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btravis1
103 abonnés
529 critiques
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3,0
Publiée le 26 septembre 2016
Comédie sociale à l'humour noir, avec quelques dialogues pimentés, un bon casting et une histoire entraînante. Le reproche principal est finalement la sagesse du film, qui aurait pu pousser plus loin par rapport au thème et au scénario, cela reste finalement assez calibré pour la famille et une diffusion le dimanche en première partie de soirée. La réalisation est elle-aussi assez classique et certains seconds rôles comme Gustave Kerven sont sous-exploités. Mais le tout se regarde très bien, surtout après "un plan parfait" qui était absolument catastrophique.
"un petit boulot" est une comédie macabre sympathique à regarder. En effet j'ai pris plaisir à suivre les aventures rocambolesques d'un tueur à gage ( romain duris) sous les ordres d'un commanditaire ( Michel blanc) dans ce film qui mélange habillement comédie, satire et genre policier même si c'est pas le chef oeuvre du siècle.
C’est du genre thriller à l’emporte-pièce où les morts programmés ne le sont que très rarement par l’arme désignée. Un film qui joue le contre-sens avec une absence de sérieux qui devient un gage de professionnalisme. Un film parfaitement hexagonal, bien qu’inspiré du roman d’Iain Levison « Since the Layoffs » dont l’auteur a participé au scénario aux côtés de … Michel Blanc. Un comédien par ailleurs parfait dans son costume de mafieux un brin tocard qui fait la nique à Romain Duris encore au sommet de ce qu’il sait le mieux faire : jouer et nous faire croire à sa comédie. Un film qui joue le décalage, l’humour à contre-temps et qui arrive à stigmatiser les petits chefs tatillons (petit rôle mais grand passage de Alex Lutz) et les plans d’actions sociales, tout en dégainant un peu n’importe comment, quand le boss l’a décidé et que son exécutant y trouve maintenant du plaisir. Quand ça parait un peu trop gros, il y a toujours une ficelle pour rattraper le coup, et si la ficelle est à son tour un peu trop grosse, c’est qu’il faut tout bonnement se laisser embobiner. Et croire au cinéma ! Pour en savoir plus
Avec Un petit boulot, on peut s'assurer de passer un bon moment au cinéma devant une farce à l'humour noir bien ficelé. Cette comédie arrive à entremêler bizarrement sans se planter un contexte social déprimant à des plans mafieux sans pitié, un peu comme on pourrait en voir dans un film des frères Coen. Michel Blanc signe avec brio le scénario bien cousu et les dialogues percutants, tout en se donnant un des rôles majeurs du film aux côté de Romain Duris, encore bien sympathique dans la peau d'un filou. Voir ma critique complète :
Je me suis régalées ! Je suis parti voir ce film a reculons (surtout après avoir vue la bande annoncé) ce sont les avis favorable qui m'ont poussé à voir ce film. Et honnêtement le suspense est poignant et l'histoire m'a beaucoup plus. Je recommande ce film,
Un film inclassable à la fois drôle et angoissant qui repose sur le magnétisme hallucinant de Romain Duris. Il arrive à nous faire croire à ce scénario excentrique mais truffé d'humour noir. Les seconds rôles donnent du relief et de la sensibilité au film. À ne pas rater.
une bonne petite comédie avec son côté sombre mais aussi ses moments drôles porté par des acteurs convaincants dans leur rôle, un bon duo de "romain duris" et "michel blanc" ainsi que les seconds personnages sont pas mal aussi donnant un peu de piquant. certes, ce n'est pas un film exceptionnel mais dans son ensemble il se laisse regarder facilement durant 1h35 de visionnage sur lequel j'ai passé un bon petit moment en salle.
Une petite comédie très sympathique de Pascal Chaumeil, sans prétention et avec un humour noir divin. Le duo Romain Duris / Michel Blanc fonctionne parfaitement bien, dommage que le personnage d'Alice Belaïdi n'ait pas plus d'épaisseur. Le dernier quart du film est un petit peu en dessous du reste mais on passe globalement un très bon moment et on rit !
Une excellente comédie très bien interprétée par Romain Duris et Michel Blanc en vieux parrain provincial, des dialogues ciselés dignes des films d'Audiard sur fond de chômage et de misère sociale.
Bien plus convaincu par ce (hélas) dernier film que par l'Arnacoeur. Pascal Chaumeil trouve ici le ton juste grâce à Michel Blanc dont la plume n'a rien perdu de son mordant dans la critique sociale. Assez comparable dans ses thèmes au Couperet de Costa-Gavras, le film s'en distingue par son ironie et son humour à la fois loufoque et vachard. Les comédiens nous livrent de grands numéros d'acteurs jusque dans les seconds rôles (Kervern ou Alex Lutz, impeccables) et Romain Duris nous compose magistralement un personnage pas si propre qu'il se croit. Le scénario glisse de l'absurde à bon escient et tient la route sur toute la longueur, jusqu'au plan final savoureusement cynique. Très bien joué pour le coup, dans une mise en scène à la fois subtile et efficace.
