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Un visiteur
1,0
Publiée le 7 décembre 2016
Oppression était vendu comme un thriller fantastique, force est de constaté qu'il ne s'agira que d'un petit thriller. Si au début, on espère tomber tout de même sur une bonne surprise avec un film de série B de bonne facture, dans la seconde partie du film, on se prend les pieds dans le tapis et l'on nous raconte une histoire qui fait qu'il faut totalement oublié ce que l'on a vu précédemment. A croire que toute la première partie est en fait un faux raccord. Et ainsi, on tombe dans un film de série B assez mauvais à la limite du Z et l'on aurait pu se limiter à un direct DVD. La mise en place est réussie mais c'est tout le reste qui ne va pas, principalement la seconde partie et la fin totalement bâclée avec une pseudo surprise sur l'explication de ces événements. Surprise inexistante car au final, on se retrouve devant quelque chose de prévisible dès le départ et de déjà vu à plusieurs reprises. Seulement Naomi Watts arrive à relever légèrement le niveau, malgré une interprétation au minimum syndical. Oppression reste un thriller totalement bancale qui est finalement tombé mais pas du bon côté. Et je ne comprends absolument pas l'interdiction aux moins de 12 ans.
On y va pour Naomi Watts, car elle a forcément bon goût. Un scénario bien construit qui sait nous faire sursauter et nous surprendre, le tout est très imprégné de « Shining » mais la réalisation est à la hauteur et on vient pour se faire peur.
spoiler: Stephen Portman est un adolescent perturbé, ses parents décident de l’éloigner en pension. Pendant le voyage avec son père, une dispute éclate, il ne veut pas quitter le nid, ça dégénère et provoque un accident fatal. Le père meurt et le fils Stephen devient un légume. Mary va prendre soin de lui chaque jour mais c’est éprouvant et elle pense le placer en institution.
Mary, psychologue, croise lors de ses consultation un gamin qui la bouleverse. Tom est malentendant et orphelin, ce dernier, par une sale nuit froide, préfère fuguer chez elle plutôt que de partir en famille d’accueil. Le film commence là et la suite prend des allures de film d’épouvante. Le jeu des comédiens est impeccable et l’intrigue est soutenue mais on garde un sentiment de « déjà vu ». On apprécie Charlie Heaton, comédien dans « Stranger Things » le jeune homme a une gueule entre ange et démon.
La fin sème le doute et relève un peu une construction très convenue.
Bon la première moitié du film tient ses promesses et appartient bien au genre thriller. Même si certaines scènes de suspense sont un peu trop faciles et déjà vues, c'est de la qualité par rapport à la deuxième moitié qui vient totalement gâcher un suspense qu'on aimerait plus long. De plus, on est face à de gros clichés comme le marteau qui racle les murs ou le regard terrifiant qui dit "je suis furax", et j'en passe. Un peu trop facile à mon goût, il manque de suspense et de mystère.
Malgré le jeu et le charme de Naomi, le film manque singulièrement d'originalité et reste très prévisible. Il suffit d'etre juste attentif pour comprendre la vraie explications de ce qui trouble Naomi Watts (spoiler: Lorsque l'enfant montre sa surprise, vu qu'il n'était que 3 dans la maison, la déduction est facile ). On remarque plusieurs clins d’œil à Shining (spoiler: Les pas dans la neige, le personnage qui traverse une tempête de neige pour aider quelqu'un et se fait zigouiller dès son arrivée ). On retrouve aussi une idée d'un autre film (spoiler: L'orphelinat : finalement les bruits dans la maison s'explique par un personnage enfermé )
l'histoire est vraiment "tirée par les cheveux" et surtout très dérangeante... personnellement, je n'accroche pas du tout ! et puis du suspense et de la tension gratuite comme ça.. dommage car une telle actrice a bien mieux à offrir comme rôle. le 1,5 tient à elle surtout
Sans la présence de Naomi Watts, on se croirait devant un thriller télé diffusé l'après-midi. Idéal pour passer le temps lorsque l'on a du repassage à faire. Malheureusement pour moi, j'avais oublié mon fer à repasser...
Prenez 20 pour cent du film " intouchables " pour le coté fauteuil roulant ( sans l humour bien entendu !! ) 40 pour cent du film " Shinning " et 40 pour cent du film " Amityville la maison du diable " mélangez le tout dans une bouteille en plastique ( peu importe la marque ) et vous obtiendrez le film " Oppression " !!! vraiment rien d 'extraordinaire si ce n'est la prestation des acteurs ( enfin surtout les deux acteurs principaux ) ....décor sympa mais voilà quoi ... Pourtant l'idée de départ est excellente et le film aurais pu etre encore mieux ....ce n'est bien sur que mon avis .
