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    Mean Streets
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    bobmorane63
    bobmorane63

    175 abonnés 1 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2024
    Un film annonciateur du cinéma, en grande partie de mafia, du metteur en scène prodigieux Martin Scorsese à ses débuts en 1973 !
    On retrouve ses thèmes de prédilections de son univers et ses inspirations au cinéaste situant l'action dans le quartier de Little Italy à New York (je crois) ou se passe l'histoire avec une bande de copains qui baignent dans leurs jeunes années dans les conbines, criblé de dettes pour certains , jolies filles à draguer, bagarres et petages de plombs, ambiances musicales 60's, religions, tout les ingrédients sont la. On se prend de sympathie pour ces personnages de copains qui font les 400 coups , à l'écran comme dans la vie joués par des comédiens prometteurs comme Harvey Keitel, Robert De Niro entre autres, on reconnaît aussi dans des petits rôles les frères David et Robert Carradine. Scorsese ne s'interdit pas de violence, comme souvent dans sa filmographie , à faire aimer ses personnages qui le font. "Mean Streets" marque le début d'un long cycle dans la carrière du réalisateur et ses acteurs principaux et faut dire que le cinéma Américain dans les années 70, c'était chouette.
    legend13
    legend13

    235 abonnés 1 045 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Un des premiers films de Martin Scorsese et cela se voit que le cinéaste en est à ses balbutiements. Une œuvre plutôt ennuyeuse par moments mais dans laquelle on pouvait déjà apercevoir tous les fondamentaux du génial réalisateur qu'il allait devenir.
    ned123
    ned123

    144 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2023
    J'ai vu un film... du maître Martin Scorcèse... Et pour tout dire, cela a beaucoup vieilli... Malgré toutes les qualités du film, malgré le duo de débutants Harvey Keitel et Robert De Niro (qui sont remarquables), le rythme du film est désespérément lent. De plus le thème de la Mafia New-Yorkaise a été mainte fois présentée. et les pérégrinations de petits Caïds de Little Italy ne m'ont pas vraiment passionné... Alors qu'apporte ce film ? Pas grand chose
    pfloyd1
    pfloyd1

    118 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Assez mou dans l'ensemble, j'ai l'impression d'avoir vu des trottoirs, des bars, de la bagarre, des trottoirs, des bars, de la bagarre, des trot....enfin la même chose avec des "hommes de la rues" ressemblant plus à de jeunes adultes post ados tout juste entrés dans la cour des grands. Pas convaincus par la réalité des rues imposées par la vue de Martin Scorsese, l'homme fera le chef d’œuvre 14 ans plus tard "les affranchis"....
    Zoumir
    Zoumir

    64 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Il y a des vides à combler. Scorsese, c'était bien sûr pour moi "Les Affranchis" et "Taxi Driver", rien à redire. Il y eut ensuite "Casino". Ces 3 films vus dans ma jeunesse gardent malgré leur disparition progressive dans ma mémoire le goût d'un cinéma violent, rédempteur et amoureux de ses personnages dans un récit ou les mots ont tout autant de sens que les coups. Après "Gangs Of N.Y", "Shutter Island", il était temps de revenir un peu en arrière, de combler certains vides dans la carrière d'un réalisateur maintes fois encensé à juste titre. Alors à moi "Mean Streets"...
    Et malheureusement, à moi l'ennui. Est ce le temps ou les prouesses futures du créateur de "Boardwalk Empire" qui ont transformé ce visionnage en long et fastidieux périple ?
    Si les thèmes chers au réalisateur sont bien présents, on est face à une esquisse de son talent. L'histoire et les enjeux ne permettent pas de remplir l'espace et les turpitudes de Robert De Niro face à la droiture d'Harvey Keitel ne font que très rarement des étincelles. L'un se débat pour tout garder en place pendant que l'autre, instinctif et viscéral, brûle le vie par les deux bouts. Les deux acteurs donnent pourtant tout à leur personnage mais cette amitié impossible ne permettra pas au film, qui s'apparente à un documentaire sur Little Italy et ses pions, de véritablement captiver. On se console donc avec certains angles de caméra, certaines lumières, certains travellings, certains faux-raccords, tentant de capter ça et là l'ébauche bancale mais inspirée de la technique narrative et visuelle d'un grand nom du cinéma.
