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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 mai 2016
Il aura fallu 5 films mais j'ai enfin trouvé une oeuvre d'Hosoda que j'ai adoré (appréciant aussi ses précédents longs-métrages mais juste en tant que bons films pour la plupart...). Je l'ai trouvé génial, les personnages sont tous très attachants, avec un développement riche (particulièrement la relation entre Kyuta et Kumatetsu qui m'a beaucoup touché, jonglant toujours entre ce climat de conflit constant mais en même temps un très grand attachement dû au vide que chacun comble pour l'autre), l'animation est très belle (mais pour le coup avec un tel réalisateur, ça n'a rien d'étonnant), la musique bien qu'assez discrète la plupart du temps crée une ambiance vraiment prenante, particulièrement dans les combats où le climax du film. La réflexion sur la reconstruction familiale et l'échange que les générations peuvent s'apporter entre elles sont très bien amenés sans forcément être hurlés au spectateur. Egalement le film parvient à faire la part des choses entre l'humour bon enfant et des scènes d'une émotion palpable. Le scénario est peut être prévisible sur certains points, mais pour un film d'animation ça reste quand même plus que correct (notamment par rapport aux productions Disney qui demeurent quand même plus codés à ce niveau là). Une oeuvre donc excellente, ma préféré d'Hosoda pour l'instant que je recommande vivement.
Je craignais de ne pas trouver de réalisateur qui vaille le coup après Hayao Miyazaki, mais il semble que si ! Ce n'est pas exactement le même registre, la poésie n'est pas exploité de la même façon.
Les univers, que ce soit Le Garçon et la Bête (Bakemono No Ko), Ame &Yuki ou Summers Wars, restent très semblables aux nôtres contrairement au Studio Ghibli qui font davantage voyager.
Il semble que Mamoru Hosoda tombe à point pour moi, dont les goûts en matière de films d'animation, ont évolué et gagné en maturité peut-être.
Bref un excellent film ! Des dessins simples et agréables. Un bon rythme. Vivement le prochain.
Toujours centré sur ses thèmes de prédilection comme l'enfance et la transmission le réalisateur reste dans la lignée des grands artistes japonais en premier lieu duquel un certain Hayao Miyazaki. Le titre est évidemment un clin d'oeil à "La Belle et la Bête" mais l'histoire prend surtout sa source dans plusieurs contes et légendes japonais mais aussi chinois (mythe du Roi-Singe). Le vrai bémol réside dans le manque de tenants et aboutissants entre les deux mondes et que Kumatetsu (la Bête) soit constamment en hystérie coléreuse, c'est très agaçant. Mais ça reste touchant et quelques scènes sont magnifiques.
Mamoru Hosoda est très probablement dans mon top 10 de mes réalisateurs préféré. Si les enfants loups Ame & Yuki m'avait totalement convaincue c'était pour une bonne raison. Aussi j'avais un peu peur d'être déçue par ce film, ma satisfaction n'en aura été que plus grande. La problématique est similaire, les personnages le sont également même si le personnage de Komatetsu dégage une force et un dynamisme peu commun. La relation entre l'homme et la bête revient au centre du scénario. De plus on retrouve également une "matérialisation" du mal, comme on a put l'apercevoir dans son précédent film "Summer War". Le thème de la famille, de l'éducation et de la lutte contre sa propre nature revient également au centre des préoccupations du scénario. Il y a finalement assez peu de choses à reprocher à ce dernier. Alternant le monde des Hommes avec le monde des bêtes dans un rythme quasiment parfait le spectateur est plongé avec le protagoniste dans la déchirure entre les deux et les choix qu'elle impose. Quant à l'esthétique du film... Que dire? Il n'y a finalement pas grand chose à reprocher. C'est toujours rafraîchissant de pouvoir se plonger dans une animation 2d aussi maîtrisée que celle-ci. Le design des personnage est excellent, créatif et plein d'expressivité, les décors retrouvent la même dualité entre ville et campagne que l'on peut observer dans les enfants loup ame & yuki, à la différence que ici la rupture était plus franche. L'ambiance qui s'en dégage n'en est que plus sensible. J'ai également été très impressionnée par ces formidables effets de lumières et ces choix graphiques. Les cadrages sont brillants, plein d'ingéniosités ce qui découle probablement d'une grande qualité de réflexion.
Ce film n'est pas seulement à voir, il est à savourer. Il faut s'en imprégner et se laisser totalement envahir par cet univers à la fois tendre et brut qui s'installe sans complexe. Je le recommande vivement pour tout le monde, surtout qu'il est moins dur et moins tragique que Les enfants loups Ame & Yuki mais n'en est pas moins fort en émotion. Ce film, est, à mon grand désarroi, irréprochable et hésiter à le voir serait une bêtise, à bon entendeur.