C'est un petit film de suspens à huis clos, N-ième resucée du thème des intrus piégés dans la maison où ils se sont introduits. Ce jeu de cache-cache entre des cambrioleurs et une propriétaire un peu détraquée est un succédané de film d'angoisse soft au scénario prévu et laissant sur sa faim.
Un thriller qui avait tout pour bien fonctionner : une idée simple mais efficace et un très bon casting. Malheureusement, il est mal écrit, bancal, et si l’acte final en huis clos peut être éprouvant, il arrive tardivement.
Le film patine un peu au démarrage mais parvient à bien faire monter la tension. Malgré l'excellente Naomi Watts et un bon twist final, Oppression manque un peu d'originalité dans son développement...
une naomie watts fatiguée , un film fatigant , des jump scares pour meubler un film vide de scénario , on attend , on attend pendant 1H30 qu'il se passe quelque chose et puis rien, le néant total , le vide absolu, honteux
L'affiche évoque le meilleur du film noir des années 40 et le titre, Brian De Palma au sommet de son art. Oui, "Oppression" est une oeuvre ultra-référencée. Mais ce n'est pas vers "Le Faucon Maltais" ou "Pulsions" que se trouve les sources d'inspiration de ce petit thriller d'épouvante bien emballé mais plutôt vers le classique du classique du film d'horreur, "Shining". Folie ambiante, hallucinations, personnage secondaire connecté (par Skype certes...) à l'héroïne et chalet prisonnier des glaces, tout concourt ici à nous rappeler le chef d'oeuvre de Kubrick. L'hommage aurait facilement pu tourner à la bouffonnerie si l'homme derrière la caméra, Farren Blackburn, principalement connu dans le monde du petit écran pour avoir réalisé des épisodes de séries telles que "Daredevil" ou "Luther", ne faisait pas preuve d'un certain talent en nous offrant des plans témoignant d'une réelle maîtrise en terme de huis clos et de jeux d'ombres et de lumières. Les jump-scare sont un peu trop présents et beaucoup trop appuyés mais concourent à rendre l'atmosphère du film pesante et étrange. Là où le bât blesse, c'est plutôt au niveau d'un scénario maladroit qui n'arrive pas à faire la part belle aux personnages en rendant leurs réactions à la limite du comique (quand on ne sait pas comment faire tenir son héroïne dans une maison où la folie la guette, on ne fait pas sortir un personnage secondaire toutes les 5min pour essayer de la persuader de venir à l'hôtel ou chez une amie sans que l'héroïne en question n'ai d'arguments valables pour rester chez elle. C'est ce qu'on appelle se tirer une balle dans le pied...). Exercice de style convaincant, "Oppression" aurait pu être tout autre si Blackburn y avait ajouté plus de profondeur et des personnages secondaires utiles à l'intrigue.
Un thriller intense et psychologique, je dirais même un thriller à la Hitchcock. Les plans sont somptueux, Naomi Watts est magnifique et bouleversante dans son rôle. C'est indéniable que "Oppression" est un film qui rend hommage aux anciens thrillers, que ce soit dans la réalisation (le travail des ombres à la "Psychose"), et les déroulements de l'intrigue mettant en avant le suspens plutôt qu'une overdose de violence.
D'habitude je suis un minimum conciliant avec ce genre de thrillers en bois mais là non, stop, le film n'entrouvre jamais la porte à quelque chose qui pourrait être captivant (ou à la limite une, mais on a à peine le temps d'y croire), ça n'a aucun intérêt, et comme si ça ne suffisait pas on nous colle des jumpscares toutes les 5 minutes, au bout d'un moment c'est très irritant, en plus d'être souvent reliés à des redondances scénaristiques insupportablement équivoques. La seconde partie bascule même dans un niveau de connerie absolu, quel est le sens de cette histoire, de ces relations ? Et voir le film tenter de se dépêtrer de tout ça par des pirouettes grossières ne fait que l'enfoncer, difficile de ne pas être passif, la dernière demi-heure est tout bonnement interminable, et cerise sur le gâteau même pas de petite surprise finale ou même de twist pour jouer l'esbrouffe, nada, inutile de A à Z.