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Xavi_de_Paris
305 abonnés
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4,0
Publiée le 8 juillet 2017
"Mean Streets" a le charme des films des années 70 avec peu de budget. Le côté bricolage de la mise en scène fait toute la beauté de ce film, qui ne manque pas de beauté esthétique avec ces paysages urbains, notamment de nuit, magnifiquement bien filmés. L'histoire en elle-même est assez bateau et prétexte à montrer des personnages atypiques, une bande de potes un peu malfrats. Et surtout l'opposition entre deux potes, l'un ambitieux, modéré, l'autre loser, bagarreur et criblé de dettes. Harveyl et Robert De Niro y révèlent un talent qui les mènera à une belle carrière par la suite.
Mean Streets est un bon film de Martin Scorsese, qui pour un de ses premiers films (son troisième long-métrage) est déjà plus que prometteurs. Le duo d'acteurs est excellent. Il y a une vraie alchimie entre Harvey Keitel (au personnage très attachant) et Robert de Niro (au personnage très insupportable). Les deux personnages principaux figurent à mes yeux comme faisant partie des meilleurs personnages des films du réalisateur. L'histoire est pas mal, on retrouve la thématique fétiche du réalisateur : les gangsters et la mafia. On ne s'ennuie pas. Les quelques cascades sont bien. Les décors new-yorkais sont très réussis. Le film fait preuve d'une longueur très raisonnable (un peu moins de deux heures), une qualité que le réalisateur perdra par la suite (avec des films durant à chaque fois au moins 150 minutes). Bref, un excellent début pour Scorsese.
Mean Streets a quelque chose du film d'auteur : il décrit avec précision la vie quotidienne de la mafia new yorkaise. Morne plaine. La vie des mafieux n'est pas si différente d'une vie ordinaire : de l'ennui, du vide, du néant, des bagarres ineptes, des discussions de comptoir, des choix à faire. Harvey Keitel a en réalité le premier rôle. Son personnage doit savoir s'il se "rangera" comme un bon mafieux bien installé, ou s'il chosira la famille de son ami d'enfance Johnny Boy, être particulièrement irresponsable qui accumule des dettes auprès d'un parrain local assez naïf. Ceci dit, si le film parvient à faire vivre cette pègre des années 1970, et restitue à merveille son époque, il ne se passe globalement pas grand chose. Le rythme est bien trop lent, le film donne l'impression de tourner en rond. Soutenu par d'excellents acteurs, dont évidemment Robert de Niro, il lui manque un scénario plus consistant. Le film d'ambiance ne peut fonctionner s'il n'y a pas un propos derrière. Ici, le spectateur restera sur sa faim.
Il y a dans "Mean streets" la base du cinéma de Martin Scorsese que cela soit dans le style, dans les thèmes abordés ou dans le choix des acteurs. Pourtant, ce troisième long métrage n'est pas aussi abouti que le sera la plupart de ses films ultèrieurs. Rien à redire sur la mise en scène et sur ce casting dominé par l'excellent tandem De Niro/Keitel. Les deux acteurs nous livrent une prestation mémorable à travers les plans habiles du cinéaste. En revanche, la faiblesse de "Mean Streets" vient de son intrigue. Cette dernière manque de consistance et est bien trop décousue, avec des passages à vide, pour nous captiver tout du long. Ce film fait plus office de brouillon qu'autre chose mais reste honorable.
Un des premiers film de Scorsese et le moins que l'on puisse dire c'est que le bonhomme savait déjà filmer. J'en veux pour preuve les entrées dans le bar d'Harvey Keitel, puis par la suite celle de Robert De Niro qui sont des purs moments de mise en scène. Concernant le scénario c'est moins touffus qu'à l'habitude et on se contente d'une galerie de personnages, certes parfaitement campés et écrits mais rien de révolutionnaire à ce niveau. À coup sûr ça n'est pas son meilleur film, mais même un Scorsese moyen c'est quand même du tout bon.
