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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 août 2010
quelle déception pour moi qui apprécie tant Scorcese, De Niro et Harvey Keitel!
ce film est sans queue ni tête, le scénario inexistant, il ne se passe rien, les dialogues sont creux et ne mènent nulle part, et on a l'impression que les acteurs sont livrés à eux même et improvisent plus qu'ils ne jouent.
un film vraiment mauvais et ennuyeux à s'endormir, à se demander comment il a pu révéler le talent de Scorcese, vraiment pas mis en lumière ici.
Cette histoire d'amis voulant percer dans le milieu mafieux, 4eme film de Scorsese , mais le 1er du fameux réalisateur dans la franchise de ce monde. C'est avec un style particulièrement percutant qu'il le signe ici , avec des scènes de bagarres ,tournées caméra au poing , avec des plans jamais grossiers. Keitel très bon dans son rôle a demi ecclesiastique laisse place a un personnage fort et assez singulier. De Niro , moins vu à l'écran ,mais nettement a la hauteur de son personnage rêveur et castagneur. Le scenario suit tout simplement les déboires de ces deux persos jusqu'à la fin du film ce qui sera assez récurrent dans le cinéma grandiose de Scorsese au fil de ses œuvres sur l'univers mafieux.
Au départ, Mean Street renvoie l'image d'un petit film sans trop du budget, l'histoire semble classique, ce n'est pas très beau, le son est moyen... puis débarque Robert de Niro, sa première scène avec Harvey Keitel est impressionnante tant il crève l'écran d'une manière fabuleuse ! De Niro, c'est vraiment l'éclaircie de ce film ( dont la réalisation est très bonne aussi ), et ça se ressent énormément durant la grosse demi heure où il est moins ( voir plus ) présent à l'écran... L'histoire est inutilement compliquée, pas mal de sujets sont sous-traités,... Mais De Niro bonifie tout simplement un film qui n'aurai eu que peu d'intérêt sans lui !
"Mean Streets" c'est une sorte d'ébauche du future travail de Martin Scorsese. Presque tout y est et l'univers mafioso Italo-Américain est déjà là. L'immersion dans le monde des ces malfrats est assuré par une peinture de leurs "Little Italy", amour, religion, magouille. Rapidement le ton est donné, servis par une exellente bande original tres année 60'/70', entrecoupé de superbe "Fuck". Oui mais voilà la description du milieux est longue, beaucoup trop longue, surtout qu'elle n'atteint pas la perfection de celle de "Goodfellas". Du coup il manque un fil conducteur convaincant au film qui semble se chercher pendant plus d'une heure, donnant meme naissance à quelques (rare) longueurs. Au final c'est le scénario qui en patit, surtout que l'évenement pertubateur (le fameux pistolet de Johnny) arrive tardivement. Heureusement, le coup de punch vient quant meme dans les trentes dernières minutes qui elles passent toute seules. D'autant que Harvey Keitel et surtout Robert de Niro sont très performants. "Mean Streets" est donc quant meme bon, cepandant inégal, il tend alors plus vers une sorte de brouillon des futures grandes oeuvres de Scorsese.
Un film qui pose les bases des thèmes scorsesiens. Harvey Keitel est juste immense et Robert de Niro est étonnant en stupide malfrat. Si l'univers 70's est vraiment bien retranscrit, l'esthétisme soigné (ces lumières bleus et rouges), le film n'est pas le meilleur Scorsese faute de trop de dialogues on aurait aimé voir un peu plus d'action.
Peut être pas un chef d'oeuvre, mais un brouillon génial, une entrée fracassante par la grande porte, à l'image de Johnny Boy/de Niro investissant le bar sur "Jumpin Jack Flash". Pour la première fois, le réalisateur filme ce qu'il connait : Little Italy, trois bouts de scénario, surtout des tranches de vie, des personnages instables, dechirés, torturés par des forces contraires, violence, amour, religion... Déjà, la patte de Scorsese s'impose: un mélange d'hyper-réalisme et d'hyper-stylisation. Les personnages sont pris comme ils sont, décrits dans toute l'authenticité de leur environnement, mais la mise en scène les emporte, les propulse à un rythme frénétique pour en faire des héros hors normes. La caméra bouge dans tous les sens, collant à l'agitation des personnages, les lumières de la ville sont rouges comme l'enfer, la musique envahit tout et donne sa pulsation au film. Bref, tous les éléments du quotidien sont transfigurés pour faire de cette oeuvre une fantasmagorie unique.
Un film vide. La BO qui se veut bonne fait mal aux oreilles. Il n'y a pas de scénario, seul la manière de filmer est bonne ( Scorcese quoi). Keiteil tj aussi moche et ringuard (on dirait un beauf) et De Niro qui sauve le film...et encore
A retenir la première collaboration Scorses/De Niro et l'un de ses premiers grands rôles avant l'illustre Le Parrain. Le spectateur est parfaitement immergé dans Little Italy des années 70 avec des acteurs charismatiques et un reflet juste des milieux de l'époque.
Première collaboration entre le réalisateur Martin Scorsese et l'acteur Robert de Niro, cette première oeuvre montre déjà le perfectionnisme du réalisateur. Le film relate l'histoire de plusieurs truands admirateurs des grands pontes de la mafia locale et qui veulent former leur propre gang et donc traiter leurs propres affaires. Robert de Niro joue le jeune hippie complètement défoncé à la drogue et qui ne pense qu'à trois choses: s'amuser au lit avec des pépettes déjà condamnées à se vendre dans la rue, boire comme un trou et se bagarrer. C'est ce trait de caractère si juvénile qui rend son personnage sympathique bien qu'immoral et subversif. La question qui se pose dans ce film est celle-ci: faut-il admirer les mafieux avec leurs belles montres, leurs costumes chics, leurs voitures de rêve et leurs putains belles comme le jour? Dans ce film, la réponse est claire. Si tu veux devenir gangster, tu ne joues pas avec la vie des vrais caïds et tu te plantes dans un endroit bien lointain du leur pour ne pas déranger leurs petites combines. Martin Scorsese ne se gêne pas pour montrer des actes d'extrême violence qui pour l'époque n'étaient pas si courantes car le film a été tourné en 1973, autrement dit le genre du cinéma de mafia commençait seulement à être en vogue depuis le triomphe de "Le Parrain" de Francis Ford Coppola à la fois public et critique. Sans doute voulait-il montrer à son ami que lui aussi tenait un acteur qui allait envahir tous les écrans de la planète cinéma: Robert de Niro. L'acteur est ici débordant de fraîcheur, d'agressivité et de spontanéité et crève littéralement l'écran en volant la vedette à Harvey Keitel qui lui-même n'est pas mauvais acteur mais ne possède pas le charisme de son compagnon qui allait être oscarisé l'années suivante pour "Le Parrain: deuxième partie" où il interprête Vito Corleone jeune. Martin Scorsese signe un film en tous points réussi et lance la carrière d'un acteur d'exception qui pourra tourner avec les plus grands.