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    Vers l'autre rive
    Note moyenne
    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    832 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Je reconnais que ce film est très bien, très intéressant mais en même temps l'histoire est un peu compliquée à suivre et un peu soporifique par moments.
    Donc je mets 3/5 ce qui est une bonne note mais j'aurais bien aimé mettre la note maximale si cela avait été moins compliqué et moins soporifique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    sur la foi des critiques spectateurs 4 étoiles nous sommes ma femme et moi aller voir ce film sans connaitre le réalisateur ou ses thèmes préférés :quel ennui!quelle déception!! ; le juge de paix d'un film est ma capacité ou non à m'endormir ,ce qui a été le cas à trois reprises,tellement tout cà est d'un niveau intellectuel qui me dépasse,rève ou réalité on ne sait jamais,messages subliminaux à déchiffrer etc; on ne va pas au cinéma pour s'emm....ce qui a été le cas pour toute la séance
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Comment reconnait -on un fantôme, au Japon? Ben voyons, au fait qu'il oublie d'enlever ses chaussures en rentrant à la maison...
    Kiyoshi Kurozawa -juste un homonyme, il n'est pas de la famille du géant du cinéma- a longtemps été un spécialiste du thriller, du film d'épouvante, du film de fantômes -genres dans lesquels les Japonais excellent souvent....

    Maintenant qu'il aborde la soixantaine, son style s'affine, s'affirme, se purifie, devient plus ésotérique aussi. Culminant avec, en 2012, le choc du magnifique Shokuzai, puissamment original. Avec Vers l'autre rive, on peut dire qu'il revient sur une histoire de fantômes, mais il s'agit surtout d'illustrer la place que les morts tiennent dans notre vie, et comme on aimerait qu'ils soient encore là, pas très loin, avant de s'effacer définitivement de nos existences....

    Quand Yusuke (Tadanobu Asano) a disparu, le désespoir de sa jeune femme Mizuki (Eri Fukatsu) a été extrême; même s'il était dépressif, elle ne pouvait accepter l'idée qu'il se soit suicidé. Elle l'a cherché, partout. On devine que, dans le couple, elle a été la plus amoureuse, et qu'elle assume très mal sa solitude.

    Quand il revient, elle est prête à le suivre où il voudra.... pour une errance, en bus, en train, à travers un Japon rural, vert, petites villes campagnardes où le jeune homme retrouve des témoins de son passé, vivants -ou morts eux mêmes. Prêts à partir pour de bon vers l'au delà, ou au contraire s'accrochant à ce demi monde, entre l'ici et l'ailleurs. C'est mystérieux, c'est poétique, si vous n'avez pas les larmes aux yeux dans l'épisode de la petite fille au piano -c'est que vous n'êtes qu'une brute!

    Film totalement réussi, dans un genre qui, j'en conviens, peut rester hermétique à beaucoup. Pourtant, n'ayez pas peur: rien à voir avec quelque poltergeist; Kurozawa ne cherche jamais à faire peur; il analyse de ces états flous qui suivent une disparition et cela, forcément, résonne peu ou prou dans chacun d'entre nous.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    "Vers l'autre rive" " est un film abstrait et dramatique dans lequel une veuve, Mizuki,retrouve son mari Yusuke, disparu depuis 3 ans. Le film réflexion sur le couple et le rapport à l'autre est l'occasion de rencontres de personnages ayant chacun leur histoire dramatique. J'avais personnellement préféré son dyptique précédent "Shokuzai" du même Kurozawa davantage orienté vers le thriller, genre qu'il a rarement exploité il est vrai dans sa filmographie.
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2016
    Kiyoshi Kurosawa – qui n’a aucun lien de parenté avec Akira – tourne des films de fantômes. Les premiers faisaient peur. Les suivants sont plus zen. Comme dans « Les Revenants », la série de Canal, les fantômes de « Vers l’autre rive » sont – presque – des humains comme les autres.
    Mizuki est veuve depuis trois ans lorsque son mari revient un soir et met les pieds – mouillés – sous la table. Il l’emmène en voyage à la rencontre des témoins vivants ou fantomatiques de sa vie passée.

