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Fombellinho
27 critiques
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4,5
Publiée le 15 juin 2023
A l'aube je n'attendais aucune promesse, pourtant elle fut tenue ce soir. Le jeu de Charlotte Gainsbourg est percutant et vient solliciter notre imaginaire. Je me suis senti fils d'une mère passionnée à en mourir, je voulu me sacrifier pour lui rendre hommage. Pierre Niney incarne la jeunesse puis la vieillesse avec sérénité. Il n'est jamais débordant et laisse la place à ce (et ceux) qui l'entoure. L'histoire est bien ficelée et nous fait découvrir la méchante vie de Romain Gary grand fada que tié. La promesse d'un film poignant et passionnant fut tenue, et pour cela j'en remercie Eric Barbier. Allez l'OM !
Qui a lu Gary dans cette galère cinématographique? Inventions (venue de "Poiret") approximations, raccourcis incohérences. L'esprit de Gary n'y transpire absolument pas. Et pourtant il le mérite amplement. Étonnée que le droit du titre de ce film ait été accordé.
Adapté du roman éponyme, La Promesse de l'Aube s'inspire de la vie de son auteur Romain Gary, et notamment de la relation fusionnelle qui le liait à sa mère. Le film est donc un récit épique d'aventure, dont le fil rouge restera cette relation mère/fils fusionelle, parfois même toxique. La réalisation est assez classique, et le film ne parvient jamais à apporter toute la dimension épique des aventures de son protagoniste. Les 2 personnages principaux sont dramatiquement caricaturaux, afin de pouvoir rendre compte de leur relation particulière. Si Pierre Niney parvient à se sauver, Charlotte Gainsbourg nous offre son plus beau cabotinage, ponctué d'un accent catastrophique. Les costumes sont en revanche réussis, à l'inverse du maquillage utilisé pour vieillir les personnages digne d'un mardi gras. Reste le scénario, qui parvient à lui seul à sauver en partie le film.
La promesse de l'aube, d'après le roman autobiographique de Romain Gary, est une comédie dramatique qui nous est proposée par Eric Barbier. Ce film raconte la vie extraordinaire de Romain Gary, de son enfance troublée et difficile à ses exploits d'aviateur pendant la Seconde Guerre mondiale. On peut voir dès le début que le film a été réalisé avec un très gros budget puisqu'il a un aspect presque hollywoodien. Il nous montre l'écoulement de plus de vingt ans dans plusieurs pays différents. Certaines scènes, comme celles d'aviation en pleine guerre sont réalistes, au point qu'on ait l'impression de vivre l'histoire. Le film reconstitue très bien l'époque, d'une part avec les décors et d'autre part avec la musique, rare mais très cohérente avec l'histoire. Ce film est d'un côté très fidèle au livre puisqu'il reprend plusieurs fois, dans les dialogues et la narration, les mots exacts du livre. D'un autre côté, certains moments plutôt importants, comme le passage avec Louison, sont omis ; d'autres rajoutés, comme les moments au Mexique au début et à la fin du film : on ne sait pas vraiment pourquoi Romain y est. Le jeu des acteurs est aussi remarquable, on a l'impression qu'ils "sont" leurs personnages, ils montrent bien les émotions et les rendent plus vivants et attachants. Je pense que ce film vaut donc bien la peine d'être regardé.
Eric Barbier signe une adaptation propre et soigné du roman autobiographique de Romain Gary. Grâce à un excellent casting, il dépeint parfaitement la relation d’amour exclusif et possessif entre l’écrivain en devenir et sa mère. Son film est cependant un brin trop scolaire et académique pour marquer les esprits.
En 2017, Éric Barbier adapte au cinéma le roman autobiographique de Romain Gary. On y découvre la relation complexe qu’entretenait l’écrivain avec sa mère. A la fois possessive et extravagante, cette femme castratrice va déterminer la vie de son fils. Si l’interprétation de Pierre Niney et surtout celle de Charlotte Gainsbourg sont convaincantes, le récit manque de profondeur. La narration s’attarde sur une multitude d’événements donnant l’impression d’assister à un film d’aventure quand il aurait été préférable d’explorer la véritable psychologie des personnages. Bref, malgré quelques scènes réussies, l’ensemble demeure poussif et peine à propager les émotions.
