Mon compte
    Notre petite soeur
    Note moyenne
    4,1
    1168 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Notre petite soeur ?

    113 critiques spectateurs

    5
    26 critiques
    4
    49 critiques
    3
    21 critiques
    2
    14 critiques
    1
    2 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Très bon film, la seule chose qui me gêne c'est le titre qui est vraiment très mauvais. C'est une adaptation de manga dont le titre du film est le même au Japon : soit Umimachi Dairy qui veut dire « Le journal de la ville de la mer ». L'histoire n'est pas du tout ce que prétend le titre du film. Avec cette idée véhiculer par le titre en tête, c'est louper les trois quarts de ce qui fait l'intérêt du film. Le titre du manga en France est déjà plus proche (Kamakura Dairy chez Kana).
    Bref, encore l'art et la manière de mal vendre un film avec un titre mal choisi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Sublime. Film plein de poésie sur la recherche d'identité de quatre filles privées de leurs parents qui réapprennent les unes à travers les autres a accepter leurs racines.
    cendres69
    cendres69

    5 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Sujet très intéressant mais traité très en surface et le côté mièvre est trop présent, peut être parce qu'on traite l'ado comme si elle avait 8 ans, alors qu'elle a 15 !
    Les actrices n'expriment pas grand chose et à part la tenancière du resto très peu d'émotions transparaissent. Enfin c'est long, très long.
    Mais j'ai quand même apprécié les paysages et les scènes de vie familiale, autour des bons petits plats.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2015
    Il y a souvent dans les films japonais, cette dimension intimiste qui nous fait sentir l'importance de la famille, des ancêtres ou des relations professionnelles, toutes choses qui nous paraissent "exotiques" de notre point de vue occidental et qui font le charme de la découverte de cette culture originale. Et pourtant, je suis un peu confus de dire que je n'ai vu ici qu'un film gnangnan, un peu longuet et pendant lequel il ne se passe pas grand chose. Le charme des comédiennes ne suffit pas compenser l'absence d'intérêt que l'on peut porter à un scénario plus proche du conte pour enfants que du mélodrame pour grandes personnes. Certes, tout le monde - ou presque - est bienveillant et gentil, les images sont belles, mais quel ennui!
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    « L’espace d’une vie est le même qu’on le passe en chantant ou en pleurant », la sagesse philosophale de ce proverbe pourrait être un excellent exergue au film de Hirokazu Koreeda, véritable épicentre d’un plaisir rare, l’Amour dans sa vision la plus large, celui qui touche à l’intime, à la vie.

    Sachi, Yoshino et Chicka, trois sœurs qui vivent ensemble dans la grande et vétuste maison de famille, décident après s’être rendues à l’enterrement de leur père, d’accueillir Suzu, leur demi-sœur, ce qui provoquera une espèce de rupture dans leur quotidien, et dans leur mode de fonctionnement.

    De ce scénario à la fois très simple et en même temps très complexe, découle une étude de personnalités brillante, calquée sur le rythme des quatre saisons, au niveau espace temps, mais également de manière beaucoup plus parabolique. Chacune des sœurs représentant un âge de la vie. Suzu, la jeune fille innocente en plein éveil, Chika à l’apogée de ses espérances, Yoshino qui semble avoir brulé ses belles saisons et enfin Sachi, le cœur en hiver. C’est un véritable livre d’heures que le réalisateur nous propose de parcourir, un récit spirituel profondément altruiste où s’entremêlent l’existentialisme de la tradition à celui de la modernité, une sorte de passerelle incorporelle entre les valeurs d’un passé rassurant et celles en constante évolution d’un avenir incertain, mais prometteur. Tout dans « Notre petite sœur » est éloquence, éloquence des sentiments, des images, des idées.