    Qu’y a-t-il à la fin de ce voyage ? La mort, destin indépassable de l’humanité, fantôme ou pas fantôme. Du coup, la balade de Mizuki, mélange de « Ghost » (ah ! Patrick Swayze !) et de « Martine va à la plage » dans un Japon de carte postale, ressemble à une accumulation de visites avec un compagnon de voyage en pleine neurasthénie. Répétitif et pas vraiment zen.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    41 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Real, le précédent film du réalisateur, partait d'une bonne idée de départ pour s'égarer vers le milieu du film et livrer au final une histoire brouillonne. Vers l'autre rive possède également des problèmes scénaristiques, à un degré différent : la fable n'arrive jamais à trouver son chemin et pourtant elle s'étire sur deux heures bien soporifiques. Le principal problème est que Kiyoshi Kurosawa n'arrive pas à créer d'enjeux, il n'arrive pas à me faire aimer Mizuki. Le début est assez rapide alors que c'est vraiment là qu'il aurait fallu prendre son temps. Les scènes sont coupées abruptement, même celle où le mari apparaît pour la première fois. C'est censé être un moment important, mais l'héroïne ne montre ni joie ni tristesse, à tel point que je me suis demandé si ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait en tant que fantôme. Après ces retrouvailles très froides, ils partent en voyage. Ce n'est pas vraiment expliqué pourquoi, et je ne crois pas qu'une vraie raison soit donnée (hormis le fait qu'elle veut suivre son mari). On enchaîne ensuite les lieux sans réelle progression puisque tout est cousu de fils blancs. On a des tas de scènes plutôt jolies et poétiques (les fleurs, le piano) mais dans le contexte de l’œuvre elle n'apportent rien. Pire encore, à la fin du film j'avais l'impression que rien n'avait été accompli, si c'était pour que Mizuki fasse son deuil il fallait la montrer un minimum triste, non ? Bref c'est creux et ça ne raconte rien. Pourtant on sent le réalisateur inspiré, les paysages et les intérieurs sont beaux, quelques plans comportent de bonnes idées au niveau de la lumière et la musique, très simple, accompagne bien les scènes. Mais est-ce que c'est suffisant quand tout le reste tourne à vide ? Je pense que non.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Un film d'une jolie poésie avec de très belles scènes et quelques moments de grâce mais qui souffre d'un rythme trop languissant et de beaucoup de longueurs. Je me suis un peu perdue en chemin, j'en ai sans doute loupé tous les enjeux et j'ai eu des difficultés à m'attacher aux couples principaux ainsi qu'aux personnages rencontrés durant ce road trip entre fantômes et vivants au deuil impossible ou rongé par al culpabilité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    J'ai vu beaucoup de critiques encensant ce Kurosawa (qui est quand même un label de qualité). Moi je suis plus timoré. C'est délicat , passionnel (même après la mort) , intelligemment mis en scène , mais c'est lent. Et long. L'entrée et le dessert passe encore mais le plat de résistance est interminable. Ceci dit j'ai bien aimé quand même. Mais une grosse demi h en trop!
    Anne M.
    Anne M.

    70 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Très enthousiaste à l'idée de voir un film de Kiyoshi Kurosawa, plaçant "Shokuzai" au rang de chef-d'oeuvre, j'ai été désappointée par "Vers l'autre rive".

    Mizuki, veuve depuis 3 ans, reçoit la visite de son défunt mari, Yusuke, en chair et en os.

    Il l'emmène chez diverses personnes, lesquelles n'ont pas réussi à trouver la paix lors d'un décès et ensemble, ils vont aider des fantômes à rejoindre l'autre rive.

    L'idée du film me plaît elle aussi beaucoup et peut faire penser à un conte fantastique.

