Deux grands acteurs (Robert De Niro et Harvey Keitel) dans un film considéré comme mythique mais où il ne se passe pas grand chose... Où est l'histoire? C'est boring! Je m'attendais à beaucoup mieux de la part de Martin Scorsese. Déception.
Quelle déception. L’histoire si elle existe est inintéressante. Il n’y a pas vraiment d’histoire, il n’y a pas de suspense. C’est chiant, c’est long. Certes il y a un bon duo d’acteur Keitel/De Niro mais c’est bien tout ce que l’on en retiendra avec cette fin spectaculaire et pour le moins saisissante.
En 1973, le jeune Martin réalisait ce qui allait être la première pièce de son solide édifice. Pour cela, il a fait appel à deux jeunes acteurs talentueux qui deviendront par la suite, très importants pour le cinéma américain: Harvey Keitel, et surtout un certain Robert De Niro, avec lequel, il collabora 8 fois dont certains seront des films majeurs du cinéma contemporain. Scorsese filme ici le quartier qui l'a vu grandir, Little Italy, et le scénario traite ici déjà de ses thèmes favoris: les truands, les relations hommes-femmes, la tentative de rachat et de rédemption, l'importance de l'environnement sur les personnages... Ce film peut même être vu si on se réfère à l'époque à laquelle il est sorti, comme l'anti-thèse du Parrain. Ici, il n'y a rien d'épique ou de romanesque, il s'agit de deux petites frappes, Charlie, amoureux d'une fille dont il sait que son amour est impossible et Johnny Boy, petit voyou décérébré qui doit du fric à tous les autres truands du quartier et dont Charlie doit toujours essayé de sauver la mise. La scène finale est un vrai délice pour les yeux, mais je n'en dirais pas plus! Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce film de toute urgence!
1er grand film mythique de Scorsese, "Mean Streets" annonce ses chefs d'œuvre suivants et les thèmes essentiels de son cinéma, violence, famille, rédemption. De Niro y est déjà fascinant aux côtés d'un Harvey Keytel tout aussi charismatique. C'est fort, c'est prenant, ç'est toujours aussi percutant, 40 ans plus tard.
Première collaboration pus que fructueuse (qui apparemment, va bientôt se retrouver) qui nous a offert le meilleur dans les 70’s, 80’s et 90’s. Là dans ce troisième film de Scorsese, les thèmes principaux sont présent, mais largement different des films suivants, ce qui montre une évolution. Ce film est crasseux, les acteurs ont des geules cassées and « Fuck and shit » à répétition. On est ramené à une époque ou les réalisateurs reconnus d’aujourd’hui brisaient tout et envoient un pain au cinéma préfabriqué d’antan (qui malheureusement est revenue). Tout pleins d’inconnus joue les salauds et ne s’en prive pas. Harvey Keitel en gangster religieux, qui remet en question les valeurs inculquées et De niro encore plus fou et génial que jamais. Si l’univers de gangsters est familier à Robert, là c’est dans un registre complètement opposé. Si il est souvent le redresseur de tord donneur de conseils et correcteur de petits frappe qui n’ont pas de respect, là c’est lui la petite frappe : Un emmerdeur qui cherche la baston et qui n’en a rien à foutre des gens (il aurait juste fallu qu’il soit un petit peu plus fou) En clair, pas le meilleur Scorsese, mains digne d’une bonne évolution et qui en impose. Tout ca pour nous préparer au lauréat de la palme d’or 1976 « TAXI DRIVER »
Avec son quatrième long-métrage, Martin Scorsese explore déjà les bas-fonds de sa ville natale New York. Drame semi-biographique centrée dans le quartier de Little Italy, Mean Streets raconte une histoire simple mais humaine, celle de deux amis complètement opposés, de la montée de l'un, de la descente aux enfers de l'autre. Le premier, c'est Harvey Keitel : imposant, classe, talentueux, crédible ; un acteur féroce qui éblouit l'écran de sa prestance. Le second, c'est Robert De Niro : jeune, impulsif mais carré et également imposant ; quand il est à l'écran, on ne voit que lui, son charme et ses mimiques naturelles en faisant un anti-héros immédiatement attachant. Le film suit leur petite histoire sans vraiment être complexe, mais Scorsese filme avec amour et détermination cette amitié peu à peu brisée à cause de petites magouilles, de disputes incontrôlées, d'histoire d'amour impossible autour d'un personnage central : New York. Bref, avec Mean Streets, le réalisateur américain prouve définitivement qu'il allait devenir un grand.
Bien qu’Alice n'est plus ici (1975) soit une œuvre exceptionnelle, c’est pourtant grâce à Mean Streets (1976) que Martin Scorsese s’est fait connaître auprès du grand public. Il y révèlera aussi sa muse, son acteur fétiche, un certain Robert De Niro (un acteur qu’il retrouvera à maintes reprises par la suite : Taxi Driver - 1976, New York, New York - 1977, Raging Bull - 1981, La Valse des pantins - 1983, Les Affranchis - 1990, Les Nerfs à vif - 1992 & Casino - 1996). Ici, Scorsese parle de mafia, toujours là même, celle de New York dans la petite Italie, où les petits malfrats en tout genres veulent jouer au plus grands. Un thème cher au cinéaste puisqu’il abord le sujet à plusieurs reprises au cours des années 70, 80 & 90 ! Mais Mean Streets (1976), c’est avant tout cette rencontre, entre Robert De Niro & Harvey Keitel, deux acteurs qui se surpassent ici et nous entraînent au cœur du « milieu ». Une œuvre plus que parfaite et qui signe un début de carrière prometteur (même si elle sera semé d’embûches pour le cinéaste). A noter aussi la très belle B.O tout au long du film, dont notamment « Jumping Jack Flash », des Rolling Stones.
l'une des premières réalisation d'un cinéaste de génie et déja on reconnait toute les prouesses qui vont faire de tout ses films des chef d'oeuvres. caméra à l'épaule, on plonge dans l'univers des gangters de bas niveau, avec leurs magouilles, volent, chantages. robert de niro et harvey keitel sont exceptionnelles.
Aïe...les débuts de Martin Scorsese, mon réalisateur adoré, ne me touchent pas tant que ça, exception faite de Taxi Driver. L'histoire du film ne se voit pas bien du tout, on n'est pas vraiment capable d'en tirer un résumé, à par les aléas de la vie tumultueuse de l'exaspérant Johnny Boy. C'est plus une évocation de Little Italy qu'une véritable histoire. Les acteurs sont certes irréprochable mais le film est terriblement flou et, c'est un comble pour Scorsese, dénué d'esthétique. De plus, certains points sont totalment inexpliqué: le massacre de l'alcoolique par la jeune femme dans le bar, la rixe au billard qui n'a pas de suite, le vétéran du vietnam qui agresse une jeune fille. bref, j'ai été vite perdu et je n'ai donc pas apprécié ce film, outre les performances de DeNiro et Keitel.
Mon premier Scorcese... un vrai coup de coeur ! Ces personnages attachants dont l'activité tient plus de la débrouille que du banditisme et la performance des acteurs, De niro et Keitel en tête, font de ce film un véritable chef d'oeuvre. La BO est composé de superbes musiques classiques ou pop rock des 60's et la mise en scène est original. Mean streets est donc un film a voir absolument !
Bon parfois il y a des petits problèmes de montage par exemple mais c'est quand même du très grand Scorsese. Les interprétations des acteurs sont bonnes, dans l'ensemble, la mise en scène aussi, la BO inoubliable, et le scènario assez percutant.