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    Café Society
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    matt240490
    matt240490

    85 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2016
    Comme à l'accoutumée, la sortie d'un film tamponné par Woody Allen déclenche un phénomène à lui tout seul : présent pour l'ouverture du Festival de Cannes, il aspire les foules dans son sillage et se voit analysé de toutes parts. C'est une tradition désormais depuis l'excellent Minuit à Paris : le réalisateur aux lunettes rondes revient régulièrement faire parler de lui et, avec Café Society, il montre une fois de plus que le talent lui colle à la peau. Ainsi, dans un Hollywood des années 20, en pleine Prohibition, il aborde la complexité des relations humaines, toujours avec la marque qui l'a rendue célèbre, et met en avant le personnage qu'il préfère : l'Amour. Car sous ses airs cocasses, ses dialogues volontairement longs et pompeux et sa caricature toute tracée des personnages, on reviendra sans cesse à la même conclusion : Woody Allen est un narrateur, et il aime son métier. Nous aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Je suis assez content de ce film, ayant critiqué Allen quand il utilisait encore récemment les mêmes méthodes tant sur la mise en scène que sur le fond de l'intrigue dans ses films, je suis obligé de reconnaître qu'il a tenté de se renouveler et que c'est plutôt bien réussi. Les mouvements de caméra (particulièrement tous ses travellings) donnent une sorte de renaissance à son style, nous sortant un peu de ses films qui ressemblent souvent à des pièces de théâtre. Une vision assez amère du Hollywood des années 30 nous ait dressé ici et Allen en profite pour ré-exprimer son amour envers New-York ce qu'il n'avait plus fais depuis un moment. On sent d'ailleurs qu'il a fais beaucoup d'effort en ce sens (particulièrement sur certains plans). J'ai particulièrement aimé le club dans lequel Eisenberg travaille avec son frère où l'ambiance marrie en même temps un côté distingué et dangereux propre aux clubs de cette époque. Egalement un certain jeu sur les couleurs et la lumière ont été fait particulièrement le jaune qui accompagne Kristen Stewart dans la plupart de ses scènes ( spoiler: Peut-être pour montrer que cette jeune femme illumine la vie de notre protagoniste, mais probablement aussi pour nous signifier qu'elle sera aussi responsable de son désespoir au vu de la double signification de cette couleur...
    ). J'étais ravi de retrouver Steve Carrel qui est un acteur émérite (je pense par exemple à The Big Short) mais je reste sur ma réserve par rapport à Kristen Stewart. Je ne peux pas m'empêcher de voir Bella à chaque fois qu'elle joue ( spoiler: surtout quand elle se retrouve encore dans un triangle amoureux et qu'Allen a décidé de faire autant de gros plans sur les visages, difficile de rater cette bouche laissée entrouverte comme si le cerveau de l'actrice faisait une pause ...
    ). J'ai aussi beaucoup apprécié les interventions dans la vie des membres de la famille d'Eisenberg qui m'ont souvent amusés (difficile de demeurer imperméable quand c'est Allen qui fais le narrateur avec son personnage remplis de tocs et d'angoisse). Je reste cependant plus réservé sur la fin où j'ai encore eu l'impression comme pour Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu que la conclusion n'était pas très opportune et laissait un goût d'inabouti. Mais j'ai dans l'ensemble apprécié le film et suis ravi de voir qu'Allen se renouvelle encore à son âge.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2016
    Une fois n'est pas coutume, ce ne sont pas ses dialogues que l'on retiendra en priorité du dernier Woody Allen, ils sont même parfois d'une extrême banalité, mais la beauté presque irréelle de sa photographie due au talent du grand Vittorio Storaro, un petit jeune par rapport à Woody puisqu'il n'a que 75 ans. L'artiste de 1900 et d'Apocalypse Now, entre autres, donne une patine sublime à cette comédie romantique pessimiste qui prend place dans les années 30 entre Hollywood et New York. Au passage, Allen réitère son amour de la Grosse Pomme contre la superficialité de L.A. L'histoire ne vaut pas celle de L'homme irrationnel mais elle possède un charme mélancolique irrésistible et s'engage parfois avec bonheur dans des digressions savoureuses (mafia, communauté juive, âge d'or du cinéma). Avec Kirsten Stewart, énième muse du maître, le réalisateur a fait un très bon choix, l'actrice est superbe dans ce triangle amoureux où Steve Carell s'impose en force et Jesse Eisenberg en finesse. Quand à l'auteur, dont on regrette l'absence à l'écran, il se contente de commenter en voix off, dans un registre suave comme un Guitry moderne. Il y excelle mais ce n'est qu'un talent de plus pour notre stakhanoviste préféré.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    J'aimerais que ce film donne le ton au reste de la sélection de Cannes, tant il est gracieux, pétillant et jubilatoire… Bobby Dorfman vit à New York dans les années 30 entre son père joaillier et son gangster de frère. Il fuit à Los Angeles où son oncle, agent de stars de cinéma, lui trouve un petit boulot de coursier. Il tombe très vite amoureux de sa secrétaire (Kristen Stewart, adorable) dont, malheureusement, le cœur est déjà pris… Un bonbon ou plutôt une coupe de champagne, voilà à quoi le film m'a fait penser en sortant de la salle de cinéma. Mais alors, un sacré millésime ! L'élégance de la mise en scène, la beauté de la lumière par le grand Vittorio Storaro ("Le dernier Tango à Paris", "Apocalyse now"), le rythme sautillant, les aphorismes en pagaille, la perfection de l'interprétation, pas de doute, on est bien chez Woody. Mais le Woody léger, celui qui fait sourire, celui qui fait du bien. Un brin nostalgique tout de même le regard porté sur l'époque qui l'a vu naître et sur l'âge d'or hollywoodien… Jesse Eisenberg incarne de façon très touchante ce jeune homme nerveux, ambitieux et tourmenté qui est, bien sûr, le double troublant du réalisateur. Évidemment trop âgé pour le rôle, Woody Allen s'est attribué celui du narrateur et sa voix reconnaissable entre toutes, est en partie responsable du plaisir que l'on prend à la vision de ce film délicieux, à la bande son jazzy, comme il se doit…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Un Woody Allen pur toujours entre sentimentalisme et réalité qui déchire même les liens les plus forts. La fin? C'est à vous de la construire, comme toujours...
    Teddy F.
    Teddy F.

