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    Le Garçon et la Bête
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    191 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    drôle et émouvant ! les persos sont attachants et l'histoire est vraiment belle. vivement la sortie en dvd !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Difficile d'en faire une critique sans spoiler.
    Je dirai donc juste que j'ai aimé;
    - le graphisme, le dynamisme, l'humour des très populaires studios de dessins animés japonais (genre Dragon Ball, Naruto, Pokemon...), dans 2 mondes: realistes et oniriques.
    - au service d'une belle fable du passage à l'age adulte, apprendre à canaliser sa colère, à maitriser ses reactions instinctives, s'engager, faire confiance...
    I Fucking Like Movies
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    31 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Attentionchef d'oeuvre ! Pour faire simple, ce film combine le meilleur des deux précédents du même réalisateur, avec ici des thèmes encore plus approfondis et qui toucheront beaucoup de monde. La forme aussi, toujours aussi soignée, entre symbolique et réalisation de maître. Plein d'humour et de tendresse mais surtout de réalisme et de vie par ses personnages flamboyants, loin des héros lisses que l'on voit trop souvent, et plus proche des vrais gens que l'on aime ou déteste, ce film contient un travail monstrueux et une quantité de détails et de soin pour ceux-ci simplement épatante. A voir et revoir sans modération.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Hosoda confirme son talent pour exprimer avec humour et lucidité des angoisses existentielles, en l'occurrence comment combler les vide qui nous habitent, et les duretés et beautés de la vie. Une maîtrise artistique totale, alternant les rythmes du plus calme au plus rapide, les genres du romantique au combat, les ambiances visuelles et musicales... Et ceci parlant à tous les âges. Une pure merveille !
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    205 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Un film protéiforme il est vrai, où la multiplication des intrigues incite également leur abandon. On reste néanmoins visuellement scotché et attendri par cette initiation qui révèle, avec un plein imaginaire et beaucoup de goût pour l'animation old school, le don de la personne, le bien, le mal et l'enrichissement en l'autre.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2016
    Aussi fin dans ses traits, son animation proprement dite que dans son propos ou encore son scénario, Le Garçon et la bête est un incontournable du genre signé par le grand maître Mamoru Hosoda, qui montre avec cette petite merveille que les limites n'ont pour raison d'être que de n'être repoussées. Ce réalisateur au rare talent, loin de se contenter de reposer sur ses acquis, continue d'étendre ses savoir-faire et d'explorer de nouveaux horizons. Bravo !
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    311 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Juste un gran Waouw !!! Le garçon et la bête, LA claque xxl ! Après La traversée du temps (bien sympathique), le très bon Summer Wars et le génialissime Les Enfants Loups: Ame & Yuki, Mamoru Hosoda fait son retour sur les écrans après 4 ans de silence avec son dernier bébé. Le défi était pourtant on ne peu plus difficile tant les enfants loup avait mit la barre haute en terme d'émotion mais Hosoda ne s'est pas reposé sur ses lauriers et nous offre ici un vrai délice, une oeuvre incroyable qui n'a pas à rougir de passer en deuxième puisqu'elle est au moins aussi bien réussi que le précédent chef d'oeuvre du réalisateur. Avec ça, il n'est dorénavant plus possible de négliger la filmographie d'Hosoda dont la plupart des films mériteraient leur place au panthéon des chefs d'ouvre de l'animation japonaise avec celles du magicien Miyazaki !
    Le garçon et la bête nous entraîne au Japon de nos jours ou, dans les ruelles étroites de Shibuya, se trouve un passage secret vers le monde de Jutengaï, un monde ou la population se trouve être à 100% composée d'hommes bêtes. Dans ce royaume d'animaux anthropomorphes, alors que le seigneur s'apprête à prendre sa retraite pour se réincarner en divinité, 2 fières guerriers se battent pour obtenir la succession: Iozen, un homme sanglier sage et valeureux entouré de nombreux disciples et Kumatetsu, un homme ours doté d'une force brute mais d'un caractère de cochon (xd) à cause duquel il ne trouve aucun disciple. Un jour, Kumatetsu en expédition dans le monde des humain, croise la route de Ren, un jeune garçon de 9 ans en pleine fugue. L'homme bête lui propose alors de faire de lui son disciple alors, intrigué, Ren le suit jusque dans le monde de Jutengaï. D'abord conflictuelle, la relation entre Kumatetsu et son disciple humain (qu'il a rebaptisé Kyuta entre temps) va alors évoluer; la bête comme l'humain vont alors apprendre à se connaître dans l'apprentissage du sabre et le combat. Mais les années passent et Ren/Kyuta, dorénavant âgé de 17 ans, partagé entre le monde des bêtes et celui des homme qu'il meurt d'envie e connaître doit faire des choix, des choix qui détermineront la suite de sa vie.
