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    Vers l'autre rive
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    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 février 2016
    Franchement pas terrible..

    J'ai trouvé que ce film avait, dans l'ensemble, une ambiance sombre, excepté la transition de chaque nouveau jour, représenter par un écran blanc. L'alternance entre la musique, le silence et l'ambiance sonore m'a déranger, le découpage était net et me sortait à chaque fois de l'histoire, dont j'avais du mal à accrocher.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    L'intrigue est intéressante, le message diffusé l'est tout autant, cependant la réalisation est très mièvre et plate, rien d'éclatant, la musique d'un kitch monumental, les costumes très basiques, la photo inesthétique. Bref sorti de la séance avec le sentiment étrange que je m'étais trompé de film, après avoir lu et entendu tant de critiques dithyrambique sur ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    "...Un voyage dans l'épreuve du deuil....Un film doux et contemplatif aux accents philosophiques...."

    Petit article sur le sujet sur mon blog :)
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2015
    Vers l'autre rive film japonais de Kiyoshi Kurosawa est un film dont le titre n'a rien voir avec l'affiche, l'autre rive d'un lac ou d'une rivière. Non le titre est une métaphore. La rive de quoi ? De la vie ! Donc la mort... Mizuki, cette jeune femme sur l'affiche a perdu son mari chirurgien dentiste décédé, dont elle n'a jamais pu faire le deuil. Elle a écrit une centaine de fois une longue prière pour qu'il revienne. Et on ne sait pas comment, mais il revient la voir.... de sa rive, de l'autre rive. En fait de retour, c'est son imagination et son désir qui se conjuguent pour le faire revenir en rêve. Le scénario est l'expression du rêve de cette jeune femme veuve. Ce n'est pas toujours facile de nous situer entre son monde réel et son monde imaginaire. Là le réalisateur se joue du spectateur pour le perdre. Au terme de ce long cheminement imaginaire, on réalise que cette étape était nécessaire pour qu'elle parvienne à faire son deuil. Ce film a remporté au festival de Cannes 2015, le prix "Un certain regard" et a été nominé 6 autres fois. Le scénario est tiré d'un roman japonais. On comprend toute la difficulté pour le réalisateur de passer du réel au monde en présence du mari, alors que les transitions dans l'oeuvre littéraire doivent être plus libres et faciles. Sur ce plan, le réalisateur réalise une prouesse. Au final, ce n'est pas un film grand public mais davantage un film d'art et essai...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Vers l’autre rive – (Laisser) partir pour mieux revenir – ♥♥♥♥

    Yusuke, le mari de Mizuki a disparu il ya 3 ans. Un jour, il revient à la maison et demande à Mizuki de partir voyager avec lui, pour retrouver ceux qu’il a rencontré depuis sa disparition.

    Journey_to_the_shoreUne femme seule, enseignant la musique sans passion, seule dans un appartement morne jusqu’à l’arrivée de son mari, après trois ans d’absence… en quelques plans, Kiyoshi Kurozawa arrive à créer toute une atmosphère intimiste, de calme et de silence, où l’interprétation des deux acteurs principaux portera toute la mesure d’un mélo sans excès mais réellement bouleversant, adapté du roman éponyme de Kazumi Yumoto.

    Vers l’autre rive est un voyage initiatique sur le deuil

    Elle l’a cherché partout et il lui apprend tout simplement qu’il est mort, noyé dans la baie de Toyama, victime d’un des maux et des tabous de la société japonaise : l’épuisement professionnel. Dans ce voyage initiatique, Yusuke (Tadanobu Asano) aidera sa femme Mizuki (Eri Fukatsu), à accepter son deuil. Ils croiseront lors de ce périple au travers des villages et des rizières (magnifiquement mis en image par Akiko Ashizawa) des personnes, dans le même processus d’acceptation et de transition.
    Un sous-texte riche et distillé légèrement

    Le Yurei-Eiga (film de fantômes) est un des genres traditionnels de la culture japonaise. Les morts font partie de la vie quotidienne des vivants, comme deux mondes qui coexistent et se mélangent, en toute sérennité.

    Nombre de films se sont fourvoyés sur le thème, mais Kurozawa montre ici toute sa maîtrise en prenant le temps d’installer et de développer son onirisme doucement mélancolique. Couronné par un prix de la mise en scène dans la catégorie Un certain regard, au festival de Cannes 2015, le film est en effet très travaillé, mystérieux et lumineux, et la réalité et l’inconscient s’interpénètrent dans une douce poésie.

