deux etoiles et demi juste pour denoncer l'industrie du tabac qui paie les realisateurs (et ils ne s'en pleindrons pas) pour voir apparaitre à l'écran une cigarette se griller presque à chaque scène sans action. le jeune Nemo Shiffman parait'il prometeur est pour moi, juste, mais, très juste voir limite mais que voulez-vous quand on est propulsé par ses parents connu.... nemo n'est pas à la hauteur du prodigieux enfant Pawel Puchalski qui m'a touché et de Pierre Niney qui mûri au fur et à mesure de ses rôles. charlotte encore une fois percutante, elle maitrise son personnage. pour l'ensemble de cette autobiographie déjà sorti au ciné il me semble dans les années 60/70, le paysage, cadrage, la mise en scène et les effets j'aurai remercier la compagnie d'un ☆☆☆☆ mais que voulez vous je suis non fumeur. mais pourquoi donc à chaque fois q'une superbe oeuvre Française crève les écrans elle s'en grille une à chaque montage? des jeunes qui sortirons de ce film se dirons "fumer c'est cool"
Une ode émouvante et belle à l'amour merveilleux qui lie un fils et une mère. Cette foi qu'elle a dans le destin brillant de son fils, cette foi dictée par un amour absolu et des convictions ardentes, aurait pu terrasser un être faible. Mais elle s'adresse à un individu brillant, doué, passionné. Elle lui permet donc de se réaliser, de se dépasser. C'est sublime. Les deux acteurs principaux sont extraordinaires .Mention spéciale toutefois pour Charlotte Gainsbourg qui accède à mes yeux pour la première fois au rang de grande actrice.Puisse t'elle continuer dans cette voie! Certaines scènes m'ont fait rire et pleurer à la fois (en particulier celle du toast au "seul parmi les 300")
Quel film !!! Enfin un vrai bon film. Que dire de Charlotte Gainsbourg, plus vraie que nature et de Pierre Niney qu'on aurait jamais attendu à un tel rôle. D'une grande finesse, des interprétations fidèles au livre. Une émotion palpable dans toute la seule. Je suis fier d'être Français après avoir vu ce film. J'avais lu 2 fois la Promesse de l'aube mais j'étais fâché avec quelques passages du livre que je trouvais un peu ennuyeux mais je l'avais relu parce qu'il y en a d'autres qui sont tellement beaux. Et bien ce film m'a définitivement réconcilié avec ce livre tant il a abordé avec réalisme et force ces passages incompris.Merci !
Il ne faut pas que la ministre de la santé voit ce film, car au niveau du tabagisme, on est en alerte rouge! Sinon, le réalisateur passe deux heures à nous expliquer que Romain Gary a eu une mère possessive et n'a jamais pu vraiment couper le cordon ombilical. On ne sait pas du tout ce qu'il fait au Mexique au début du film ni qui est la femme qui l'accompagne. Mention spéciale au petit garçon qui joue Romain enfant en Pologne, c'est la meilleure partie du film.
L'amour dévorant d'une mère pour son fils, un amour névrotique, une ambition démesurée que le fils porte comme un fardeau, ne pas décevoir, être à la hauteur de celle qui l'aime tant ... une interprétation magistrale de Charlotte Gainsbourg dans le rôle d'une mère juive possessive. Pierre Niney est comme à l'accoutumée excellent. Une bonne mise en scène, un film de 2h10 dans lequel on ne s'ennuie pas une seule seconde.
