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Laurent C.
260 abonnés
1 133 critiques
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4,0
Publiée le 16 mai 2016
Si Woody Allen cite explicitement Balzac, il n'en demeure pas moins que la nouvelle œuvre qu'il présente cette année à Cannes, a en plus qu'elle brille d'un cynisme douçâtre et d'une certaine frivolité. Bobby, c'est en quelque sorte le Rastignac d'Hollywood, l'insouciance et la fausse naïveté pour bagages. Il débarque dans l'entreprise cinématographique de son oncle, ce qui l'amène a tomber amoureux de l'amante de ce dernier. Quiproquos, coups de théâtre, et marivaudage règnent dans ce long-métrage, sur fond de jazz et de cartes postales américaines. Après s'être attaqué à Paris, Londres, ou Madrid, le réalisateur se plonge cette fois dans l'effervescence des années 30 à New York et à Hollywood. Le film est exaltant. La mise en scène est très propre, très nette, racontée comme un roman. Allen ne s'appesantit pas sur les détails. Il passe d'une scène à l'autre où le dialogue a plus d'importance que les effets d'image. Le réalisateur promène son spectateur, avec un plaisir évident, dans ses obsessions de toujours : la famille, l'amour impossible, l'argent, et la religion juive. Il se régale avec son spectateur, tout en faisant preuve d'une véritable maturité dans le propos. Allen a fini de parler de lui-même. Il concentre son regard sur une société bourgeoise qu'il connaît bien, et ne se prive pas d'en critiquer les travers et les excentricités. Finalement, derrière cette comédie humaine, se cachent beaucoup de cruauté et de solitude. Woody Allen parle-t-il de sa propre solitude ? On ne saura pas sinon que cette œuvre apparaît enfin comme le digne retour du Maître sur les grands écrans.
Un pur moment de bonheur. Je n'ai pas vu le temps passer entre la subtilité des acteurs, la finesse des costumes et cet éternel regard nostalgique que seul Woody Allen maitrise dans ses films. On ressort avec une petite boule au coeur et le sourire aux lèves..
superbe film ! tout y est magnifique et enlevé. un casting ou chacun est à sa place . des dialogues limpides très bien écrits . une photographie splendide entre New York toujours aussi bien filmé et Los Angeles. woodie Allen aime les acteurs , aime le cinéma , aime ce qu'il film et ça se voit . il arrive comme personne à restituer son amour de tout ça . c'est très rare mais quand ça fonctionne on obtient un film limpide . Que du bonheur. hier j'ai vu" la mort aux trousses " et j' ai ressenti le même bonheur devant ces films si parfait en tout point .
Du Woody Allen pur sucre....ambiance raffinée des années 30 - cinéma, swing, jazz, drinks. On croit entendre Woody Allen dans les paroles de Jesse Eisenberg, - en fait il est aussi le narrateur - timide, limite trébuchant avant son ascension en affaires. La rencontre avec la ravissante Kristen Stewart est romantique et l’idylle est bien construite ! De très belles images, et de sublimes morceaux de musique. On passe un moment de divertissement amusant car l'humour est aussi de la partie. Jeu de contrastes magnifiquement illustrés, notamment sur une scène finale qui arrive bien trop vite... Un régal !! **
Dans les années 30, le jeune Bobby quitte New-York et sa famille pour Hollywood où travaille son oncle, Phil, un imprésario des plus influents, lequel l'accueille à contrecœur, et le confie aux bons soins d'une de ses assistantes, la très jolie Vonnie. Bobby tombe amoureux de Vonnie. Laquelle a un petit ami, dénommé Doug dit-elle. La suite, je vous la laisse découvrir.
Actrices et acteurs craquants et à croquer, dialogues brillants, humour cinglant et unique, mais j'ai quand même quelques problèmes avec ce film.
Le premier, c'est que j'ai l'impression de voir et d'entendre Woody Allen dans la bouche de tous les personnages, à un moment ou à un autre. Ils sont tous brillants, drôles, rapides, ... mais existent-ils vraiment ? Se donner la faculté de rentrer dans son film à tout moment, en prenant possession d'un personnage le temps d'une réplique, c'est chouette pour Woody, mais un peu déstabilisant pour moi spectateur. J'ai mis une bonne heure à accepter la situation.
Le deuxième, c'est que j'ai très souvent l'impression que le réalisateur n'est pas toujours très inspiré pour réaliser. Voir par exemple le premier plan du film. On dirait que ce n'est pas vraiment son problème. Je ne sais pas ce qu'il aurait du faire, mais je ressens parfois de l'inconfort devant ce que je perçois comme une certaine platitude. Un peu de Cameron dans l'Allen, ce serait le pied.
Le troisième, c'est le manque d'émotion que ça me procure. J'ai le souvenir que Splendor on the grass m'avait fait beaucoup plus d'effet.
Joli film de Woody Allen mais rien de nouveau seulement une jolie histoire romantique sans le jeu des personnages l'histoire serait bien plate. Les décors, musiques et vêtements sont très beaux.