    Le sous-texte est riche pour celui qui voudra bien s’y plonger et le réalisateur distille et suggère cet entre-deux entre la vie et la mort, cette « réalité » qui ne tient pas qu’à ce que l’on voit, mais aussi à ce que l’on croit ou ce que l’on veut croire, avant que tout ne s’effrite et que le mort ne retourne dans les limbes. Le travail du son par Showa Matsumoto y participe de manière admirable.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Quelle déception au regard des critiques élogieuses de la plupart de la presse. Pas du tout entré dans ce film à l’hermétisme pesant…et dont j’attendais plus d’onirisme…l’autre rive celle des enfers ou royaume des morts, séparé du royaume des vivants par un ou plusieurs fleuves selon la mythologie grecque…ici une grotte qui s’ouvre derrière une chute d’eau et qui symbolise le passage vers l’au-delà…est-ce une tradition shintoïste ? On n’en saura pas plus, entre temps on aura vu des morts revenir dans leur enveloppe corporelle de vivant, des vivants qui croisent des morts, un mort qui entraîne sa femme dans un voyage dans son passé, afin de retrouver des gens qui ont compté dans sa construction, mais dont certains sont déjà morts…des vivants et des morts qui se livrent à des aveux qu’ils ont cachés de leur vivant…le film s’étire lentement et longuement…une photographie dans le marron des plus dépressifs avec quelques touches d’orange…où sont les somptueux paysages du Japon des campagnes ? tout juste entrevus vers la fin…un récit monocorde sans surprise…on finit par se lasser et je m’y suis profondément ennuyé !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    intéressant pour un film japonais. il traite le défunt comme s' il était toujours en vie... (d's le coeur de sa femme)... BRAVO...
    Christoblog
    Christoblog

    823 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    Dieu sait si j'estime le réalisateur Kiyoshi Kurosawa, depuis que j'ai regardé un de ces films à ses côtés (Kaïro) et surtout depuis que j'ai découvert son chef d'oeuvre : Shokuzai.

    Je suis donc un peu déçu quand le résultat n'est pas tout à fait à la hauteur du talent que je prête à ce cinéaste.

    Le sujet dont traite Vers l'autre rive, c'est la façon dont vivent les morts.

    Oui, dis comme ça, je mesure l'énormité de la chose, mais c'est pourtant exactement le sujet du film. Misuku est une jeune veuve. Un jour, alors qu'elle prépare un des plats préférés de son mari décédé,Yusuke, ce dernier revient. Il lui propose de partir en voyage et de lui faire découvrir un autre Japon : celui où il a vécu depuis qu'il est mort. Misuku rencontre des amis de Yusuke, dont certains sont comme lui, déjà morts, et d'autres vivants. Elle devine également la porte de l'au-delà.

    Le film souffre de petits problèmes de rythme et certaines scènes soint moins convaincantes que les autres (je pense à la pénible disparition définitive d'un des morts dans la forêt), mais l'ensemble dégage une grâce surréelle caractéristique du cinéma de Kurosawa. La mise en scène, justement récompensée à Cannes 2015 dans la section Un certain regard) est virtuose et on n'oubliera pas de sitôt des épisodes dégageant une émotion extraordinaire, comme celui de la chambre fleurie.

    Délicat, imparfait, mélancolique.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    65 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Kiyoshi Kurosawa est un connaisseur du film de fantômes, ce n'est maintenant plus un secret pour personne. Mais plus les années passent et plus il gagne en maturité. Avec "Vers l'autre rive", Kurosawa poursuit son travail sur le deuil qu'il avait entamé avec l'aventure "Shokuzi", en nous contant cette fois l'histoire d'un couple touché par le malheur. Il en résulte un métrage d'une qualité visuelle indéniable, avec comme souvent chez les japonais, un retour aux sources fait de communion avec la nature, et notamment avec l'eau. Certaines scènes transcendent le propos du cinéaste et nous invitent à réfléchir sur cette dure et en même temps inévitable épreuve qu'est la mort. Le tableau aurait pu être parfait si le film n'était pas aussi contemplatif. Quelques coups d'éclat relancent de temps à autre l'attention vacillante du spectateur ( spoiler: cf la magnifique scène du piano ou la fin du périple dans le petit port
    ), mais cela reste en général bien trop mou et vide de sens pour être réellement passionnant. Et c'est bien ça le problème : à vouloir trop nous faire réfléchir Kurosawa nous perd plus d'une fois, au point que ce qui aurait pu être un quasi chef d’œuvre n'est, in fine, rien d'autre qu'un film un peu pompeux mais pétri de bonnes intentions. Dommage, dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Une histoire romantique très bien réalisée et très bien jouée.
    Un film subtil, en tout cas plus que "ghost" avec Patrick Swayze 😉
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Si notre corps peut mourir, notre esprit lui, vivra éternellement. Après l’ambitieux diptyque Shokuzai et le décevant Real, Kurosawa continue son travail sur la difficulté des hommes à surmonter la mort. Veuve depuis trois ans, Mizuki semble passer à côté de sa vie, triste et monotone. Jusqu’au jour où son mari fait sa réapparition. Le temps pour elle de profiter de Yusuke une dernière fois.

