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    Le Garçon et la Bête
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Bon allez… On va lui reconnaitre un truc à ce « Garçon et la bête », c’est que ses décors sont très beaux… Mais honnêtement, pour moi, c’est tout. Alors je sais que le regard que je porte à ce film n’est pas le regard de quelqu’un qui a accepté les codes visuels et plus généralement culturels de l’anime japonaise. Sûrement ceux qui les acceptent davantage sauront s’y retrouver avec ce nouveau film de Mamoru Hosoda. Pourtant, me concernant, ce n’est pas faute d’avoir été baigné dans la culture populaire japonaise depuis tout petit. Seulement voilà, ces codes là, moi, je n’y arrive vraiment pas. Qu’après tout ce temps l’animation des personnages soit encore aussi saccadée et aussi cheap, ça me bloque. Que le character design soit aussi dépouillé et impersonnel, ça me bloque aussi. Que chaque phrase ou chaque action soit l’opportunité d’en faire des caisses à base de grimaces, grognements et gros yeux, moi ça aussi ça me bloque encore. Et ce qui est triste, c’est qu’au fond, le film n’a presque que ça à proposer. Parce que oui, j’avoue que j’ai assez halluciné de constater à quel point l’histoire peinait à avancer. Tout le temps on patine pour reproduire un schéma ultra basique, mais qu’on ne peut s’empêcher de boursouffler avec toute une série de papotages et de surjeu. Et au fond c’est ce qui a fait que, moi, je n’ai pas du tout été réceptif à l’univers fantastique qu’entendait offrir ce film. Alors certes, je ne peux pas dire, Hosada essaye de faire quelque-chose de beau et de travaillé. Seulement voilà, c’est tellement impersonnel et creux que, pour ma part, cet univers ne s’est jamais incarné sous mes yeux. Ainsi ai-je donc vécu presque deux heures d’ennui léthargique, durant lequel on m’a rebalancé une histoire tellement basique et éculée que mon esprit rêveur n’a su s’accrocher à rien. Et c’est triste, parce qu’au fond j’ai senti chez Hosada la volonté de faire un film propre et bossé. Seulement voilà, sans audace et sans personnalité, au final je trouve qu’on est bien loin des modèles dont ce film semblait vouloir s’inspirer. A mes yeux, ce film est un vrai coup d’épée dans l’eau, vraiment…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    encore une très belle animation japonaise qui vous est offerte une histoire très intéressantes dans un bois l'évolution des deux personnage principal aussi bien physiquement que moralement de très belles images si on évite plongée dans cet univers je le conseille vivement un très bon moment de cinéma d'animation japonaise nous est offert
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Tout d'abord il est nécessaire de dire à quel public ce film d'animation est destiné : ado et adulescent. Les thématiques des anime japonais sont toujours un apprentissage et un passage de l'enfance vers l'âge adulte. Celui-ci ne déroge pas a la règle : il l'enrichi. Point fort : un scénario qui fait la part belle aux combats intérieurs aux personnages, ce qui le rapproche de... Star Wars ! Des combats à l'épée sans la sortir du fourreau, une animalité affichée : thématique Star Wars ! Un univers proche d'une BD (hélas je ne retrouve pas le nom) ou l'on passe de l'un a l'autre dans un état de rêve et un labyrinthe fleuri, le changement d'ambiance visuelle le montre. Proche également de certaines thématiques du feu studio Myazaki, la part d'ombre de soi-même. Il manque encore pour être un animé parfait des expressions des visages moins caricaturales et plus nuancées, ainsi qu'un combat final plus clair sur le plan symbolique. Je n'ai pas fait attention à la musique, elle ne m'a pas marqué.
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Plus réjouissant que ce film tiendrait de la gageure. Non seulement « Le garçon et la bête » vient combler le vide tant annoncé de l’après Miyazaki au niveau de l’animation japonaise, mais en plus il révèle un auteur qui, par l’originalité de son propos et la dynamique qu’il apporte, se démarque. Il porte avec ce film toutes les promesses de la relève du genre.