    Voilà pour le pitch global. Verdict: Une très très bonne surprise vraiment ! Une réussite totale à tous les niveaux à travers une aventure riche en action et vraiment émouvante. Dès le début on est pris dedans et le charme du film nous envoûte jusqu'à la fin des 2 heures sans jamais faiblir. L'introduction est rapide, clair, on est très vite familiarisé avec les personnages pour lesquels on sera vite amener à ressentir une profonde sympathie. Là ou les enfants loups: Ame & Yuki laissait le fantastique au second plan comme cadre dramatique (ce qui n'était pas le moins du monde un défaut en sois), à contrario dans le garçon et la bête, le fantastique est un élément central du récit puisque cette fois on a pas affaire à des êtres anthropomorphes qui doivent s'inclure dans la société humaine contemporaine mais l'inverse, un jeune garçon devant se faire une place dans un monde d'animaux anthropomorphes. Hosoda prend des risques et c'est tant mieux car à aucun moment on ne ressentira de biais au niveau de la qualité narrative, aucun aspect prévisible qui prouve que le gars maîtrise complètement son histoire sur le bout des doigts. Les personnages sont absolument inoubliables, très marquants ! Déjà le personnage de Ren/Kyuta, petit garçon ayant perdu sa mère et dont le père est trop occupé qui a refusé sa famille d'accueil. On est bien loin des archétypes clichés car ce petit bonhomme n'est pas naïf, il est un peu antipathique sur les bords. On accompagne sa métamorphose tout au long du récit, ainsi on voit le petit garçon insolent de 9 ans se transformer en un robuste guerrier maniant le sabre et les arts martiaux.
    Le fait qu'il apprend à redécouvrir ses origines humaines nous rapproche un peu du portrait d'un Tarzan; ainsi on le verra découvrir l'amour, la littérature ect.
    Le personnage de Kumatetsu, tout aussi génial que son disciple, un véritable ours borné et ronchon doublé d'un tas de muscle à la combativité fougueuse et sauvage. Badasse dans les scènes de combats et hilarant dans les séquences d'entraînement ou on rigole de sa médiocrité en tant que professeur. Son personnage est tout aussi profond dans la mesure ou spoiler: il s'identifie à Kyuta qui lui rappel comment il était à son âge à savoir une tête brûlée en manque d'amour paternel. A partir de là la relation entre eux deux s'approfondie et ne se résume plus qu'à celle d'un maître et son disciple mais à celle d'un père et son fils adoptif car Kyuta aussi, ayant été délaissé par son père voit en Kumatetsu une figure paternelle.
    On a aussi d'autres personnages comme le bonze et Tatara (le compagnon de Kumatetsu) qui n'apporte pas grand chose en soit à l'action mais dont les commentaires servent bien à détendre l'ambiance; ils auront tout de même leur importance au moment venu dans les choix de Kyuta.
    Les scènes d'action sont intense, des punchs et de l'émotion avec des combattants qui se battent pour leur honneur, ou on les voit saigner, suer à grosses gouttes et pourtant rester toujours debout et droit...tant de virilité ça file des frissons srx ^^. L'émotion qui se dégage du film est impressionnante, tant par la relation qui s'approfondie tout au long entre le maître et son disciple que celle entre spoiler: Ren et Kaede, la fille (humaine) qui lui réapprend à lire et à apprécier les oeuvres littéraires comme Moby Dick, oeuvre à travers laquelle elle fera comprendre à Ren que celui qu'il combat c'est lui même (on retrouve en elle la "jane" de Tarzan).
    Le personnage de Kaede est loin d'être inutile spoiler: elle guidera les choix de Ren, lui transmettra ses passions et lui permettra de l'aider à trouver sa voix .
    Ainsi, plus qu'entre deux monde, c'est entre 2 personnes chères à son coeur que Ren/Kyuta hésite (on peut tout à fait souligner le tiraillement du personnage en quête d'identité par ses 2 prénoms).
    Niveau visuel ça tient la route, on reconnaît bien la pâte graphique d'Hosoda qui a fait le charme de ses précédentes oeuvres, de cette façon, l'immersion est facile car on est en terrain connu. Plein de couleurs et des paysages variés entre le Japon urbain très branché de nos jours et la cité de Jutengaï à l'architecture plus antique avec notamment son arène faisant fortement penser au Colisée espagnol.
    Hosoda a aussi pu se faire plaisir en diversifiant les races d'animaux humanisés dans cet univers, spoiler: (en découlera plus accessoirement une mini thématique sur le racisme et la xénophobie entre humains et homme bête même si on attend pas le niveau de Zootopie de Disney).
    Les propos ne manquent pas, il y a vraiment une approche humaine, intime des personnages qu'ils soient humains ou bêtes, et des fois on va même jusqu'à remettre en question qui est la bête et qui est l'humain ?
    D'ailleurs petit aparte, le duo Ren-Kyuta/Kumatetsu nous rappellera vaguement les personnages de Mowgli et Baloo dans le livre de la jungle comme quoi, on arrive toujours que ce soit chez Miyazaki, Hosoda ou autres, à retrouver une certaine inspiration Disneyienne.
    Voilà, je pense avoir fait le tour du film, que du bon ! Le garçon et la bête est un pur chef d'ouvre, qui succède honorablement aux enfants loups, à travers une oeuvre de la japanimation unique en son genre, fantastique avec des personnages humains et anthropomorphes, une amitié poignante entre un maître et son disciple. Le film entre directement dans mon top 3 des meilleurs films d'animation japonais avec les enfants loups: Ame & Yuki et Princesse Mononoké de Miyazaki. 20/20 rien à dire.
    Florent Blenck
    Florent Blenck