    À travers un périple philosophique, ce mélodrame prend la tournure d’un road movie lancinant. Au fil des rencontres, une apesanteur bienveillante plane autour de personnages en quête de vérité. Quel est le sens de la vie ? Savons-nous vraiment qui nous sommes avant de trépasser ? Le spectateur, d’abord fasciné par ce récit aussi poétique qu’hybride, s’interrogera sur sa condition d’être humain, avant de commencer à décrocher.

    Si le voyage de ces deux amants est fait de surprise et de rendez-vous charmants (repensons à la femme au piano, déchirante de mélancolie), le rythme narratif peine à décoller et finit par mettre le public à l’écart. Les deux personnages centraux, taciturnes et peu émotifs, ne parviennent pas à nous faire entrer dans leur monde. Trop pudique et pas assez expressif, Vers l’autre rive séduit par son atemporalité mais déroute par un propos maladroit et désordonné. Une semi-réussite.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 124 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2015
    Le type même du film fantastique "gentillet". Le thème est intéressant : ce que, dans un couple, on peut apprendre de l'autre post-mortem et les regrets de ces 2 personnages qui ont perdu un proche juste après s'être conduit de façon brutale à son égard. Malheureusement, c'est filmé de façon très paresseuse et on s'ennuie souvent;
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Pour moi, ce film est un très beau film sur le travail de deuil. Comment laisser partir l'autre, l'être aimé, le sortir de soi sans jamais l'oublier, pour continuer à vivre, avec et sans lui? Comment réparer ce qui n'a pas eu le temps d'être réparé quand la blessure est là, pudique, que l'on a mis quelque part sans pouvoir la partager parce que l'autre est parti avant que l'on ai pu lui dire qu'on l'aimait, qu'on ne pensait pas ce que l'on disait? Et puis, il y a le temps long, celui qu'il faut pour le travail se fasse, à l'image de ce film, qui prend le temps de dire, de montrer, de toucher, de susurrer dans ses oreilles, le bruit du vent, qui va, qui vient, qui apaise. C'est vrai, les films japonais ont cette capacité immense de savoir prendre le temps pour nous laisser nous dire les choses. Mais il faut savoir lâcher prise, aimer le rythme lent de la nature, des choses bien faites, c'est le prix de la beauté.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2015
    Kiyoshi Kurosawa trouve enfin la maturité artistique qui lui faisait défaut. Après avoir été à cheval entre le film de genre (excellent Kaïro) et le film d’auteur exigeant (Charisma, assez ésotérique), le voilà qui parvient à mixer les deux tendances de sa filmographie en une œuvre parfaitement cohérente et naturelle. Si le postulat reste et demeure fantastique comme dans le très beau Real, cette fois le cinéaste pousse encore plus loin l’effacement de la frontière entre monde des vivants et des morts en les mélangeant inexorablement le temps du deuil. Pour le réalisateur, les morts restent attachés aux vivants le temps d’une mise au point qui permet aux deux de s’excuser et de se pardonner. Le tout est filmé avec le moins d’effet possible pour une efficacité émotionnelle maximale. Attention toutefois, le film est d’une lenteur extrême qui éconduira ceux qui ne supportent pas le cinéma contemplatif. Les autres devraient trouver l’ensemble absolument magnifique, et même bouleversant jusqu’aux larmes, pour peu que l’on soit sensible au sujet, à savoir l’acceptation de la mort de l’autre, comme un hommage aux lois éternelles qui régissent l’univers. En cela, le film prend une dimension philosophique inattendue et qui nous cueille au plus profond de notre être. Sans aucun doute le chef d’œuvre de son auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Très beau film. Beaucoup de sensibilité et de poésie. Un peu énigmatique mais on se laisse conduire dans cette histoire de "résurrection" passagère dans laquelle on ne comprend pas tout. Seule ombre au tableau: quelques longueurs. Mais l'ensemble est plutôt réussi.
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