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    Café Society
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    464 critiques spectateurs

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    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Les années 30 et le monde du cinéma en arrière plan, entre Hollywood et New York pour une romance compliqué sur une superbe photographie.
    Les décors et jeux de lumières sont très réussi, à en rendre une Kristen Stewart plutôt froide habituellement assez resplendissante.
    Beaucoup de thèmes sont abordés, avec entre autres le monde du cinéma, les sentiments, les valeurs humaines avec la mafia, la religion etc, les choix, les rang sociaux...
    L'ensemble se laisse regarder de par sa beauté principalement, le film est finalement riche en réflexion mais paradoxalement peut paraitre un peu vide...il manque d'humour, les dialogues semblent moins savoureux qu'habituellement et le scénario un peu léger...qui peut faire apparaitre de l'ennui de temps à autres.
    Cela reste un jolie moment de cinéma.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Le plus prolifique des auteurs réalisateurs américains est de retour, comme tous les ans, avec son nouveau film. Woody Allen propose avec « Café Society » un condensé de tout ce qu’il aime filmer : New-York, les années folles, des histoires d’amour tragiques sur fond d’humour juif, le tout arrosé de musique jazzy. Bref, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est en terrain connu avec ce film. D’ailleurs, il commence comme tous les films de Allen commencent ou presque : avec un générique de jazz, des noms en blancs et en ordre alphabétique (pour ne froisser personne, c’est encore le mieux), sur un fond noir et une voix off qui nous accompagnera tout au long du film. C’est sa signature, ce qui fait qu’on ne peut confondre ses films avec aucun autre, si certains pourraient y déceler un manque d’audace ou de créativité, j’y vois plutôt un gimmick, une patte, un clin d’œil à son public, qu’il sait fidèle. Oui, on aime Allen ou on ne l’aime pas, et même si parfois il nous déçoit un peu, quand on l’aime, on y revient toujours. Et quand on est Woody Allen aujourd’hui, on peut s’offrir qui on veut pur étoffer son casting : Kristen Stewart, Steve Carell, la très belle Blake Lively et surtout Jesse Eisenberg. Ce dernier était fait pour Woody Allen, avec son allure un peu gauche et son débit de parole hallucinant : il incarne Bobby comme il incarnait Mark Zuckerberg dans « The Social Network », et il se endosse le costume comme si Allen le lui avait taillé sur mesure. La bonne nouvelle, c’est que les seconds rôles ne sont pas en reste, ils sont bien incarnés, bien écrits, hauts en couleur et souvent drôles comme Corey Stoll (avec des cheveux je l’aurais à peine reconnu) en frère truand ou Jeannie Berlin en mère juive. Côté réalisation, Woody Allen n’est pas un débutant, il sait placer sa musique, faire des apartés qui tombent bien, placer des touches d’humour ça et là qui font mouche, jouer avec les sons aussi. J’ai beaucoup aimé la scène où à la plage ou le bruit de la mer couvre les paroles de Bobby, comme pour illustrer le trouble grandissant que ces paroles provoquent chez Vonnie, elle ne les entend plus parce qu’elles ne les écoutent plus vraiment, son esprit est ailleurs et le bruit des vague reprends le dessus, c’est un petit effet très bête mais c’est malin. Maintenant, là où je serais plus nuancée sur le scénario en lui-même. Alors c’est sur, je ne me suis pas du tout ennuyée, j’ai même trouvé quelques passages franchement amusants et réussis, je me suis attaché un peu au personnage de Bobby, qui se lance dans une vie qui ne lui ressemble pas pour tourner la page d’un cœur meurtri, et la fin (qui arrive bien brusquement) est arrivée très vite sans que je m’y attende, ce qui est bon signe quand même. Mais malgré tout, je me demande encore, au sortir de la salle, ce que Woody Allen a voulu dire, ou montrer, ou faire passer, avec « Café Society », et je ne suis pas sure d’avoir trouvé. Il