    Malheureusement, j'ai trouvé le film terne, décousu, un peu répétitif, sans réelle substance. Les protagonistes ont je trouve peu de choses à dire, à transmettre et le temps passe très lentement.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Il y a des films où il faut accepter de se perdre, de se laisser porter par des univers étrangers, très lents, afin de capter à travers les images, l'essence même du cinéma, à savoir le Beau. Car "Vers l'autre rive", avant d'être un film, est l'incarnation même du Beau, une sorte de longue balade mélancolique dans le paysage intérieur et poétique d'une femme, a priori veuve. L'histoire démarre sur un entretien très dur, teinté de sourires, entre une jeune professeur de piano, Misuki, l'héroïne de l'histoire, et la mère de son élève qui tente de lui faire comprendre qu'elle n'est plus en capacité d'exercer son métier. La jeune femme n'a plus rien à perdre, elle encaisse sans surprise les évènements de la vie, aussi durs soient-ils, aussi surprenants soient-ils. Et soudain, en plein de milieu de ce vide existentiel, de cette vie triste et morne, remplie de disparitions, son mari Yusuke, décédé de maladie réapparaît. Magiquement, presque sublimement je dirais, Misuki n'éprouve aucune peur, aucune émotion hystérique dans cette situation incongrue. Elle se laisse embarquer avec cet homme, dans les contrées qui ont précédé son décès. Le film est une sorte de road-movie psychologique où le couple voyage d'un personnage à l'autre, d'un paysage à l'autre. Kiyoshi Kurosawa est un réalisateur perfectionniste. Depuis ses grands films comme "Tokyo Sonata" ou "Shokuzaï", il prend le temps de se plonger dans la psychologie de ses héros. Tout semble lisse, transparent même, et pourtant il pénètre l'âme humaine au couteau. Il scrute les chairs qui se rejettent, les yeux qui pleurent, les mains qui se tendent, tout cela dans une sorte de long continuum apparemment calme. En fait, il produit un cinéma de la tempête intérieure, un cinéma du déracinement. Aucun réalisateur ne dépeint avec une telle virtuosité les foudroiements de la mélancolie, dans une société complexe et exigeante. Il évite toute forme de jugement moral ou social sur les choses qu'il raconte. Ce qui l'intéresse profondément, c'est la manière dont les gens se défont de leurs démons. "Vers l'autre rive" est un hymne magnifique à la mort, du moins à la nécessaire libération pour gagner sa vie et donc sa mort. Si le propos peut paraître déroutant, voire ennuyeux, il faut se laisser aller à la beauté de ce voyage, comme on le ferait d'une méditation ou d'un chant sacré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Ce nouveau film de Kiyoshi Kurosawa est un drame intimiste où plane le deuil et les non-dits. Une oeuvre lente mais bercée par les thèmes fétiches du réalisateur, qui s'adonne même à la poésie sur certaines séquences.
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    J'ai vu ce film suite aux bonnes critiques presse et je suis bien content d'avoir suivi celles-ci.

    C'est un magnifique film poétique sur la vie, la mort; l'amour. Avec quelques réflexions sur l'univers.

    On est happé par ce voyage qui nous montre un Japon loin de l'effervescence des grandes villes.

    Les comédiens sont justes et touchants.

    Une belle mise en scène et une musique toujours juste caractérisent ce film japonais intimiste;

    Un vrai beau moment de cinéma.

    A voir pour ceux qui aiment s'interroger sur l'existence. 18/20
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    même si ce voyage m'a interessé pour découvrir l'intérieur du Japon, je n'ai malheureusement pas accroché à cause de la lenteur et du manque de chaleur des personnages.Cela parce que je ne suis peut être pas assez féru de la culture nippone....
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Détenteur du prix Un Certain Regard au Festival de Cannes, Kiyoshi Kurosawa fait réveiller les morts dans la poésie avec Vers l’autre rive. C’est un film au rythme lent qui préfère raconter dans le non-dit plutôt qu’avec des dialogues laborieux. Seulement cette nuance l’est tout autant. En cherchant constamment à nous troubler par d’éternels suspenses, le cinéaste ne fait que nous égarer dans le fléau de cette âme perdue. Cependant Vers l’autre rive nous montre une nouvelle vision des morts. Ces derniers ne reviennent pas pour nous hanter mais pour être consolé et c’est peut-être ce qui a séduit le jury. Si le long-métrage n’est pas facile d’accès, saluons néanmoins le travail remarquable apporté à la délicatesse des lumières et la composition des décors.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Mais où est passé le cinéaste percutant et fascinant de Cure et de Kaïro ? Kiyoshi Kurosawa continue certes à explorer des thèmes fantastiques, à la frontière entre le monde des vivants et celui des morts, entre rêve et réalité, mais il délaisse les genres du thriller ou de l'horreur pour verser dans le mélodrame. Pourquoi pas. L'originalité du film tient dans la présentation de "la vie des morts" parmi les vivants, une vie à fois simple et nouvelle. En découvrant le passé "spectral" de son mari, le personnage de Mizuki découvre de lui de nouvelles facettes. Ce voyage initiatique est aussi l'occasion de lever quelques non-dits dans le couple et, pour Mizuki, d'apprendre à faire son deuil. Mais quel dommage que cette communication entre les vivants et les morts ne soit envisagée que par ce foutu prisme de la rédemption et du pardon, qui se répète de rencontre en rencontre. La mécanique narrative, empruntant au road-movie, finit par lasser à force de ne pas se renouveler, de ne jamais s'emballer, sur le fond comme sur la forme. On espère quelques surprises imaginaires, quelques variations de rythme... On n'a qu'un récit attendu et monocorde, long et lent, qui finit par n'éveiller qu'un aimable ennui. La mise en scène de Kiyoshi Kurosawa a été récompensée au festival de Cannes 2015 dans la sélection Un certain regard. Une mise en scène classique, lisse, polie.
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