Cette comédie, sous couvert de drame social dopée à l’humour noir, se déguste avec délectation. Dialoguiste hors pair, Michel Blanc est aussi à l’air dans l’exercice de l’adaptation que dans celui du rôle d’un petit truand local. Après « l’Arnacoeur », Romain Duris en impose une fois de plus en apprenti tueur devant la caméra de Pascal Chaumeil, décédé dès la fin de post-production du film. Seconds rôles attachants, Gustave Kervern et Alice Belaïdi font également partie des bons points à retenir. Régulièrement incisif, parfois jubilatoire à l’image d’Alex Lutz et parfaitement rythmé, voilà « un Petit Boulot » fort bien exécuté.
Une fable sociale à la manière d'un polar et sous forme de badinage. Humour noir, personnages décalés, intrigue, provocation. Un scénario richement servi. Une petite pépite changeant de beaucoup de choses plus sérieuses (trop) à l'affiche de cette rentrée cinématographique. Vraiment plaisant à regarder et suivre avec une attention qui ne se relâche pas.
Agréable comédie dans l'esprit de l'Arnaqueur du même Pascal Chaumeil et avec la même tête à claques de Romain Duris, ici en tueur à gages amateur. Michel Blanc a ponctué le scénario de trouvailles dignes des belles années du Splendid. Les dialogues font des étincelles, les situations sont de véritables feux d'artifices et bien malin celui qui en devine la chute. Humour en finesse, enfin la plupart du temps, escapade amoureuse avec la belle Alice Belaïdi, tonton flingueur (Michel Blanc) plus sensible aux malheurs des animaux qu'à celui des humains, rien à jeter dans cet aimable divertissement. A vous prescrire pour évacuer la tristesse de rentrer à l'école ou à l'usine, surtout si vous habitez dans le nord de la France, dans une de ces friches industrielles que la mondialisation nous a laissées en héritage.
C'est la seconde comédie, que je vais voir à cette rentrée. Après "C'est quoi cette famille?", qui traite des familles recomposées avec subtilité et légèreté, nous sommes ici projetés dans l'univers des licenciements, des fermetures d'usine décidées au nom de la rentabilité, c'est-à-dire du dieu "Argent des actionnaires et des gestionnaires", au nom du capitalisme. Les ravages collatéraux n'ont aucune place dans la tête des licencieurs. L'arrachage de la chemise du cadre constituait un bel avertissement spectaculaire sur la scène sociale. Dans "Un petit boulot", on plonge aux côtés des petites gens contraints à bricoler pour survivre. L'amitié et la solidarité sont de la partie. La police est elle-aussi présentée dans son dénuement de moyens. Ce Romain Duris, qu'est-ce qu'on l'aime ! Dans ce film, il est héroïque, jubilatoire dans ses décisions et dans ses prises de positions. Il est particulièrement remarquable, lorsqu'interrogé par les flics, il leur rétorque : "excusez-moi, je ne peux pas répondre à plusieurs questions en même temps, j'ai des difficultés de concentration". C'est royal de maintenir ainsi son intégrité face aux tentatives de déstabilisations policières ! J'ai passé un bon moment de détente, de distraction et de conscientisation politique. Peut-être est-ce par cette voie-là de l'humour, de la légèreté, qu'on peut amener les électeurs à penser...
Ce film est l’adaptation du premier roman éponyme de l’auteur américain Iain Levinson. Cette adaptation démontre très bien que quand on a un matériel solide pour le scénario, le reste suit. Dans les grandes trouvailles du scénario, j’ai beaucoup aimé les propositions de l’amateur pour duper la police face à celles du professionnel qui sait, lui, comment procéder et nous livre plein de « trucs & astuces » de son cru. Ce qui marque d’ailleurs, avant tout le reste, dans ce film, c’est la qualité des dialogues : un peu comme « Les Tontons Flingueurs », certains pourraient devenir cultes au rythme des futures diffusions télévisées de cette comédie qui sort des sentiers battus. Je ne pourrais que vous conseiller de ne pas voir la bande-annonce du film avant celui-ci pour encore mieux profiter des gags qui y figurent. Car, comme dans « L’Arnacoeur », autre comédie du même réalisateur, c’est vraiment un film très drôle. Je ne me souviens pas avoir vu une comédie basée sur de l’humour noir aussi réussie depuis « Le Couperet » (2005) de Costa-Gavras. Bravo enfin au casting, tous impeccables !