Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
colombe P.
129 abonnés
695 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 25 août 2016
Voici un film vraiment original. On va suivre différentes histoires qui se sont déroulées dans une chambre d'hôtel, au fil des décennies. Cela démarre dans les années 40 et on va suivre une histoire à chaque décennie suivante. Les temps changent, les modes changent, les décors changent mais ce qui se passe dans cette chambre reste universel. J'ai trouvé toutes ces histoires vraiment bien. Il faut savoir que cela parle beaucoup de sexe.
Il y a de quoi être très partagé par le dernier film réalisé par Éric KHOO. Entre sensualité intense et un certain ennui. Entre des bribes passionnantes d'histoires et un certain vide . Le film distille des scènes d'un érotisme fort et intense car filmé magnifiquement et servi par vraiment de beaux acteurs (ces) notamment Georges YOUNG et Josie HO . Mais bon aucune véritable histoire . Peu de cohérence et pas de fil conducteur. Certaines scènes semblent se rejouer ce qui au demeurant allongé sensiblement la durée du film . On trouve le temps un peu long . Et malgré la beauté intrinsèque de certains moments. Le film ne vous laissera peu de souvenirs. Vu et (presque!) oublié !
Des scènes souvent trop longues, pas vraiment bien jouées, un dispositif artificiel, des histoires souvent caricaturales, ce film un peu poussif n'égalera jamais les films japonais des années 70 sur ce sujet (vaste, profond, moite, sulfureux) qu'est le sexe.
Quand on prend pour sujet et décor une chambre d'hôtel, on s'applique au moins à bien la filmer. Ici, ça sent surtout le carton-pate, la lumière est crue, ça sent le factice, aucune atmosphère, aucune poésie ne se dégage des lieux. Et comme il s'agit d'un film à sketchs, l'intérêt est très inégal, passant de l'ennuyeux au (légèrement) intriguant. Un hôtel qui a été une pénitence pour moi.
"Hôtel Singapura" est un film à sketches relatant les relations entre amants,partenaires sexuels ou amis séjournant dans la chambre 27 de cet hôtel où Damien, musicien d'un groupe pop à succès est venur jouer avec son groupe.
"Hôtel Singapura" a été réalisé par Eric Khoo. J'ai trouvé le film assez inégal et assez peu passionnant, les sketches étant basés sur des intrigues moyennes au mieux, voire médiocres. On passe d'un couple d'hommes qui doit se séparer à la fin de la guerre à la "consommation" par une femme mariée japonaise d'amants qu'elle jette "comme des kleenex" à un couple d'amis chinois formé par une fille en quête de sexe tandis que son ami est toujours puceau. Pas grand chose de passionnant dans ce long métrage pas franchement drôle, pas franchement dramatique, assez coquin mais complétement superficiel.
Dans un hôtel délabré de Singapour, anciennement prestigieux, nous assistons au passage de différents clients dans une chambre à travers les décennies. Ce film montre de manière originale les préoccupations de personnes ordinaires le temps de leur descente à l'hôtel. Ainsi, l'histoire se présente sous forme de différentes scènes n'ayant pas de lien entre elles, si ce n'est la présence du fantôme d'un chanteur dans un groupe de hip-hop qui assiste plus ou moins passivement à ces séquences, qui ont pour point commun d'avoir comme thématique le désir, sous toutes ses formes et à travers de nombreuses scènes de sexe explicites. Le ton varie beaucoup en fonction des personnages, étant léger par moments ou parfois plus dramatique J'ai trouvé ce long-métrage élaboré dans sa mise en scène avec une réalisation faisant preuve d'une certaine sensualité pour mettre en valeur ce côté débridé.
