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sylvio41
15 abonnés
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1,0
Publiée le 26 octobre 2020
Le cinéma français a depuis plusieurs années déjà touché le fond, mais des acharnés comme le médiocrissime et paresseux Pef s’obstinent à toujours creuser plus profond… Habitué à la manœuvre (après ses hallucinants « Les Profs »), il exploite toujours le filon surfréquenté mais encore juteux de l’adaptation d’une BD. Le problème, c’est que Gaston est un monument, un monde à part qui ne peut pas être retranscrit au cinéma tant il est indissociable de la BD. En effet, il ne s’agit exclusivement que de courts sketches liés aux « gaffes » du héros, sur pas plus d’une page à la fois, cela n’est jamais adapté à une longue histoire. De plus, la spécificité de l’univers de Gaston c’est l’environnement professionnel d’une maison d’édition des années 1950-60, où Gaston est le responsable du courrier, bien loin de la retransposition dans notre époque avec une start up dans un hangar grisâtre qui commercialise des produits inutiles (par exemple un rouleau à pâtisserie carré, warf que c’est drôle). Pef a fait au moins l’effort de se rapprocher de l’aspect visuel des personnages de l’œuvre de Franquin, avec un travail particulier sur les couleurs et certains objets (la Fiat, le gaffophone) même si la ressemblance s’arrête là : Gaston n’est pas un adolescent stagiaire mais un adulte écologiste et rêveur, Prunelle, travailleur acharné et colérique réduit ici à un lâche lèche-c.l qui se croit drôle. Le principal souci est bien évidemment l’absence de scénario, la faiblesse de l’écriture, Pef peu inspiré comme à son habitude se contente de mettre bout à bout des sketches sans lien avec une trame sans imagination utilisant toutes les facilités scénaristiques, qui se veut humoristique mais dont le niveau est particulièrement gênant. J’ai une pensée émue pour ceux qui ont payé cher leur place de cinéma pour avaler ce navet. La fille de Franquin avait vu juste en qualifiant ce film de « catastrophe ».
L’échec que représente Gaston Lagaffe version 2018 tient à deux bémols qui le contraignent à jouer faux du début à la fin : son comique d’ensemble et son acteur de tête en particulier. Car si Pierre-François Martin-Laval réussissait, dans son adaptation des Profs, à dépasser la saynète rigolote pour construire un comique sur le long terme dont la finalité, du point de vue du récit, était l’obtention du baccalauréat – un compte à rebours fort efficace, voyez Les Sous-Doués de Claude Zidi –, ici rien ne lie ensemble les petits sketchs qui se suivent comme montés sur une chaîne de montage industriel. Ça manque de liant, on a l’impression de tourner à toute allure les pages d’un best of Frankin et n’en retenir que le plus impressionnant, le plus gratiné. En résulte une surcharge de chaque instant, puis une overdose comique qui a l’effet inverse à celui recherché : l’agacement. Ce défaut comique est amplifié par son acteurs principal, Théo Fernandez, qui, s’il se donne beaucoup de mal pour ressembler à Gaston et épouser sa nonchalance, ne colle tout simplement pas au personnage, ou alors s’avère dépourvu de charisme. Dommage, car les autres acteurs sont plutôt bons, à commencer par le réalisateur lui-même. Concluons toutefois sur une note positive : la mise en scène de Martin-Laval redonne vie à l’esthétique de la bande dessinée avec talent et inspiration : mouvements de caméra fluides, sens du cadre, travail des couleurs vives, transitions habiles, à l’instar de ce générique de début formidable qui bascule dans la « réalité » (de la fiction) avec une grande subtilité. Gaston Lagaffe ne vaut donc que pour la qualité de sa mise en scène et ses quelques réussites locales, qui ne sauraient malheureusement faire un film.
Un désastre! Un scénario affligeant, une mise en scène très paresseuses( digne de Gaston), un Gaston pas crédible...mais aussi quelle idée absurde de vouloir adapter une telle BD au ciné! C'est raté!
Pour une surprise, c'en était une sacrée...mauvaise ! En effet, via un dimanche après-midi pluvieux quelques élus (dont votre humble narrateur) se hasardèrent à se rendre à une avant-première surprise organisée par leur salle de cinéma de prédilection. L'horaire enfantin (16h) aurait dû alerter les troupes, mais la méfiance était balayée d'un revers de mains en souvenir de tous ces films d'animation (réussis) destinés à une frange bien plus large que les kids. La bande-annonce de Pierre Lapin alertait certes les consciences, mais le doute fut vite écarté. Sauf que...Ho mon dieu voilà que surgit une énième adaptation de BD franco-belge sur grand écran ! La malédiction frappera-t-elle encore après les multiples flops autour d'Astérix, Lucky Luke, Spirou et autres Bidochon ? Puisque l'honnêteté doit primer, on peut reconnaître à PEF un certain sens du respect vis-à-vis de la matière d'origine voire une fidélité sans faille...sauf que la teneur d'ensemble reste indigeste. Un enchaînement de gags lourdingues sur 90 minutes, dont une bonne partie répétitifs (au bas compte une quinzaine de chutes « physiques » de personnages) ne constitue pas un film. Avec le recul, un format court de série à la « bref » serait sans doute plus efficace. Tout le monde cabotine joyeusement, personne ne se soucie de donner une quelconque épaisseur (l'agent d'accueil du Peticoin est la seule à surnager) pour contrebalancer un scénario paresseux s'appuyant sur un quiproquos de base pour faire avaler sa succession de non-sens. Alors oui les inventions les plus fameuses de Gaston sont au programme, oui l'esprit bricolage/carton-pâte de la BD domine, oui l'entreprise a été menée à destination d'un (très) jeune public. Autant d'arguments insuffisants pour donner de la consistance à un film. En l'occurrence un OVNI qui tombera vite dans l'oubli.