Le film est conforme au roman mais le roman soi-disant autobiographique est moyen. À cela s'ajoute le jeu d'actrice de Charlotte Gainsbourg qui est médiocre en mère constamment hystérique, sans nuance. L'ensemble est intéressant comme peut l'être le livre et la vie de Romain Gary reste une aventure originale. Mais l'œuvre cinématographique n'y ajoute rien.
J'ai lu le livre dans mes années de collégien de ce fait je connaissais l'histoire de Romain Gary avant de voir ce film. J'ai retrouvé exactement les mêmes impressions, émotions et frissonnement lors de son visionnage. Au-delà de l'histoire attachante entre une mère et son fils dont la relation est transcendante et dont on peut tous plus ou moins s'y identifier, je pense que le succès de cette adaptation est avant tout dans l'incroyable jeu de Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. Les deux incarnent parfaitement des personnages d'une autre époque, d'une autre terre, où les relations entre enfants et parents peuvent être plus dur, froide, brutale, marquantes et ambitieuses. Ce qui m'a plus dans ce film ainsi que dans le livre est cette volonté de Romain de réussir cette quête qu'il lui a été imposée dont il ne comprend pas forcément l'intérêt petit mais dont il réalisera les raisons plus tard. En effet, cette vie imposée est une preuve d'amour de la mère qui offre une meilleure chance à son fils qu'elle n'a jamais eu. Certaines scènes m'ont émues, peut-être parce que je m'y suis reconnu comme le câlin au milieu de soldats, d'un environnement plus que viril qui crée une honte chez Romain, qui rappelle la scène de la cour dans laquelle la mère fait l'éloge du futur succès glorieux de son fils et dont les rires des voisins ont hanté Romain et fait détester se mère. Je vois dans ces deux scènes une prise de conscience de Romain qui comprend que l'amour d'une mère est ce qu'on a de plus cher au monde et dont il ne faut jamais avoir honte par honneur et amour.
Si la forme du récit et sa tournure dramatique n'étonneront guère, c'est bien en revanche sur la qualité d'écriture et d’interprétation, à l'appui d'une mise en scène inspirée, que cette Promesse de l'Aube parvient à magnifier une relation mère-fils aussi étouffante qu'inspirante. Sans connaître l’œuvre de Gary à ce jour, le film nous en donne une approche aussi drôle qu'émouvante, traçant le destin extravagant de son auteur, auquel Pierre Niney apporte toute sa panoplie dans la sensibilité, face à une Charlotte Gainsbourg qui sait conférer épaisseur et tendresse à son personnage. Une très belle réussite.
Le film est bien dans le sens où on en apprend sur la relation de Romain Gary avec sa mère. Peut-être trop axé dessus car c'est tout de même assez répétitif donc long par moments. Reste 2 anecdotes assez étonnantes et folles qui relèvent la fin du film. Même incroyables ! Ont-elles été vérifiées ou est-ce les inventions d'un auteur !? Je remarque que le jeu de Pierre Niney est assez semblable d'un film à l'autre. Il faudrait lui proposer des rôles plus diversifiés... 3,6/5
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12 420 critiques
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3,5
Publiée le 16 avril 2023
Un très beau film sur l'amour maternel qui nous plonge dans les relations bouleversantes entre Romain Gary et sa mère! On a l'impression que l'important se glisse non pas dans les plans, mais entre eux! Adulant son fils toute sa vie, Nina Kacew est incarnèe avec une ètonnante vèritè par Charlotte Gainsbourg tandis que le jeune aviateur pendant la Grande Guerre devenu ècrivain est jouè par Pierre Niney qui ne manque ni de prestance ni de prèsence! Catherine McCormack est plus en retrait! Pour beaucoup, le meilleur film de Eric Barbier! On croit voir une adaptation tout juste estimable d'un des chefs d'oeuvre de la littèrature française! Et l'on se dècouvre emplis, tout à coup, de cette relation complexe et fusionnelle qui fait naitre l'amour, magnifique, ètouffant et inspirant! Une rèussite où l'èmotion (drôle et triste) a toujours le dernier mot! Un grand bravo aussi à la reconstitution, aux costumes et à Barbier, douè pour le romanesque et le respect de l'oeuvre de Gary pour sa mère...