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etoile_du_jaguar
3 abonnés
106 critiques
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0,5
Publiée le 13 juillet 2015
Sans intérêt. N'ayant aucun penchant pour les personnes de mon propre sexe, ce genre de film m'ennuie terriblement. Comme les dialogues creux, les images coupées en 3 pour meubler la vacuité du scénario avec des repères historiques du vrai Eisenstein. Ce film sonne le vide.
Que viva Eisenstein est un film qui explose, qui provoque, qui éclabousse. Mais dans un but bien précis : c'est une double initiation que veut réaliser Greenaway, celle d'un réalisateur qui filme la sexualité et la mort sans y avoir été confronté, et celle des spectateurs qui n'osent pas s'y confronter, ou du moins pas en public. Alors, par des images spectaculaires, agressives, esthétique, Greenaway vous y confronte, y confronte Eisenstein, avec un cinéma un trop baroque, dont la rapidité et l'exès détourne malheureusement les spectateurs de cette initiation originelle, jusqu'à les mettrent mal à l'aise avec trop d'obscènité. Dommage !
Plein de vie, de rencontres pétillantes, et de rebondissements en couleurs! Les images s'enchaînent, se bousculent, défilent dans tous les sens. Le haut devient le bas, la norme devient morose! Une veritable ode à la liberté!
Que viva Eisenstein ! est un vrai faux biopic retraçant les dix jours passés par Eisenstein à Guanajuato qui ont mené à son expulsion d'Amérique du Nord. C'est surtout un film très greenawayesque, largement porté sur la question du sexe et de la mort, et fondamentalement boursouflé tant sur le plan esthétique que conceptuel - que de lourdeurs et de pompe tant sur la forme que sur le fond. Il n'y a aucune ligne narrative claire, et les choix esthétiques et autres innombrables citations qu'on y voit sont largement gratuits. Il faut bien avouer toutefois que certaines scènes s'impriment durablement sur la rétine tant elles sont joliment composées, ce qui fait que ce film reste, en dépit de ses innombrables défauts, assez plaisant à regarder. J'ai aussi apprécié l'idée de Greenaway qui était de dire que si Eisenstein n'a rien produit pendant son périple mexicain, c'est parce qu'il était pour une fois trop occupé à vivre.