Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jerem69tt
113 abonnés
1 700 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 9 mai 2021
Après La traversée du temps, Summer wars et Les enfants loups, Mamoru Hosada qui s’est maintenant fait un nom nous sort un nouveau film : Le garçon et la bête. Une chose est sûre c’est toujours aussi intelligent et visuellement superbe, mais le film est inégal. La première partie est en effet la meilleure puisqu’elle parle d’éducation, mais sous une forme inhabituelle et original et souligne que l’éducation va dans les 2 sens : le maitre sur l’élève mais aussi l’élève sur le maitre, et c’est très intéressant. La seconde partie parle plus de la recherche de l’identité et c’est un peu moins fluide, plus noir et moins agréable avec un peu de « violence gratuite ». La fin qui amène combats et action décroche beaucoup du coté fantastique en défaveur du message que le film veut faire passer. On regrettera aussi certains passages un peu long, et d’autres vraiment trop court à l’image du voyage et rencontre avec les maitres. Beaucoup de positif une fois encore, même si on peut noter que c’est moins harmonieux.
Mamoru Hosoda, signe un excellent film d'animation, enchanteur et émotionnellement grandiose. C'est avant tout, un conte initiatique entre un jeune garçon, Ren, et son maître, Kumatetsu, un ours rustre condamné à avoir un disciple pour pouvoir concourir à la succession au pouvoir. Une initiation semée d’embûches : mais le message est fort, plus subtile puisqu'il s’agit pour ce rustre d’apprendre à enseigner à son élève humble, à se serrer les coudes et partager les moments difficiles dans cette hostile odyssée qu’est la vie sociale. Mais ce film est aussi une belle réflexion sur deux mondes qui s'opposent : Un civilisation remplie de créatures fantasques dans lequel évoluent Ren et Kumatetsu et celui des Hommes. A travers le personnage de l'enfant humain, donc Ren, seul lien qui le lie aux deux mondes, Mamoru Hosoda met à douter son personnage dans une série de va et viens qui va complexifier son apprentissage, entre paternité, amour et ouverture à l’apprentissage humain, c’est-à-dire intellectuel. Ce qui le forcera à choisir de vivre le restant de sa vie, entre le monde dans lequel il a évolué ou bien le monde où il est née mais qu'il ne connait pas. Et pour terminer, le cinéaste y ajoute une dernière réflexion sur la part d’ombre inhérente transmise aux hommes : à travers les sentiments de haines et le ressentiment, qui fait surgir en nous une bête, un côte obscur qui s'empare de nous tel un poison, qui une fois enfermée, la bête en cage peut s’énerver et se réveiller. Très bien mis en scène, au travers d'un antagoniste victime de cette inhérence. Voici une belle réflexion sur nos incontrôlable instincts qu'expose ce film d'animation japonais. " Le Garçon et la Bête " est la preuve que Mamoru Hosoda s’investit énormément sur chacun de ses projets, il montre que son talent a encore de beaux jours à l'avenir. Il signe un superbe film d'animation alternant entre une peinture traditionnelle et des séquences à l’animation très sophistiquée, parmi lesquels s'ajoutent combats épiques et décors impressionnants. Par le réalisateur de " Summer Wars ".
Rrrrrrr ! Juste après l’énorme réussite des Enfants Loups, Hosoda a signé cet anim encore une fois très réussi. Ren vient de perdre ses parents. Orphelin, il erre dans les rues de Tokyo, ne sachant plus ce qu’il fait là. Au fond de lui, un trou noir absorbe ses sentiments. Dans un monde parallèle, une bête championne des arts martiaux recherche un disciple. Le maître taciturne va embarquer l’enfant terrible avec lui dans son univers secret et lui apprendre ce qu’il sait. Pendant ce temps-là, le trou noir se montre toujours menaçant. Hosoda n’aime rien plus que le temps qui passe et qui transforme les enfants. Enfin si, il aime la bouffe aussi. Sur un ton de comédie très très réussie, ce film évoque les turpitudes de l’adolescence. Il propose un design extrêmement parlant de la noirceur qui occupe l’être de ces adultes en devenir. Des ténèbres propres à l’humain. Impossible de ne pas succomber devant l’humour franc et joyeux des scènes d’apprentissage et des personnages hauts en couleur. Impossible aussi de rester de marbre devant les déchirement d’un héros perdu dans lui-même. Et comme souvent, la filiation est au centre de la construction de soi. Et toujours la qualité graphique du travail d’Hosoda. Bref, encore une très belle réussite à regarder en famille ou pas.
J entendais depuis un moment que les films d hosoda apportaient un genre nouveau au films d animations japonais donc très attentif j ai scrute ce film ma foi plutôt bon et plein de message et de moral et tradition typique du genre. Je n accroche pas totalement par contre au style du dessin un brin trop enfantin pou moi la plupart des personnages sont quand même pas mal ridicule pour des héros ou des divinités. Mai on s attache a ce duo très fort qui malgre des tempérament et des caractères de feu vont s aimer et toujours faire passer leur relation père et fils adoptif avant ces disputes. Abordant des sujets de l enfant dans notre societe actuel , le chamboulement dans le psychique de ces enfants , l abandon ressenti , la recherche d un idéal.... Les retrouvailles aussi difficiles a accepter....une part de magie est aussi présente entre ces deux mondes totalement opposes le notre est une jungle égoïste et folle sans foie ni loi et celui des animaux imaginaires totalement traditionnel respectueux sain... Ou notre héros grandit et devient un homme malgre son cote humain et la noirceur qui sommeille en lui de l abandon la souffrance les dilemmes.... Le récit est intéressant car ruche et varies il part dans plusieurs directions pour se recentrer sur la fin. Je ne suis pas conquis comme certains mais il s agit bien la d un bon film d animation fluide précis et intéressant.