y a une réflexion sur l’ego, une critique du snobisme et du monde du cinéma des studios, sur l’importance démesurée que l’on donne à la réussite sociale et à l’image au détriment des vrais sentiments et du vrai bonheur. Oui, il y a surement un peu de tout cela dans « Café Society » mais ce n’est ni très clair ni très lisible. En réalité, sous ses aspects de comédie un peu légère et un peu romantique, baignée de soleil californien et de jazz new-yorkais, j’ai l’impression d’avoir assisté à un film assez noir et pessimiste sur la nature humaine, la nature des sentiments que les hommes et les femmes peuvent lier. Dans « Café Society », il y a bien peu de sincérité entre des personnages, il y a beaucoup de faux semblants et de non-dits, de mensonges, de dissimulation, bref, de noirceur. Le seul personnage un peu droit c’est celui du beau-frère de Bobby : modeste, idéaliste, humaniste, pétri de belles convictions, il apparait comme un faible dans ce monde où l’apparence et les rapports de force dominent. C’est peut-être ça le message de Woody Allen quand « Café Society » : dans les années 30 comme aujourd’hui, la société fonctionne plus sur l’ « avoir » que sur l’ « être ».
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Le nouveau Woody Allen est une fois de plus un film de qualité, mais parfaitement dispensable dans sa pléthorique filmographie. Pas de valeur ajoutée dans cet opus qui reprend des thèmes déjà évoqués plein de fois par l’auteur, en mieux. Ainsi sa description du Hollywood des années 30 n’a rien d’extraordinaire et se borne à faire du name dropping sans que cela apporte quoi que ce soit au spectateur. La plongée dans le gangstérisme tient du chromo et le cinéaste fait même preuve d’une certaine désinvolture, traitant de manière joyeuse des thèmes pourtant assez graves. Enfin, on a connu histoire d’amour plus passionnante que celle de ces deux êtres qui ne cessent de se passer à côté. Alors bien évidemment, tout ceci est charmant, bien joué, magnifiquement photographié et tourné avec goût et élégance. Mais qu’est-ce que c’est bourgeois ! Autant certains films du cinéaste montraient une attention aux réalités sociales du monde, autant celui-ci est d’une totale inconséquence. Bref, une légère déception et un Woody que je ne reverrai pas de sitôt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Merveilleux ! Drôle, touchant et envoûtant...
    La musique jazz accompagne le spectateur du début à la fin
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Troisième collaboration avec Jesse Eisenberg, son jeune alter ego, qui prouve sa fascination pour Woody Allen à ses débuts. Woody Allen revient encore avec une histoire très originale dans la lignée de ce qui fait de mieux. Réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Woody Allen prolonge l'art inné qu'il possède de nous déséquilibrer au fil de son histoire haute en couleurs des joyeuses années 30. Des personnages qui se disent oui, puis qui se disent non, et puis qui renoncent à dire peut-être, tout en pensant qu'il pourront vraiment dire non... Parce que non, ça a du bon quand on a la fibre sensible comme celle d'un crocodile charmeur...ou d'un gangster improbable. Alors bon, on tente de suivre le génie perturbé, et puis on râle de ne plus saisir le sens subtil(?) de ce sac de nœuds à sentiments déviés et soudainement surdéviés parce que la vie n'a de sens utile pour ce cher Woody que dans l'exagération de ses contresens ! Préparez l'aspirine si votre journée a été longue parce que la narration et ses plans esthétiques chromofiltrés ne vous laisseront pas souffler une seconde. Woody déclarait au festival de Cannes qu'il détestait voir ses films car il y voit tous ses défauts, désormais irrécupérables. On confirme, qu'il y en quelques-uns mais le charme opère comme d'habitude, magiquement. Donc, magic Woody a encore bien travaillé à nous labourer l'intellect, a disséminé de ci-delà quelques mièvreries mais nous a aussi immergés dans des complexités presque irréelles du sentiment amoureux.
    TchoSensei97
    TchoSensei97