    3 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2016
    Woody Allen sait raconter une histoire, encore faut-il que cette histoire soit vraiment intéressante, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Mais sa reconstitution des années 1930 est remarquable, la musique excellente et les acteurs impliqués. Tout cela fait un film honnête qui ne passionne pas. Du bon cinéma sans plus, comme Woody Allen en fait à la pelle depuis des années. On est loin de ''Manhattan'' et de ''Annie Hall''.
    vincenzobino
    vincenzobino

    119 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2016
    Quel plaisir de retrouver Woody inspiré.
    Manhattan, les années 1930: Bobby, coincé et rêvant de liberté a l'opportunité de rejoindre Hollywood où son oncle est un véritable "recruteur de stars". Au début discret, sa rencontre avec la belle secrétaire de son aïeul va quelque peu bouleverser sa vie, d'autant que, sur la côté est, son frère propriétaire du Café Society s'avère avoir des fréquentations plus que douteuses. Et Bobby va être contraint de prendre le destin de sa famille juive en mains.
    Ses amateurs le savent, Woody n'est jamais aussi inspiré que lorsqu'il parle de New-York, plus exactement Manhattan. En témoignent entre autres (Meurtre mystérieux à)Manhattan, ses deux chefs-d'œuvres. Ici, il se risque à comparer le mode de vie californien avec celui new-yorkais. Et avec une jubilation qu'on ne lui avait pas connu depuis un long moment.
    Une réplique illustre particulièrement son film: "la vie est comme un scénario écrit par un auteur sadique". Et Woody l'est tout spécialement envers une certaine classe sociale théâtre d'une satire mémorable; envers également l'industrie hollywoodienne qui en prend quelque peu pour son grade. Envers enfin les indécis(es) amoureu(ses)x qui ne sont pas épargnés, illustration particulière avec Vonnie (parfaite Kristen Stewart) incapable de choisir l'élu de son cœur et dont le motif du choix final ne pouvait être autrement au vu de la logique du réalisateur new-yorkais.
    Et la musique joue un très grand rôle. Omniprésente, ses teintes jazzys enchantent (notamment les premières notes d'un saxo en ouverture de film) et les amoureux du genre seront comblés.
    A recommander vivement et pas surpris des très bonnes retombées cannoises...
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    62 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Woody Allen explore (encore une fois) un nouvel univers jusque dans ses propres fondements. Codes, valeurs et rituels, nous pénétrons dans l’entre de la Café Society au rythme des périples sentimentales de Bobby. Le film répond aux chroniques d’un soap hollywoodien loin de tous clichés avec élégance et raffinement. La mise en scène explose de passion et le casting pétille de visages brillants. La fin nous laisse sans voix, surprenant ou déçu, nous ne savons pas vraiment mais peu importe. En effet, nous avons passé un moment dévorant et amoureux au sein de la sphère hollywoodienne et c’est ce qui compte.

