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    Vers l'autre rive
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    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Très décevant surtout au regard des critiques dithyrambiques. Le temps passe lentement, les acteurs sont tristes, blafards et le scénario indigent. Sommeil garanti !
    poet75
    poet75

    269 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Etrange film qui met en présence des morts et des vivants comme si cela allait de soi, comme si c'était simple et évident. Quand Mizuki voit apparaître chez elle Yusuke, son mari mort depuis trois ans, elle est si peu étonnée que la première chose qu'elle trouve à lui dire, c'est de retirer ses chaussures. Tous deux entreprennent ensuite un voyage à la rencontre d'autres fantômes. La plupart du temps, Kiyoshi Kurosawa filme ces scènes comme quelque chose de calme et de paisible, si calme et si paisible que l'on risque, par moments, de s'ennuyer un peu, je dois le dire. Mais c'est tout de même un beau film qui nous dit, d'un côté, que l'amour est plus fort que la mort et, de l'autre, qu'il cependant finir par accepter une nécessaire séparation. 7/10
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    C'est le premier film de Kurosawa (bis) que je vois, j'avais beaucoup envie de le découvrir et je dois dire que je suis assez déçu, je ne savais pas trop par où commencer, peut-être aurais-je dû voir d'autres choses de lui avant, maintenant je n'en ai plus trop envie, enfin si, mais je reste beaucoup moins enthousiaste. Qu'on soit d'accord, c'est pas mauvais, à aucun moment j'ai été atterré par ce que j'ai vu, simplement que ça ne m'a pas plu, ou tout simplement pas intéressé. J'ai trouvé ça extrêmement austère, déjà les acteurs qui ne dégagent rien même au contraire une sorte de malaise avec leur tronche livide comme des spectres (oui je sais bien que c'est voulu) mais de la même manière si visuellement c'est très réussit entre autre au niveau de la direction de la photo et des paysages (parce que les filtres blancs et le montage c'est pas tout à fait ça...) j'ai trouvé ça beaucoup trop lisse pour que ça me parle. Après ce qui est vraiment dommage c'est que c'est typiquement le genre de films qui aurait pu me plaire, parce que le fantastique, ce caractère un peu étrange genre on raconte des histoires de fantôme mais on sait pas trop si c'est vrai ou juste le délire du personnage principal j'adore en général, et je fais toujours confiance en la sélection du festival de Cannes Un certain regard parce que je sais que généralement c'est original. Mais bon j'ai toujours trouvé que ça restait superficiellement traité, après il y a de très belles scènes parce que celle où le mec apparaît pour la première fois, disparaît dans le noir et réapparait ensuite, c'est super, c'est étrange et plein de mystère mais le film ne va jamais au bout du truc. Pareil le personnage du postier est cool aussi et puis la scène avec la fille qui joue du piano reste magnifique autant esthétiquement que pour ce qui s'y passe. Et ainsi de suite je pourrais citer plein de passages épars qui sont tout à fait splendides mais d'un coup je ressors du film - faudrait-il dire que je n'y suis jamais entré ? Grosse déception en somme d'un réalisateur duquel j'attendais beaucoup mais j'irais quand même voir ses autres films en espérant y trouver mon compte. Reste cette magnifique veste orange, je veux la même !
    traversay1
    traversay1

    3 539 abonnés 4 824 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Depuis Tokyo Sonata, les cinéphiles, surtout s'ils ont l'âme japonaise et les chefs d'oeuvre de Kurosawa, Mizoguchi, Naruse et Ozu accrochés à leur panthéon, attendent avec impatience le "dernier" Kiyoshi Kurosawa. Il ne nous déçoit jamais. Du moins jusqu'à Vers l'autre rive, tout auréolé de son prix de la mise en scène dans la section cannoise, Un certain Regard. C'est un certain désappointement qui attend au tournant de ce long cheminement dans les limbes quand un mari décédé vient montrer à son épouse ce mystérieux compartiment situé entre la vie et la mort (ou plutôt l'inverse). C'est poétique, onirique mais surtout, aïe, soporifique tant les scènes se répètent dans ce parcours initiatique qui traite le surnaturel avec un aplomb zen inébranlable. Parfois, on se croirait égaré chez Terrence Malick, la voix off en moins. S'il s'agit du film le plus ambitieux de Kiyoshi Kurosawa, alors on le préfère plus modeste mais moins contemplatif. L'ennui, au cinéma, est un péché mortel.
    Vincent L
    Vincent L

    12 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    Pas terrible ce dernier Kurosawa. Long et ennuyeux, les fantômes sont traités visuellement comme des vivants sans aucun effet fantastique ce qui porte à confusions, bien sûr les choses sont dites et heureusement sinon on ne comprendrait rien sur les rapports entre les personnages...tout de même de jolis paysages de la campagne japonaise. Je n'ai pas non plus accroché à l'actrice principale parfois agaçante dans son jeu. Suis resté sur ma faim.
    islander29
    islander29

    850 abonnés 2 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    J'ai toujours trouvé une grande sensibilité et des affinités chaleureuses dans le cinéma intimiste japonais.....Que ce soit Kore eda ou Hasumi entre autres.....L'autre rive ici c'est la pays des morts.....Ainsi notre héroïne va partir en voyage dans un japon calme et traditionnel avec un défunt disparu trois ans auparavant......Le couple va errer dans une petite ville aux maisons typiques et rencontrer d'autres défunts chers à la famille.....Cela devient ainsi un film de rencontres importantes pour l'âme et qui sont remplis d'une subtile et orientale subtilité, dont devrait parfois s'inspirer nos esprits cartésiens.....Les paysages sont beaux, les personnages racontent des histoires attachantes, chacune est originale et douce, on se promène ainsi dans un monde parallèle qui devient la réalité de ce couple serein et apaisant......C'est un film apaisant et tranquille, spirituel et qui si l'on se laisse bercer laisse une douce émotion au spectateur......Je conseille......
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 134 abonnés 5 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2015
    On aborde ici les grands thèmes de la vie, de la mort et de l'amour. En voyant le film j'ai tout de suite pensé que cela aurait pu être un dessin animé de Miyazaki suite à l'apport du fantastique, de la douceur, de la musique et des apparitions des morts. Le film est le cheminement de cette femme; il aurait peut-être besoin d'une analyse fine mais on peut se laisser simplement entraîner par cette histoire sensible et délicate.
    tichilik
    tichilik

