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    Mercenaire
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    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    La bande-annonce de « Mercenaire » est de celles qui mettent l’eau à la bouche. Car ce premier film d’un réalisateur fraîchement émoulu de la Femis traite de deux sujets rarement vus sur grand écran. Le premier : les Wallisiens, ces Français d’outre-Pacifique, leurs tatouages, leur langue doucement chantante, leurs rites mâtinés de christianisme. Le second : le rugby – un sport rarement sinon jamais filmé au cinéma – ses ambiances viriles et ses petites magouilles.

    « Mercenaire » raconte l’histoire d’un jeune joueur de rugby wallisien recruté par un club de rugby du Lot-et-Garonne. « Comme un lion », qui suivait un jeune joueur de football sénégalais recruté en France, entretient une fausse ressemblance avec « Mercenaire ». Le film de Samuel Collardey dénonçait un nouvel esclavagisme. Tel n’est pas le propos de celui de Sacha Wolff, même si son titre, réducteur, souligne cet aspect des choses.

    « Mercenaire » a de plus grandes ambitions. C’est un documentaire quasi anthropologique sur une communauté en situation postcoloniale. C’est une chronique du racisme ordinaire qui frappe un étranger dans une petite ville de province. C’est une tragédie grecque sur l’amour monstrueux d’un père pour un fils qu’il refuse de perdre.

    C’est beaucoup pour un seul film. Et c’est trop pour les épaules – pourtant tout sauf frêles – de l’acteur principal, le jeune Toki Pilokio, qui peine à endosser un rôle trop grand pour lui.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Ils sont rares, les films, à évoquer le rugby et surtout les contrées lointaines de Wallis et Futuna. C'est tout le projet de "Mercenaire" qui raconte l'exil d'un jeune-homme, malgré les pressions de son père, en métropole, exil qui s'apparente à une sorte de marché de bétails immonde, à coup de kilos sur la balance, de muscles et d'intérêts sportifs. En cela, "Mercenaire" fait preuve d'une grande originalité. Le réalisateur quitte le reportage pour la fiction, mais l'œil sociologique demeure, particulièrement lorsqu'il regarde les traditions des peuples dans l'hémisphère sud. Les acteurs sont a priori tous des non professionnels, rappelant la trempe d'un Bruno Dumont, tant on croit à ces personnages. De facture assez classique s'agissant d'un film sur le sport, "Mercenaire" montre avec brio la pression psychologique qui s'exerce sur ces jeunes sportifs dans l'univers argentier, sinon ultra-libéral, de la compétition. L'intrigue policière n'est pas forcément ce que le réalisateur traite le mieux, mais il est demeure difficile de résister à la détresse et à la détermination de ce jeune-homme qui accomplit une sorte d'éducation sentimentale et sociale en France. On pense au film de Teddy Lussi-modeste, "Jimmy Rivière" dans la façon que le réalisateur a de regarder les minorités sociales et d'engager une réflexion sur les enjeux interculturels dans notre société contemporaine. Mais la comparaison s'arrête là. Le film n'a pas la fougue de celle de Teddy Lussi-Modeste dont on attend d'ailleurs le retour. "Mercenaire" est donc une œuvre honnête, ambitieuse et généreuse.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    A travers l'itinéraire galère d'un apprenti rugbyman venu de Wallis, Sacha Wolff s'engouffre dans tout un tas de thématiques peu fréquentes dans le cinéma français. A commencer par les traditions de cet univers mélanésien si peu connu et celles du monde de l'ovale qui puise allègrement dans le vivier de ces joueurs exotiques. Las, Mercenaire, pétri de bonnes intentions, semble enfiler tous les clichés les plus éculés que ce soit du côté du Pacifique ou du Sud-Ouest. Les amateurs (et les connaisseurs) de rugby en particulier seront atterrés par le nombre de poncifs qui remplissent le film, dans une construction naïve, maladroite et mélodramatique qui fait peine à voir.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2016
    Grande surprise que ce film parfaitement réussi sur l'histoire d'un jeune homme incroyablement costaud originaire de Wallis et Futuna, établi en Nouvelle Calédonie qui se retrouve dans un petit club de rugby de la métropole (Sud ouest) et qui va, au travers d'épreuves successives passer à l'age adulte. Parfaitement documenté, complètement crédible par la grâce d'interprètes non professionnels (chapeau au rôle principal!) ce film est passionnant d'un bout à l'autre, jusqu'à une fin très émouvante.
    Jérome D.
    Jérome D.

