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    Notre petite soeur
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    4,1
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    113 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Un des plus beaux film de Kore Heda Hirokazu, sensible, poétique, les actrices sont merveilleuses, cette fratrie fonctionne parfaitement, ça donne envie d'aller au Japon et de les rencontrer.
    Courez-y, vous ne regretterez pas,
    Corbett
    Corbett

    31 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Kore-Eda décidément aligne les chefs d’œuvre les uns à la suite des autres.
    Après le magnifique Tel père tel films, il revient avec un film d'une très grande délicatesse, très émouvant, avec toujours ses thématiques habituelles sur la famille décomposée recomposée, la tradition et la modernité qui s'entrechoquent, la solitude la vie à plusieurs etc.
    Seul défaut du film : ils passent leur temps à manger du début jusqu'à la fin, du coup on est affamé tout le long :-)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 octobre 2015
    Aucune émotion dans ce film.
    Troo de détails inutiles
    Focalisation étrange sur la nourriture
    Histoire très ( trop) banale
    Aucune finesse.
    Il n y a pas de transition entre chaque scène.
    Film trop lent et trop long.
    Vraiment aucun point positif dans ce film...ah si ! Le générique de fin qui nous libere d'un tel supplice !!
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    A l'occasion du décès d'un père qui les a abandonnées depuis quinze ans, trois filles font la connaissance de leur demi-soeur. Devenue orpheline, cette dernière accepte volontiers d'être adoptée par les trois premières. Ce pourrait être le commencement d'un récit captivant mettant en relief le difficile apprivoisement de l'une par les autres et des autres par l'une, mais hélas le réalisateur s'est contenté de faire un film joli et regorgeant de bons sentiments. Il y a bien quelques péripéties mineures et quelques chamailleries pour en agrémenter l'histoire, mais tout est dilué dans une surabondance de gentillesse qui génère l'ennui. Dommage, car le réalisateur nous avait donné jusqu'ici des films de qualité. Celui-ci sera compté dans sa filmographie comme une oeuvre mineure. 6/10
    Anne M.
    Anne M.

    71 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    Trois soeurs vivent ensemble à Kamakura au Japon dans une maison familiale ancienne. Elle se rendent à l’enterrement de leur père parti des années plus tôt avec une autre femme. Elle font la connaissance de leur demi-soeur de 15 ans et lui proposent de venir vivre avec elles à Kamakura.

    Je décrirais ce film d’abord par la palette de sensations qu’il procure. Apaisement, tendresse, douceur, grâce se dégagent des voix et de la langue parlée (film en VOST), du cadrage des visages, de l’intemporel bord de mer qui sert de décor -un monde sans portable ni informatique ou téléviseur-, des saisons qui se succèdent, de la façon dont sont vécus les moments les plus douloureux, du quotidien de ces quatre jeunes femmes tout simplement.

    Le film se met en place comme on peindrait une oeuvre impressionniste, par touches délicates ajustées les unes aux autres dans un souci plus esthétique que logique et narratif. La temporalité reste la seule règle.

    C’est un très beau moment de cinéma.
    Sloughi
    Sloughi

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Un film qui touche au cœur. Avec son sens du détail et son œil malicieux, Hirokazu Kore-Eda nous offre un nouveau voyage au cœur du Japon traditionnel, et nous présente le quotidien d'une famille avec légèreté et humour. Un film qui ravit le cœur et les yeux. Une petite bombe émotionnelle qui reste ancrée dans la mémoire et le cœur.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Dans le cinéma japonais, Hirokazu Koreeda s’est fait une spécialité : les liens familiaux, des liens qu’il ausculte avec précision film après film. Présent pour la 5ème fois dans la compétition cannoise, Koreeda est, cette fois, reparti bredouille alors que son film précédent, "Tel père, tel fils", s’était vu attribuer le Prix du Jury en 2013. C’est dans un manga écrit et dessiné en 2007 par Akimi Yoshida que Hirokazu Koreeda a puisé la matière de "Notre petite sœur". En accord avec l’auteure, il a ajouté de nouvelles scènes, tout en s’efforçant de rester fidèle à l’esprit de l’œuvre originale. De tous les films de Hirokazu Koreeda, "Notre petite sœur", grâce à un montage proche de la perfection et à un casting de jeunes actrices particulièrement talentueuses, est sans doute le plus abouti, celui qui dégage le plus d’émotion, celui qui se rapproche le plus des chefs d’œuvre de Yasujiro Ozu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Un joli film, simple et joyeux, sur la nécessaire acceptation des autres... et de soi. À voir !
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Quel autre cinéaste qu'Hirokazu Kore-Eda est aujourd'hui capable de filmer la beauté du monde ?

    Depuis que Malick est parti en vrille dans sa trilogie émoliente, la réponse est claire : personne.