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    D'une poésie bouleversante, le nouveau Kurosawa m'a transportée de bout en bout. L'approche des fantômes est radicalement différente de la production précédente de l'auteur. Ici, il est question de spectre amoureux, qui revient guider sa compagne au gré d'un périple initiatique. La frontière entre notre monde et celui des morts est poreuse, flottante, et le tout dégage un sentiment de profonde vérité humaine. Touchant, et grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    S'il me transporte autant que Shokuzai ou Cure, je reviendrai mettre la 5ème étoile :)
    Hâte de le découvrir il a l'air trs beau
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Vu à UGC Bercy, quelle merveille ! Une mise en scène incroyable, une musique envoûtante, des comédiens hypnotiques en particulier lui qui est si beau dans son manteau jaune. Il reste en tête et vous hante comme Yusuke hante Mizuki.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Encore hanté par ce film si juste sur la vie de couple, sur la mort, sur l'amour, sur la vie. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Un film magnifique découvert en avant-première la semaine dernière, rempli d'amour et de poésie.
    Prune B.
    Prune B.

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Merci pour ce magnifique film d'amour que j'ai découvert en avant-première... Ce voyage intime m'a transporté du début à la fin. Une réflexion sur la vie, l'amour et la mort. Une mise en scène qui sert magnifiquement le récit et sublime les émotions. La comédienne est bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Un pur moment de poésie, un pur moment de douceur : du grand cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    La jolie Mizuki (Eri Fukatsu, une découverte étonnante) est veuve : son mari, Yusuke, a disparu en mer voici trois ans. Un jour, en revenant chez elle, elle découvre Yusuke, tel qu’en lui-même, dans un imper orange. Elle en est à peine étonnée, lui reprochant seulement de ne pas avoir retiré ses chaussures.

    Usuke est bel et bien un fantôme, pourtant, et il convie son épouse à refaire avec lui le trajet de ces trois années passées depuis leur séparation, à y rencontrer ceux qu’il a côtoyés depuis sa disparition “physique”. Les voici partis pour un voyage un peu particulier qui bouleverse la chronologie normale de la vie humaine : retracer le passé d’un être mort. Dans quel but ?

    Ce n’est pas la première fois que Kurosawa met en scène des fantômes – c’est même l’une de ses spécialités. Mais celui-ci a deux caractéristiques singulières : il est interprété par un acteur qui avait disparu de nos radars depuis quelques années, Tadanobu Asano, que nous avions beaucoup aimé chez Hou Hsiao-hsien, Ratanaruang, Kitano, Ishii Katsuhito, Kore-eda et déjà Kurosawa – il joue désormais dans des films à grand spectacle, comme Thor ou Battleship. Sa réapparition dans un cinéma d’auteur est donc pour nous un petit mais profond choc qui coïncide, à une autre échelle bien sûr, avec celui ressenti par Mizuki, même si elle n’en laisse rien paraître au premier abord.

    Deuxième caractéristique : ce fantôme n’a rien d’effrayant, contrairement à tous ceux que nous avons pu voir par le passé dans les films fantastiques ou policiers de Kurosawa, l’auteur de Shokuzai et Kaïro. Une évolution évidente, une étape importante chez le cinéaste japonais. Vers l’autre rive est un mélo, un vrai (tiré d’un roman), assumé – il trempe allègrement dans un flot de violons qui exacerbe tous les sentiments (très belle musique composée par Yoshihide Otomo et Naoko Etô).

    Seulement, Kurosawa n’a rien perdu de son cinéma et n’a pas vendu son âme au pathos et au lacrymal facile. Il fait du cinéma, rien que du cinéma. Rien de gratuit, de laissé au hasard, ici, ni dans l’image, ni dans le son. Vers l’autre rive témoigne d’une maîtrise formelle qui fait de chaque plan, de chaque geste un petit chef-d’œuvre de sens en soi. La beauté du film repose entièrement sur sa mise en scène (d’ailleurs saluée par le prix de la mise en scène de la sélection Un certain regard à Cannes cette année). Découpage, éclairage, mouvements de caméras, transforment l’espace d’un instant un vivant en mort et vice-versa, parce que le passage de l’un à l’autre est très fluctuant n’est-ce pas, et si fragile, provisoire.

    Sous le regard de Kurosawa, les âmes bougent, changent de forme, mais personne, et surtout pas le metteur en scène, une voix off ou un personnage, ne vient nous expliquer, un sanglot dans la voix, ce qu’il y a à comprendre. Tout se passe dans le cadre, il suffit de regarder attentivement, la lumière, les reflets, la fixité, le mouvement, sentir les images et leurs variations, pour saisir tout ce qui se joue entre les deux époux d’une part, entre eux deux et ceux qu’ils rencontrent pendant leur périple, au sein d’une nature elle aussi toujours en mouvement, expressive.

    C’est de là que naît l’émotion sans pareille du film, qui vous fait parfois pleurer sans que vous sachiez vraiment pourquoi. Ultime compliment pour ce film magique, l’un des plus beaux que Cannes nous ait offerts cette année, réalisé par un des plus grands maîtres du cinéma actuel.
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