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keser
18 abonnés
56 critiques
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3,0
Publiée le 1 septembre 2016
En ce moment c'est bien la mode des films sur la vacuité du monde dans lequel on vit. Et bien ce film surfe sur cette vague très en vogue en ce moment. Les situations toutes plus loufoques les unes que les autres s'enchaînent à un rythme effréné. Le film contient une grande dose d'humour noir subtilement placé. Encore un film "OVNI" à ne pas rater !
Un Petit Boulot est malheureusement le film posthume de Pascal Chaumeil, lui qui avait réalisé plusieurs comédies à succès, notamment l'excellent l'Arnacoeur (avec le duo Romain Duris – Vanessa Paradis) et l'imparfait Un plan Parfait (Dany Boon – Diane Kruger). Le long métrage nous narre l’improbable reconversion en tueur à gages d’un chômeur désabusé. Celui-ci accepte le rôle d’assassin au profit d’une sorte de parrain local, interprété parfaitement par Michel Blanc. Ce dernier est vraiment très inspiré par ce scénario qu’il a lui-même adapté d’un roman américain. Quant à Romain Duris, il joue ce rustre insensible qui accepte un « petit boulot » consistant donc à assassiner la femme du caïd. Avec son look sombre et sa barbe hirsute il est pas mal dans le côté froid mais on l’a tout de même connu plus inspiré. D’excellents seconds rôles accompagnent les tribulations du tueur, notamment Alice Belaïdi, Gustave Kervern et Alex Lutz. Contrairement à ce que pourrait laisser penser le pitch ci-dessus il s’agit bien d’une comédie et non d’un polar. On est donc là dans le registre de l’humour noir, dans le genre bien grinçant. Le cadre nordiste du film et sa crise économique est pourtant bien sinistre, heureusement brisé par une escapade aux Baléares totalement loufoque. Les situations prêtent donc souvent à sourire même si le rythme du film est globalement assez décousu. On ne sait pas où nous mène le récit et la fin intervient donc de manière assez subite. On regrettera Pascal Chaumeil.
Dans la veine de L'Arnacoeur, le cinéaste français parti trop tôt laisse derrière lui un film culte. Romain Duris dans un registre dont on le voit rarement : le pitre maladroit. Un petit boulot n'est qu'une suite déguisée au succès populaire de 2010. Scénario à vannes, qui ne fait jamais de mal un jour de pluie.
Pour être plus précis, je mettrais 3,7 à ce film franchement réussi, franchement bien joué. Le ton est juste et bien trouvé. Le personnage joué par Duris est sympathiquement décalé, gentiment à la ramasse, mais qui ne perd pas la face malgré tout. Michel Blanc et Gustave Kerven complètent le trio avec brio. Un bon moment, souvent drôle, que ce film d'anti-héros.
Un film noir diffusant un humour très savoureux. C'est avec bonheur que l'on écoute ces dialogues qui nous rappellent M. Audiard, B.Blier. Il y a bien quelques longueurs mais bravo à Michel Blanc qui sait nous tenir en haleine. Un délice de film pas moral du tout mais dont on ressort le sourire aux lèvres et des répliques en tête.
Ce film vous surprend et vous donne du plaisir à pénétrer dans une histoire diablement réussie ! Le duo Blanc Duris fonctionne à merveille sans tomber dans les recettes communes. Tout est crédible et tout est absurde en même temps, déroutant.
« Pour combien tu couches avec ton meilleur pote? » où une des phrases d’accroche particulièrement appréciées de la gente masculine. En général dans des débats hors heure de travail, dans un créneau qu’on appellera passe-temps chez les uns, apéro chez les autres. Cependant, au delà d’une pure question venant d’un meilleur ami ou d’un proche complètement plein comme une barrique, peut se cacher une véritable philosophie : celle de la dignité humaine et son instinct de survie.
Afin de ne pas s’éterniser plus sur de fausses réfléxions intellectuelles, venons en donc aux faits. Film français sorti le 31 août 2016, celui-ci dresse le portrait de Jacques (Romain Duris) ex-employé d’usine qui a subi les conséquences de la liquidation de son entreprise. S’en suit le départ de son épouse et une situation précaire. Au chômage dans une région où le soleil y est aussi peu présent, Jacques se voit proposer une offre bien alléchante de la part d’un mafieux du coin (Michel Blanc) : 20 000€ pour tuer sa femme. Légèreté et plein emploi au programme du film.
Une comédie sans prétention mais rondement bien menée
En variant scènes poilantes de par ses dialogues (scénario de Michel Blanc) excellemment interprétées par le casting (Duris, Blanc, Gustave Kervern, Alex Lutz…) et moments d’une véritable pudeur, le film m’a terriblement accroché. Partant d’une proposition malhonnête, le film joue sur un ton décalé qui se marie très bien au sujet. Par la présence de personnages complètement loufoques dans un monde qui les écrase, de par les manières de chacun d’appréhender ce qu’est le licenciement et l’insécurité de l’emploi. Le film se veut très populaire par la présence de Jacques et ses proches qui peuvent s’apparenter à Monsieur tout le monde, face à une situation que personne ne veut ou voudrait affronter.
Entre policier et comédie, passant constamment de l'un à l'autre, Un Petit Boulot est une sorte de farce d'humour noir à la française. Adaptation réussie d'un roman dont l'intrigue se passe dans une ville des Etats Unis, les dialogues de Michel Blanc percutent. C'est bien fait et l'action est dynamique. Pas mal, le boulot !
Un jolie romain duris comme on les aime , très pro Michel blanc au top surtout dans l'écriture des dialogue et acteur super film chameuil continue de nous faire rire et plaisir.
Une très belle surprise que cette comédie qui fait rire, et flirte sans jamais y entrer avec un film noir. Le rapport entre Michel Blanc et Romain Duris est séduisant. Les dialogues rappellent un peu ceux d'audiard...
Excellente comédie, acteurs parfaits. Décalé. On reconnaît le style du génial Frantz M Bartelt, écrivain ardennais, ( le fémur de Rimbaud, le jardin du bossu, le bar des habitudes, etc...). Les dialogues sonnent avec une justesse succulente. Le tout donne quelque chose qui n a rien à envier à "buffet froid" de la même veine.
très divertissant, juste ce qu'il faut de cynisme. Blanc et Duris jouent parfaitement. scénario original et au goût du jour en temps de crise économique...