    6 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Toki Pilioko est incroyable dans son rôle.
    L'histoire est originale et les images sont belles.
    Il faut le voir, pour le sport, pour le cinema pour Soane.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Je suis allé voir Mercenaire avec quelques appréhensions; le titre, l'affiche et le synopsis semblait refléter un univers violent, un univers, un univers de mec ! Mais non !
    Soane est d'une tendresse comme on n'en voit plus, ses 120 kilos de douceur nous fait totalement craquer.
    Quelle belle surprise ! Les acteurs, bien que non-professionnels, sont très bons; les images sont magnifiques et le scénario est digne d'une épopée grecque.
    Alizée R.
    Alizée R.

    8 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Mercenaire est un film hors norme, pas de besoin d'aimer le rugby pour plonger les yeux fermés dans un court moment de la vie de Soane. A voir !
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Bonne surprise de la dernière Quinzaine des réalisateurs, Mercenaire est un premier film tout à fait prometteur.

    Sacha Wolff nous fait d'abord découvrir les îles Wallis, et ne serait-ce que pour cette raison, le film mérite d'être vu.

    Les paysages y sont superbes et le film donne un bon aperçu de la complexité culturelle wallisienne.

    Pour ce qui est de la partie tournée en France, le film réussit ce que j'ai rarement vu au cinéma : montrer le monde du sport sans indulgence, et avec un grand degré de réalisme. Là où échouait le pourtant talentueux Samuel Collardey avec Comme un lion, sur le milieu du football, Sacha Wolff le réussit ici avec le rugby.

    Agents verreux, triche anti-dopage, joueurs sous-payés : le tableau est glaçant, mais jamais pénible à regarder. La force morale du personnage principal tient toute l'architecture du film sur ses (solides) épaules, et le réalisateur réussit parfaitement son coup en maniant habilement les ellipses. Il évite intelligemment clichés et faute de goût.