    A commencer par l’univers graphique et ce partage entre deux mondes, celui extérieur qui représente notre quotidien d’humains, grouillant, bruyant impersonnel et presque hostile, et l’autre, intérieur, dominé par le règne animal plus verdoyant, serein quoique tout aussi intense en matière de contraste des sentiments. Visuellement, bien qu’imperceptible, la transition est saisissante, elle est le fruit de la perception de Kyuta sur son environnement, les humains (excepté les parents) n’ont dans un premier temps pas de visage, la noirceur ambiante jusqu’à l’étouffement n’étant que reflet de sa propre douleur. A l’inverse, chez les « bêtes » tout semble rationnel, rien n’est inquiétant. Le bestiaire y est formidable, chaque animal bien ciblé selon le comportement symbolique que lui prête la tradition, voire les croyances (selon l’astrologie chinoise par exemple le singe est malin, agité et peu doué pour le contact humain, à l’inverse le cochon est diplomate et délicat, et le lapin charmeur, patient mais fuyant…). L’évolution physique de Kyuta de l’enfance à l’adolescence est également finement traitée, du gamin un peu gauche et irascible, il se transforme en un jeune homme déterminé et élancé, prompt à affronter ses propres démons. A cela s’ajoute, des décors assez surprenants et très réels (le labyrinthe, la ville, les temples…) auxquels viennent s’ajouter des éléments fantastiques impressionnants (la baleine notamment).

    Mais le film ne se résume pas seulement à un contenant, ici, c’est bien le contenu qui est le plus extraordinaire. « Le garçon et la bête » fulmine de belles valeurs. A commencer par un humour décapant et parfois trivial (la manière dont s’apprivoisent Kumatetsu et Kyuta) à la limite du burlesque, qui se place toujours entre deux scènes plus profondes. La parcours initiatique de Kyuta dénote par son décalage atypique, il n’est en rien l’élève modèle, pas forcément doué au départ, ni franchement agréable. Son évolution sera difficile, tant par son entêtement que sa vie intérieur troublée. Il n’est pas invincible, il est humain, avec ses failles. Cette approche est payante et rend ce personnage plus noble. C’est cette même ambigüité qui traverse d’ailleurs tout le film. Rien ne s’y passe comme cela le devrait. Les humains sont des monstres, fragilisés par leur orgueil et leurs peurs, les animaux eux sont doués de raison et connaissent encore les fondements de la vie. Pas étonnant que Kyuta trouve refuge chez eux pour se reconstruire, le même choix qu’avait fait Ofélia dans « Le labyrinthe de Pan ». Mais la vision d’Hasada est moins sombre, il balaye ainsi, de manière très ludique, les grandes questions existentielles telle le sens de l’engagement (ne jamais renier ceux qui ont été présents), l’amour (basé sur l’esprit, la complicité et la complémentarité), l’humilité (rien ne dure), la tolérance (s’accepter pour accepter les autres).