"La Promesse de l'Aube" doit être apprécié comme un film et non une adaptation. C'est d'ailleurs un cas général : les livres qu'on aime beaucoup nous paraissent presque toujours mal adaptés. Evidemment car un scénario élague, résume et condense, surtout dans le cas de Gary qui savait rendre les choses épiques par son écriture. Si ce n'est pas un grand film, c'est un film réussi qui plaît beaucoup aux spectateurs: le thème est traité de façon un peu trop classique dit-on dans la presse, mais l'interprétation est excellente. Contrairement à ce qu'a dit par exemple Télérama, Charlotte Gainsbourg parvint ici à donner au personnage de Mina Kacew une épaisseur et une solidité tout à fait convaincantes et assez différentes du personnage de Gary, ce qui est remarquable, intéressant et très original: on est très loin de l'Effrontée mais toujours dans l'excellence. Niney, toujours très bon, sait faire tenir un personnage assez peu crédible bien que véritable. On est heureux de rencontrer la belle et juste Catherine McCormack dès les premières scènes et à la fin. Une réussite injustement critiquée, car au lieu de juger le film sans penser aux livre (ce qu'il faut faire quand on est critique de cinéma), le rapporte systématiquement aux souvenirs qu'ont les critiques de leurs lectures (souvent anciennes et pas toujours justes). D'où le décalage,souvent constaté sur allociné, entre la critique et le public.
Encore un film où les acteurs ne cessent de cloper ... HONTE à Charlotte G. et Pierre N. d'accepter cet odieux placement de produit. Un mégot à chaque plan alors que cela n'apporte rien à l'ïntrigue ... Impossible de trouver ce film bon dans ces conditions.
Cette adaptation du roman ne raconte pas l'histoire, mais la joue, la transgresse et l'immortalise. Toute adaptation devrait suivre le chemin laborieux qu'Eric Barbier a semé. On ressent à chaque moment cette dialectique du monstre et du héros, du lâche et du courageux, du fils et de sa mère. La beauté du livre ressort dans le film: tout réside dans la tension qu'il a à réaliser ses promesses. C'est une force supérieure, celle de l'amour maternel, qui va l'amener à faire ses choix. Mais Gary reste tout de même maître de lui-même, et c'est là toute sa force, au point qu'on peut croire par moments que Gary n'est qu'une réplique affaiblie de sa mère et que par d'autres moments sa mère n'est que l'esclave des illusions que son fils instaure. Film touchant, à voir et à revoir. Livre à relire. Mais les deux sont complémentaires
Certains romans devraient rester à l’état d’œuvres littéraires si l’on en constate leur adaptation. Car, pour quelqu’un n’ayant pas lu le format littéraire, on sort de la projection sans aucune envie d’aller le découvrir. Ou alors « La Promesse de l’aube » fait partie de ces textes inaptes à être correctement mis en images ou encore peut-être qu’Eric Barbier n’était pas l’homme de la situation pour cette transposition, lui qui est plutôt à l’aise dans le polar comme l’a prouvé le plutôt bon « Le Serpent ». Mais ça on ne le saura jamais. Toujours est-il qu’en l’état ce long-métrage est majoritairement raté dans les grandes largeurs et qu’on trouve les deux heures qu’ils durent bien longues. Plus le film avance et plus on se dit que ça ne remontera jamais la pente et à raison. Ce n’est pas non plus un naufrage, tout n’est pas à jeter, on pense notamment à la très belle partition musicale et une reconstitution soignée, mais c’est une maigre consolation au vu du reste.
Une telle histoire narrant la destinée d’un homme sur plusieurs années avec en principal axe narratif l’amour d’une mère pour son fils et la relation fusionnelle qu’ils entretiennent méritait plus de panache, plus de puissance émotionnelle et surtout plus de souffle romanesque. Tout ce que « La Promesse de l’aube » ne parvient quasiment jamais à restituer à son spectateur. Cet amour maternel inconditionnel qui vampirise chaque mouvement d’un fils, cette affection étouffante est pourtant bien rendue mais jamais on n’est ému voire même touché par ces rapports excessifs et quelque peu dysfonctionnels. Le long-métrage de Barbier se rêve en fresque imposante à l’ampleur romanesque à peine cachée mais jamais on ne ressent ce quelconque vent de passions qui aurait du nous étreindre durant toute la projection.
