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Miltiade
40 abonnés
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3,0
Publiée le 15 mai 2016
« Café society » déroule, sur une histoire de triangle amoureux, un programme assez convenu, parfois même un peu ennuyeux – ce film-ci est un peu moins drôle que la moyenne. Il y a certes une nouvelle venue, Kristen Stewart, mais elle s’est si bien intégrée à l’univers du cinéaste qu’elle ne fait rien déborder de ce qui, pour le spectateur, ressemble à une routine. Une routine évidemment plutôt virtuose… mais toutes les qualités du film (interprétations impeccables, lumière magnifique, coups de théâtre habilement ménagés) ne sauront pas faire départir le sentiment de déjà-vu qui imprègne l’œuvre, et diminue grandement l’émotion qu’il entendait susciter. La dernière partie du film, sur les années enfuies, le passé perdu et les regrets de jeunesse, vise à la mélancolie, mais la force de ce sentiment est diminuée par l’absence manifeste de toute trace de passage du temps sur les visages des acteurs Jesse Eisenberg et Kristen Stewart, qui restent éternellement jeunes. C’est peut-être le seul défaut de réalisation du film (récurrent dans le cinéma de Woody Allen) mais il n’y a rien, de l’autre côté de la balance, rien qui puisse motiver un quelconque enthousiasme. « Café society » n’est donc pas un événement dans la filmographie décidément trop constante du cinéaste new-yorkais. Mais il annonce quand même une possible évolution de la manière de filmer du cinéaste – évolution que l’on sera donc curieux d’observer.
Belles interprétations, remarquable réalisation, humour subtil, ... La patte Woody Allen est bien là mais elle ne suffit pas à faire oublier la faiblesse du scénario. En résumé je n'ai pas trouvé le fond à la hauteur de la forme.
Café Society n'a pas un pitch renversant. Une romance à Hollywood dans les années trente, des décors crèmes dans une Amérique de cartons pâtes. C'est pourtant une splendide réussite. Superbe réalisation avec un casting délicieux, mais surtout un esprit Allenien en pleine forme à plus de 80 ans. On baigne dans la délicatesse, la subtilité, la grâce et l'humour fin. C'est enlevé et touchant.
Très déçu ! Et pourtant ce film a tous les ingrédients que j'aime de Woody Allen: Jazz, années 30, seconds rôles drôles ou attachants. J'ai attendu tout le film ce moment magique ou l'on bascule dans le monde enchanté de Woody. Ou un personnage sortirait de l'écran, ou une vieille auto viendrait emporter le héro dans une autre époque. Mais RIEN ! AUCUNE histoire, rien à nous raconter. Bourré de clichés ennuyeux. Il vous est arrivé de louper certain de vos films, M.Allen, mais là vous m'avez donner le sentiment amère d'aller voir la "suite" d'un très bon film, votre filmographie, et de s'apercevoir que ce film surf sur la notoriété du premier sans en avoir la fougue ou le talent. Je suis déçu !!!
A peine sept mois après L'homme irrationnel voici déjà le Woody Allen annuel. Une nouvel fois hors compétition à Cannes. Un film choral, assez léger en surface, un peu moins en grattant un peu. Et particulièrement élégant. Visuellement, c'est une splendeur. Pour la première fois il s'est attribué les services du grand chef opérateur Vittorio Storaro (Le dernier empereur, Apocalypse now...), pour des images absolument sublimes (et pour la première fois en numérique). D'ailleurs toute la direction artistique est une merveille. Le scénario est donc moins léger qu'il n'y paraît. C'est drôle mais aussi cruel et tous les thèmes chers au réalisateur sont plus ou moins là. Le casting est à la hauteur. Tout le monde est très bien. Jesse Eisenberg, Kirsten Stewart et Steve Carrell dominent avec talent une distribution où l'on retrouve aussi, entre autres, Blake Llively, Parker Posey, Corey Stoll ou Paul Schneider. Woody Allen faisant lui-même la voix-off, pour une fois pas envahissante. Un film délicieux, romantique, élégant et plutôt brillant, aussi réussi sur la forme que sur le fond, comme il ne nous en avait pas fait depuis un moment maintenant (excepté Blue Jasmine). Un très bon cru, un vrai plaisir.