    De cette parabole épique et jouissive de la vie, « Le garçon et la bête » s’impose comme l’un des très grands films d’animations de la décennie, Miyazaki en retraite, Mamoru Hosada, qui n’en est pas à son premier coup d’essai, pourrait s’imposer comme le nouveau maître des lieux. Un maître, qui par sa manière d’appréhender un film, au plus proche de la réalité, tout en sensibilité mais lucide sur le monde qui l’entoure, possédant un vrai sens de l’action et d’humanité, pourrait faire des émules et renouveler un genre un peu en berne depuis quelques temps.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Je l'attendais avec impatience et réticence (comme toutes mes grosses attentes surtout quand un réalisateur a fait du bon et du moins bon et que le film donne fichtrement envie). Je pense qu'Hosada a moyen de devenir un grand, et puis le fait qu'il ait fait son petit studio ça peut donner des choses intéressantes. Son dernier film est pas mal... C'est pas du niveau des Enfants loups mais c'est au-dessus du reste je trouve. Disons que j'ai toujours les mêmes problèmes avec Hosada et ça passe avant tout avec ses scénarios. C'est un type qui veut instaurer un univers mais c'est beaucoup trop explicatif, c'est pas montré, c'est pas incarné (merci de m'expliquer 200 fois que la baleine est l'incarnation de soi-même). Ensuite il y a les personnages que j'aime assez bien parce qu'ils évoluent de manière assez flagrante dans ses films, par contre ils sont toujours très unilatéraux et leur évolution c'est souvent les faire passer d'un extrême à l'autre. Enfin bien que j''adore les thématiques qu'il soulève avec souvent une très grande justesse, le traitement de certaines d'entre elles laisse à désirer, ça n'aboutit pas, enfin pas totalement et il bifurque sur autre chose qui était pas si intéressante. En gros Hosoda court trop de lièvres à la fois et de fait, dans un film de 2 heures (et heureusement que ça ne dure pas plus) il est forcé de fonctionner avec des schémas ce qui désagrège la force émotionnelle de l'oeuvre. L'animation n'est pas toujours au top (synchro labiale) bien que j'adore le style visuel avec des traits très marqués (j'adore quand il les faits en rouge), le tout très épuré, les couleurs (la scène avec la baleine de Dieu !), le chara-design généralement très sympathique. La mise-en-scène n'est pas vraiment dingue, ou aurait pu l'être beaucoup plus, il en fait trop (flash-backs lourdingues) ou pas assez (combats en plan large). Bref, c'est encore maladroit mais c'est généreux, et c'est déjà ça. J'ai pas non plus versé la larmichette comme sur certaines scènes des Enfants loups mais ça a failli. En plus Hosoda essaie d'avoir un réel style que ce soit graphique (on l'a dit) mais aussi dans la mise-en-scène avec des vues subjectives, des travellings avant dans des espaces serrés, une certaine violence dans les coups que se prennent les personnages (et c'est vraiment chouette de souffrir avec eux lorsqu'ils se prennent une tannée). Dommage que le film soit assez calibré dans son scénario (voyage initiatique classique) et évident dans ses rebondissements, toutefois il a un univers sympa avec certaines scènes qui m'ont vraiment fait vibrer (la baleine à la fin), le labyrinthe au début, et puis j'ai vraiment une sympathie toute particulière pour les thématiques aborder (j'insiste). En bref, c'est bien, c'est pas la folie mais ça donne rudement envie pour la suite de la filmo du bonhomme, j'aimerais bien aussi voir ce que va devenir ce studio, s'il produit d'autres choses que les films de son créateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Après La Traversée du temps et Les Enfants Loups signés Mamoru Hosoda, celui-ci remet le couvert avec Le garçon et la bête. Je suis allée le voir aujourd'hui au cinéma (en français malheureusement vu que la vostfr n'était pas disponible, mais le doublage français n'est pas trop mauvais pour le coup) et autant dire que j'ai littéralement adoré ! C'est un film rempli de sensibilité, de parallèles, de reflets, de poésie, de sagesse, d'action, d'amitié, d'amour et d'humour. C'est aussi un incroyable parcours initiatique où se mêlent plongée dans un monde fantastique, apprentissage, doutes, tiraillement entre deux mondes, crises d'identité, importance ou non des liens du sang, tolérance ou non, critique de la société et j'en passe. La construction d'ensemble est très bien pensée et chaque petit élément s'emboîte au fur et à mesure que le film progresse avec une belle fluidité spoiler: (je pense notamment aux références à Moby Dick)
    . Niveau musiques rien à redire, comme toujours elle emporte le spectateur et laisse parfois même courir quelques frissons. Les dessins, eux, regorgent de couleurs et de vie. En bref, Le garçon et la bête est un petit bijou que je ne peux que vous recommander d'aller voir. Vous en prendrez à la fois plein les yeux et le cœur pour peu que vous soyez un peu sensibles.
    Rictus1260
    Rictus1260