    Une ballade sordide et ennuyeuse de deux heures, tout en bas de l'échelle des malfrats, entre rêves de gloires et absence de repères, portées par les seules exactions d'un Robert De Niro habité et destructeur.
    Starwealther
    Starwealther

    67 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Suite à "Boxcar Bertha" sorti en 1972, John Cassavetes dit à son ami Martin Scorsese "Martin tu viens de perdre une année de ta vie pour faire ce tas de merde! Ne commence pas à être accro au box-office, essaie de faire quelque chose d'autre". Marty, très admiratif du cinéma de Cassavetes, décide d'écouter ses conseils pour faire un film beaucoup plus personnel sans se soucier de l'avis de son producteur Roger Corman. L'histoire se passe à New-York dans le quartier de Little Italy, on y suit une bande d'amis liés par le trafic mafieux. Scorsese filme principalement Charlie interprète par Harvey Keitel qui est en fait l'alter égo du réalisateur. De Niro a un rôle plus secondaire, il joue Johnny Boy, un jeune homme insouciant alors qu'il croule sous de nombreuses dettes, de l'argent qu'il a décidé de ne pas rembourser. Scorsese met à l'écran tout ce qu'il a connu dans son enfance notamment le catholicisme omniprésent dans de nombreuses scènes, les croix sont présentes dans tous les appartements, au dessus de tous les lits. Mais il relate aussi la vénération et le respect pour les chefs de gang ainsi que le très fort racisme anti-noir des italo-américains. "Mean Streets" est très esthétique, c'est un véritable choc visuel dominé par les lumières rouges du bar où Johnny Boy et Charlie se retrouvent constamment. De plus, les salles de billards sont classes, chaque membres de gangs y fument sa clope en sirotant un scotch. Deux scènes m'ont particulièrement marquées. D'abord, la toute première scène où on retrouve Charlie se réveillant d'un cauchemar pour se lever et se reluquer dans le miroir sur la musique du titre "Be my Baby" de Phil Spector. La deuxième scène superbe est l'entrée de Johnny Boy dans le bar sur la chanson "Jumopin Jack Flash" de Rolling Stones. Une oeuvre sublime de Scorsese, quasi documentaire et très autobiographique montrant les bas de Fons New-Yorkais de Little Italy. Une réussite marquant la première collaboration entre De Niro et Scorsese.
    Redzing
    Redzing

    1 058 abonnés 4 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    "Mean Streets" nous fait suivre un groupe de jeunes d'italo-américains, liés à la mafia, dans les rues de New York. Le film constitue une sorte d'embryon, puisque plusieurs thèmes, situations, ou styles seront davantage développés dans d'autres œuvres de Scorsese (on pense surtout à "Goodfellas"). Pour autant, on est très loin d'un brouillon. Si l'intrigue comporte pas mal de longueurs, et ne propose pas vraiment de fil rouge autre que le quotidien de petits mafieux, on est frappé par des acteurs à fond : Harvey Keitel en homme tiraillé par ses croyances religieuses, le respect à sa "famille" criminelle, et ses relations, mais aussi Robert De Niro, qui pour sa première collaboration avec Martin Scorsese incarne un chien fou auto-destructeur. Par ailleurs, le style visuel est très original à l'époque. On y retrouve un mélange de plans inventifs et de caméra à l'épaule donnant un aspect documentaire, un montage riche, et une ambiance lumineuse qui baigne souvent dans un rouge vif un peu glauque. Sans oublier une BO éclectique assez efficace (des Rolling Stones aux classiques des 50's, en passant par de la musique italienne). "Mean Streets" est donc une œuvre importante dans la carrière du réalisateur, même si elle est souvent occultée par ses réussites postérieures.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    221 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2007
    Que retenir de ce film mythique ? Première prestation importante de De Niro et Keitel, premier grand film de Scorcese. Certains dialogues et certaines scènes restent, de même que la musique. Mais dans l'ensemble, ce premier effort scorcesien d'importance reste assez flou, proche de l'amateurisme par moments. Pas le chef d'oeuvre absolu, quoi, mais un bon film quand même.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    78 abonnés 804 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Chronique dense, urgente et frontale de sa vie à Little Italy, "Mean Streets" est le chef-d'oeuvre fondateur de Martin Scorsese. Et, in extenso, de Robert De Niro.