    Sensible, malin, délicat.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    Le rugby offre un espace cinématographique immense et ce film a le mérite d'essuyer les plâtres. Maintenant l'histoire est un peu creuse et les intrigues téléphonées. Soane mis dehors de chez lui se retrouve à l'aéroport d'Agen (?) ! Ça casse le côté grand voyage induit par le sujet... Il manque aussi une bande son sympa. Les silences sont trop longs. Bel hommage en tout cas à ce qu'on du vivre ces géorgiens et autres argentins. Curieux d'entendre ou de lire les avis de Canal et du Top 14 !
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Les mots de la grande famille du rugby sont bons pour figurer dans la vitrine aux souvenirs, depuis le professionnalisme dont les manières ont débordé bien au-delà du top 14. Avec une vigueur très contemporaine, la fiction est utilisée pour révéler le réel. Walis et Futuna, c’est la France, le haka n’est pas qu’un élément de folklore et celui qui clôt le film, célèbre une liberté éclatante après un voyage chaotique d’un hémisphère à l’autre. La violence passe de l’autre côté des lignes qui délimitent le champ de jeu : celle du père, des agents, d’un encadrement aux pastilles miraculeuses avec salaires misérables en fédérale 3. Colossale tendresse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    On est plongé dans cette histoire du début jusqu'à la fin. Beaucoup d'émotion, de dureté parfois mais un film fort et émouvant. Attention on est plongé dans une réalité, ce n'est pas forcément un blockbuster sur le rugby. Il ouvre les yeux sur un tas de pratiques et de vérité. À voir et à revoir
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Mélange des genres. Le rugby est un prétexte pour parler de l’identité des hommes, le respect qu’on leur doit, quel que soit leur pays, leur terre d’origine. Celle de Soane, Wallis-et-Futuna, se rattache à des coutumes et des rites qui ont forgé sa personnalité. Se voir offrir un viatique pour l’hexagone forge dans sa communauté un ressentiment à l’égard de cette autre planète. Sans compter celle du sport professionnel que le jeune espoir du ballon ovale découvre avec candeur et naïveté. Tout un processus de révélations va alors se mettre en place pour asseoir la personnalité d’un homme nouveau au sein de cet inattendu thriller sportif .Un premier film qui atteint beaucoup de ses objectifs, avec des acteurs non-professionnels, mais tout à fait conscients eux aussi de l’enjeu de leur prestation. Encore une bonne surprise .
    Pour en savoir plus
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Ils ne sont pas sept, ils sont un tout seul, mais ils sont aussi des centaines. Le mercenaire tout seul, c'est Soane, un jeune wallisien de Nouvelle-Calédonie, très, très costaud. Recruté pour aller jouer en France métropolitaine par Abraham, un agent aux méthodes qu'on qualifiera de mafieuses, Soane brave l'autorité d'un père violent et s'envole vers une nouvelle vie dont il espère beaucoup. Quand il arrive en tongs et sans valise, le club d'Agen, trouvant qu'il y a tromperie sur la marchandise, refuse de l'engager. C'est dans un club d'un moindre niveau, Fumel, qu'il va trouver refuge, un club où il va toucher 400 euros par mois. Sacha Wolff, qui vient du documentaire, nous fait partager la vie difficile de Sacha, confronté au racisme, à l'animosité de wallisiens jouant dans d'autres clubs, à la tentation du dopage mais aussi à l'amour de Coralie. Il a tenu à faire jouer de véritables rugbymen, on rencontre même un pilier international argentin et le vice-président du club de Fumel joue son propre rôle. Le fait que ce mercenaire soit wallisien de Nouvelle-Calédonie apporte un plus à un film qui a déjà pas mal de qualités : une partie du film a été tourné en Nouvelle-Calédonie et les rapports difficiles entre Sloane et son père sont peints avec beaucoup de vérité. Sloane est le mercenaire du film, mais il y en a des centaines d'autres dans le rugby hexagonal, d'autres joueurs venant du Pacifique, des géorgiens, des argentins, ... . On retrouve le même phénomène dans le football, cette fois-ci surtout avec des joueurs africains : beaucoup d'appelés et peu d'élus ! Il est bon d'insister sur le fait que ce film est susceptible d'intéresser tous les cinéphiles, même celles et ceux pour qui le rugby ne présente aucun intérêt.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    C’est l’histoire d’un jeune wallisien qui quitte Nouméa, contre la volonté de son père pour aller jouer au rugby en métropole. Finalement, il est pris au club de Fumel (47). Il complète son salaire par un boulot de vigile dans une boite de nuit, le « Golgotha » (sic). Il tombe aussi amoureux de la fille du patron d’un bar. Le film est passionnant car il traite de sujets peu évoqués au cinéma : le rugby [notamment dans les petits clubs), en mentionnant sans détours les problèmes de dopage, des nombreuses blessures reçues pendant les matches, de trésorerie et le recours à des joueurs étrangers sous-payés, devenus des mercenaires (d’où le titre) prêts à tout pour survivre] et le déracinement des jeunes venus des T.O.M. qui subissent un vrai choc en métropole où ils sont victimes de racisme ou de la condescendance, posant la question de l’identité française, (allant ainsi à contre-courant de la belle idée du rôle d’intégration du sport qui peut aussi broyer les individus) ; sans oublier le rapport père-fils (très fort dans le film et d’une rare violence, lui donnant d’ailleurs des airs de tragédie). .
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