    36 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Comme grand fan des films de feu les studios Ghibli, je n'ai pas résisté à la tentation d'assister à la première de cette nouvelle animation japonaise signée M.Hosada. J'avais déjà bien aimé les enfants loup et ce nouvel opus est bien réussi. Magnifique visuellement, de l'humour et de la tendresse. Un poil d'émotion par moment. Je n'arrive pas néanmoins à retrouver la magie Miyazaki, cette beauté, cette pureté quasi celeste des dialogues, des images, de la musique, de la poésie qui faisaient mon enchantement.
    Ceci dit, malgré ses bizzareries et certains dialogues un peu rustiques (provient peut être d'une traduction aléatoire), ce film a le mérite de faire passer un message bien touchant sur la condition et la souffrance des enfants issus de familles déchirées, si fréquentes de par le monde, notamment au Japon. Le grand vide d'affection qui a besoin d'être comblé est bien exprimé. De même la lutte intérieure pour rester droit dans ces conditions malgré des prédispositions pour la vengeance ou la révolte, l'importance des relations père fils et enfin la victoire finale de l'amour sur la haine font de cette fresque japonaise une nouvelle réussite du 7ème art.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    "Je sais comment remplir le vide qu'il y a dans son coeur". Parmi toutes les pensées philosophiques qui émaillent ce prodigieux DA j'ai choisi celle-là pour éclairer la profondeur des personnages. C'est franchement superbe et tellement beau comme thème: celui des origines, de la personne qu'on est et celle que l'on devient. Le style est multiforme et il a besoin de ces scènes de combat pour prouver à l'autre ce que l'on est... Le combat est contre soi-même. Superbe.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    J'ai trouvé le film inégal en termes d'animation, certains passages m'ont fait rêver (comme chez Miyazaki), alors que d'autres étaient d'une appartenance trop commune au manga ordinaire.....La première minute d'ailleurs est affreuse, flash jaunes sur fond noir......Pour en revenir au film, le message est assez manichéen, combat entre la bête et l'animal, l'instinct et l'intellect, les situations sont sommes toutes présentées avec élégance, mais le discours manque de complexité.....Ceci dit les graphismes sont très agréables et l'histoire intéressante et porteuse....Le film reprend certaines scènes de cinéma (deux en fait dont l'une est le terminator).....Paradoxalement le film est fin, mais manque de nuances dans certains passages, j'aurais aimé plus d'unité car il y a de l'excellence et du banal, ce sera juste cela mon regret pour un film qui s'adresse plus aux ados et aux jeunes adultes qu'à un public plus mûr......agréable mais pas un chef d'œuvre, ni dans le propos, ni dans la maitrise technique....
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    Après "Les enfants loups, Ame et Yuki", Mamoru Hosoda nous replonge dans un univers enchanteur, visuellement superbe. Nous suivons donc Ren, jeune garçon ayant fui ses tuteurs qui fait la rencontre de Kumatetsu, lui proposant de le suivre dans son village et d'en faire son disciple. Jusque là rien d'anormal excepté que Kumatetsu est une bête, venant de Jutengai, le monde des Bêtes où chaque animal se tient sur deux pattes et est doué de parole. Ce monde étrange au bestiaire fabuleux est le théâtre d'une rivalité entre Iozen et Kumatetsu pour devenir le Seigneur de la ville. Kumatetsu, tête brûlée qui s'est formé lui-même au tempérament explosif, se voit donc contraint de prendre un disciple et pense que Ren fera l'affaire. Il ne se doute pas que Ren a également un fort tempérament et qu'il apprendra autant de son disciple que celui-ci apprendra de lui. Le point fort du film, outre son animation impeccable et étonnante de scène en scène, est bien évidemment la relation unissant Kumatetsu et Ren (renommé Kyuta par son maître), loin d'être aussi classique que celle unissant un disciple et son maître. En effet, Kumatetsu se montre impatient, peu pédagogue et réagit au quart de tour aux insultes lancées par Kyuta. Aidé dans son apprentissage par un bonze et un ami proche de Kumatetsu, Kyuta et son maître ne vont pas tarder à former une relation intense et durable, paternelle bien qu'explosive. Mais "Le Garçon et la Bête" réserve d'autres surprises puisqu'il ne reposera pas simplement sur ces deux personnages et viendra distiller de nouveaux enjeux dramatiques tout au long du film, sachant transcender son récit d'apprentissage pour en faire quelque chose de plus intense, versant dans une poésie étrange mais très belle. Surprenant, visuellement magnifique, rythmé, touchant et drôle, voilà bien une perle qu'il serait fort dommage de louper en ce début d'année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    Esthétiquement parfait, ce film possède un ton beaucoup plus optimiste qu'un Ame et Yuki et touchera moins la corde sensible. En résulte un excellent divertissement, bien rythmé et à l'univers et bande son entrainante. Dommage que la fin soit un peu convenue car le film pose des questions intéressantes sur l'enfance et la paternité. Dans tous les cas Hosoda confirme encore une fois qu'il est l'un des nouveaux grands du film d'animation japonaise.
    Homer Kredi
    Homer Kredi