Un dessin animé au déroulement très basique, il suit les codes du genre comme sur des rails sans jamais oser prendre le moindre risque, seule la musique est surprenante et les dessins et les scènes de combat réussies, les personnages quant à eux forcent trop leurs traits. L'ennui finit vite par s'installer, ça conviendra mieux aux enfants même si le tout manque de magie qu'on retrouve dans les productions Ghibli.
Une très beau film, inventif et poétique. L’animation japonaise a toujours le don de trouver des métaphores inattendues et d’inventer des univers complètement inédits. C’est le cas ici, mais on est quand même un peu en dessous des Enfants loups je trouve, notamment à cause d’une dernière demi-heure qui m’a semblé un peu en trop, où le scénario devient très dense et tente d’ajouter in extremis le thème de la noirceur humaine à un film qui jongle déjà entre plusieurs grands sujets. Ça finit donc sur un côté fourre-tout qui ternit un peu l’ensemble, sans pour autant remettre en question la qualité du film.
Une histoire extrêmement simpliste mais qui s'avère parfois drôle et assez touchante. Les personnages sont malheureusement trop transparents ce qui nous amène à les oublier trop vite. Un film assez lambda.
"Les enfants loups" m'ayant laisser de marbre, je m'avançais avec une légère crainte vers "Le garçon et la bête" du même réalisateur. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est le jour et la nuit ! Personnages hauts en couleur bourrés de charisme et d'humour, monde imaginaire d'une totale réussite, combats épiques... Si vous n'êtes pas rassasiés après ça, c'est incompréhensible ! Yuki est oublié, merci bien.
Après le quasi monopole du studio Ghibli sur l'animation japonaise, d'autres réalisateurs japonais commencent à se faire un nom et Mamoru Hosoda est de ceux-ci. Son dernier film, le Garçon et le Bête est, en effet, une belle réussite. Partant d'un récit initiatique relativement classique où un jeune garçon abandonné va grandir auprès d'un expert rustre, l'histoire évolue vers d'autres thématiques aussi intéressantes. Brassant la transmission du savoir, le questionnement de ses origines et de son avenir, les liens familiaux autres que ceux du sang, le film réussit un équilibre quasi sans faute dans ses deux premiers tiers. Malheureusement, le dernier tiers est moins réussi. Le film tombe dans des clichés un peu faciles et trop classiques des mangas japonais en proposant un méchant trop facile (spoiler: l'humain qui se laisse corrompre par les ombres ) et un affrontement final assez peu surprenant (spoiler: le sacrifice du maître ). Le final laisse une impression de léger manque d'inspiration un peu dommageable. Dommage aussi que la durée relative du métrage n'échappe pas à quelques longueurs dans la narration, ce qui nuit un peu à son rythme. Le Garçon et la Bête est un donc un bon film d'animation qui propose une alternative mais n'égale pas encore les meilleures œuvres de Ghibli.
La poésie des images est bien là et c’est grâce à elle qu’on apprécie le savoir faire japonais en matière d’animation. Les personnages et leurs histoires sont bien travaillés.
Un excellent film d'animation japonais signé Mamoru Hosoda qui semble de prime abord partir tous azimuts pour aboutir sur une intrigue à tiroirs extrêmement habile et complexe. Un univers fantastique magnifique qui n'avait rien à envier aux studios Ghibli. Si le dessin offre une richesse proprement hallucinante dans les décors, réaliste pour le monde des humains et coloré et féérique pour le monde des bêtes, la technique concernant les visages des personnages manque un peu de détails, un peu trop simpliste. Sympa.
Un film d'animation de qualité, tant dans l'écriture que la réalisation.
Le film est touchant à travers les thèmes qu'ils abordent ; la parentalité, l'éducation, l'apprentissage, le respect, la justice. Les personnages sont bien trouvés, originaux, l'univers également, sans pour autant être enfantin. Au contraire, les dialogues sont souvent vulgaires, et le monde dans lequel évolue les personnages est violent dans tous les sens du terme.
Une très bonne découverte, et un très bon film d'animation moderne qui ne part pas dans des questions trop perchés, qui nous livre une bonne histoire de vie !
Un film étonnement bien ficelé au scénario plein de surprises et clairement bien pensé. Ce fut un régal du début à la fin de regarder ce film a l'esprit mystique avec des personnages attachants et juste ce qu'il faut d'humour. Amateurs du style et néophytes passeront un superbe moment en regardant ce film. Je vous le conseille vivement !
Le Garçon et la Bête réalisé par Mamoru Hosoda en 2016. ùLes points que j'ai appréciés → • L'esthétique visuel • La confrontation des deux mondes • La morale de l'histoire
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Les caractères des personnages qui n'évoluent pas
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un très bon film d'animation. 8/10.
"Le garçon et la bête" est un film d'animation remarquable tant sur le fond que sur la forme! L'animation est excellente, détaillée et soignée, l'univers est quant à lui original et ingénieux! L'histoire aborde des thèmes intéressants comme l'introspection, l'identité, l'apprentissage... Les personnages sont aussi bien écrits et très attachants et les retournements de situation dans le film ne manquent pas! Tout ce sublime mélange est appuyée par excellente bande originale signée Masakatsu Takagi. La fin du film est tout de même un peu gâchée par la scène où Ren affronte l'autre humain... Le tout est un peu exagéré même si j'ai même ressenti pas mal d'émotions. Surtout qu'il se transforme en baleine jusque parce que Ren jette un livre de Moby Dick...