Cette nouvelle version de "La promesse de l'aube" est bien moins réussie que celle avec Melina Mercouri qui avait toutes les qualités pour incarner la mère de Romain Gary comme on se plait à l'imaginer. Charlotte Gainsbourg, tout au contraire, n'est tellement pas "Le rôle", qu'à chacune de ses interventions on a envie de pouffer de rire alors que ce n'est pas le but recherché. Comment pourrait-elle être crédible en mère moralisatrice et idéaliste après tout ce qu'elle a fait auparavant, depuis le "Zeste de citron" jusqu'au "Nymphomaniac 1 & 2" ?
Si tous les films parlent d’amour, rares sont ceux qui l’abordent avec autant d’intensité. La tendresse, habituellement au centre des relations, se cache ici sous des amas de dureté, d’exigence et de sévérité. Rien n’est facile entre cette mère et son fils, et pourtant, tout semble si évident. La Promesse de l’Aube joue sur différents aspects des sentiments et les explore jusqu’à la limite qui leur est propre. C’est donc un travail minutieux et délicat qui interpelle par sa profondeur et son intelligence du cœur.
Romain Gary est revenu en force, cette année. Avec le roman de François-Henri Désérable, Un certain M. Piekielny, et maintenant avec la nouvelle adaptation de La promesse de l'aube par Eric Barbier, cinéaste plutôt ambitieux qui a malheureusement le plus souvent côtoyé l'échec. La vie de Gary a été très romanesque, on le sait, plus ou moins réinventée par l'écrivain lui-même, menteur génial. Mais qu'importe si ce qu'il raconte de sa relation fusionnelle avec sa mère dans La promesse de l'aube est enjolivée ou relève même en grande partie de la fiction. Barbier s'est attaqué à cette autobiographie sans inhibitions et il a eu raison. C'est parfois très "gros" ? Et alors, ce qu'écrivait Gary aussi ! La première partie, du côté de Wilno, est sans doute la plus laborieuse du film, cela sent trop la reconstitution et l'accent comme les changements de langage d'une Charlotte Gainsbourg inattendue, car exubérante et excessive, sont perturbants. Mais le film ne fait que s'améliorer, à mesure que la présence de la mère se fait plus lointaine, quoique toujours obsédante, et que Pierre Niney prend le rôle de Gary à son compte, lui dont on doutait que le corps frêle puisse habiter celui du futur arnaqueur du Prix Goncourt. Il est plus que crédible dans le rôle, y compris physiquement, ce qui n'est pas un mince exploit. Ecrit avec un bel art de la synthèse et la dose requise de folie, cette Promesse de l'aube, sans atteindre des sommets artistiques, mériterait un joli succès populaire. Gare au Gary !
La promesse de l'aube est un film d'Éric Barbier, d'après l’œuvre de Romain Gary, avec Charlotte Gainsbourg & Pierre Niney.
Romain Kacew dit Romain Gary a grandi dans les années 30 auprès de sa mère (Charlotte Gainsbourg) en Pologne, puis à Nice. Depuis sa plus tendre enfance, elle lui répète qu'il sera ambassadeur en France. Elle lui a inculqué de grands principes, comme celui de se battre uniquement pour les trois raisons suivantes : les femmes, l'honneur et la France. Elle ira jusqu’à lui demander d'aller assassiner Hitler !
En 1934, il part faire ses études à Paris à la faculté de droit. Il sera ensuite pilote de guerre. Son premier roman L’éducation européenne paraîtra en 1945. Le romancier obtiendra deux Prix Goncourt, un exploit jamais renouvelé : le premier en 1956 pour Les racines du ciel, le second en 1975 sous le nom d'emprunt d'Émile Ajar pour La vie devant soi.
Trois acteurs incarnent successivement Romain Gary - enfant, adolescent, puis adulte (Pierre Niney). J'ai aimé les transitions quand on passe d'un acteur à l'autre. Le film propose également de beaux décors, en Afrique et en Angleterre pendant la guerre.
C'est un film épique, avec de l'humour, remarquable pour ses deux interprètes principaux. J'ai particulièrement aimé le jeu de Charlotte Gainsbourg, son accent, elle a été vieillie pour le rôle et porte des prothèses. Le film dresse le portrait d'une mère déterminée et envahissante mais aimante. Romain Gary veut honorer la promesse faite à sa mère. Le titre provient de cette citation du roman éponyme : “Avec l'Amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est ensuite obligé de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances”.
J’ai étudié pendant un an l’œuvre de Romain Gary au collège et pourtant le film a réussi à me surprendre ! J’ai été impressionné par le jeu d’acteur, une fois de plus Pierre Niney était au rendez-vous et j’ai découvert une grande Charlotte Gainsbourg !
« Peut on aimer autant une personne » j’ai peu vue de film traiter de l’amour d’un fils pour sa mère et à l’inverse de l’amour d’une mère pour son fils.
L’œuvre et un chef d’œuvre et le film est à la Acteur de les espérances
En sortant du cinéma une femme m’a dit « il y a tout ce que j’aime dans un film » cela résume bien ma pensée.
Je recommande ! Pierre Antonio 17ans futur cinéphile !
2,8 - vu en AVP - sentiment partagé entre une première partie de film lente, sombre, froide, pesante et assez ennuyeuse jusqu'à l'apparition de Pierre Niney et une seconde partie de film plus rythmée et surtout plus intéressante - le film reconstitue brillamment l'époque et s'intéresse profondément au lien fort entre la mère et son fils -
le personnage de la mère est assez lourd dans son omnibulation à faire de son fils un prodige quelqu'en soit le domaine tant qu'il s'élève socialement et surtout suscitant l'admiration des autres. Mais en même temps, un personnage attachant, dur et sensible..
petit à petit, au fil du récit qui s'attèle à bien présenter le contexte et surtout les aspects psychologique des personnages et du lien entre la mère & son fils, un final profond et bouleversant s'amorce
en somme, pour ma part, ne connaissant pas l'auteur et sa vie, l'histoire m'a plutôt ennuyé tout en me touchant par le lien profond et puissant traité dans ce LM à l'issue bouleversante
La promesse de l'aube est un film passionnant . Malgré quelques longueurs l'histoire retranscrit bien la vie d'un enfant devenant un homme . La fin est magnifique (citation du roman) et les acteurs très bons . La scène des escargots tourné telle quelle , je ne l'oublierais pas , je conseille .
Un film magnifique vu en avant-première à Toulon. Je ne connaissais pas le roman, donc je n'ai pas pu m'en référer. C'est un chef d'oeuvre cinématographique. On se laisse emporter par une histoire prenante, émouvante, qui nous tient haletants jusqu'au dénouement. Les acteurs sont justes, Charlotte Gainsbourg est presque méconnaissable, et Pierre Niney sait mettre toute la profondeur dans son personnage.
Pierre Niney au top bien que moins présent que ce que j'aurais imaginé.
J'aimerais pas avoir une mère comme ça :') Sinon le seul petit point manquant c'est qu'il ne couvre pas sa vie entière et j'ai vu qu'il c'est suicidé à 66 ans j'aurais bien aimé quelques informations à ce sujet.
Sinon on ne s'ennuie jamais et dans un film autobiographique c'est rare!
Époustouflant est le seul mot que j'ai trouvé pour l'interprétation de nos deux acteurs principaux. J'ai eu beaucoup mal à me lever de mon siège. On ne ressent pas du tout les 2 heures 10.
magnifique épopée , en parallèle d'une histoire d'amour d'une mère avec son fils , fusionnelle limite et hystérique , l'histoire de France à travers Romain Gary. Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg , au Top.