Des amours contrariés, de l'humour, du glamour et du jazz : du pur Woody Allen. Café Society est idéal pour démarrer sur les chapeaux de roue le festival de Cannes. La mise en abyme hollywoodienne et l'ambiance des années folles nous transportent dans l'univers original et en même temps très caractéristique de Café Society. Le choix des costumes, des décors et des effets de lumière (ainsi que du filtre légèrement flou appliqué sur les images) est de très bon goût, et alimente parfaitement le sujet doux-amer du film. L'humour est omniprésent, et on apprécie la finesse des blagues sur les Juifs énoncées par des Juifs... Un film plaisant, divertissant et réjouissant pour les pupilles des cinéastes amateurs comme avertis. (Mais si vous chercher l'innovation, vous vous êtes trompés de salle.)
J'ai adoré l'atmosphère qui se dégage de ce film. La période Hollywood des années 30 avec ses comédiens, ses gangsters. C'est romantique, c'est enlevé, les répliques font mouche. Les interprètes sont tous assez bons. Kristen Stewart ne fait pas d'époque. À voir et revoir AU CINEMA. .
Savoir que Woody Allen nous livrera chaque année un nouveau film a quelque chose de réconfortant et de rassurant. Avec ce rythme, le cinéaste peut donc se permettre des erreurs, des répétitions ou des surprises. Avec "Café Society", il ne fait certainement pas dans l'originalité (un jeune homme tombe amoureux d'une femme qui finit par se marier à un autre homme) mais il le fait avec son charme habituel. Les ingrédients sont là : mise en scène élégante avec une savoureuse reconstitution des années 30, les bons mots ne manquent pas et les acteurs sont au diapason. Jesse Eisenberg, dont la nervosité permanente et le débit de parole font de lui un impeccable alter-ego du cinéaste, se retrouve ici mieux loti que dans "To Rome with love" et Steve Carell se montre parfaitement à l'aise dans un rôle auparavant prévu pour Bruce Willis qui n'aurait sans doute pas fait mieux. Mais c'est surtout Kristen Stewart que l'on remarque. Grand amoureux de la gente féminine, Allen ne manque jamais de sublimer ses actrices (Ah Scarlett Johansson dans "Vicky Cristina Barcelona" ou Emma Stone dans "Magic in the Moonlight" !) et c'est ici Stewart qui se pose en muse du cinéaste. L'actrice n'a jamais été aussi belle, magnifique à chaque plan, dévoilant au passage une maturité de jeu qu'elle semble bien décidée à dévoiler depuis "Sils Maria". Si cette histoire d'amour faite de regrets et d'actes manqués ne surprend guère (malgré sa jolie tournure), Woody Allen a l'expérience et le talent nécessaire pour faire en sorte que son film soit bourré de charme et que le spectateur passe un bon moment. La mission est accomplie, on lui souhaite d'en faire autant si ce n'est mieux l'année prochaine.
Ce film se laisse voir mais sans plus. Je ne sais pas ce que trouvent les spectateurs de si génial à Woody Allen. J'ai bien aimé l'époque où se situe l'action (ou plutôt la non action) avec la splendeur d'Hollywood, les belles toilettes etc. Le titre devrait être "Alcool society", rares sont les scènes où les protagonistes ne sont pas avec un verre à la main....Les acteurs sont bien mais sans pour autant être géniaux.
Quelle déception. Fans de Woody depuis longtemps, mais là quelle platitude...poncifs, enchaînement de scènes-type, pas d ame, a tel point que l on se demande si ce n est pas une forme de testament... Bref pas d intérêt
A la recherche d’un job à New York, Bobby est incité par ses parents à rejoindre son oncle producteur de cinéma à Hollywood. Chaperonné par Vonnie, secrétaire et maîtresse du tonton, il fréquente « une jet set qui carbure à l’ego » lors de soirées organisées au bord des piscines de somptueuses villas. Et forcément il flashe sur la belle, sans savoir où il met les pieds… En pleine confusion des sentiments, elle est tiraillée entre deux hommes. Et lui entre deux villes, puisque aux futiles « parties » de Beverly Hill, il préfère les Clubs de jazz de Greenwich Village et leur environnement douteux... Le dernier Woody Allen nous ramène d’abord au triangle amoureux et à ses variations infinies. Avec quiproquos et valse-hésitation, coups de cœur et coups de théâtre... Il renvoie aussi à quelques récurrences. La bourgeoisie friquée, légère et fascinante. La psychologie moralisatrice des intellos juifs. Et toujours ces allers-retours entre enchantement et amertume, émoi et raison : « l’amour, c’est de l’émotion et les émotions ne sont pas rationnelles » ! Le tout swinguant aux standards de Count Basie et Coleman Hawkins habitués du vrai Café Sociéty à la fin des années trente… Malgré les archétypes et les marottes du réalisateur. Malgré l’agacement de revoir toujours un peu le même film depuis son tour des capitales européennes, il faut admettre que les bonnes vieilles recettes fonctionnent encore une fois. Car le dernier Woody Allen porte d’abord la marque de son génie. Avec une mise en scène virtuose – à l’image du superbe premier plan – avec des décors classieux, un rythme d’enfer, de l’humour toujours et de sacrés bons acteurs. Jesse Eisenberg parfait clone du réalisateur et Kristen Stewart en fausse ingénue à qui on pardonne tout. Le charme du maître de Mahattan opère toujours.
