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Daen I
6 abonnés
18 critiques
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5,0
Publiée le 27 décembre 2017
Ce film est un chef d’œuvre. Certes les deux acteurs principaux sont au sommet de leur art, mais la réalisation est une réussite, les lumières, la bande son, tout est parfaitement exécutés. Charlotte Gainsbourg, transcendée, nous offre l’une des plus belles interprétations de l’année. Pierre Niney confirme, si besoin il y avait, son exceptionnel talent au niveau des plus grands du cinéma Français.
Bon film et superbe interprétation de Charlotte Gainsbourg. Pierre Niney fidèle à lui-même joue dans son registre habituel. Rien de nouveau avec La promesse de l'aube. Bon casting et belles images... Je ne garderais pas un souvenir mémorable cependant de ce film...
On ne peut que féliciter le jeu formidable déployé par les deux acteurs, la primeure peut-être à Charlotte Gainsbourg, tout simplement prodigieuse en mère juive polonaise farouche, ultra-exigeante jusqu'à la folie pour son fils. Le film réussit aussi bien à nous tenir en haleine sur les péripéties de la vie de Romain Gary qu'à nous faire frémir sur son lien exclusif avec sa mère. La touche d'humour est parfaitement dosée. Uen excellente comédie dramatique. Je le regarderai bien le film à nouveau.
L’adaptation du livre est réussie. Le film est très esthétique. Le jeu de Pierre Niney et de Charlotte Gainsbourg sont d’une magnifique précision. La finesse des transitions ne vous laisse pas sentir les 2h10 du film.
Avec sa baguette d’humour acide, Barbier fait apparaître le mélo dans un souffle épique et collé drame. Loin des boudoirs, Charlotte se moule en mère courage qui ne vit qu’à travers le destin de son fils. De cet amour fusionnel, la perte fera-t’elle naître la névrose ?
Encore un film, qui m'a emmené rêver dans une autre époque, dans une histoire. Peut-être plus de concision aurait rendu le film plus tenu. Les acteurs sont magnifiques. L'histoire de ce "Romain" est troublante. A quel prix devient-on un grand homme ? Cette mère était-elle maltraitante ? L'est-elle seulement quelquefois ? Doit-on parler de résilience au sujet de Romain Gary ? Quelle est cette ambition démesurée d'une mère pour son fils ? N'est-il qu'un prolongement narcissique de sa mère ? Y-a-t-il de la générosité qui circule entre eux ou vis-à-vis de l'humanité ou ne s'agit-il que d'un combat, d'une revanche à prendre ? Quel lien cette mère entretient-elle à sa féminité ? Quelle image de la femme transmet-elle à son fils ? Qu'est-ce qui permet à un homme de survivre malgré tout ? Risquer sa vie, est-ce la mettre en jeu ? Comment devient-on un homme ? De qui cela s'origine-t-il ?
Une grande fresque vibrante retraçant superbement le livre de Romain GARY. Les acteurs jouent superbement et savent faire passer l'émotion. Un beau moment de cinéma
En 1960, consul de France à Los Angeles, prix Goncourt 1956 grâce aux "Racines du ciel", Romain Gary écrit son autobiographie. Ce sera "La Promesse de l'aube". L'écrivain célèbre y parle de son enfance en Pologne, de son arrivée en France, de son engagement dans la France libre de De Gaulle, de ses débuts comme romancier. Mais il y parle surtout de sa mère Mina qui l'a élevé seul, qui l'a adulé et qui lui a transmis son ambition démesurée. "Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances."
Éric Barbier n'a pas lésiné sur les moyens pour adapter "La Promesse..." qui nous entraîne du Mexique en Pologne, de la Côte d'Azur au Sahara, de Paris à l'Angleterre en guerre. Il a convoqué la fine fleur du cinéma français. Pierre Niney est toujours aussi fiévreux. Charlotte Gainsbourg, dont la retenue du jeu constitue la marque de fabrique, interprète à contre-emploi le rôle d'une ogresse. Didier Bourdin, Jean-Pierre Darroussin, Finnegan Oldfield font un petit tour et puis s'en vont.
Pourquoi alors ne pas céder à l'enthousiasme ? Pourquoi ne pas se laisser entraîner dans cette belle fresque romanesque ? Pourquoi ne pas succomber à cet hymne émouvant à l'amour maternel ?
Parce que "La Promesse..." est un film d'un académisme sans âge et sans génie, un blockbuster pauvre, noyé dans une musique assourdissante, qui se contente d'enchaîner les scènes sans chercher à adopter un point de vue.
Parce que l'amour maternel qui y est décrit est si absolu et le personnage de Mina si caricatural qu'on hésite à en rire ou à en pleurer.
Parce que le personnage de Kacew/Gary est si égocentrique, si imbu de lui même, si convaincu de son destin hors du commun qu'il en devient horripilant.
Parce que le livre soi-disant autobiographique alors qu'il s'écarte de la réalité dès qu'elle ne sert plus son propos (ainsi de la figure oubliée du père de Romain) et le film tourné en studio en Hongrie et en Belgique ne parviennent pas à installer une émotion authentique sinon peut être dans le twist final - qui est le pur produit de l'imagination du romancier.
Un film très beau, magnifique hommage à Romain Gary qui donne envie de découvrir cet auteur davantage. Les acteurs jouent tous remarquablement bien, avec une composition magistrale de Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney (Comme d’habitude ceci dit). Émotion garantie.
C'est un du grand et bon cinéma bien classique, bien académique, parfait pour passer un bon moment. C'est beau, c'est émouvant, c'est classe, c'est captivant. Je suis contente que ce livre ait été porté sur grand écran. Salle comble en ce jour de Noël.
Un film réussi sur tous les plans, réalisation, interprétation, décors etc... C'est visuellement beau et magnifique d'un point de vue humain et romanesque. Moi qui n'apprécie pas du tout ni C. Gainsbourg ni P. Niney et bien je suis quand même allée voir ce film rien que pour l'histoire racontée et j'ai été charmée.
Je connaissais ce romancier mais je n'ai jamais lu ses livres. J'ai été très intéressée 2 heures durant par ce magnifique film qui nous montre des époques différentes et de lieux différents. D'abord son enfance en Pologne puis son adolescence en France à Nice puis l'âge adulte pendant la seconde guerre mondiale. Nous voyons également ce romancier fin des années 50 avec l'un de ses épouses, quand il est au Mexique en train d'écrire son livre. C'est réellement un film fort émouvant et très beau et d'un grand classicisme très agréable. De plus, j'apprécie beaucoup les films qui racontent des faits réels passés.