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    Notre petite soeur
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Trois sœurs vivant ensemble dans une grande maison de famille vont voir leur quotidien bouleversé par le décès d’un père avec lequel elles ont perdus contact depuis 15 ans. Ce père a eu une fille qui vit maintenant avec sa belle-mère, sa mère étant décédée. Le trio décide de l’accueillir, ce sera maintenant un quatuor de sœurs.
    Kore Eda explore à nouveau ici à la manière d’un aquarelliste ce qui fait famille… Et toujours en se positionnant après la tempête. Kore Eda toujours aussi subtil, sans grandes embardées tragiques, propose beaucoup de sérénité, de délicatesse, de sensibilité fine dans ses films… et plus particulièrement dans celui-ci. Et pourquoi ? Car il élève au rang de chef d’œuvre la banalité et les petits riens qui font une vie. Ce film est un anti blockbuster clinquant, il affiche du non sensationnel… même dans les oppositions et les pseudos conflits. Mais il sait donner envie de vivre au milieu des gens qu’il nous présente. Malgré un fort ancrage dans la culture nippone, ses films parlent à l’humanité. Qui mieux que lui filme aussi bien les fines variations d’expression de ses personnages ; car au-delà d’un metteur en scène de grand talent, il est aussi un formidable directeur d’acteur.
    Mais c’est bien dommage car malgré une grande fluidité du récit et une atmosphère d’une rare douceur et intelligence, Kore Eda loupe tous les enjeux forts qu’amenait un tel pitch. L’arrivée de la jeune fille avec son histoire particulière devait faire raviver les tensions muettes jusqu’alors. Mais il effleure seulement les enjeux d’une telle situation.
    Les fans de Kore Eda prendront beaucoup de plaisir tout comme moi… les autres diront « joli, fin ; mais tout çà pour çà ».
    Dans le Journal du Dimanche, Stéphanie Belpêche : « Le récit, redondant, dépeint avec régularité des scènes du quotidien sans pour autant faire évoluer ses héroïnes, toujours bienveillantes les unes envers les autres. Un monde un peu trop parfait pour être crédible ». Pas faux… mais quand on aime on est prêt à faire ce sacrifice.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2016
    La grâce n’a pas besoin d’arguments quand elle est menée avec brio. Notre petite sœur est un film sans rebondissement qui met en point de départ l’arrivée d’une petite sœur parfaite au sein d’une maison. On se demandera jusqu’au tiers du film ce qui cloche avec cette mignonne Suzu. En fait, voici une chronique familiale où beaucoup d’amour s’expriment. Certes, quelques douleurs viennent effleurer ces bons sentiments, mais l’ensemble reste très linéaire. Pourtant cette légèreté est travaillée et offre le panorama d’un instant bienveillant qui fait du bien. Hirokazu Koreeda ne cherche pas à perturber le spectateur mais à l’apaiser et Notre petite sœur arrive avec délicatesse et discrétion au jour où la vie nous demande à ce que tout bouge. C’est donc un petit bijou pleine de sérénité qui se présente à nous.
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2016
    Très beau film, intelligent, artistique, réalisé avec finesse. Ce film ne véhicule pas les stéréotypes japonais habituels. Il y a un côté universel, je dis bravo. 5 étoiles mérités, ce n'est certes pas un documentaire, mais une belle réalisation cinématographique qui honore le cinéma nipon.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2016
    J'aurais pu mettre une étoile en plus mais j'ai du mal avec les prods Japonaise (sauf certains films d'animation sublimes).Kore-Eda poursuit son exploration de la famille japonaise : mais il oublie (volontairement) cette fois l'essentiel, à savoir un scénario structuré et évolutif pour impliqué le spectateur. On y parle donc de famille, de tradition ; histoire de jeunes femmes et histoires familiales croisées, mais l'exercice est un peu rigide, doux mais lent, coulant comme la banalité d'un quotidien et tournnt quelque peu en rond autour des mêmes thèmes, sans dramaturgie aucune. Et à tourner en rond on s'ennuit vaguement. Il aurait fallut quelques péripéties en plus et un peu plus de profondeur. C'est une bien fade chronique.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Après "Tel père, tel fils", Hirokazu Koreeda aborde une nouvelle fois le thème de la famille avec un cas tout aussi complexe que dans son précédent film puisqu'ici trois sœurs vont décider de s'occuper de leur demi-sœur sans qu'il y ait d'a priori ou de rancœur par rapport au fait que sa mère est responsable de l'éclatement de leur famille. "Notre petite sœur" est un joli film qui met en avant les valeurs familiales à travers une histoire pleine de délicatesse et de sobriété. Le traitement est assez lisse et linéaire, car le réalisateur ne cherche jamais à compliquer cette cohabitation ou les relations, mais ce n'est finalement pas si gênant que ça. Si je dois reprocher quelque chose, c'est que le film est un poil trop long, on a l'impression que le réalisateur ne sait pas comment conclure son film donc il y a 20/25 minutes de trop à mon sens, mais rien de très grave puisque j'ai vraiment apprécié son film.
    Christophe L
    Christophe L