    Irradié par cette plénitude et cette sagesse qui traversent le film, j’ai été littéralement transporté autant que bouleversé. Aucun effet sensationnaliste, une simplicité à toute épreuve, cette juxtaposition de scènes n’a qu’un seul but livrer une épure de l‘amour, celui qui unit ces sœurs, leurs proches, celui qui respecte les traditions et les ainés tout en allant de l’avant. « Notre petite sœur » est un film hédoniste par excellence, aussi beau esthétiquement qu’en son fort intérieur, porté par un quatuor fabuleux d’actrices.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    41 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Construire un film à partir d'un scénario sans grand enjeu narratif, ce n'est pas à la portée de tout le monde. Hirokazu Kore-eda réussit très bien l'exercice avec son dernier long-métrage, qui narre la vie de trois sœurs dont le quotidien se voit chamboulé par l'arrivée de leur demi-sœur dans la maison familiale. L'intérêt du film repose donc sur l'évolution des relations entre ces quatre jeunes femmes. Nous verrons comment Suzu, la plus jeune, trouvera sa place dans ce nouvel environnement et comment les trois autres l’intégreront dans un noyau familial déjà solide. C'est plutôt cliché, mais les actrices (et donc, les personnages) font preuve d'une grande sincérité qui fait que l'ensemble fonctionne. Je pense à la scène de l'arrivée dans la maison de Kamakura, la séquence est imprégnée d'une petite gène, typique des moments où ne sait pas encore bien comment se comporter avec les gens en face de nous. Et puis, qui dit fraternité dit complicité et chamailleries. Voir les frangines se disputer pour un rien, se réconcilier et finalement rire ensemble, ça vous colle un sourire niais sur la figure. Le quotidien des protagonistes est également beaucoup mis en avant. On explore les problèmes de couple de Yoshino, la vie professionnelle de Sachi, la passion de Suzu pour le foot... La maison est le principal lieu d'action et devient un endroit familier pour le spectateur, comme si le réalisateur nous invitait à nous poser sur la véranda avec les filles. Cet aspect résolument optimiste ne tombe pas pour autant dans le mielleux, des moments moins joyeux viennent contrebalancer le reste. Le personnage de la mère et la proposition faite à Sachi soulèvent d'ailleurs des questions intéressantes. Par contre, c'est un peu dommage que les personnages rechignent un peu à vraiment s'énerver à des moments où cela aurait été nécessaire. Notre petite sœur est une adaptation, je ne sais pas si elle est fidèle mais on sent l'héritage du manga : les sœurs ont chacune une personnalité différente et très marquée, il y a des "éléments scénaristiques types" tels que la fête de l'été, la rentrée scolaire, les balades dans la campagne (je sais que je dis ça pour chaque film japonais que je vois, mais encore une fois la nature est superbement filmée), etc. Pourtant, comme je l'ai déjà dit, le vrai que l'on trouve dans ce quotidien emporte complètement le long-métrage. Maintenant, je n'ai qu'une envie : aller cueillir des prunes sous un grand soleil d'été.
    Ovalie82
    Ovalie82