Café Society est vraiment un bon film! Alors le scénario en lui même n'est vraiment pas exceptionnel et même plutôt basique voire même inexistant. Cependant, ce qui fait la grande force de ce film (et qui le rend unique) est le casting, qui comprend Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Steve Carell, et Blake Lively qui sont quand même assez bons selon moi. De plus, les décors sont vraiment bien faits et additionné avec la musique, cela donne un ensemble chaleureux, charismatique presque irréel. On s'attache à ce film, à la fois drôle, émouvant, un peu râlant ! Certaines scènes sont jouissives, visuellement et artistiquement, c'est beau et bon. Ça fait plaisir ! Longue vie à Woody Allen!
Acteurs impressionnants, scénario aux petits oignons, image et bande-son magnifiques. Café Society est un véritable chef-d'œuvre qui fera rêver bon nombre de passéistes.
D 'Accord avec tous ceux qui ont écrit dans allo ciné que c est beau mou insipide et que Woody Allen se fait plaisir avec les années 30 et les grands standards musicaux qui s y rapportent ! Franchement aucun plaisir a suivre une bluette ridicule qui se joue sur fond de Borsalino... Je me suis endormi deux fois sur 2h02 et je déconseille aux fana de W Allen d y aller. Sauf a faire une thèse sur l ambiance 42 eme rue de Busby Berkeley.
Woddy Allen dont je connais finalement bien mieux la fin de carrière que le début, est un réalisateur fort sympathique et je vais voir son petit film chaque années, sans impatience, mais tranquillement. Parce qu'au fond il fait parti de ces réalisateur comme Spielberg, comme Tarantino, et d'autres qu'on va voir sans grandes convictions parce qu'on sait ce qu'on va voir, on sait ce qu'on va y trouver et parfois comme ça par hasard on a notre petite claque. Ce ne sera pas cette année pour Woody. Le film est bon sans être génial, il est très simple dans son scénario. C'est un triangle amoureux somme toute très classique mais c'est fait par Woody du coup bah les acteurs rayonnent, l'ambiance est posée et jazzy à souhait. C'est sympathique, ça fout de bonne humeur, ce n'est pas tant qu'on se fend la poire, il y a des moments drôles mais ça ne provoque jamais vraiment l'hilarité. Des fois c'est un peu lourd comme son "humour juif", mais voilà c'est le genre de films qui foutent de bonne humeur. Le film (photocopie) d'un mec qui n'a plus rien à prouver et qui s'éclate.
Retour au "film en costumes" pour WA - avec sa période d'élection en la matière, l'Entre-deux-guerres, celle par exemple aussi de "Magic in the Moonlight" (2014). Entraînés par Woody Allen lui-même (en récitant), nous suivons, entre côte Est et côte Ouest (puis retour), le jeune "Robert"/"Bobby", frêle silhouette de Juif new-yorkais, genre "chevreuil ébloui par les phares d'une voiture". Du moins au début. S'il ne se passe pas grand chose à l'écran (mais la filmo allénienne est-elle celle d'un cinéaste du spectaculaire, de l'aventure, du thriller, etc. ?...), cette chronique douce-amère (sans conclusion...) est bien trempée, côté "film d'apprentissage". Le plaisir pris à visionner cette livraison 2016 ("Café Society" - où la frivolité n'est que de surface...) tient pour le spectateur au soin extrême apporté aux détails - costumes, lumière, décors, évidemment... Mais aussi aux touches successives faisant le portrait du jeune homme, très "littéraires", dans le meilleur sens du terme (et au savoureux des dialogues - mais pas que..). Le tout baignant dans ce fameux humour allénien, décalé, si reconnaissable. Jesse Eisenberg ("Bobby") est parfait - atout principal côté casting des rôles principaux. Quand Steve Carell paraît moins à l'aise, en oncle agent de stars et barbon amoureux, et Kristen Stewart carrément transparente (la première "Veronica"). Les personnages secondaires (comme le reste de la famille de Bobby) étant, pour leur part, croqués avec malice, et incarnés avec talent par toute une galerie d'acteurs convaincants.
Je suis une inconditionnelle de Woody ALLEN. J'ai beaucoup aimé tous ces derniers films qui étaient plein d'humour spoiler: et avec une vraie histoire. Les critiques de la presse sont dithyrambiques. Hors j'ai été extrêmement déçu par ce film, très bien fait, certes, très bien joué. Mais c'est un gentil film sans vraiment d'intrigue l'histoire est assez plate. Il manque de nerf dans ce film qui se laisse regardé mais qui est loin d’être le meilleur film de Woody ALLEN.
Une très belle, lumière, un beau cadre, une réalisation aux petite oignons ... Mais que ce film est bavard, trop bavard, l'image se suffit le plus souvent a elle même. Une belle histoire d'amour, que personnellement je ne qualifierais pas de drame. Un bon moment de cinéma.