Suite de saynètes dont le seul lien est l'unité de lieu (la suite n°27 de l'hôtel Singapura) sachant que le "personnage" d'Imrah et le fantôme Damien ne sont utilisés qu'à des fins de facilité scénaristique. L'ensemble est filmé par une succession de gros plans qui rendent bien longues les 100 minutes que durent ce long métrage. Les maladresses répétées de mise en scène rendent certaines scènes laides et pathétiques. Aucune poésie, aucune atmosphère à l'horizon, Hôtel Singapura reste superficiel et cumule les clichés. A l'absence d'émotion répond l'absence de subtilité du réalisateur. Il ne ressort donc de cette suite très fabriquée de sketches ni propos ni intérêt jusqu'à ce que Eric Khoo s'en aperçoive enfin. Les cinq dernières minutes amorcent alors une métaphore fantastique de la décrépitude de la société Singapourienne. Trop peu, trop tard.
Je ne crois pas avoir vu le même film que les critiques patentés, tant j'ai trouvé ce film à la limite de la pornographie, glauque, sans aucune poésie. A éviter
J'ai suivi ce film avec grand intérêt et les scènes qui se passent dans cette chambre d'hôtel m'ont captivée. Pour moi c'est un film vraiment unique et avec un beau concept.
Du bon (Ilo Ilo) et du moins bon (Apprentice) en provenance de Singapour. Une chambre dans un hôtel de luxe, des années 40 à un futur plus ou moins proche, et les différents occupants qui s'y sont succédés. J'en attendais beaucoup. J'ai vite déchanté. Le premier volet, en noir et blanc, est plein de promesses. Mais dès le deuxième, j'ai commencé à m'ennuyer. Ni les histoires (de sexe plus que d'amour), ni les personnages ne sont attachants. C'est formellement très beau et l'interprétation est de qualité. Mais cela ne suffit pas, je n'ai jamais accroché. Et je ne sais pas si le côté fantastique amène vraiment quelque chose. Malgré une bonne idée de départ, Hotel Singapura n'est qu'une Histoire de Singapour vu par le petit trou de la serrure, sans émotion et sans originalité. Ou peut être le film est-il très réaliste : le sexe rimerait-il souvent avec ennui ? On passe donc à côté du beau film, mélancolique et désenchanté, qu'on espérait voir. Dommage.
Ne vous fiez ni à la belle esthétique de l'affiche ni à la citation "Sensuel, sexuel et bouleversant". Sexuel... oui, assez (sans être excitant). Sensuel... très très peu. Et bouleversant... autant qu'une Peugeot 504. J'exagère un peu, mais pas beaucoup. Franchement, presque aucun intérêt.
Comment transformer un film érotique tourné en 10 jours en produit destiné aux festival internationaux ? On ajoute des scènes sans intérêt, des pleurnicheries (parce que le sexe joyeux, c'est bon pour John Waters !) un doigt d'onirisme à quatre sous et le tour est joué ! Alors voyons le résultat : 6 sketchs reliés par un fil rouge d'une pauvreté à peine croyable, le premier est mal filmé, bavard et sans intérêt, le 2ème se veut décalé mais est tellement surjoué qu'il en devient ridicule, malgré la très belle Josie Ho, le 3ème est une sorte d'orgie rock assez médiocre, le 4ème qui nous parle de transsexualité est très beau et très érotique (merci Netnaphad Pulsavad) mais aussi lent et bavard, le 5ème est encore plus beau et encore plus érotique (les pénétrations sont non simulées, avec la belle japonaise Sho Nishino, mais c'est toujours lent, toujours bavard et ça se termine par des larmes festivalières. Le 6ème est bizarre nous offrant une rare scène de candaulisme, mais gâché par les acteurs mal dirigés, quant à la conclusion clipesque, elle est ratée. En conclusion de très belles images érotiques, de belles actrices, mais de la lenteur, du bavardage, de l’esbroufe et une réalisation paresseuse.
Hôtel Singapura est un.film à sketchs qui traite de la solitude et de ma sexualité non sans un certain manque de finesse et de cohérence. A trop mélanger les tonalités, du comique grivois au mélodrame, le film se structure mal et passe à côté de son véritable sujet: la mélancolie amoureuses. Malgré ces défauts de découpage, certaines saynètes fonctionnent plutôt bien et réussissent à faire rire et à émouvoir. On aurait préféré plus de distance et une meilleure économie des effets stylistiques à la Wong Kar Wai. Joli mais un peu bâclé.