Deux films de Wody Allen en l'espace de quelques mois, cela pouvait évoquer un doute quant à sa rapidité à construire ses films. Peut-être qu'ils seront de moins en moins aboutis, de moins en moins réfléchis. Mais Café Society est un long-métrage vraiment agréable, qui respire le Woody Allen à plein nez mais qui a le mérite de disposer d'une image numérique magnifique, de plans jouant beaucoup sur les lumières, et d'un casting juste époustouflant. Si la voix-off tant adorée du réalisateur est très récurrente dans ses films, elle l'est peut-être un peu trop dans celui-ci, utile pour raconter quelques anecdotes et passages de l'histoire, mais plombant parfois pendant les plans d'exposition ou les jolis plans de grue du café. Mais cela n'enlève rien au charme que produit Café Society. Jesse Eisenberg et Steve Carrel y sont incroyables de justesse, Kristen Stewart commence vraiment à se défaire de ce portrait de fille fade, et les seconds rôles sont tous aussi somptueux les uns que les autres. L'écriture reste légère, bourrée de métaphores et de comparaisons subtiles, avec parfois quelques lourdeurs mais sont très vite oubliées par cette mise en scène toujours aussi bien soignée. C'est pas le film de l'année (comme le disent souvent les critiques presse sur chaque nouveau Woody Allen) mais il a le mérite de mettre de bonne humeur le spectateur lorsque le générique apparaît, car Café Society est avant tout une touche d'innocence et de légèreté qui ne peut que rendre le plus sceptique d'entre nous touché.
Un bon cru, léger, fruité qui enivre avec délice. On retrouve le bon Allen celui qui nous amuse et nous fait rêver. Il est de retour au Pays et ça lui va bien l’Amérique des années 30.
Le ton est juste, l’humour juif est manié avec tendresse et les communautés sont représentées à merveille. Encore jeune et pourtant présent dans nos salles depuis les années 60, environ 50 scénarios et réalisations, voir plus. Alors on a du bon et du mauvais. Il a parfois des muses, il est parfois inspiré mais parfois aussi égaré ou éparpillé.
Mais ce jeune homme de 80 ans nous revient avec un joli moment de cinéma et c’est l’essentiel.
On navigue entre Hollywood et New York, entre malfrat et stars de cinéma. Rose et Phil sont frère et soeur mais littéralement opposés, Phil est un agent reconnu à Hollywood et sa soeur tient une bijouterie miteuse à Manhattan.
Elle décide de lui envoyer son jeune fils Bobby, jeune gars entre l’adolescence et l’âge adulte. Le voilà dans le monde des paillettes et du superficiel puis le gamin tombe amoureux de la secrétaire de son oncle Phil, La jolie Vonnie, alors tout se complique.
C’est à NYC que l’on s’amuse le plus entre Rose et son mari et leurs éternelles disputes mais aussi le grand frère Ben et ses règlements de compte impayables.
Chouette couple aussi du côté de la grande soeur, de son bienveillant mari et de leur voisin brutos. Bref c’est bel et bien là que la comédie prend toute sa dimension.
Jesse Eisenberg est juste assez mal dégrossi pour jouer Bobby, Kristen Stewart et Steve Carell ne sont pas mauvais et la jolie Blake Lively fait l’affaire mais la vraie brochette et les meilleurs dialogues sont définitivement à Manhattan.
Un film qui fait du bien, plein de de paillettes, d’humour noir, gris et en couleur.