    13 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    == Vu en avant-première lors du festival Kinotayo ==
    Tout comme Kore Eda avec Notre Petite Sœur, Hosoda faisait face à une lourde tâche en réalisant ce film : confirmer son succès international qu’a été Les Enfants-Loups, Ame et Yuki, et démontrer qu’il avait bel et bien la carrure pour devenir la nouvelle figure de proue de l’animation japonaise. Il a donc choisi de faire évoluer en douceur la formule éprouvée qui avait fait le succès de son précédent film mais aussi de Summer Wars (2009) : un héros à la lisière entre deux mondes, un duo de personnages dont le lien va constituer le cœur du récit et des interrogations sur notre identité, ce qui nous rend uniques.

    Le premier constat qui s’impose est esthétique : Bakemono no ko est encore plus beau (oui c’est possible) que Les Enfants-Loups et confirme le talent de son réalisateur. Makoto Shinkai garde encore une certaine avance dans le domaine précis des effets de lumière (le lecteur est vivement incité à regarder Voyage vers Agartha pour vérifier ;) ), mais sinon Hosoda surclasse les autres réalisateurs de l’Archipel et d’ailleurs. Les foules sont grouillantes et pleines de vie, les personnages mi-hommes, mi-bêtes, bien croqués, l’action fluide et sans défauts. Tout au plus regrettera-t-on une fin qui fait un peu débauche d’effets spéciaux.