Décidément c'est la période d'adaptation ratée de BD, donc je lance le film, sceptique. Et j'atterris quelque 1h30 plus tard...fasciné, enchanté, ravi, amusé !!! Primo : un casting réussi ==> Théo incarne un Gaston tout à fait dans le ton, PEF un Prunelle retentissant, Ducret un Longtarin mortellement drôle jusqu'à Alisson Wheeler qui nous fait une mademoiselle Jeanne plus vraie que dans la BD ! Une réserve sur Jérôme Commandeur dans le rôle de Mesmaeker, quoi que... Tout y est : les gaffes, la tendresse, la m'enfin attitude... C'est gros parfois, mais... ça passe ! Moi qui déteste les gros gags, je me suis chopé un méga fou rire au final fortement humide (chuuuuut, pas de révélations !). Braviiiiiiiiissimo !!! Et merci pour ce travail excellent : 10/10 pour cette agréable surprise et d'avoir relevé l'incroyable défi ! Merci PEF pour votre travail !
Vraiment TRÈS sceptique au départ, mais j'avais du temps à perdre! Cela dit, le résultat fut bien "moins pire" que ce à quoi je m'attendais, grace à la parfaite adéquation Théo Fernandez / Gaston, tant des les attitudes que la gestuelle... bluffant, parfait! Mam'zelle Jeanne et d'autres secondes rôles intéressant également, même si le résultat est assez simpliste... fidèle à la BD. Mais une note finale amputée (-1) pour l'incarnation inepto-ulcérante de l'agent Longtarin, elle, totalement ratée!
Pas LE film de l'année, mais pas désagréable non plus...
Et bien voilà une bien agréable surprise, ou mieux, pas du tout une désagréable surprise comme le laisse entendre la mauvais note spectateur. Oui, c'est un chouette divertissement qui nous recrée Lagaffe et son petit monde et, çà, c'est déjà un sacré morceau. Tout y est, ou presque. Les acteurs sont très bien et fortement inspirés par les originaux BD, et même si on est pas plié en deux, le divertissement est là. Et c'est tout ce qu'on demande. Tous les acteurs/actrices sont bons et semblent bien s'amuser. A voir par les fans de Gaston, et de comédie légère pour passer un agréable moment , pas trop long, à peine 1h20!
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1,0
Publiée le 23 octobre 2020
Transformer une bande dessinée qui fonctionne généralement avec des gags d'une page en un long métrage semble un exploit impossible et il l'est en effet. Pour en revenir au film si l'inventivité de Gaston qui transpire dans la bande dessinée se retrouve bel et bien dans le film. À travers l'invention de Gaston mais aussi à travers l'utilisation de produits manufacturés ratés. Gaston lui est trop réduit à cet aspect et à sa somnolence. J'imagine que pour lui faire du ressort d'action il est difficile de véhiculer le comique de Gaston. Comme beaucoup de gens j'ai grandi avec Gaston et les bandes dessinées de Franquin et c'était une sorte de génie dans nos yeux d'enfants. Les Français pensent bien faire mais pour faire un film drôle avec une icône belge comme Gaston il faut la touche belge que vous n'avez pas donc pas ici et ca donne un échec...
J'ai adoré. Je trouve Gaston parfait. Les acteurs sont excellents. Il y du rythme, de la poésie dans la vérité de Gaston. L histoire est bien ficellée et tient les gags. Petit petit bémol le générique de fin pour moi vient un petit peu gacher ce qui a été construit dans le film.
Super film, j'ai passé un bon moment avec ma fille, les gags sont drôles sans être trop lourd, j'ai trouvé que le film étais fidèle à la BD. Bref j'ai passé un très bon moment, je pense même retourner le voir.
J'ai voulu donner une chance à ce film dont la bande-annonce n'augurait rien de bon, et bien c'encore pire que ce que j'imaginai! Nul du début à la fin, aucun gag ne fait mouche. Pauvre Franquin, heureusement qu'il n'est plus là pour voir ça.
Quelle déception ! Quand on a lu les bd de Franquin on ne peut pas aimer ce film: gags qui n'en sont pas,personnages mal joués, un Gaston lagaffe apathique,un film long et ennuyeux.il est vrai qu'une adaptation constituait un vrai défi mais ce film ne fait pas le poids face à l'ingéniosité et la créativité de Franquin.