    Alors évidemment, les aficionados de testostérone, les excités du bocal qui se pâment devant l'histoire d'une gentille fille amoureuse d'un salopard, ne verront pas l'immense beauté qui irrigue le dernier film de Kore-Eda.

    Ils ne seront pas à sensible à la beauté zen de la mise en scène, au soin apporté à ces cadrages d'une extrême sensibilité. Maisons, trains, visages, mer : dans Notre petite soeur, chaque élément devient le personnage d'une grande symphonie panthéiste.

    C'est un ravissement extrême qui nous saisit à la vision de ce tunnel d'arbres en fleur, de cette montée au cimetierre. Il y a un Japon éternel dans ces images, une délicatesse typiquement nippone dans la peinture des sentiments.

    Le film tente avec succès de saisir le temps qui passe : saisons, funérailles, cérémonies du souvenir, petit autel pour les ancêtres. Sous une surface un peu sage circulent des forces telluriques : absence ou présence des parents, sentiment de culpabilité, justification d'être au monde, rapports hommes / femmes (tous décevants ou incomplets), maladie, alcool, fragilité humaine, solitude, mort, solidarité.

    A chaque fois que Kore-Eda filme un visage, c'est un paysage qui se meut sous nos yeux. L'univers entier entre dans sa caméra, par le biais d'un simple verre d'alcool de prune - ou d'un pétale de fleur de cerisier. C'est magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Un film magnifique, tout en délicatesse et humilité. À voir absolument !
    benoitG80
    benoitG80

    3 408 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    "Notre petite sœur" aborde la notion de famille ou ce qu'il en reste parmi ces trois sœurs qui recueillent leur demi-sœur Suzu, inconnue et plus jeune après le décès de leur père commun...
    Après le puissant et magnifique "Tel père, tel Fils", ce dernier film prend un tournant autrement plus sentimental et nostalgique.
    Le ton est donné d'emblée par la relation presque idyllique de ces sœurs, dont la vie sous le toit de leur belle maison de Kamakura semble suivre une régularité, une sérénité apaisante au rythme des saisons et des cerisiers en fleurs, malgré les différences de caractères, les déboires ou complications amoureuses vécues, les petits différends presque anodins et amusants...
    On reste touché par le charme évident que dégage chacune, par les souvenirs auréolés ou pas, tous liés aux odeurs ou à la nourriture, qui sont évoqués ainsi que par la remise en question qu'une simple phrase, qu'un simple mot peut causer.
    Des images gracieuses, des moments doux, des regards bienveillants ou réconfortants posés avec tendresse sur cette petite sœur...
    La douleur et les regrets sont bien présents cependant, par l'abandon, la séparation et la mort qui rodent autour de ce quatuor féminin...
    Mais tout cela manque de mordant, d'enjeu dramatique et ce déroulement linéaire sans événements essentiels ou décisifs finit par lasser et donner un côté un peu fade et trop gentillet, qu'on pourrait presque appeler mièvrerie...
    Hirokazu Kore-Eda avait certes frappé très fort en 2013 avec cet échange d'enfants à la maternité qui avait abouti à un film merveilleux sur la filiation, par les sentiments de ces deux familles traumatisées et réunies malgré elles.
    Ici, on ressent une impression d'inachevé, à la manière d'une très belle esquisse légère, encore informelle et incomplète, pleine de promesses mais laissée en l'état !
    Trop sage, Kore-Eda l'a été sans doute alors que ces quatre actrices si sensibles, avaient certainement tout pour nous bouleverser si seulement un scénario plus construit, peut-être un facteur déclencheur, tel un secret enfoui avait fait surface ici ou là...
    Le cinéaste semble s'être un peu satisfait du charme, ce qui ne suffit pas à en faire le film véritablement charmant mais percutant, qui tient ses promesses jusqu'au bout...
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Après le très bon "Tel Père Tels Fils" (2013) le réalisateur japonais sans doute voulu faire un tour du côté des filles avec cette adaptation d'un Josei Manga (roman graphique) "Kamakura Diary" de Akimi Yoshida . Les actrices sont magnifiques de justesse mais on émettra pourtant un bémol sur l'écriture des personnages. Magnifique photographie, merveilleuses actrices, jolie histoire et beaux portraits de femmes mais il manque l'émotion et une confrontation des sentiments plus frontale. Un joli film mais à la fois une petite déception pour un Kore-Eda.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Koreeda, ça me suffit déjà

    Vu il y a 10 jours

    J ai découvert koreeda avec distance et depuis j ai décrété qu il faisait partie de mes réalisateurs préférés absolument. Du coup, j ai des attentes particulières et sûrement des indulgences spécifiques.

    Déjà le thème, le synopsis m emballe a priori (ce qui n a pas été le cas de tous ses films). Une sororité adopte une petite sœur dont elles ignoraient l existence.