    Mais le progrès n’est pas que technique : le scénario a également gagné en nuance et en complexité par rapport aux Enfants-Loups, à qui certains avaient reproché un certain dualisme. Ici, le héros, fugueur rebelle, est partagé entre le monde des bêtes est celui des humains, tout en devant composer avec l’absence de ses parents (véritable leitmotiv de l’animation japonaise, à croire que seuls les parents japonais n’ont pas encore reçu le message). Mais la « bête » du titre, Kumatetsu, le prend sous son aile… en théorie. Car bien qu’exceptionnellement doué au combat, il est aussi colérique, impulsif et impatient, le maître idéal en somme ! Mais c’est cette imperfection des deux protagonistes (l’enfant sauvage d’une part, la bête bougonne de l’autre) qui va rendre leur relation intéressante et peut-être plus profonde que celle qui unit Hana et ses enfants dans Les Enfants-Loups : les deux vont apprendre et progresser au contact de l’autre, un processus que l’on retrouvait déjà récemment dans Miss Hokusai. Rapidement toutefois, Kyuta se retrouve confronté à ses origines humaines, qui le distinguent des habitants de Jutengai. Ce dilemme pour l’adolescent dont la personnalité est encore à construire, et l’éducation à faire, constituera l’autre grand ressort du film, et c’est l’alternance entre les ressorts Kyuta-Kumatetsu et celui de l’éducation du jeune garçon dans le monde des humains qui donne à Bakemono no ko toute sa richesse thématique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Deux mondes distincts, celui des hommes et celui des bêtes, sont séparés depuis que les humains sont jugés coupables d'avoir un coeur envahi par les ténèbres. L'ordre établi est bouleversé le jour où Ren parvient à trouver un chemin le menant au monde des bêtes et devient le disciple d'une sombre bête. Les leçons de vie, de combat et de morale feront évoluées à la fois le garçon et son maître. Le film est beau, autant que les décors et que les dessins, je préfère ne comparait Hosada à personne de plus célèbre que lui, si vous voyez de qui je parle, car ce serait comme comparer deux choses incomparables. un bon moment de divertissement, j'approuve !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2015
    Je viens de voir ce film hier dans un cinéma japonais et j'ai tout simplement adoré ! Jamais les personnages principaux de Mamoru Hosoda n'ont été aussi charismatiques. Pour résumer rapidement la trame sans spoiler (premières minutes du film), un jeune garçon ayant perdu sa mère refuse d'être placé chez un tuteur ou chez son père et fuit seul vers les rues bondées de Tokyo. Le soir, il se fait interpeller par deux hommes encapuchonnés bien mystérieux qui se révèlent être deux "Bakemono" (deux monstres). En effet deux mondes cohabitent sur cette planète, le monde des humains et celui des monstres. (Du moins c'est ce que j'ai compris, mon japonais étant bien loin d'être parfait). Le garçon, poursuivi par deux policiers l'ayant repéré errant les rues, décide de suivre ces deux hommes qui se sont réfugiés dans une petite ruelle de la ville. Mais il s'avère que cette même ruelle mène directement dans le monde des monstres.
    La trame peut avoir un arrière-goût de déjà-vu mais ne vous méprenez-pas, le film saura innover.

    Niveau graphisme c'est tout simplement épatant. Les premières secondes du film suffiront à vous rendre bouche bée. Le quartier de Shibuya à Tokyo est reproduit avec une fidélité minutieuse, jusqu'aux Starbuck's Coffee et Shibuya 109. Le monde des monstres est quant à lui très dépaysant avec, j'ai cru comprendre, une inspiration marocaine.
    Le doublage japonais était vraiment parfait, notamment celui de la bête, si bien que je ne saurais que vous conseiller de le voir en VO. Les nombreuses touches d'humour et la complicité maître-élève sont quant à elles très bien amenées.
    Dernière remarque, le film comporte quelques passages assez violents (combats intenses et sanguins) si bien qu'on ne saurait vraiment le conseiller au jeune public.

    Quelques petits reproches néanmoins (il le faut bien), je suis sorti de la salle en n'étant pas assez rassasié, on aurait aimé en voir plus. L'histoire est un peu touche-à-tout (Deux mondes, combats, amour, le maître et l'élève ...) mais ne s'implique pas assez dans ces thèmes. On voudrait presque que le film dure 3h pour que Mamoru Hosoda nous embarque encore plus dans l'aventure : soit travailler encore plus le relationnel et le sentimental, soit développer un peu plus la trame et lui donner un côté un peu plus épique.

    En conclusion : Bien meilleur que "Summer Wars" mais pas aussi profond que "Les Enfants loups Ame et Yuki", Mamoru Hosoda signe un film du niveau de "La traversée du temps" qui n'est rien de moins qu'un excellent divertissement mais peut-être pas assez moralisateur (voire philosophique) pour perdurer des années dans nos esprits.
    Quoi qu'il en soit, "Bakemono no ko" reste une oeuvre très réussie (Plus masculine que d'habitude, je dirais même véritable Shonen, il vaut mieux le préciser).
    John_Trololo
    John_Trololo

    30 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Ayant eu la chance d'aller voir le film en avant première cette nuit au Grand Rex, voici mes impressions :
    Mamoru Hosoda confirme très largement qu'il n'est pas dans le monde de l'animation pour rien. Les dessins de ce nouveau film sont fantastiques. L'humour est très présent dans la première partie du film, et c'est réussi. La relation maître-apprenti est très bien mise en valeur, et le film est vraiment prenant passées les dix premières minutes.

    Seul hic du film à mon goût, la trop grande présence du "pouvoir de l'amitié" très cliché dans les animes de type shonen. Cependant, ce n'est pas gênant, car quasiment chacune de ces scènes est soumise à un rebondissement.
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