voir "mon" Gary vivant et éclatant à travers le cinéma.
La frêle et fragile Charlotte Gainsbourg dont notre cœur se souvient de l’émouvante adolescente mutine et désenchantée à laquelle elle prêta sa nonchalance et son inconsciente beauté dans le film « L’Effrontée » de Jacques Miller, ressuscite la mère de l’écrivain Romain Gary dans « La Promesse de l’aube » d’Eric Barbier. Un défi brillamment relevé par l’artiste qui restitue, avec une aisance apparente et déconcertante, l’exubérance de cette mère à l’amour dévorant, sa passion exclusive pour un fils qu’elle hisse vers la gloire portée par une foi inébranlable en l’avenir triomphant de l’homme auquel elle confia l’ambition de toute une vie, se dévouant corps et âme au rêve de son ascension sociale mais dont hélas, sa disparition, la priva d’en pouvoir admirer la réussite. L’actrice incarne avec justesse et sensibilité cette mère polonaise vénérée par son enfant qui éprouve pour elle la haine d’un amour absolu condamnant son existence entière à l’insatisfaction définitive d’un désir dont la nostalgie sublimée ne supporte pas l’épreuve de la réalité. Un rôle dont la grâce, l’ambivalente complexité et l’élégante virilité sont excellemment portées à l’écran par la stature princière et précieuse du subtile Pierre Niney au talent admirable une nouvelle fois démontré.
Ce film est très moyen, il souffre d'une interprétation plutôt médiocre, Charlotte Gainsbourg est très moyenne, de même que Pierre Niney. C'est dommage car le livre de Romain Gary méritait mieux que ça comme adaptation au cinéma. Mais bon, en France, nous avons des acteurs moyens, Charlotte Gainsbourg n'est pas crédible dans ses colères, elle joue, elle n'est pas le personnage. De même Pierre Niney, très loin d'être authentique. Le cinéma Français souffre d'une carence chronique par les prestations moyennes de ces acteurs. Dommage. Au final, le film se laisse bien regarder, tout de même, est ce qu'il peut inciter le spectateur de s'intéresser au livre, s'il ne l'a pas déjà lu, j'en doute.
Adapté du chef-d'œuvre autobiographique de Romain Gary, le film d'Éric Barbier met en scène la relation mère-fils de l’auteur tout en traitant les périodes phares de sa vie. Ainsi nous faisons de la connaissance de Romain en Pologne durant son enfance, puis sous le soleil de Nice jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale où il sera aviateur en Afrique. Important écrivain de la seconde moitié du XXème siècle Roman Kacew devenu Romain Gary, est le seul roman à avoir reçu le prix Goncourt pour Les Racines du ciel en 1956 et pour La Vie devant soi en 1975 sous son pseudonyme Emile Ajar. Interprété par Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg dans celui de sa mère Nina, le film nous permet de mieux comprendre vingt années de la vie de Gary. Si l’académisme de la mise en scène peine à faire décoller pleinement l’histoire, le jeu des comédiens est brillant. Au départ étonné par l’accent que prend Gainsbourg, nous constatons qu’elle est possédée par son rôle et l’incarne avec une intensité déroutante. Bon nombre de lecteurs pourront être déçus par le résultat, mais La Promesse de l’Aube reste une œuvre admirable. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'amour et l'emprise d'une mère sont des sujets qui parlent à beaucoup de monde. Du coup, lorsque l'on voit un film qui les traite on ne peut être que touché et même s'identifier aux personnages. Cette adaptation du roman de Romain Gary retraçant son rapport avec sa mère de sa jeunesse à l'âge adulte est prenante grâce à une réalisation très maitrisée, des acteurs très convaincants, bravo Charlotte Gainsbourg, et un scénario bien construit pour nous tenir en haleine. Les émotions sont bien là que ce soit comique ou triste.
excellente prestation de la part de Charlotte. un film très bien fichu. j'ai trouvé un peu de longueur un moment mais l'ensemble est très cohérent et touchant. Ça fait du bien de voir de bon film Français!
Je ne pense pas déshonorer qui que ce soit en disant que Pierre Niney est depuis plusieurs années déjà le meilleur acteur Français. Film après film, ses éblouissantes prestations sont enivrantes et en incarnant Romain Gary - que l’on suit depuis son enfance difficile en Pologne jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale -, il ne pouvait en être différemment. N’étant pas fan de l’actrice, la surprise ici vient plutôt de Charlotte Gainsbourg que l’on attendait pas forcément mais qui est grandement aidée par une histoire autobiographique poignante ...
Cette nouvelle version de l'oeuvre de Romain Gary est non seulement une autobiographie bien construite et sans failles, mais aussi les rapports difficiles entre une mère excessive et dérangeante et son fils unique.En dépit d'un banc titre minimaliste,ce film est très bien fait avec une construction linéaire appréciable.Si Pierre Niney campe un Romain Gary des plus recevable, Charlotte Gains bourg supporte une bonne partie du poids du film et donne une interprétation parfois saisissante de cette mère abusive: un film intéressant aussi bien pour ceux qui connaissent cet écrivain que pour ceux qui ne le connaissent pas ou peu, avec parfois des envolées d'une grande intensité même si le rythme est parfois inégal.