    Charlotte28
    Charlotte28

    109 abonnés 1 933 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Tous les thèmes, intrigues et personnages chers à Martin Scorsese ainsi que son style singulier sont présents dans ce film...à l'état de germes! Il manque donc encore le scénario, l'intérêt pour la psychologie des protagonistes et une ligne directrice claire. Le spectateur attend simplement que quelqu'un se décide à tuer la petite frappe détestable incarnée par de Niro. Assez peu intéressant...
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    45 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2010
    Dès ses premiers films, Scorsese pose d'emblée les bases de son œuvre, en tout cas celle qui a marqué les années 90. Little Italy, la mafia, De Niro, Keitel, tout est là, et bien là. La montée vers la gloire et la fortune, et la descente au enfers. Comme dans les Affranchis, c'est aussi avant tout une histoire d'amitié que Scrosese nous conte, à grand renfort de rock'n roll, les Rolling Stones (déjà!) en particulier. Amitié brisée, remise en cause par le contexte, le cadre de l'histoire. Avec ce film, Scorsese a marqué de sa patte le cinéma moderne, américain comme asiatique et européen. Le génie est en marche, et rien ne l'arrêtera.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    Depuis quelques années, des cinéastes passent devant mes yeux et mes oreilles. Ont ainsi été décryptés Georges Méliès, François Truffaut, Jean Cocteau, Luis Buñuel, Claude Sautet, James Gray et Paul Verhoeven (de leur carrière, je n’ai visionné, pour chacun, que quelques films, un tant soit peu ‘marquants’). En cette nouvelle année, je m’attaque à l’inattaquable : un mythe vivant salué unanimement par la critique. Un réalisateur tournant régulièrement dans les rues de New York. Et à toutes les époques ! Certains l’appellent Marty. Vous l’aurez compris, je vais tenter de m’immerger dans le cinéma de Scorsese, le gamin de Little Italy. Par quoi je commence ? Un certain documentaire intitulé « Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain », et plus particulièrement le troisième chapitre concernant l’évolution des libertés individuelles (et notamment la censure au cinéma) : de « Intolérances » de D.W. Griffith à « Faces » de John Cassavetes en passant par « Derrière le miroir » de Nicholas Ray ou « Shock corridor » de Samuel Fuller, Scorsese parle de ses influences (Josef von Sternberg, Stanley Kubrick…) en donnant une aura insoupçonnable au cinéma dans son mot de fin en incorporant cinéma et religion. Une analyse à double tranchant qui m’attire à découvrir encore plus le cinéma. Merci Martin !
    De la (très longue et prolifique) carrière de Martin Scorsese, je n’ai sélectionné que les métrages suivants : « Mean streets », « Taxi driver », « Raging bull », « La dernière tentation du Christ », « Les affranchis », « Casino », « Gangs of New York », « Les infiltrés », « Shutter island » et « Le loup de Wall Street » (pour certains, ma critique est déjà mise en ligne).
