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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 10 juillet 2020
Apparemment les scénaristes pensaient que Nina Kacew était une mère castratrice hystérique selon le stéréotype misogyne le plus banal. Et Romain Gary le garçon d'une maman farfelue sans la moindre trace de l'intelligence et de l'humour inimitables que l'on retrouve partout dans son œuvre. Mais croyez-le ou non le pire de tout n'est pas ce traitement méprisant mais c'est la direction d'acteurs d'Eric Barbier. Si profondément piétonne qu'elle aurait transformé même les plus aventureux du Comte de Monte Cristo en un alésage complet et absolu. Tout à fait une entreprise pour un film commercialisé comme épique. Ajoutez-y des rôles superficiels comme Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney et vous avez une dinde légitime de film. Pour le public expérimenté : allez plutôt regarder La Promesse de l'aube de Jules Dassin avec Melina Mercouri. Ou faites-vous une faveur et lisez le livre de Romain Gary malgré tous ses défauts il vaut votre temps contrairement à ce film...
La Promesse de L’Aube retrace le destin extraordinaire de Romain Gary, de son enfance difficile en Pologne jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale. L’amour fou qui le relie à sa mère fera de lui l'un des auteurs majeurs du XXème siècle. Le réalisateur Eric Barbier s’attaque à cette adaptation avec un budget confortable lui permettant ainsi de plonger le spectateur dans la Pologne des années 20 jusqu’à l’Afrique des années 40. Les scènes d’aviation en pleine guerre sont d’ailleurs totalement immersives. Le film foisonne de situations amusantes, étonnantes, transportant le héros d’un lieu à l’autre, l’amenant à effectuer des rencontres, plus ou moins intéressantes, pour finalement aller de déroutes en succès, d’illusions en déceptions, au travers de l’Histoire. Au cours du film, trois interprètes se succèdent pour jouer Romain Gary, le très bon Pawel Puchalski (pour la version enfant), le dispensable Nemo Schiffman (version adolescente) et enfin Pierre Niney pour la version adulte. Une nouvelle performance venue étoffer une filmographie qui commence à devenir très solide. Encore un rôle taillé sur mesure pour le dispensaire de la Comédie Française. Si Niney tient le rôle titre dans Les Promesse De L’Aube, le film fait la part belle à Charlotte Gainsbourg, totalement habitée dans son rôle de mère possessive et excentrique. N’étant particulièrement pas fan de l’actrice, de par ses précédents rôles, je dois avouer qu’elle remonte dans mon estime et prouve qu’elle peut s’impliquer pleinement dans des rôles à la hauteur de son talent. Tourné dans cinq pays pendant 14 semaines, le film traverse diverses périodes d’avant et d’après guerre avec une reconstitution minutieuse. Le travail visuel sur les effets spéciaux des scènes de guerre, des vols groupés des bombardiers ainsi que le rendu des aérodromes de l’époque est très réaliste et convainquant. C’est parti pour le jeu de mot, il va sans dire que le film tient toutes ses promesses et dans lequel Niney et Gainsbourg interprètent leurs personnages de manière poignante. Le charme opère de manière évidente délaissant la mise en scène académique pour une approche beaucoup plus intimiste et sincère. Un film français qui, avec Au Revoir Là-Haut, fera partie des belles réussites du cinéma hexagonal de cette fin d’année 2017.
C'est l'adaptation au cinéma du roman de Romain Gary.
Le résultat est un film romanesque, à la fois triste et finement drôle. Mais le scénario manque de profondeur et le film manque d'émotion, ce qui fait que l'on reste finalement sur notre faim.
Allez plutôt lire le livre, il est bien mieux que le film.
Il manque sans doute à cette promesse de l'aube une audace, un vertige, une prise de risque, il manque le souffle qui habitait le roman de Romain Gary. Cela reste un film soigné, appliqué et une déclaration d'amour immense à la force des mères. Charlotte Gainsbourg prend le pas sur Pierre Niney, plutot effacé dans cette grande fresque où l'on voit l'aventure mais où on ne la ressent jamais tout à fait.