On savait la qualité dont nous ferions face en découvrant que ce dessin-animé était signé Mamoru Hosoda, réalisateur des Enfants Loups, Ame & Yuki. Mais aurions-nous imaginé nous retrouver face à un chef-d’œuvre de l’animation japonaise ? Le Garçon et la Bête oppose le monde des humains et celui de bêtes. Un jour, un enfant se retrouve dans ce dernier et va rencontrer Jutengai, une bête mal-aimée, abrupte d’apparence mais au cœur sincèrement profond. Si le long-métrage parle de différence et d’amour, il traite surtout de l’apprentissage de la vie. Teinté de mélancolie, le film est aussi joyeux et souvent très drôle. La subtilité est le maître mot des dialogues et chaque personnage est décrit avec admiration. Le Garçon et la Bête est un brillant divertissement qui n’omet jamais de jouer sur la psychologie. Le seul reproche est d’être parfois un peu trop noir pour un enfant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Les sujets traité par l'animé on fait mouche comme les arts martiaux, la solitude, le contact social avec famille et amis, le positivisme sur réussir ensemble.Des thèmes similaires à la série Naruto. les dessins me font penser au studio Ghibli que j'affectionne. et l'ensemble de l'animation est très réussi.
Juste magique, incroyable et féerique. Je m’attendais a quelque chose de bien mais pas à ça. Quel histoire, quel beauté dans les dessins. Un étrange sentiment heureux et triste en même Temp qui met mal à l'aise mais qui me fait aussi mettre 5 étoiles. C'est très difficile à exprimer, ce qui l'on pas vu, ben faite le.
Quel bon film. Un univers particulier. L'auteur nous emmène d'émotions en émotions. Le tout avec une technique superbe. Hosada est vraiment un maître de l'animation.
La première moitié du film est très intrigante, avec la découverte du monde des Bêtes, la filiation qui s'instaure entre l'enfant et la Bête... La seconde partie, centrée sur la recherche d'identité du garçon, m'a en revanche semblé un peu longue et chiche en péripéties, jusqu'à me faire quelque peu sortir du film. Et par conséquent, l'ampleur du duel final ne m'a pas emporté...
La richesse de l’animation et des dessins vaudrait à elle seule le déplacement. A cela s’ajoute une histoire bien ficelée. Celle d’un jeune garçon, Ren, qui devient bien malgré lui le disciple d’une bête, le puissant Kumatetsu ! On est pris dans les aventures de nos 2 héros, qui nous régalent de leurs dialogues et de leurs cabrioles. Quelques touches d’émotion viennent compléter ce joli tableau. A ne pas manquer pour les amateurs de mangas.
Le garçon et la bête est tout de même un excellent film d’animation, qui serait plutôt réservé à des enfants d’au moins 10 ans contrairement à certains programme qui annoncent dès 8 ans. Malgré une très belle histoire, on sent qu’il y a tout de même des vides scénaristiques et des questions dont on n’obtient pas vraiment de réponses et cela malgré une durée de presque deux heures. On aurait préféré que certaines scènes soient raccourcies, justement pour obtenir plus d’éclaircissements sur certains passages et principalement sur la fin, où l’on aimerait en savoir un peu plus sur l’avenir de certains personnages.
Film d'animation féérique et poétique, mon seul regret vient que les partie les plus inintéressantes ne sont pas traités ou bien bâclée: spoiler: par exemple l'adolescence du garçon ou même la bataille finale se termine avec une facilité déconcertante.
La petite bestiole blanche ne sert strictement à rien, mise à part faire mignon ! Du même réalisateur, j'ai l'impression que la réalisation a baissé depuis Summer Wars ou la traversée du temps.
Tout est une question de lien, ou presque. Ayant perdu sa mère à neuf ans alors que son père ne montre aucun signe de vie, Ren s’enfuie et s’égare dans un monde inconnu, composé de bêtes en tout genre. Il y devient le disciple du grand et déchaîné Kumatetsu.
Le début de ce conte a des airs des meilleurs Miyazaki. À l’image de Chihiro qui entre dans le monde des esprits et découvre un univers fascinant, Ren accède à une nouvelle sphère, aussi effrayante qu’attractive. Sans aucun repère et voué à un destin de vagabond, l’enfant va entreprendre un véritable récit initiatique. En devenant le disciple de Kumatetsu, bête sauvage oscillant entre le chien et l’ours, le jeune homme prend une nouvelle identité, Kyuta, et donc, un nouveau départ.
Autant œuvre d’adultes sur la difficulté à gérer le deuil que film pour enfants sur un monde imaginaire, Le Garçon et la Bête est une création accomplie, à tout point de vue. Les combats entre les animaux, puissants et stylisés, donnent au récit une teinte violente et rare dans l’animation sur grand écran. Les formes et reliefs inclus dans cette mise en scène dynamique propulsent ce conte vers des terres ambitieuses, à la lisière entre le dessin animé enfantin et un esthétisme assumé.
Mais au-delà d’une forme splendide, les messages étayés par Hosoda (Summer Wars, Les enfants loups) étincellent par leur intelligence. Proche de la jeunesse et des structures familiales détruites, le cinéaste récidive avec son nouveau film. Ses deux protagonistes principaux doivent sans cesse s’apprivoiser et ne fonctionnent que par le conflit. Très drôles et touchants, ils surprennent par leur écriture mature et digne de grands héros du septième art. Initialement intitulé L’enfant de la bête, ce film dépeint avec une subtilité prodigieuse l’essence même de l’être humain et son caractère intrinsèquement sauvage. Alors, qui est l’homme, et qui est la bête ?