    27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2015
    Joli voyage au cœur du Japon traditionnel. Filmé avec pudeur et fraîcheur.
    Les 4 actrices principales sont extrêmement touchantes..
    A voir
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    Romantique et plaisant à souhait pour l'art de vivre japonais qu'il reflète si bien... mais trop lent et trop long pour une deuxième partie de soirée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Je m'attendais à un scénario avec davantage de rebondissements et il est vrai que j'ai donc parfois un peu décroché... Mais cela reste un film sympathique, qui apporte de la fraîcheur, une vision un peu nouvelle de la société japonaise, avec humour. Cela ne procure pas d'émotions fortes, ne cherche pas à exagérer ou mettre en spectacle. C'est simplement agréable. Et c'est déjà beaucoup.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    Si je n'avais pas apprécié ma première rencontre avec Kiyoshi Kurosawa cette année, je dois dire que celle avec Kore-eda était beaucoup plus réjouissante. Ca faisait un moment que j'avais envie de voir le cinéma de ce monsieur - depuis I Wish en fait mais l'occasion ne s'était jamais présentée. Et sincèrement toute la première moitié du film j'étais assez convaincu qu'on tenait le meilleur film de l'année. Bon je me suis un peu ravisé vers la fin. Mais tout de même que c'était bien ! Déjà je dois dire que l'histoire m'a pas mal causé par la thématique de la reconstitution familiale, l'absence présente des parents, tout ça ça me parle. L'autre chose c'est que j'adore le Japon ! Mais surtout ce Japon, celui du film, celui où tu remplis la panse avec de magnifiques asiatiques dans une maison rustique entouré de cerisiers - et je vous parle même pas de la campagne japonaise qu'on a lorsqu'elles viennent chercher la petite, sans que ça atteigne non plus la beauté d'un Miyazaki ou d'un Hosoda. Et puis Kore-eda sait fichtrement bien filmer que ce soit ses actrices (le premier plan est d'une beauté sans pareil : on remonte le corps de cette femme au petit soleil) et puis il sait rendre l'atmosphère d'un lieu, justement ce premier plan est super aussi parce qu'on a l'impression d'être avec eux, au réveil. La maison c'est pareil, la forêt c'est pareil, etc. on a toujours l'impression d'être dans le lieu, il y a quelque chose de très sensitif dans ce qu'il montre et j'aime beaucoup. Après j'ai tout de même trouvé le film un peu long et qu'il ne développait pas forcément les bonnes choses. Je veux dire que j'aurais préféré une certaine quête de l'identité des parents, en savoir plus sur eux mais au lieu de ça on a des amourettes, alors c'est sympa un moment mais à vrai dire je m'en fiche un peu, après quand c'est développé c'est bien fait mais c'est le sujet que j'aurais voulu différent. Et puis je me suis bien taper un fou rire lorsque la fille, sa mère et sa grand-mère s'engueulent. Après j'ai trouvé que les disputes généralement étaient un peu débiles et superficielles c'était un peu pour trouver un fautif, mais bon il faut bien le dire quand on voit des adultes se disputer c'est comme les gamins c'est toujours l'autre qui a commencé. En tout cas ce qui m'a vraiment plu dans ce film c'est qu'il transpire la vie, il a suinte de tous les pores de l'écran, c'était beau, c'est assez rare pour être souligné. C'est comme cette descente sur le vélo de son amoureux au milieu d'une route bordée de cerisiers. Et on a plein de moments comme ça, on voit ces personnages vivre, on les voit rire, s'engueuler, à la limite pleurer mais jamais avec apitoiement, etc. Bon le film a quelque petits défauts mais franchement c'était génial, j'espère que toute la filmo de Kore-eda est comme ça parce que si c'est le cas je sens que je vais adorer !
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Je ne sais pourquoi, moi qui aime Ozu tellement, les films de Kore eda me déplaisent absolument. Une musique pseudo-classique sirupeuse, des images léchées, un cinéma pasteurisé, des actrices aussi jolies que des photos d' Hamilton, tout ça insipide, douçâtre, fade, parfaitement mièvre! voilà!
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    "Notre petite sœur", du Japonais Horizaku Kore-Eda (déjà auteur du superbe "Tel père, tel fils" il y a deux ans, voir ma page blog du 30 décembre 2013), est également une petite merveille d'humanité. Trois sœurs, Sachi (que les autres appellent Grande sœur), Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura, depuis que leur mère a été abandonnée par leur père. Ce dernier meurt, après s'être remarié deux fois : elles se rendent à l’enterrement et découvrent qu'elle ont demi-sœur, Suzu, âgée de 13 ans, qui a veillé sur le père, malgré son jeune âge, pendant ses derniers mois. Les trois sœurs décident d’accueillir Suzu dans leur grande maison. Le film va raconter le lent apprivoisement de Suzu dans cette fratrie inattendue : en effet, elle ne s'entendait pas vraiment avec sa belle-mère, dernière femme de son père, nantie d'un petit garçon d'un autre lit. Un film familial donc que Notre petite soeur, comme le précédent, ou comme les films de son grand prédécesseur, Ozu. Mais, comme Ozu, en dressant un portrait de famille, Kore-Eda parle de l'humanité en général, de ses petits travers et de ses grands joies, de ses difficultés et de ses bonheurs, du vivre ensemble enfin, sans pour autant renier l'individualité de chacun. Mais le groupe permet de créer un ensemble inoubliable pour le spectateur qui se dit : mais qu'est-ce qu'on a perdu dans notre société contemporaine à vivre séparés chacun dans son coin ou sa bulle ?
    Kore-Eda nous propose un vade-mecum de l'entraide et de la solidarité. La grande sœur sert de guide et de mère, malgré ses propres difficultés de vie personnelle (elle est amoureuse d'un homme marié), Yoshino, elle, vit des amours ratées avec une constance qui nous fait rire, Chika, la troisième, est badine et pétillante. Suzu est d'une douceur inébranlable. Peut-être que l'accompagnement d'un mourant l'a mûrie prématurément : mais ça ne l'empêche pas de jouer au football ou d'aimer ramasser des coquillages sur la plage. Son dépaysement ne dure pas longtemps, elle s'adapte dans cette sororité, y trouve sa place, secourt même ses aînées quand elles sont en proie au mal-être. Si Soshi est la mère, elle représente aussi le père que les autres (surtout Chika) ont peu connu. Chacune des quatre va en quelque sorte se (re)construire au contact des autres. Et tout cela est traité avec un sens de la délicatesse, un goût de la nature (beaux paysages), avec humour aussi (voir les passages avec la grand-tante, vieille dame au franc-parler adorable), et en filigrane pourtant, "Notre petite sœur" est une réflexion sur la mort et le deuil. Un très beau film.
    Il fait partie des films qui nous réconcilieraient avec l'humanité, s'il en était besoin. Je me demande à écouter les nouvelles actuelles, si justement il n'en est pas besoin !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    Notre petite soeur est une tranche de gentillesse quotidienne, qui s'essouffle pourtant dans un bel élan ennuyeux. On salue le geste du réalisateur d'imposer un quatuor féminin léger et innocent et la délicate mise en scène leur apporte une touche de complicité sincère, que l'on aimerait voir plus souvent chez d'autres auteurs. Dommage que le long-métrage ne soit finalement trop timide. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2015
    Ce n'est pas un mauvais film, dans le sens où les personnages sont sympathiques, certains décors somptueux, mais sincèrement on a vraiment du mal à croire à cette histoire assez mièvre, rempli de bons sentiments. En plus le film est beaucoup trop long, chaque scène étant entrecoupée d'une scène de repas où il ne se passe absolument rien. La première fois, c'est intéressant, ensuite ça devient vite agaçant.
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2015
    J'ai adoré !!! Très jolie histoire d'une fratrie féminine dans le Japon actuel. Beaucoup de fraicheur, douceur et bienveillance. Par le même réalisateur de "Tel père, tel fils" que j'avais déjà adoré fin 2013. <3 <3 <3
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top