    Diversité de caractères, c est l occasion de confronter diverses personnes à une même situation, une des choses qui m avaient plues dans distance, after Life, tels pères tels fils, ... Et manquaient je pense à nobody Knows, air doll et i wish.

    Je comprend ceux qui pensent que les personnages sont trop caricaturaux, mais cela ne m a pas du tout gêné durant la vision.

    Ce film a l extrême grâce de la simplicité (à moins que ce ne soit le contraire l extrême simplicité de la grâce). Tout est délicat.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    En parlant du cinéma d' Hirokazu Kore -eda, ce serait une facilité que de dire qu'il renoue avec la tradition des grands anciens, les Imamura, Ozu, Mizogushi... Parce qu'en fait il va beaucoup plus loin dans l'épure. Dans Notre petite sœur, il n'y a plus de trame; il n'y a plus de scénario. Le film évolue sur un fil, sur une plume, sur un souffle.... mais sur ce souffle on éprouve une extraordinaire sensation de plénitude. Kore -eda a inventé le cinéma du Tao.....

    Trois sœurs. Jeunes, jolies, gaies, avec leurs chamailleries et leurs histoires de cœur. L'ainée, Sachi (Haruka Ayase) est infirmière; la seconde, Yoshino, employée de banque (Masami Nagasawa), noie ses chagrins d'amour périodiques dans la liqueur de prune (faite maison); la dernière, Chika (Kaho), vendeuse dans un magasin de sport, est légèrement foldingue.

    Quand elles étaient encore enfants (Chika ne se souvient même plus de lui), leur père est tombé amoureux d'une autre femme et les a abandonnées. Puis leur mère est partie à son tour vivre sa vie à l'autre bout du Japon, les laissant à la garde de leur grand mère. Et maintenant, elles habitent toutes les trois dans une maison ancienne, toute de bois, où les cloisons coulissent bien mais ferment mal, où l'on se gèle l'hiver, mais qui donne sur une forêt de bambou et où elles se sentent bien. C'est Sachi qui a amené la maisonnée à l'âge adulte, Sachi qui a pris le relais de ces parents irresponsables.

    L'"autre femme" est morte, laissant une fille, Suzu Asano (Suzu Hirose); et le père s'est encore remarié. Lorsqu'il meurt, à son tour, les jeunes filles se font un devoir d'aller à son enterrement. Dans ce Japon provincial, où l'on ne se touche pas, où l'on ne s'embrasse pas, mais où on se salue par une courbette plus ou moins appuyée, les choses convenables doivent se faire.... Elles sont touchées par la solitude de Suzu, qui se retrouve maintenant seule au monde -et Sachi la responsable prend la décision de la faire venir avec elles. Mais pour Suzu, ce n'est pas facile non plus: sa culpabilité secrète, c'est d'être la fille de celle qui a brisé un ménage.... Voilà, c'est tout; c'est une dentelle de petits riens, avec les saisons, avec le temps qui passe, avec les cérémonies funéraires -perpétuer le souvenir, si important, l'arrêt devant l'autel des ancêtres, un monde riche de traditions et de sentiments, dont la noblesse grave et secrète nous renvoie à la vulgarité de notre propre univers.

    Les quelques personnages secondaires sont attachants. Voire surréalistes... devant le désarroi d'une personne spoliée, le responsable de Yoshino dit "puisque les dieux n'ont pas aidé cette femme, c'est à nous de le faire", bon, les amis, le jour où un banquier occidental prononcera cette phrase, je me rase la moitié de la tête...

    On aimerait s'arrêter dans ce petit port si loin de tout, avec ses petits restos où l'on prépare des tartines d'alevins (?), ses lycéens modèles et amicaux, ses trains de banlieue décrépits, ses feux d'artifice sur l'eau où l'on revêt son kimono d'été.... Est ce que le Japon de Kore -eda existera encore dans vingt ans? En tous cas, son cinéma poétique où rien ne pèse, où chaque chose est à sa place dans l'ordre du monde, est une merveille. Kore -eda nous rend meilleurs....
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Que Kore-eda construise une œuvre cohérente, brique après brique, est indéniable. Qu'il soit de moins en moins mordant et de plus en plus tendre, l'est aussi. Notre petite sœur est une jolie élégie au bonheur avec ces trois jeunes filles qui forment une famille et n'hésitent pas à accueillir à bras ouverts une nouvelle venue. Malgré la mort, qui n'est jamais très loin, Notre petite sœur est d'une délicatesse exquise. Les sœurs se chamaillent, ont des amours plus ou moins heureuses mais elles ne sont jamais aussi épanouies qu'ensemble, à la maison, sur la plage ou au restaurant. Voici un Kore-eda lumineux et serein auquel on reprochera l'absence de véritable enjeu narratif. Attention, en s'adoucissent encore, le cinéaste japonais ne sera plus très loin de la mièvrerie.
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