    Au début de sa carrière, Martin Scorsese signe quelques courts-métrages et un documentaire (« Street scenes ») dénonçant la guerre du Vietnam par des émeutes pacifistes à New York. Son premier long-métrage (« Who’s that knocking at my door »), qui prend source de son film de fin d’étude, mettra quelques années de plus à sortir dans les salles obscures. Son deuxième film, « Bertha Boxcar », dans lequel on retrouve le regretté David Carradine (connu en ces années 2000 pour avoir incarné le Bill de « Kill Bill »), il le doit à la participation financière de Roger Corman. Suite aux déconvenues avec ce dernier, Martin Scorsese décide de tourner « Mean streets », et ce, grâce à la roublardise de Corman qui arrive à lui trouver une société de production. C’est donc grâce au réalisateur de « Mitraillette Kelly » que le futur metteur en scène des « Nerfs à vif » se lance dans son troisième long-métrage.
    Histoire de « Mean streets »: Little Italy, New York. Johnny Boy, tête brûlée, doit de l’argent à un parrain. Charlie, le cousin de Johnny, tente de le protéger.
    En deux phrases, le script est lancé : le lieu (le quartier des immigrés italiens) et les personnages (liés à la mafia, la religion et la morale). Aidé de Mardik Martin (le premier collaborateur de Marty pour ses scénarii fut son camarade à l’Université de New York. « It’s not just you, Murray » -court-métrage de Martin-, « Mean streets », « New York, New York » et « Raging bull » sont à créditer à son nom.), Scorsese invente un style, celui d’incorporer un message religieux sous fond de corruption. Et ainsi de tordre les idées reçues sur ce fameux rêve américain. Le personnage de Charlie (extraordinaire Harvey Keitel) est l’essence du bien qui se réfère pieusement à l’image de l’Eglise. Charlie veut faire le Bien malgré son amitié pour son cousin Johnny (extravagant De Niro). On retrouve en Charlie l’antagonisme qui le lie à Johnny : se sentir bien, voler de ses propres ailes et l’aider. En ce sens, le personnage de Charlie est l’alter-ego du réalisateur puisque ce dernier puise en Charlie une partie de sa vie. Le metteur en scène décrit ainsi ses sentiments et ses impressions via les personnages du film et démolit l’idée d’une vie faîte de gloire et d’argent. De plus, il tourne « Mean streets » dans le quartier de Little Italy, celui dans lequel le metteur en scène a grandi. Un réalisme authentique en ressort, et Scorsese de capter l’ambiance malfamée de ces rues newyorkaises infréquentables dans lesquelles il a vécu. Avec cette caméra à l’épaule (et filmant de front ses personnages), un réalisme new yorkais s’en dégage, et la patte d’un grand réalisateur en devenir se forme. Travellings ralentis, couleur rouge sang, les rues dans l’ombre, café-bars à l’épreuve de l’image, dimension de l’alcoolémie de Charlie, violence à l’état pur, gangstérisme, tout concoure à la réussite d’une nouvelle esthétique et d’une nouvelle mise en scène.
    Ajoutons là-dessus une bande-son des plus modernes, électriques et enivrantes (les Ronettes, Rolling Stones…), et nous avons une mise en scène énergique, à la Scorsese. Certes d’une forme brouillonne, mais bougrement efficace.
    Ce qui parachève « Mean streets », c’est bien sûr le casting. Les acteurs, tous new yorkais, connaissaient de plus ou moins loin le futur réalisateur des « Affranchis ». Incroyable, non ? Harvey Keitel, dans la peau de Charlie, impressionne, et c’est tout en finesse et détermination qu’il apporte son énergie à donner un calme à toute épreuve. Keitel, qui a rencontré Scorsese pour son premier métrage (« Who’s that knocking at my door »), n’a alors que 34 ans ! Robert De Niro, 30 ans !!, incarne un Johnny fougueux et enragé, et c’est avec une délectation première que l’on suit ce (second !!!) rôle, qui part d’un travelling rouge (dans un bar) à la Scorsese sur un « Jumpin’ Jack Flash » endiablé. Une interprétation de tonnerre de la part de De Niro. Incandescent, jusqu’à la dernière minute. Foudroyant !...alors qu’il n’a cependant joué que pour les débuts d’un autre grand réalisateur moderne, Brian De Palma !: « The wedding party », « Bloody Mama ». A côté de ce très jeune mais talentueux duo d’acteurs (Keitel-De Niro), seul l’acteur David Proval (Tony) a retenu mon attention. Il deviendra lui-aussi une petite pointure : « Kojak » (épisode 1 de la saison 1) sorti la même année, « Les évadés » de Frank Darabont, « Mise à prix » de Joe Carnahan. La performance des acteurs est à souligner car Scorsese a donné une liberté d’improvisation à tous. Notons également la présence de deux des frères Carradine : Robert et David.