    28 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2016
    Pas de vaine virtuosité de mise en scène, pas d’esbroufe scénaristique dans cette chronique simple de quatre sœurs. Et pourtant, toute la vie semble être dans ce film lumineux, dont l’infinie douceur n’élude pas les questions existentielles douloureuses.

    On se laisse porter par ce quatuor féminin, dont les hommes ne sont cependant pas exclus. Leur absence est une présence, en creux. Ainsi, sans le père, pas de « petite sœur ». Et en dépit de ses carences, il a offert à ses trois autres filles ce « trésor », comme la surnomme l’un des personnages du film.

    Un autre dit, au seuil de la mort : « Je suis heureux de pouvoir encore reconnaître la beauté de la vie ». Je le suis également, de pouvoir être sensible à celle de ce film, illuminé par la grâce de ses interprètes, et par des scènes magiques, telle cette séquence, belle à pleurer, où la jeune fille découvre le tunnel de fleurs… Et quel havre de paix que cette vieille, mais idéale demeure, ce « dortoir pour filles », selon l’expression de l’une des sœurs !

    Comme, il y a quelques semaines, son compatriote Kurosawa avec l’enchanteur Vers l’autre rive, Kore-eda nous livre ici un authentique chef-d’œuvre de douceur, de beauté, sans mièvrerie. Rien n’est plus apaisant que de s’éloigner de notre cinéma occidental, aujourd’hui si narcissique, si gonflé d’orgueil de sa technique et de ses dollars, si émerveillé de son savoir-faire, qu’il en oublie ses personnages et leurs émotions, en sorte qu’il ne nous dit, souvent, plus rien. Du moins rien d’essentiel. Un John Ford n’avait pas honte de porter un regard bienveillant sur ses personnages, n’avait pas honte de se laisser aller à un peu de tendresse - c'est sans doute pour cela que cet imbécile de Tarantino déteste son cinéma. Le faire, aujourd’hui, dans notre société, c’est s’exposer à la moquerie… Il faut faire des films dépressifs et cyniques pour être pris au sérieux. Nous sommes d’ailleurs si bien habitués à cette tendance qu’à tout moment j’ai craint qu’un rebondissement ne vienne rompre l’harmonie de cette histoire. Par Bonheur, il n’en fut rien…

    Bref, une œuvre aérienne, un art en état de grâce, n’en déplaise aux amateurs de sensations fortes…
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Le film, qui se laisse gentiment voir même si on pourrait sans doute sans dommage lui ôter une demi-heure, n'a ni la force ni l'ambition du précédent et superbe "Tel père, tel fils".
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Blissfully yours

    Lors de la conférence de presse précédant la projection de Notre Petite sœur en compétition au Festival de Cannes au mois de Mai dernier, la première question qui a été posée au réalisateur Hirokazu Kore-Eda est de savoir si le film est un hommage à Ozu, tant pour ce journaliste, absolument tous les plans semblaient habités par le grand Maître. Question qui a dû lui être adressée dans tous les festivals pour chacune de ses réalisations, sans qu’à aucun moment le cinéaste ne montre un quelconque signe d’agacement. Il revendique au contraire ce rapprochement, et déclare sans fausse pudeur sa très grande admiration pour son aîné, au point de visionner à nouveau certains films d’Ozu lors de la préparation de son film.