On assiste à une accumulation de séquences qui nous apparaissent décousues. Elles sont censées rendre compte de la vie de Romain Gary, de la réminiscence la plus anecdotique au souvenir le plus important sans qu’aucun ne vienne jamais vraiment nous intéresser. Le début en Pologne est triste et compassé quand la suite à Nice s’avère peut-être la partie la plus intéressante sans pour autant nous sortir de notre torpeur. Quand, enfin, arrive Pierre Niney, on se dit que le film va prendre une tournure autrement plus stimulante et moins académique mais non c’est encore pire, la suite des péripéties de l’auteur durant la guerre s’avérant molle et laborieusement contée. Le désintérêt s’avère alors de plus en plus prégnant et, las, nous en sommes réduits à suivre les incarnations ratées de Charlotte Gainsbourg et du César du meilleur acteur pour « Yves Saint-Laurent ». Car l’un des plus gros handicaps de « La Promesse de l’aube » est, plus qu’un casting raté, le manque de direction d’acteurs du metteur en scène. Le duo principal est en effet en surchauffe totale, alternant ridicule et moments en totale roue libre. Une grosse déception.
J'ai autant découvert qu'adoré la trajectoire épique d'un héros du 20e siècle et de la littérature française. Cette autobiographie magistrale peinte avec la rigueur de la réalité et la frénésie de l'imaginaire de son auteur, a eu droit à une adaptation cinématographique soignée où le souffle épique ne retombe jamais mais où la symphonie émotionnelle meurt parfois: Nous nous contentons alors de quelques partitions virtuoses dont celle du dénouement qui rassemble toutes les reliques et sauvegarde toute la concentration émotionnelle du film in extremis. C'est le seul regret que j'ai eu à mesure que le film avançait: L'émotion manque et le réalisateur ne saisit pas ou saisit maladroitement les tournants de la vie de l'auteur. Je pense notamment au moment où l'écrivain fait la surprise à sa mère concernant la 1ere parution de l'une de ses nouvelles ou encore quand celui-ci crie à sa mère son envie de liberté totale en s'émancipant de la tutelle maternelle. Là où l'émotion doit être débordante et dévorante, le réalisateur laisse le fil narratif reprendre le dessus trop vite. C'est dommage car Charlotte Gainsbourg est époustouflante dans le rôle de la mère possessive mais désireuse entre 1000 feux de voir son fils devenir un grand homme et un grand écrivain. Pierre Niney, quoi que plus en retrait tellement sa mère lui souffle l'envie et l'optimisme même à travers un ciel théâtre de guerre transformé en cimetière volant, joue aussi une partition très juste. Enfin la relation fusionnelle entre la mère et son fils, malgré les caprices du destin et les meurtrissures de la guerre, est fidèlement retranscrite et jamais les liens d'amour et de passion qui les unissent, pourtant invisibles et impalpables, ne nous quittent les yeux. En somme, une adaptation menée avec maestria mais dont le manque ou le défaut d'émotions à certains moments du film devrait légitimement susciter quelques réticences du coeur... voilà pourquoi ce film, à défaut de rentrer dans le cercle d'or des chefs-d'oeuvre, rentre dans le panthéon des Grands films. A voir absolument.
Charlotte G. porte avec force tout le film, dans un vrai rôle qui est sans doute fidèle à la biographie auto-romancée de Romain Gary. Pour le reste, une rétroplongée sympathique et convenue dans l'Europe des années 30 et 40.
Romain Gary a eu une vie exceptionnellement riche et dense qu'il a sans doute façonné pour sa légende, certaines parties de sa vie ainsi raconté dans son roman "La Promesse de l'Aube" ont été romancé ou, du moins, semble sujet à caution avec quelques moments où les sources divergent. 20 ans d'une jeunesse qui va définitivement sceller son avenir, d'une jeunesse pendant laquelle sa mère va être d'un amour et d'une possessivité unique et exclusif, celle-ci voyant un destin qui l'est tout autant pour son fils. Certainement un des plus beaux films sur l'amour entre une mère et son fils. Site : Selenie
Géant. Charlotte Gainsbourg grandissime, Pierre Niney de même. Folie, dureté, séduction. Jusqu'où peut aller une promesse quand l'on veut s'y tenir. La folie est proche. Ce film est violent de sentiments poussés à l'extrême... Inconditionnelle de Niney et de Charlotte que je suis pas à pas dans leur gloire et qui s'inscrivent dans le livre des grands.