    Pour conclure, « Mean streets », qui a réclamé 27 jours de tournage et sortie en 1973 aux Etats-Unis, est un film autobiographique à la Scorsese qui fut acclamé à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs et au Festival de New York. Un coup de maître (brouillon) à découvrir.
    Spectateurs, en-Scorsese(z)-vous !
    PS : Carrière lancée, le cinéaste accepte une œuvre plus commerciale, « Alice n’est plus ici ». Affaire à suivre…
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    S'il préfigure Les Affranchis par le milieu particulier qu'il dépeint et les thèmes qu'il aborde, Mean Streets en est cependant très éloigné à bien des points de vue. La mise en scène donne l'impression de tâtonner, le scénario manque de rythme et de tension, et on ne peut pas dire que le montage aide à dynamiser tout ça... Côté casting, Keitel est tout à fait convaincant mais De Niro semble plus ou moins en roue libre. Au final, un film forcément intéressant mais rarement passionnant.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    En revoyant une deuxième fois Marty filmer "les mauvais quartiers", "la zone" bref le Little Italy de son enfance, je m'aperçois que j'avais peu retenu de l'histoire la première fois. C'est avant tout un film d'ambiance, de musique rock, celle de notre adolescence, symbolisée par les Rolling stones. Bien sur le gamin de Niro explose à l'écran et son jeu du chat et de la souris avec Keitel reste le fil conducteur de ce parcours sans issue de deux voyous dont l'un ne veut pas comprendre que les règles du milieu sont là pour être respectées, y compris par la famille ( l'oncle de Charlie apparaît qu'en juge qui tranche les situations). Quant au deuxième, sa valse hésitation entre la religion, le désir d'aider ses copains trouve vite sa limite quand on fait dans le racket! La course finale de Johnny boy m'a rappelé celle de Belmondo dans A bout de souffle. Film énergique, encore brouillon dans sa réalisation, servi par deux grands acteurs. Indispensable pour comprendre Scorsese.
    TV - novembre 16
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 306 abonnés 4 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2018
    C’est à trente ans que Martin Scorsese réalisa le film qui ne sera qu’une succession de grandes œuvres et le rangera aux côtés des plus grands d’Hollywood. Mean Streets se déroule dans le quartier italien de New York où quatre voyous jouent aux durs au service de la Mafia. Robert De Niro est Johnny, un caïd susceptible qui trouve toujours un prétexte à la bagarre, David Proval est Tony, le propriétaire d’un bar, Harvey Keitel est Charlie, un fils de magouilleur mais qui se tient à l’écart dans l’optique de diriger un restaurant plus tard et Richard Romanus est Michael, celui qui gère toutes les affaires louches. Entre hiérarchies et violences des mots à tout-va, Mean Steets dénonce l’absurdité des rangs sociaux. Réalisé avec un petit budget, les faiblesses du strict se ressentent dans la mesure où les séquences semblent avoir été misent en scène à la hauteur des moyens accordés. Les acteurs donnent aussi le sentiment d’avoir été lâchés sans révisions devant la caméra. Intéressant à découvrir, la patte Scorsese est bien là, mais sa fine signature n’est pas encore à la hauteur de ses prochains chefs-d’œuvre.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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