Tous les thèmes, intrigues et personnages chers à Martin Scorsese ainsi que son style singulier sont présents dans ce film...à l'état de germes! Il manque donc encore le scénario, l'intérêt pour la psychologie des protagonistes et une ligne directrice claire. Le spectateur attend simplement que quelqu'un se décide à tuer la petite frappe détestable incarnée par de Niro. Assez peu intéressant...
"Mean Streets" nous fait suivre un groupe de jeunes d'italo-américains, liés à la mafia, dans les rues de New York. Le film constitue une sorte d'embryon, puisque plusieurs thèmes, situations, ou styles seront davantage développés dans d'autres œuvres de Scorsese (on pense surtout à "Goodfellas"). Pour autant, on est très loin d'un brouillon. Si l'intrigue comporte pas mal de longueurs, et ne propose pas vraiment de fil rouge autre que le quotidien de petits mafieux, on est frappé par des acteurs à fond : Harvey Keitel en homme tiraillé par ses croyances religieuses, le respect à sa "famille" criminelle, et ses relations, mais aussi Robert De Niro, qui pour sa première collaboration avec Martin Scorsese incarne un chien fou auto-destructeur. Par ailleurs, le style visuel est très original à l'époque. On y retrouve un mélange de plans inventifs et de caméra à l'épaule donnant un aspect documentaire, un montage riche, et une ambiance lumineuse qui baigne souvent dans un rouge vif un peu glauque. Sans oublier une BO éclectique assez efficace (des Rolling Stones aux classiques des 50's, en passant par de la musique italienne). "Mean Streets" est donc une œuvre importante dans la carrière du réalisateur, même si elle est souvent occultée par ses réussites postérieures.
En revoyant une deuxième fois Marty filmer "les mauvais quartiers", "la zone" bref le Little Italy de son enfance, je m'aperçois que j'avais peu retenu de l'histoire la première fois. C'est avant tout un film d'ambiance, de musique rock, celle de notre adolescence, symbolisée par les Rolling stones. Bien sur le gamin de Niro explose à l'écran et son jeu du chat et de la souris avec Keitel reste le fil conducteur de ce parcours sans issue de deux voyous dont l'un ne veut pas comprendre que les règles du milieu sont là pour être respectées, y compris par la famille ( l'oncle de Charlie apparaît qu'en juge qui tranche les situations). Quant au deuxième, sa valse hésitation entre la religion, le désir d'aider ses copains trouve vite sa limite quand on fait dans le racket! La course finale de Johnny boy m'a rappelé celle de Belmondo dans A bout de souffle. Film énergique, encore brouillon dans sa réalisation, servi par deux grands acteurs. Indispensable pour comprendre Scorsese. TV - novembre 16
Une belle déception, pour moi. Le film ne vaut presque plus rien aujourd'hui. Une banale histoire d'argent dont le règlement spoiler: se fait dans les dernières minutes de film . J'ai été très déçu que cela traîne autant en longueur pour si peu de surprise. Ennuyeux, finalement.
Premier grand film de Monsieur Martin Scorsese, Mean Streets est le prémices des films de gangster royaux que sont Les Affranchis et Casino qu'il réalisera plus tard. En effet son histoire est un peu moins travaillé et a moins d'ampleur que dans ces deux chefs-d’œuvre mais est très prenante à suivre. Pourtant lors des premières minutes ça ne paie pas de mine mais très vite on rentre dans cet univers. L'ambiance des années 70 est vraiment agréable et donne un certain cachet à ce long-métrage. Mais surtout ici tout est basé sur les dialogues qui sont très nombreux et qui laissent peu de place aux armes à feux et à la violence. Il n'y a pas beaucoup d'action au final mais ce n'est pas dérangeant du tout vu que les répliques sont grandioses! J'ai particulièrement apprécié la scène ou spoiler: Charlie et Johnny Boy discutent dans l'arrière salle du bar au début ainsi que le moment ou ce dernier sort une arme face à Michael dans le bar vers la fin . Les personnages super classe qui débitent ces répliques sont tous charismatiques. D'ailleurs le casting est grandiose avec un Hervey Keytel monstrueux qui tente de protéger un Robert De Niro impressionnant dans son rôle de Johhny Boy cinglé, m'enfoutiste et imprévisible. Mon seul regret c'est qu'il ne soit pas plus présent. Les autres gangster sont tout aussi bons avec David Proval alias Tony, Richard Romanus alias Michael, Victor Argo alias Mario ainsi que Cesare Danova alias Giovanni. Et que dire de la réalisation de Scorsese qui est avant-gardiste et inventive qui est un véritable régale pour les yeux. Et comme le monsieur pense à tout il nous gratifie d'une b.o. ultime, omniprésente qui sublime toutes les scènes avec son mélange de chansons d'époque et de vieilles chansons italiennes. Le seul défaut du film c'est qu'il est trop court! Vraiment je n'aurais pas dit non à une demi heure de plus et ça aurait peut-être permis de faire une fin plus soigné même si celle ci est bonne. Franchement Mean Steets m'a mit une claque, c'est un très grand film que vous vous devez d'avoir vu.
