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lionelb30
443 abonnés
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3,0
Publiée le 1 septembre 2016
Les textes de michel blanc toujours tres bon , les acteurs dans l'ensemble tres bien , l'humour pince sans rire et decale bienvenue , beaucoup de chose positive mais malgres tout un sentiment un peu mitige car pas mal de creux ou de temps mort entre deux bonnes repliques et pas assez pousse dans le second degre.
Un bon Romain Duris, un Michel Blanc moyen, peu crédible en voyou influent. Un scénario un peu léger qui nous laisse avec des questions sans réponse spoiler: (Qui était réellement le chauffeur ? Pourquoi fouille-t-elle ses bagages ?) . On passe malgré cela un bon moment. Alex Lutz est particulièrement bon, même s'il n'a qu'un petit rôle.
Une fable sociale à la manière d'un polar et sous forme de badinage. Humour noir, personnages décalés, intrigue, provocation. Un scénario richement servi. Une petite pépite changeant de beaucoup de choses plus sérieuses (trop) à l'affiche de cette rentrée cinématographique. Vraiment plaisant à regarder et suivre avec une attention qui ne se relâche pas.
Le regretté Pascal Chaumeil offre là son film posthume en retrouvant son acteur de l'excellent "L'Arnacoeur" Romain Duris. Cette fois l'acteur n'est plus briseur de couple professionnel dans le style de l'arroseur arrosé mais un chômeur qui devient tueur à gage. Adapté d'un roman de Iain Levinson le film doit aussi beaucoup à l'acteur Michel Blanc qui est aussi dialoguiste-scénariste-adaptateur. Finalement le film reste réussit surtout et essentiellement pour le face à face Duris-Blanc.
Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été plongés dans la précarité suite à un licenciement boursier. L'usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s’accumulent. Quand Gardot, bookmaker local, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte le contrat...
"Un petit boulot" est une petite comédie assez sympa tourné par le regretté Pascal Chaumeil, réalisateur de "l'Arnacoeur". Sur un scénario pas marrant du tout, le réalisateur réussit à nous faire rire en mettant en scène des gens ordinaires qui s'improvisent criminels pour sortir de la misère. L'intrigue est bien menée, le suspense bien entretenu et à défaut d'être moral, le film a le mérite d'être drôle. Le film se fend d'un petit discours sur les licenciements boursiers pas désagréable.
On soulignera la qualité du casting: Romain Duris (Jacques), Michel Blanc (Gardot) qui est assez rare à l'écran depuis quelques temps, Alex Lutz dans le rôle de Brecht, un auditeur tête à claques ainsi que Gustave de Kervern dans le rôle de Tom.
Après le "briseur de couples" de "L'Arnacoeur", nouveau métier original : "tueur à gages" (la série s'arrêtant là pour Pascal Chaumeil, disparu prématurément en 2015..). Jacques (Romain Duris), chômeur sans perspective sérieuse de reclassement après un licenciement boursier, se laisse tenter par l'indécente proposition du caïd du coin (Michel Blanc) : en refroidir l'épouse volage. Comme Jacques a un vrai don en la matière.... "Un petit Boulot" en entraîne vite pas mal d'autres.... Réponse façon humour noir à la crise : à cynique (le patronat-voyou), cynique et demi (il faut bien gagner sa croûte - par le laissé sur le carreau) ! Joyeusement immoral.... Bonne interprétation, et réalisation solide. On regrettera seulement (finalement !) quelque chose d'encore trop sage (et de parfois en baisse de rythme) dans la dénonciation sociale.
Gentillet... On ne peut en dire vraiment du mal, car on passe un bon moment, mais cette comédie est loin d'atteindre les sommets de l'humour. Mais ne soyons pas trop sévères: on rit quand même souvent...