Le film intrasequement est bon mais c'est plutôt moi qui n'ai pas du tout accroché.
Je me suis ennuyé j'ai jamais été pris en empathie par Romain Gary et encore moins sa mère
Leur jeu est très bon à Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg mais je ne sais pas j'ai pas aimé
C'est long il ne se passe finalement pas grand chose dommage car les décors et la photographie sont superbes et la scène quasi finale de la bataille aérienne est splendide.
Film que j'ai eu du mal à regarder jusqu'au bout. Je me suis ennuyée. Cela ne m'a pas paru plaisant du tout. Je n'ai pas du tout accroché non plus au rôle de Charlotte Gainsbourg.
Tiré du roman de Romain Gary, la promesse de l’aube est une belle réussite. Le film met en avant la vie de Romain avec tout au long de sa vie sa relation avec sa mère Nina. De son enfance à l’âge adulte, il est intéressant de suivre cette relation singulière pour lequel la mère de Romain y prend une haute importance. Il faut admettre que les prestations de Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney sont remarquables. Eric Barbier a su mettre en image de façon très cinématographique cette histoire. Les différents décors que ce soit pour les passages du film en Pologne, en Afrique, pendant la seconde guerre mondiale sont très bien réalisés. Un très beau travail d’ensemble qui font de ce film une belle réussite.
Un film très réussi, maîtrisé de bout en bout , sans temps mort.On est surpris de découvrir la vie dure , et sans concession de Romain Gary, de voir son côté noir , sa face cachée.Rien ne fut facile, avant d'arriver au sommet , à sa position de héros. Bien sûr le lien avec sa mère est surprenant . Superbe interprétation de Charlotte Gainsbourg, peut-être un de ses meilleurs rôles. Très bon Pierre Niney aussi. Très belle réalisation , impeccable, Un film envoutant.
Romain Gary, nous fait prendre connaissance de son roman LA PROMESSE DE L'AUBE, racontant l'histoire vraie de sa vie passée avec sa mère. Il nous peint le portait d'une femme qui pour lui restera une force de la nature. Une femme seule, le chérissant à sa manière, tout en affrontant les épreuves de la vie. Une première partie très agitée pour ce petit garçon accompagnant sa jeune mère bouge bouge, et une deuxième époque permettant de se consacrer à son âge adulte évoluant dans une France et une Angleterre meurtries par les années 39/45. Cette maman au tempérament autoritaire, explosif, sera toujours là pour lui construire cette perspective d'un homme accompli, d'un homme reconnu par le monde. Le réalisateur Eric Barbier, braque ses projecteurs sur une CHARLOTTE GAINSBOURG époustouflante dans le rôle d'une mère possesif. Cette actrice apporte à son personnage une grande volonté, sans caricatures dans le comportement, créant un amour fort, envahissant, entre cette mère et son fils. Le fils, joué par PIERRE NINEY au stade adulte, extrêmement convaincant pour cet aspect de combativité honorant la fierté de sa mère étouffante. je salue aussi les jeunes acteurs qui ont joué Romain Gary enfant, tous très attachants. Cette réalisation a parfois le saveur du film CINEMA PARADISO, racontant des souvenirs sur une grande intimité pour une relation adulte/enfant mais sous une autre forme, se concluant par des souvenirs d'accomplissements. Une autobiographie aventureuse romanesque, qui reste très plaisante à regarder.
Dans le film d’Eric Barbier on retrouve toutes les qualités recherchés dans un film de comédie dramatique. Eric Barbier nous proposes un film narratif et très descriptif. Cette histoire de relation entre une mère aimante et son fils qui finalement va passer sa vie a essayer de devenir ce que sa mère a toujours voulu pour lui . Cette histoire qui a tellement marqué Romain Gary, est écrit sur le film avec beaucoup de finesse dans la réalisation du Je d’acteur est irréprochable.
Une évocation splendide. Le roman de Gary mis en images, tout en finesse et en sensibilité. Un très beau moment, porté par l’interprétation de Charlotte Gainsbourg.