    Bilan : Le Festival de Cannes a rarement vanté son ouverture avec de si belles œuvres. Woody Allen signe une nouvelle surprise annuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mai 2016
    VO - Je ne suis pas un grand fan de Woody Allen. Depuis Vicky Christina Barcelona qui m'avait plus que déçu, je n'avais pas retenter l'expérience. Mais le synopsis et le casting me plaisaient bien donc... Et voilà, sans être transcendant, le film se laisse regarder. L'image est très agréable à regarder, le jeu des acteurs est très bon, un peu moins pour les actrices qui sont un peu en dessous à mon avis. Et puis l'époque est vraiment un cadre idéal pour un film. L'histoire d'amour n'est pas tellement intéressante en soit mais on ne s'y intéresse pas trop finalement et le jeu et la restitution de l'époque rendent le film regardable. Bref, à voir pour le bien-être que provoque les années 30.
    2fast
    2fast

    5 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Une histoire d'amour classique et prévisible... Film gentillet sur les travers amoureux inhérent à la vie.
    aluraine
    aluraine

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Quelle déception. Fans de Woody depuis longtemps, mais là quelle platitude...poncifs, enchaînement de scènes-type, pas d ame, a tel point que l on se demande si ce n est pas une forme de testament... Bref pas d intérêt
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Je suis une inconditionnelle de Woody ALLEN. J'ai beaucoup aimé tous ces derniers films qui étaient plein d'humour spoiler: et avec une vraie histoire. Les critiques de la presse sont dithyrambiques. Hors j'ai été extrêmement déçu par ce film, très bien fait, certes, très bien joué. Mais c'est un gentil film sans vraiment d'intrigue l'histoire est assez plate. Il manque de nerf dans ce film qui se laisse regardé mais qui est loin d’être le meilleur film de Woody ALLEN.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Retour au "film en costumes" pour WA - avec sa période d'élection en la matière, l'Entre-deux-guerres, celle par exemple aussi de "Magic in the Moonlight" (2014). Entraînés par Woody Allen lui-même (en récitant), nous suivons, entre côte Est et côte Ouest (puis retour), le jeune "Robert"/"Bobby", frêle silhouette de Juif new-yorkais, genre "chevreuil ébloui par les phares d'une voiture". Du moins au début. S'il ne se passe pas grand chose à l'écran (mais la filmo allénienne est-elle celle d'un cinéaste du spectaculaire, de l'aventure, du thriller, etc. ?...), cette chronique douce-amère (sans conclusion...) est bien trempée, côté "film d'apprentissage". Le plaisir pris à visionner cette livraison 2016 ("Café Society" - où la frivolité n'est que de surface...) tient pour le spectateur au soin extrême apporté aux détails - costumes, lumière, décors, évidemment... Mais aussi aux touches successives faisant le portrait du jeune homme, très "littéraires", dans le meilleur sens du terme (et au savoureux des dialogues - mais pas que..). Le tout baignant dans ce fameux humour allénien, décalé, si reconnaissable. Jesse Eisenberg ("Bobby") est parfait - atout principal côté casting des rôles principaux. Quand Steve Carell paraît moins à l'aise, en oncle agent de stars et barbon amoureux, et Kristen Stewart carrément transparente (la première "Veronica"). Les personnages secondaires (comme le reste de la famille de Bobby) étant, pour leur part, croqués avec malice, et incarnés avec talent par toute une galerie d'acteurs convaincants.
    iamameloche
    iamameloche

    25 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2016
    On aime le raffinement et la délicatesse du nouveau Woody Allen, avec cette patte si caractéristique du cinéaste !
    On voyage à travers les années 30, au son du jazz et de la douceur de vie de l'Amérique volubile et festive.
    Les 1h30 de film passent très vite. C'est plutôt bon signe non ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2016
    Avec quelques parenthèses, le triangle amoureux est désormais la spécialité de Woody Allen. Habitué à la Croisette, le cinéaste fait encore l’ouverture du Festival International du Film et on comprend pourquoi. Son Café Society nous plonge dans le Hollywood des années trente, avec son show-biz, ses magouilles, ses costumes et les premières ambiances bling-bling. Encore une fois, le ton léger et jazzy ne prend aucun risque. Le film met d’ailleurs en scène des acteurs aux talents qui ne se présentent plus. Jesse Eisenberg et Kristen Stewart sont effectivement les nouvelles starlettes à avoir dans son long-métrage pour faire de l’audience. Café Society est donc une histoire qui se savoure et les voix-off de Woody apportent une pointe d’ironie attrayante. Mais l’élégante comédie romantique ne suffit pas à nous attendrir car le sentiment de déjà vu est bien présent.
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