De la comédie sociale au film de genre il n'y a qu'un pas. Dans la lignée du Couperet (Donald Westlake adaptation de costa Gavras) ce Petit Boulot fait le taf. Crise, misère et petits arrangements entre amis. On est dans la satire, la comédie. La critique sociale est diffuse et la tentative de suicide désabusée. Le tout est assez jubilatoire et en même temps sous le ciel gris des hauts de France avec sa dépression et son cortège de perdants, la vie n'est pas rose. Tous se retrouvent autour d'une bière encore et encore, qu'en sortant de la salle, direct au bistrot pour s'enfiler une trappiste. Un film relâché comme une chanson de JJ Cale, drôle sur la durée, hilarant par moment Un Petit Boulot va remplir les salles de la rentrée.
J'ai beaucoup aimé cette comédie noire. Il y a de l'humour, des rebondissements, beaucoup de situations cocasses. Du très bon boulot a été fait pour ce film.
Dernier film de Pascal Chaumeil, décédé après le tournage. Après s'être fait connaître grâce au succès de L'Arnacoeur, il avait beaucoup déçu avec Un plan parfait. Un peu de méfiance donc pour ce Petit boulot, même si la bande-annonce était alléchante. Mais le tempo général n'est pas aussi rythmé que celle-ci nous laissait l'entendre. Je m'attendais à une comédie noire et décalée, aussi macabre que drôle. Mais tout le monde n'est pas les frères Coen (à qui on pense forcément). Cela se laisse regarder, sans grande passion. La mise en scène est honnête sans être renversante. L'ensemble est pourtant plutôt bien écrit (adapté d'un roman américain par Michel Blanc), les dialogues sont sympathiques. Cela manque malgré tout de plus de noirceur, de plus de corrosif, de plus d'humour noire. On souris assez souvent, mais pas vraiment d'éclats de rire. C'est plutôt bien joué aussi. Romain Duris fait le boulot sans problème. J'ai par contre eu beaucoup plus de mal avec Michel Blanc. Je ne l'ai pas trouvé du tout convainquant dans le rôle du mafieux. Ça m'a un petit peu gâché l'ensemble. Au final, j'ai trouvé cela assez moyen, un peu mou, et pas très drôle. Pascal Chaumeil ne finit donc pas sur une note très positive...
N’y allons pas par quatre chemins, nous avons pris un plaisir fou à découvrir chaque parcelle de cette comédie complètement barrée. De ces dialogues ubuesques à ses acteurs d’une décontraction et d’un cynisme épatants, « Un petit boulot » déroule une partition exemplaire. C’est à la fois très léger dans sa mise en scène et lourd de sens dans son propos politique piquant. Le tout délicatement enrobé d’une fine couche de comédie qui tient nos zygomatiques éveillés durant les 100 minutes du film.
Voilà le genre de comédies françaises que j'aimerais voir plus souvent. Humour noir, grinçant, situations absurdes, bref que du bonheur. L'ensemble est assez généreux, je craignais que la bande-annonce dévoile un peu trop, car elle ne fait pas dans la suggestion, mais au contraire l'histoire va beaucoup plus loin, c'est donc très amusant. Romain Duris est pile poil dans le rôle ici, mais s'il peut parfois agacer, il est dans le creneau idéal. C'est aussi très plaisant de voir Michel Blanc à l'écriture s'en donner autant à cœur joie pour son rôle de vieux truand. On a beaucoup, beaucoup d'éléments comme je disais, il est donc évident que certain font moins leur effet que d'autres, cela dit au visionnage on ne peut être qu'être conquis par cet élan burlesque. On est jamais dans l'évidence, ce n'est qu'une successions de très bonnes surprises pour un plaisir sans équivoques. Ce film est d'autant plus touchant et tout un symbol quand on sait que son réalisateur Pascal Chaumeil est décédé très peu de temps après la fin du tournage. À voir car on y ris franchement !
Un film très moyen. Michel Blanc et Romain Duris font le job. Mais nous sommes 20 000 lieues sous Tarentino, les frères Cohen, ou bertrand blier. Le film est linéaire, et manque de rythme. Les dialogues et situations comiques et décalées sont rares. Toute la partie espagnole et la romance de Duris avec Anita sont en trop. Résultat: dieu que c'est long ...