    41 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Du très beau cinéma ! Une romance très tendre et vraiment plaisante à suivre, sur une base de triangle amoureux décalé. Elle est menée par des dialogues très bien construits qui mêlent le réalisme et la profondeur, avec une touche de théâtralisation qui les rendent plus saisissants. Le spectateur est plongé dans une atmosphère divinement rétro, rythmé par le jazz et les garden party de l'élite du cinéma hollywoodien. Tout est parfaitement maîtrisé dans la réalisation afin de nous en mettre plein les yeux. Le ton de la coloration de l'image évolue pour coller à l'ambiance, et de nombreux plans fixes nous font observer la scène d'un certain angle bien choisi. L'histoire est également narrée à la manière d'une bibliothécaire qui lirait un conte à des enfants, alors que le film nous présente les problèmes et les tourments d'adultes, pas uniquement liés à l'amour. La famille génialissime de Bobby (Jesse Eisenberg) rencontre également des difficultés diverses qui nous font monter en extase, en parallèle avec les soucis sentimentaux du jeune homme. Et quand ce très beau spectacle sur la perversion de l'amour s'achève, on aurait juste voulu qu'il ne se conclue pas aussi vite.
    Jean d'O
    Jean d'O

    13 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Un très bon Woody Allen drôle et bien réalisé comme on les aime. Jesse Eisenberg joue vraiment bien. Petit bémol: tout comme son dernier film, un scénario peut-être un peu trop léger...
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2016
    Du pur Woody Allen, le jazz, l'humour auto-dérisoire, le charme...Depuis l'homme irrationnel, magic in the moonlight, blue Jasmine, j'ai retrouvé le même plaisir qui me faisait courir dès la sortie d'un nouveau Woody Allen.
    floramon
    floramon

    86 abonnés 1 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2016
    J'ai trouvé que c'était une histoire simple, pour une mise en scène assez chargé, c'est un joli film agréable à regarder mais sans plus.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Une jolie femme amoureuse d'un homme marié. Un jeune homme épris de la belle. Pour lequel des deux va-t-elle succomber ? C'est agréable de circuler dans les années trente, de s'interroger sur l'authenticité des sentiments. Et puis, s'il suffisait de dire quand on est importuné pour qu'un autre se charge d'éliminer le gêneur... Le désir est-il moral ? L'amour, le vrai s'oublie-t-il ? Qu'est-ce qu'une famille juive new-yorkaise? L'argent, le jazz, la gastronomie. Voilà un inventaire des ingrédients du film. Est-ce bouleversant ? Non. Subtil ? Peut-être. A voir ? Peut-être...
    Misyl11
    Misyl11

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2016
    tout est beau dans ce cru 2016...
    On retrouve Woody dans une forme éblouissante. ..
    musique..décor. . New York filmé par Woody ! costumes..et des acteurs au top !
    merci monsieur ALLEN....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Pour ma part, je trouve ce film décevant. J'ai vu plusieurs films de Woody Allen, et celui-ci est de loin le moins prenant. C'était la première fois que, dans une de ses réalisation, l'ambiance ne m'a pas saisie ni plue. Quelques passages drôles, mais le film est globalement vide. Les personnages sont plats et ne débordent jamais, aucun éclat de colère ou de tristesse, quel dommage ! On attends toujours le sursaut, le retournement dans le scénario, qui ne vient jamais...
    Les images sont tout de même très belles, et un le jeu d'acteur est intéressant néanmoins ce n'est pas un film que je recommanderais.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Alors, comment dire: film un peu feignasse, deux scénarios pour le prix d'un (thriller & comédie nostalgique), bien fait, bien joué, mais on n'y croit pas une seconde. les Allenolatres seront en extase, moi je m'y suis un peu ennuyé. Pépère Woody se fait vieux!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 mai 2016
    «La vie est une comédie écrite par un auteur sadique.» Cet aphorisme, on a l’impression de l’avoir entendu des dizaines de fois dans la bouche des personnages créés par Woody Allen au fil des années. D’aucuns lui reprocheront de faire encore et toujours le même film, mais la condition humaine et le sens de la vie sont par bien des aspects le moteur de son cinéma. Et l’«auteur sadique» en question, c’est bien Woody (il s’est d’ailleurs donné le rôle du narrateur du récit en voix-off). Il plonge ici ses personnages dans les affres d’un langoureux mais cruel triangle amoureux, évoluant dans un écrin années 1930, entre Hollywood et New York, d’une suprême élégance. Si la romance, charmante mais convenue, manque de souffle, la comédie retrouve tout son pétillant dans ses intrigues périphériques, peinture d’une «saga familiale» savoureuse, brillamment croquée et dialoguée, où l’identité juive tient une grande place. Café Society est bâti sur des contrastes (de lumières, de villes, de conditions sociales, de tons…) qui tendent progressivement à s’estomper jusqu’à ce plan final sublime et mélancolique spoiler: qui réunit encore (puissance du cinéma) ceux que la vie (les choix, le destin) a définitivement séparés.
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