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Un très beau film qui traite des sujets de prédilection d'Hosoda; l'acceptation des différences et le passage à l'age adulte. Le film est un condensé de poésie, de tendresse, de lyrisme et d'humour. A travers les deux personnages du film, venant de deux mondes différents, chacun devient le miroir de l'autre reflétant ses angoisses, ses doutes, ses attentes. Le film porte également une analyse plus profonde sur notre société devenue élitiste, où chacun se retrouve en compétition avec les autres, créant de nombreux laisser pour compte.
    Enfin l'animation est d'une qualité exceptionnelle, avec des plans du quartier de Shibuya tout simplement magnifiques !
    ollavatelli
    ollavatelli

    57 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Après un magnifique « Les enfants loups », M.Hosoda revient avec un film d’animation plaisant qui nous fait revivre de bonnes émotions même si, il faut le dire, ne vaut pas son dernier film.

    Le film débute très vite : on s’aperçoit de suite de la solitude du garçon et on le voit rapidement franchir le monde des bêtes. Au vue du caractère du petit garçon et de celui de la bête, on devine bien que l’on aura le droit à des scènes de disputes bien amusantes. L’évolution de la relation de ces deux personnages est intéressante : on s’attachera facilement à eux. Le petit souci à leur niveau vient du fait que certaines de leurs scènes peuvent paraitre un poil trop enfantines (les disputes ou les imitations). De plus, au niveau du scénario, la première partie tourne légèrement un peu en rond. Malgré tout, elle reste divertissante et assez drôle à certaines situations.
    La deuxième partie est cependant clairement plus saisissante lorsque, déjà, le garçon commence à maitriser le combat et les mouvements, et lorsqu’il grandit. Sa rencontre avec la jeune lycéenne va dynamiser son histoire et sa vie. Avec des scènes dans la première partie qui commençaient à devenir un peu répétitives, ces nouvelles scènes dans le monde des humains apportent un grand souffle au film et permet de pimenter le choix du jeune garçon dans le monde dans lequel il veut vivre. Dans sa seconde partie, j’ai donc trouvé le film plus sérieux. A partir du combat, le film deviendra même bien sombre après un passage « ténébreux ». Les dernières scènes feront preuve d’un peu de magie tout en étant dans une ambiance un peu sombre. D’autres scènes dans la deuxième partie de film seront touchantes où la qualité des relations des personnages prennent tout leur sens.
    Pour finir, un petit mot sur les personnages qui sont globalement intéressants et attachants (même la bête) et mention spéciale à l’espèce de petit hamster qui accompagne le garçon qui est vraiment mignon.

    Le garçon et la bête est donc un film amusant et sensible. Malgré un début un peu trop enfantin, le film se poursuivra et se finira sur des choses plus sérieuses et fascinantes.
    Nilson
    Nilson

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2016
    Un film poétique, dynamique et romantique qui tient toutes les promesses du genre.
    Un très bon moment.
    Solostaran
    Solostaran

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    J'ai accroché dès le départ de ce film, c'est vraiment l'animation a ce qu'elle a de meilleur. J'ai retrouvé les sensations de Princesse Mononoké notamment.
    Mais comment est-il possible de ne pas avoir plus de retentissement pour ce genre de dessin animé plutôt que pour le dernier Disney. Sans critiquer Arlo par exemple, mais ici c'est d'un tout autre niveau.
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