    Coutumier des films de fratrie (dont le très bouleversant Nobody knows qui l’a révélé au public occidental), racontant merveilleusement des bribes de vie le plus souvent enfantines, où les adultes ont abdiqué, fait défaut, et où souvent les aînés remplissent le rôle de protecteur, Kore-Eda produit un cinéma où les drames et les deuils font partie de la vie qui continue ; il se retrouve ainsi dans la droite ligne d’Ozu pour qui tout est « ordinaire et banal ».
    ObscureClarté
    ObscureClarté

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Quelle bouffée d'air frais que "Notre Petite Soeur"! Dès les premiers plans et plus précisément dès que la maison de Sachi, Yoshino et Chika apparaît à l'écran, nous voilà transportés dans un autre monde. La maison deviendra en effet un symbole d'harmonie entre les trois soeurs ainsi qu'entre elles et la nature. Une véritable force se dégage par ailleurs de la relation complice et respectueuse qui unit les trois jeunes femmes aux caractères pourtant bien différents. La tendresse et le lien fraternels l'emportent presque sur la caractérisation individuelle des personnages, qui se rapproche parfois d'une tendre caricature. Toutefois, les aléas de l'existence feront gagner Yoshino et encore plus Sachi - qui a endossé le rôle de mère laissé vacant - en profondeur psychologique. Quelques regrets que le personnage de Chika la rigolote soit moins approfondi, mais l'alchimie entre nos trois protagonistes fonctionne sans conteste. Et l'arrivée de Suzu, la demi-soeur, constituera plus l'élément fédérateur que perturbateur.

    Le film prend alors le temps de montrer l'adaptation de Suzu à sa nouvelle famille. C'est beau, cela fait du bien, c'est salutaire. La rythmique des saisons accompagne l'évolution des personnages et de leur rapport à la vie et insuffle au film une profonde nostalgie en même temps que l'idée délicieuse qu'avec le temps, tout peut s'apaiser... La photographie sublime la nature et transforme certains instants en ode à la beauté du monde: celle des cerisiers en fleurs. La musique soutient également ce mouvement, toujours harmonieuse, consonante, excessive parfois. Certaines scènes, comme celle de la balade à vélo sous les fleurs de cerisiers, se seraient passées d'un appui dramatique aussi marqué. De même, on peut facilement accuser "Notre Petite Soeur de pécher par ses bons sentiments. Certes, tout est idyllique, même dans l'adversité, mais le film nous offre bien plus qu'un optimisme naïf. C'est une autre approche du monde - sereine, épurée et poétique - que le film nous propose. J'accepte cet optimisme vivifiant car il est de ceux qui nous font poser un regard neuf sur notre propre existence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2016
    Entre Tchekhov et Candide.

    J’avais beaucoup aimé les précédents films de Hirokazu Kore-eda. En particulier « Nobody knows » (2004) sur une fratrie abandonnée par une mère irresponsable ou « Tel père, tel fils » (2013) sur deux nourrissons échangés à la maternité.

    « Notre petite sœur », qui raconte comment trois sœurs recueillent leur jeune demi-sœur à la mort de leur père, reprend les thèmes chers au réalisateur : le deuil, la famille recomposée, les liens du sang… Mais il le fait avec une candeur qui empêche le film de se tendre. L’arrivée de la benjamine appelait une série d’épreuves initiatiques dont le film nous dispense. Pas de bizutage dans sa nouvelle école. Pas de tensions dans son nouveau foyer. Tout se passe idéalement bien : Suzu devient la star de l’équipe de football et la compagne idéale pour ses grandes sœurs. Du coup, l’histoire s’enlise dans une félicité vaguement soporifique. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… et les quatre sœurs cultivent leur jardin.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    A l'enterrement de leur père, 3 soeurs font la connaissance de leur demi-soeur de 14 ans Suzu. Suite à cela, cette dernière les rejoint dans la grande maison familiale. On se laisse porter par la musique envoûtante de Kanna Yoko et par des paysages superbes. Un film où clairement il ne se passe pas grand chose, le rythme est lent, très lent parfois même, mais il m'a fait découvrir la culture Japonaise, une façon de s'attarder sur la beauté des choses (à l'excès souvent), une philosophie de vie. Malgré tout, un ressenti d'ensemble assez moyen.
    nahema75
    nahema75