Dans les débuts de Scorcese, il y a ce "Mean Streets", film nerveux qui permet de plus en plus au réalisateur de s'attribuer son petit monde de "mafiosi" qui lui est cher. Une sorte de "benjamin" des affranchis, qui propulse De Niro sur le devant de la scène avec son rôle de jeune brigand incontrôlable, à la fois tête brulé, sale gosse, mais surtout naïf du monde dans lequel il a posé les pieds.
Un des premiers films de Scorsese et de De Niro, ca vaut le coup d'oeil. Le format est assez lent et contemplatif, il s'agit d'un témoignage du mode de vie des bandits de Little Italy. Harvey Keitel en acteur principal est très brillant, il met le costume d'un jeune bandit ambitieux dans le monde du crime, avec des valeurs morales catholiques fortes. Autour de lui gravite un monde de petits bandits mais aussi de pontes du crime, De Niro (qui crève l'écran) fait alors son apparition en tant que jeune malfrat complètement jeté, que Keitel essaye de prendre sous son aile. Beaucoup de sujets sont ainsi abordés, une modestie du réalisateur face au Monde et ses protagoniste transpire du film, ce qui le rend très humain.
Nous voici en présence de l'un des tout premier long métrage du maestro Scorsese et tout simplement du premier traitant de l'un de ses thèmes de prédilection, la mafia. On plonge donc dans les rues de New York, plus précisément de Little Italy dans le quotidien de petits malfrats de quartier accumulant histoires louches, bagarres et dettes en tout genre. Ce qui frappe finalement le plus dans une première partie décousue et au scénario bordélique c'est sans conteste l'absence d'enjeu qui au final fait le lien avec le court budget, on verra l'importance du business évoluer avec le budget dans le futur notamment dans "Les affranchis" et "Casino". Il n'en reste pas moins que les prémices de la mise en scène de Scorsese sont clairement identifiables ici et la deuxième partie s'avère plus palpitante avec enfin une évolution pour le personnage de Keitel. Un mot pour finir sur De Niro qui trouve un rôle bien tordu mais surtout qui le mettra au devant de la scène avant son explosion dans "Le parrain 2" mais surtout dans "Taxi driver". Un métrage perfectible bien évidemment mais qui semble déjà pas mal maîtrisé par un Scorsese a ses débuts, à voir notamment pour le duo d'acteurs principaux eux aussi aux prémices d'une grande carrière.
"Mean Streets" est un film de mafieux, avec trois personnes plus qu'habitué au genre, avec Robert De Niro, Harvey Keitel et Martin Scorsese. Tourné dans Little Italy, le jeune réalisateur mais aussi scénariste nous plonge dans le quotidien de mafieux. Cela est bien orchestré par Scorsese grâce à une belle réalisation et photographie. Cependant, on suit l'histoire sans engouement car la tension dramatique est faible et les enjeux minimes. Mais le personnages sont bien écrits et l'interprétation du duo De Niro/Keitel est juste fantastique. Bref, un bon film mais pas très marquant.