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Magnifique film. Je suis une fan du Japon depuis quelques années (je m'y rends pour mon 10eme voyage à titre privé au printemps prochain). Ce film est un chef d'oeuvre. J'avais déjà vu le film 'tel père, tel fils' du même réalisateur. Ici une très belle histoire se déroulant à Kamakura, très jolie petite ville pas loin de Tokyo. On y voit les 4 saisons. Toute personne aimant le Japon sait combien la nature et le passage des saisons sont importants dans la vie des japonais. indépendamment de l'histoire, on comprend bien les relations de respect entre la petite sœur et sa sœur aînée, on saisit le poids de la société japonaise et des conventions. Film magnifique par ses silences, par les différentes personnalités des sœurs.
    Un des plus beaux moments : la balade à vélo de la petite sœur et de son petit camarade sous une sorte de tonnelle constituée par les cerisiers en fleurs.
    Un film touchant qui donnera envie aux amoureux du Japon de repartir tout de suite et qui ravira les autres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    un film délicat , des actrices convaincantes et pleines de charme. On est transporté dans un pays où la délicatesse est inscrite dans l'art de vivre. Le cocon familial reconstitué par les 4 soeurs ne leur permet pas d'éviter toutes les difficultés de la vie. Tensions et sacrifices sont aussi au RV, mais ils sont surmontés avec une très belle élégance. On ne crie pas, on reste courtois et poli, tout est dans la retenue. On se prend à vraiment aimer cette maison et ses occupantes. Un beau moment de cinéma plein de raffinement !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    J'aime beaucoup le cinéma de Kore-eda, qui est sans doute mon cinéaste japonais contemporain préféré. Et j'ai retrouvé dans ce ravissant "Notre Petite Sœur" tout ce qui m'enchante chez Kore-eda : sa sensibilité lorsqu'il peint ces portraits complexes de familles, et de femmes en particulier, sa mise en scène suprêmement élégante, toujours juste, toujours à bonne distance, toujours dans le bon rythme, qu'il s'agisse de filmer des visages comme des paysages, ou des paysages comme des visages, son attention toute en légèreté aux détails de la vie, qui fait entrer ses films en résonance avec ceux d'Ozu ou de Naruse (une évidence qu'il faut rappeler, me semble-t-il…). "Notre Petite Sœur" est un film où il fait bon séjourner pendant deux heures, en compagnie de ces quatre jeunes femmes / filles ravissantes, avec lesquelles on rit, on cuisine et on boit et on mange (beaucoup, c'est l'un des immenses charmes du film), on vit tant bien que mal au milieu d'un monde pas si chaleureux que ça, entre mères dysfonctionnelles, père inconstant, amants peu fiables et maladie qui guette. Pourtant, "Notre Petite Sœur" n'atteint pas la grandeur des meilleurs Kore-eda ("Nobody Knows", "Still Walking" par exemple) parce que son histoire, très ténue, adaptée semble-t-il d'un manga pour jeunes filles ("Kamakura Diary") semble justement un peu trop protéger cette famille reconstituée, dont on sent très vite que rien ne peut vraiment lui arriver, comme si la tendresse et la compréhension mutuelle constituaient ce rempart absolu contre le mal. Cette illusion bienveillante est bien entendu le cadeau que Kore-eda a voulu nous offrir : quel dommage que notre besoin de drame nous rende cette générosité un peu frustrante !
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Nos émotions avaient déjà vibré avec l'excellent Tel père, tel fils et le réalisateur Hirozaku Kore-Eda explore maintenant les relations mère/fille en adaptant le manga d'Akimi Yoshida. On découvre ainsi une famille japonaise atypique composée de sœurs toutes plus attachantes les unes que les autres. Toutes les actrices se montrent formidables mais on a particulièrement envie de faire ressortir la fabuleuse Suzu Hirose. Notre petite sœur donne des envies de déguster une tartine aux alevins, d'enfourcher son vélo pour traverser le tunnel des cerisiers bref de partager des plaisirs simples. Après tant d'éloges, vous comprendrez qu'il s'agit-là d'un beau Coup de cœur Ciné2909 !
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